"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici [HoT] Any way you want it ♦ Tynate 2979874845 [HoT] Any way you want it ♦ Tynate 1973890357
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mar 29 Juil 2014 - 23:07 par Nathanael E. Keynes
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Nuit du mercredi 30 au jeudi 31.07.2014 • Hammersmith
C'te blague. C'te très mauvaise blague. C'est ce qui tourne en boucle dans ma tête depuis dix minutes. Je suis sorti de l'immeuble où je me suis fait claquer la porte au nez comme un con après un éclat de rire tout aussi con, et je marche vers chez moi sans aucune envie d'aller me pieuter tout seul comme un... con. 'Tain ces derniers temps, je suis à la ramasse niveau feeling, vraiment. Et encore, au moins, c'était "moins pire" avec Pia. Ca s'est mieux terminé en tout cas. Là, je passe vraiment pour un crétin, et je suis particulièrement frustré...

Non parce que des vestes, je m'en suis prises comme tout le monde, mais ça se passe souvent assez bien, vu que j'insiste pas outre mesure non plus. Je drague, tente un peu plus quand je sens une hésitation, ça marche souvent, et quand ça marche pas, je laisse couler, beau joueur, parce que c'est ça le jeu aussi, parfois on perd, mais là, c'est un tout autre niveau. Là ce type s'est payé ma tronche du début à la fin en fait. Et moi j'ai marché. Couru, même. Crétin.

Faut pas prendre des désirs pour la réalité, et ouais, il me plaisait bien. Dommage, vraiment. Les mains dans les poches, je suis resté planté en bas de l'immeuble quelques minutes, avant de mettre un pas devant l'autre, et finalement, je m'arrête même pas devant chez moi, et je continue à tracer. Vers où ? Je sais pas encore trop bien. Je trouverai très certainement du réconfort dans les bras de Katee, mais Hope dort à cette heure-ci, et hors de question de les déranger en pleine nuit - pas pour une motivation aussi futile, clairement. J'envisage de traîner dans une boîte encore ouverte et de tenter de séduire quelqu'un d'autre, mais je sais que je m'expose à une nouvelle déception - la loterie de la drague - et là maintenant tout de suite... Sans façon.

J'ai sorti mon téléphone de ma poche, avec l'idée de base de chercher qui je pourrais appeler, et me suis surpris à sortir aussi le petit étui dans lequel il me reste une clope. Gracieux cadeau de Playboy. Faut croire que j'ai suivi son conseil : "T’as qu’à garder la mienne pour quand tu te sentiras seul. Je sais que ça ne remplacera jamais mon corps, mais c’est une petite compensation." Bah ouais, je l'ai gardée... quelques jours, donc. Un sourire débile sur les lèvres deux secondes et j'ai tapé du feu au coin d'une rue plus loin, devant un des rares tabacs encore ouverts à pas d'heure - et à la porte duquel la file d'attente n'allait qu'en s'allongeant. Un de ces quatre, je songerai à acheter un briquet, tiens. Ca peut faire un point de contact, en plus, ça serait con de se priver...  

En attendant, je marche, la clope à la bouche, sans but réel. On me demande du feu, ou une clope. Je les ai tapés y a deux minutes, désolé. C'est vrai pour le feu, pas pour la clope, mais je vais pas m'étendre sur ce genre de détail. De toute façon, les gens te croient pas forcément dans ces cas-là alors... Et je sens bien que je suis aigri, là, et j'aime pas ça. Frustré, plutôt en fait. Je repars pas toujours avec la personne que je voulais, je repars même pas toujours accompagné, mais j'ai quand même pas trop l'habitude d'être seul de façon involontaire, non plus. Et c'est pas la cigarette qui y changera grand chose. Même si je note que le goût est sensiblement différent des Lucky Strikes de Spence.

