Perfection ? Huh, I got that.

31 Juillet, 2014;
Wow, je n'aurais jamais cru retrouver ce bon vieux journal. Je m'appelle Draven Miguel Valentine, âgé de 23 ans et je suis aujourd'hui un jeune avocat, je peux dire que ma vie s'est déroulée comme je l'avais prévu, tout va bien. J'ai pensé à visiter mon père aujourd'hui dans notre douce villa prestigieuse à Venise, mais il est trop occupé avec son travail encore une fois. En y pensant bien, il l'a toujours été, lui et ma mère, toujours à voyager, à travailler, j'ai passé toute mon enfance tout seul, enfin, y avait Albert, notre butler donc ça va, je m'amusais beaucoup avec lui, je l'ai tout de suite prit dans mes bras en le revoyant toute à l'heure, il a toujours été comme un père pour moi, il est âgé de soixante cinq ans aujourd'hui, il commence à se faire tout vieux haha. Mon enfance était plutôt banale et aisée, très même, l'argent ce n'est pas ça qui manque, même aujourd'hui je dispose d'un compte bancaire bien chargé. J'étais le typical rich boy quoi, toujours gâté, jamais aimé. J'avais emménagé à Londres un peu plus tard. On me détestait toujours à l'école, mais on m'aimait bien pour mon fric, et avec le temps, je me suis habitué à cette idée, j'étais triste, très, mais bon, comme tout bon typical rich boy, je me vengeais sur mes parents et sur mes camarades de classe également juste pour cacher ma tristesse. Je n'hésitais pas à humilier les plus pauvres, les insulter et tout. J'ai fait pleins de choses terribles en y repensant bien, et je me trouve très pathétique aujourd'hui, si seulement j'étais pas aussi con.. Mais si il y a un truc que je regrette amèrement aujourd'hui, c'est d'avoir blessé celle qui comptait le plus pour moi, qui était toujours là pour moi et qui m'aimait autant que moi je l'aimais, bien que je n'avais jamais pu le lui avouer. Avant tout, vous devez comprendre qu'à cette époque-là, comme je l'ai dit j'étais très con. C'était pendant mes années au lycée, là les choses étaient différentes, mes parents venaient de divorcer, et oui, après les batailles avec des gros mots où mon père insultait ma mère de pute devant mes yeux car elle l'avait trompé avec un autre, ils avaient enfin décidé de divorcer. J'étais très triste comme toujours, très en colère et surtout mon cœur était trop fragile. J'étais froid avec tout le monde, mais pourtant, on me léchait toujours le cul parce que hey, non seulement j'étais très beau gosse, mais aussi pété de thunes. Non, je ne faisais pas toujours la fête car quand même, j'étais très studieux, mais j'y allais de temps à autre à ces fêtes. C'est là que je l'ai rencontré, elle était d'une beauté divine, dés que je l'ai vu, je ne pouvais regarder ailleurs, lorsque nos regards s'étaient croisés, j'étais bouche bée, le petit sourire tout mignon qu'elle m'avait adressé m'avait fait craquer et je n'en pouvais plus, de la regarder d'aussi loin, je devais l'aborder et c'est ce que j'ai fait. Rose-Mary, Ô ma chère et tendre Rose-Mary, je ne savais pas que j'allais autant m'attacher à toi, que j'allais tomber amoureux de toi, tu as toujours su trouver les mots justes pour me remonter le morale, ton sourire était mon trésor le plus précieux. Mais con comme je l'étais, j'ai trahi ta confiance et je t'ai blessé parce que j'avais peur des nouveaux sentiments qui envahissaient mon cœur à ce moment-là. Je t'ai trompé avec une autre que je connaissais à peine. J'ai voulu te parler, m'expliquer, m'excuser après mais le mal était déjà fait et je ne voulais pas te faire souffrir davantage. Je repense à toi aujourd'hui car je me rappelle que cette nuit-là, j'avais versé quelques larmes sur ce vieux journal ici, dans ma chambre. J'espère que tu as eu la vie que tu voulais et que tu es heureuse aujourd'hui, je t'aimais et je pense même que ça n'a pas changé depuis, mais bon, je doute que l'on va se revoir dans cette vie.. C'est après que j'ai inspiré à devenir un avocat et que je suis allé à Oxford. C'était dur, mais après avoir obtenu mon diplôme, j'ai tout de suite été contacté par un cabinet très réputé à Londres, ma ville natale en quelques sortes, Venise était plus  belle, mais bon. Le cabinet s'appelait Westsmith/MacNamara, c'était monsieur MacNamara lui-même qui m'avait contacté. Bien sûr, c'était là une très belle opportunité et je l'ai bien entendu saisis et aujourd'hui, je vis à Londres et chaque jour, je défends de nouveaux visages, c'est un peu la vie que j'ai toujours voulu, bien que.. Non rien.