Notre Livia nationale venait de terminer sa journée. S'occuper d'un mariage dans la capitale lui permettait de rentrer tôt chez elle. Evidemment, elle devra repasser demain pour tout ranger avec son équipe mais le plus gros était fait. La mariée est très heureuse, le marier ne pétait pas un mot, on aurait dit qu'il avait l'air de souffrir en silence et les invités semblaient satisfaits. Heureusement hein, la miss y a passé du temps à confectionner tout ça, de la robe de marier, au gâteau, sans parler des trente six mile faire-pares de mariage qu'elle a dû confectionner avec chaque prénom et nom différents. Ah, ce n'est pas de tout repos d'être une wedding planeuse mais ça lui plait. Et faut dire que ça rapporte beaucoup quand des bourges viennent demander son aide. Sa maison, elle l'adore. Une villa des plus magnifiques avec un grand jardin. Le seul hic, c'est qu'elle n'avait toujours pas remplacé son alarme en panne. Pourtant, ça ne coûterait pas grand chose de le faire hein. Mais la blondinette a toujours trouvé autre chose de plus important à faire, laissant les petits problèmes aux autres.
Ce soir là, Livia aurait dû faire réparé son alarme, ou peut-être pas. Peut-être que d'une manière ou d'une autre, le destin les aurait forcés à se rencontrer....
Chantant du Britney Spears à tue tête dans sa voiture, elle gara celle-ci dans son garage et resta un instant en train de danser, le temps que la musique se termine. Elle prit ses sacs de tous les côtés et rentra dans la maison en continuant de chanter.
« I'm addicted to you don't you know that you're toxic and I love what you do. » boum elle posa toutes ses affaires sur la table et sentit soudainement un brin d'air glacial lui chatouiller le cou. Elle fronça les sourcils et remarqua que l'air frai venait d'une fenêtre. Ou plutôt, de ce qu'il en restait.
« Qu'est-ce que... » oulala ça allait chauffer. La miss fut prise soudain d'un sentiment d'insécurité. Son coeur battait plus vite dans sa poitrine et elle déchaussa automatiquement ses escarpins pour s'armer d'une chaussure à talon aiguille au cas où elle devait crever l'oeil d'un malfaiteur.
« Qui est là? Montrez-vous car je vous préviens ; si je vous trouve, vous allez passer le pire quart d'heure de votre vie. Vous m'entendez ? ! » hurla-t-elle alors qu'elle se rapprocha de la fenêtre pour regarder si quelqu'un n'était pas dehors, ou s'il y avait un indice. Quelque chose qui pourrait la rassurer. Vous n'allez pas me dire que c'est un pigeon maladroit qui a fracassé la vitre. Soudain, un craquement retentit au plafond. Y'a quelqu'un au-dessus, y'a du mouvement. Ni une ni deux, Livia changea sa chaussure pointue pour un couteau de cuisine. Allons voir ce qu'il se passe au-dessus. C'est pas vraiment une femme, elle est coquette oui mais courageuse. Elle s'imagine qu'il y a un raton laveur qui joue à cache-cache au-dessus.