Et puis non clairement, ça remplace pas son corps. C'est ce qui me traverse l'esprit une fois que j'écrase le mégot sur un pylône de béton et le replace dans l'étui. Et c'est sans doute particulièrement con - leitmotiv de la soirée - mais je me suis surpris à héler un taxi - il a dû se perdre, celui-là - pour lui indiquer une adresse où j'ai finalement mis les pieds qu'une fois, dans Hammersmith. Le chauffeur payé, je l'ai même pas regardé partir, pourtant je suis pas entré de suite. J'ai juste levé la tête vers l'immeuble un instant avant de m'approcher de la porte et de taper le code que je l'ai vu entrer la dernière fois. Y a des fois, ça sert d'avoir une bonne mémoire visuelle...

Trois étages plus tard, je me retrouvais devant sa porte, à frapper quelques coups, secs et assez forts pour qu'il les entende. Il est temps que je tilte qu'il doit être plus de 3h du matin, et qu'il a pas forcément les mêmes horaires que moi en semaine... Oups...
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() message posté Mer 30 Juil 2014 - 1:34 par Invité
BOUM ! BOUM ! BOUM !

Je grimaçai dans mon sommeil, quelque peu gêné par ces coups que je semblais pouvoir entendre. Mais cela faisait-il réellement partie du rêve que j’étais en train de faire ou étais-je réveillé sans vraiment en avoir conscience ? Je l’ignorai totalement et, à vrai dire, je m’en fichais un peu du moment que ces coups s’arrêtent ! Seulement, j’avais beau le vouloir de toutes mes forces (ce qui était une preuve flagrante que je n’étais pas en train de rêver – ou plutôt, que cela ne faisait pas partie de mon rêve) et j’avais beau virer dans tous les sens dans mon grand lit deux places, les coups ne se stoppèrent pas et il me semblait même qu’ils redoublèrent en intensité, ce qui finit réellement par me réveiller de ce demi-sommeil dans lequel j’étais plongé.

La tête dans le cul – normal, me direz-vous, puisque l’on venait de me réveiller –, j’ouvris un œil avec la plus grande des difficultés. C’était comme si chacun de mes cils portaient un poids et que je devais les soulever avec la seule force de ma paupière – et j’exagérais à peine. Je pus rapidement constater qu’il faisait encore nuit noire – ce qui témoignait avec plus ou moins de certitude que nous étions au beau milieu de la nuit –, avant de jeter un petit coup d’œil – expression tout à fait approprié à mon cas, puisque mon deuxième œil était encore fermé – aux chiffres fluorescents qu’indiquait mon radioréveil. Je mis quelques secondes à déchiffrer l’heure qui brillait en gros nombres sur l’appareil électrique – le temps que mon cerveau émerge du sommeil profond dans lequel il avait été plongé –, mais une fois que je réalisai pleinement l’heure qu’il était réellement, une colère indéfinissable se mit alors à gronder en moi et je m’extirpai de mes draps chauds et confortables avec une seule idée en tête : tuer l’enfoiré qui osait frapper à la porte de gens en plein milieu de la nuit.

Mais parce que je n’avais encore qu’un œil ouvert – le deuxième semblant collé à ma paupière du bas –, j’eus le malheur de me cogner le pied contre le meuble de mon bureau, puis de me prendre la porte de ma chambre en plein visage lorsque je l’ouvris. Ces « petits » incidents ne firent qu’accroître la rage que j’avais contre cet inconnu que je souhaitais sincèrement voir parti avant que je n’ouvre la porte d’entrée au risque de commettre un meurtre. Et j’avais vu assez de séries policières pour être capable de réaliser un crime parfait…

- Quoi ?! m’écriai-je avec rage, tout en ouvrant la porte brutalement. Avec mes cheveux qui partaient dans tous les sens, un œil à moitié ouvert et l’autre qui jouait encore les paresseux, j’étais très loin d’être à mon avantage, mais je m’en foutais royalement. Après tout, ce n’était pas comme si j’attendais quelqu’un au milieu de la nuit… Du moins... Pas « lui ». Qu’est-ce qu’il me voulait encore ? Et pourquoi venait-il frapper à ma porte à plus de trois heures du matin en plein milieu de la semaine ? Ne savait-il pas que les gens « normaux » travaillaient les jours de semaine ? Et puis, ce n’était généralement pas lui qui s’amusait à réveiller les gens le matin, mais sa voisine ! A croire que dès qu’il est là, mon sommeil en pâtie (et pas de la meilleure façon qui soit…). Putain, mais... Qu’est-ce que tu fous là, bordel ? Ta mère t’as jamais appris à lire l’heure ?
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mer 30 Juil 2014 - 7:27 par Nathanael E. Keynes
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Nuit du mercredi 30 au jeudi 31.07.2014 • Hammersmith
Un Tyler au réveil c'est... particulier. De mémoire du fameux samedi matin où il a donc fait la connaissance d'Adriel, particulièrement désagréable, même. En même temps, c'est jamais agréable d'être mal réveillé. Et c'est là que, donc, après avoir frappé plusieurs fois à sa porte, je me demande si je suis pas un peu en train de faire une belle connerie. Trop tard et... oui bah y a pas que son humeur du matin qui reste dans ma mémoire et j'ai pas vraiment envie de rebrousser chemin maintenant. Foutu pour foutu, comme on dit... Si je me fais vraiment jeter, il sera temps de rentrer, on verra à ce moment-là. Option assez envisageable, il faut bien admettre, reste à voir avec quelle dose de "pertes et fracas". Paraît qu'il se bat pas, je sais pas si je peux lui faire confiance là-dessus, mais j'espère pour le coup, parce que j'ai pas envie de me prendre son poing sur le coin de la tronche. Plutôt envie de le prendre lui, ce qui n'a rien à voir, niveau sensation, on en conviendra.

Et donc un Tyler au réveil au beau milieu de sa nuit, ça donne... ça.

« Quoi ?! »

La porte finit par s'ouvrir à la volée, sur un Playboy de très mauvais poil, évidemment, clairement pas bien réveillé - on se demande pourquoi - et étrangement, malgré les cheveux dans tous les sens et l'oeil qui disait clairement merde à l'autre, malgré son ton de voix peu amène - là aussi, on se demande pourquoi - je me retrouve à détailler son corps relativement peu couvert - mais encore trop à mon goût du moment. Avec un intérêt plus qu'évident. On est fin juillet, t'aurais pu avoir une tenue plus légère, t'es pas drôle... J'aurais eu une vue imprenable pour la peine, mais je vais me contenter de mes souvenirs pour l'instant.

« Putain, mais... Qu’est-ce que tu fous là, bordel ? Ta mère t’as jamais appris à lire l’heure ?
- Si. »


Mais qu'est-ce que vous voulez que je réponde de plus ? Rien de spécial, je sais lire l'heure, je sais qu'on est en plein milieu de la nuit et que ça se fait pas de réveiller les gens à cette heure-là - encore moins que le samedi matin, donc - mais d'une, c'est trop tard, et de deux, j'ai pas vraiment mieux en tête pour expliquer ma présence que de faire la démonstration de mes intentions. Je lui présenterai peut-être des excuses, plus tard, un autre jour, on verra, mais pour l'instant, c'est pas vraiment ma priorité. Loin de là. Ce qui l'est davantage, clairement, c'est de porter une main à sa nuque, approcher d'office son visage du mien, plaquer mon corps contre le sien et mes lèvres sur les siennes. Peut-être un chouïa agressif tout ça, non ? Tant pis, je vais pas le violer non plus, hein... Juste laisser courir ma main libre sur son corps par-dessus son T-shirt pour le moment, savourer ce contact, et le désir qui grimpe en flèche, à nouveau, après avoir été plombé et remplacé par une profonde frustration, y a moins d'une heure, merci Bellamy. Et j'espère bien que malgré le sommeil manquant, je vais rapidement lui faire partager mes envies, parce que j'ai pas vraiment pour objectif de voir cette porte se refermer elle aussi devant mon nez.
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() message posté Mer 30 Juil 2014 - 20:56 par Invité
La deuxième fois… C’était la deuxième fois que je me faisais réveiller en moins d’un mois par la faute d’une seule et même conquête. Certes, cette dernière n’était pas directement responsable du premier réveil, mais j’étais chez lui au moment des faits, il avait donc une part de responsabilité. Et puis, cela était une de ses connaissances qui était venue frapper à sa porte, pas une des miennes – en même temps, cela aurait été quelque peu difficile puisque je n’étais pas chez moi et que personne ne savait où j’avais passé la nuit… En tout cas, deux fois dans un laps de temps aussi court, c’était trop. Surtout que, maintenant, il venait carrément jusque chez moi pour frapper à ma porte au beau milieu de la nuit et en pleine semaine. Ce n’était pas parce que son métier lui permettait d’avoir des horaires plus ou moins fixes en soirée que c’était le cas de tout le monde. Je n’étais pas barman dans un bar de quartier, mais développeur informatique. Et s’il m’arrivait de travailler en soirée et parfois même les weekends, ça restait tout de même assez épisodique. Tout dépendait des commandes que l’on recevait et l’été était toujours une période plutôt désertique à ce niveau-là.

En tout cas, il avait beau être un bon coup au lit – un excellent coup, je dirais même –, cela n’excusait en rien le fait qu’il vienne me violer la bouche chez moi à plus de trois heures du matin alors que je devais me lever dans à peine quatre heures pour aller au boulot. Je tentai d’ailleurs tant bien que mal de lui exprimer le fond de ma pensée, mais sa langue était enfoncée dans ma bouche et elle tournoyait à une vitesse folle autour de la mienne. J’essayai alors de reprendre le contrôle de mon corps, mais celui-ci était coincé entre le mur de la petite entrée qui donnait directement sur le salon et son propre corps tellement collé au mien que je pouvais parfaitement sentir son excitation à travers nos vêtements. Ses mains glissèrent sous mon haut dans le but évident de venir y caresser mon torse et, le sommeil avait beau continué de m’embrumer un peu l’esprit, celui-ci se dissipa petit à petit jusqu’à ce que je me sente pleinement réveillé. Je sentais que j’allais encore être grognon, moi, demain…

Je repris tout à coup mes esprits et en profitai pour écarter brusquement Nate de mon corps qui commençait légèrement à réagir à toutes ses caresses déplacées. Son dos cogna contre le mur d’en face et, totalement essoufflé par le baiser prolongé auquel j’avais eu droit – en gros, il n’avait pas quitté mes lèvres une seule seconde depuis qu’il s’était jeté sur moi comme un forcené (j’allais peut-être porter plainte, d’ailleurs…) – , je lui jetai un regard noir et ouvrit la bouche comme si je m’apprêtai à lui gueuler dessus.

- Je vais t’apprendre à réveiller les gens au milieu de la nuit… dis-je finalement, avant d’enlever rapidement mon T-shirt et de me ruer de nouveau sur ses lèvres. Mais cette fois, c’était mon corps qui bloquait le sien contre ce pan de mur et c’était mes mains qui se trouvaient sous son haut à caresser son torse. Et sans quitter ses lèvres, je l’amenai jusqu’à ma chambre. Nous traversâmes donc le salon – lui, forcé de marcher an arrière et moi, le guidant tant bien que mal –, tout en nous déshabillant. Bon, c’était plutôt moi qui le déshabillais à vrai dire puisqu’il ne me restait plus qu’un vêtement sur moi. Et lorsque nous entrâmes en trombe dans ma chambre, Nate était déjà torse nu.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mer 30 Juil 2014 - 23:57 par Nathanael E. Keynes
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Nuit du mercredi 30 au jeudi 31.07.2014 • Hammersmith
Ok, je sais, je devrais pas être là, c'est moche de le réveiller à cette heure-là pour assouvir mes envies primaires et calmer ma frustration mais... Bah je me fais aucune illusion quant au fait qu'il me fasse rapidement comprendre si mes caresses lui donnent aucune envie, c'est pas comme s'il avait la langue dans sa poche. Enfin là pour l'instant, elle joue plutôt avec la mienne, et ça me va clairement très bien comme ça. Comme quoi il reste réceptif, même à trois heures du mat', intéressant à savoir. Mes mains se sont frayées un passage sous son t-shirt, cherchant le contact de sa peau, et à le faire réagir, lui, aussi. Je crois bien que ça commençait à fonctionner, d'ailleurs, pourtant il m'a repoussé d'un coup et mon dos a buté contre l'autre mur de son couloir. Regard noir, profonde inspiration, prêt à reprendre la parole et je crois que je m'attends au pire à cet instant, si bien que moi, je retiens mon souffle - pourtant légèrement saccadé bizarrement - attendant qu'il assène ce qu'il a à dire.

« Je vais t’apprendre à réveiller les gens au milieu de la nuit… »

Je crois qu'il faut une seconde à mon cerveau pour appréhender ce qu'il est en train de dire. Ou de sous-entendre, plutôt. Je crois que c'est son t-shirt qui tombe à terre qui me fait surtout comprendre. Et un sourire de vainqueur fleurit sur mes lèvres. Juste avant que ses lèvres ne viennent à nouveau les prendre et que je lui rende ce baiser avec un plaisir juste évident. Y a plein de circonstances où je déteste être aculé, bloqué dans mes mouvements, incapable de m'en sortir. Mais là, son corps contre le mien, plaqué contre ce mur, ne me dérange pas le moins du monde bizarrement, bien au contraire, et je n'ai aucun doute quant au fait qu'il s'en rende très bien compte. D'une main, j'ai poussé la porte, espérant la faire claquer, mais ne cherchant pas vraiment davantage à m'occuper de ce point de détail, tandis que l'autre s'emmêlait dans ses cheveux.

Un instant seulement, parce qu'il me pousse déjà vers sa chambre, en profitant pour retirer ma chemise, à mon plus grand plaisir. T'as raison, c'est pas très juste et j'ai légèrement l'impression que la température est en train de monter, pas toi ? Un instant, je dévore son corps du regard, encore. Ah... Playboy... Ca devrait être interdit d'être aussi diablement sexy, tu sais ça ? Bien sûr qu'il le sait, évidemment... Et ça va que je suis plutôt agile parce que je crois que j'aurais pu me planter douze mille fois sur le chemin jusqu'à sa chambre, en y allant à reculons comme ça. Mais quitter ses lèvres, là maintenant tout de suite, plus de trois secondes ? Sans façon. Enfin si, mais pour parcourir le reste de son corps des miennes, seulement, et le repousser vers le lit que je lui ai fait quitter y a trois minutes pour venir à nouveau contre lui arpenter son corps de mes lèvres et de mes mains. J'aurais peut-être des remords, demain matin, de l'avoir ainsi « utilisé » pour passer ma frustration de la soirée et assouvir mes envies tout à fait primaires mais... c'est pas comme si ça avait l'air de beaucoup le déranger, n'est-ce pas ?

« Tu sais bien que tu vas pas le regretter en même temps... »

Ouais enfin demain, ou plutôt tout à l'heure, je dis pas, mais pour l'instant, ce qui compte, c'est qu'on sait tous les deux que physiquement parlant, ça marche plutôt très bien tous les deux. Je sais juste pas trop bien si je continue mon monologue intérieur tout seul ou si je réponds avec trois métros de retard à ce qu'il disait dans le couloir, mais je crois que ça n'a pas trop d'importance, mon cerveau est plus trop actif, faut bien avouer, ça devient purement instinctif. Primal, presque. Le message est clair, c'est ce qui compte. Oui je l'ai réveillé à pas d'heure, mais on va passer un bon moment, c'est une certitude. Et on en a manifestement tous les deux très envie, pourquoi se priver dans ce cas, n'est-ce pas ?
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() message posté Jeu 31 Juil 2014 - 2:38 par Invité
Nous étions finalement parvenu sans trop d’encombres jusqu’à ma chambre, évitant avec succès les potentiels obstacles qui séparaient la porte d’entrée de celle de ma chambre comme le canapé ou encore l’un des deux fauteuils disposés à chacune des extrémités du sofa. Je réussis même l’exploit de lui ôter sa chemise, tout en le guidant à travers le salon dans le but d’éviter que l’on ne se cogne contre lesdits obstacles cités ci-dessus – qui avait dit que les hommes ne pouvaient pas faire deux choses à la fois ?... Une fois le seuil de ma chambre franchis, Nate reprit tout à coup le contrôle de la situation – comme si la vue de mon lit lui avait soudain donné un regain d’énergie (ou peut-être retirait-il un certain plaisir à me dominer dans mon propre appartement…). Il me poussa donc sur mon propre lit et je m’y affalai, sans oublier d’emporter dans ma chute le corps en feu de Nate. Je ne connaissais pas les raisons qui l’avaient poussé à venir frapper à ma porte un mercredi soir en pleine nuit (ou devrais-je plutôt dire un jeudi matin ?...), et je me fichais un peu de le savoir, mais c’était un aphrodisiaque parfait à sa libido. Pas qu’il ait eu besoin d’un quelconque énergisant le peu de fois où nous avions couché ensemble – la vue de mon corps semblant avoir parfaitement suffit –, mais je ne l’avais encore jamais vu aussi en forme qu’à ce moment précis.

- Tu sais bien que tu vas pas le regretter en même temps... dit-il en réponse à ce que je lui avais dit tout à l’heure, avant de me jeter comme un forcené sur ses lèvres. Et je savais bien qu’il était difficile de quitter ces morceaux de chair qui faisaient de moi un être si désirable (entre autres choses), mais il aurait tout de même pu intervenir avant… Enfin, je pouvais le comprendre : je faisais très souvent disjoncter les neurones de mes conquêtes.

- Ça, c’est à moi d’en juger… répondis-je simplement. Et j’inversai alors nos positions, me plaçant cette fois au-dessus de lui afin de le dominer – à croire qu’il ne recherchait que ça (ce qui ne me déplaisait pas, bien au contraire). Je dégrafai son pantalon avec des gestes un peu désordonnés – résultat d’un empressement nécessaire à tous les deux (il semblait pressé de satisfaire son désir sexuel et j’étais pressé de retrouver les bras de Morphée), puis, tel le professionnel que j’étais, je le lui enlevai, amenant son sous-vêtement en même temps. Le jeune homme se retrouvait donc complètement nu et à ma merci. Tu m’excuseras si je ne fais pas dans la délicatesse, mais je pense que tu n’es pas venu là pour ça, de toute façon… Et après cette petite remarque, je lubrifiai rapidement l’index de ma main droite avec ma salive, avant de le lui enfoncer tout aussi rapidement dans l’anus.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Jeu 31 Juil 2014 - 8:07 par Nathanael E. Keynes
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On dira bien ce qu'on voudra, mais s'il y a bien une chose qu'on peut pas lui retirer, c'est d'être particulièrement performant physiquement. Et dispo, donc, parce que finalement, malgré tout, ça le dérange pas plus que ça de s'occuper de moi à une heure aussi tardive... ou matinale, au choix. Traverser son appartement n'est finalement qu'une formalité, il guide, j'ai un souvenir assez précis de l'emplacement des meubles sur le chemin... Tout va bien jusque-là, et on se retrouve rapidement précisément à l'endroit que je voulais atteindre, dans le but évident d'atteindre le même plaisir que les fois précédentes. J'en doute pas une seconde, à vrai dire, autant pour lui que pour moi.

« Ça, c’est à moi d’en juger… »

Oh bah évidemment, il ne pouvait pas dire ça autrement n'est-ce pas ? Mais une fois encore, je me fais aucune illusion, je sais que je vais lui donner autant de plaisir que je vais en prendre - sinon il ne m'aurait pas laissé entrer, n'est-ce pas ? Enfin j'ai un peu forcé la porte, d'accord, mais c'est un détail, il m'aurait foutu dehors, assurément, s'il n'avait pas eu la moindre envie à assouvir. Et donc je suis en train de parcourir son corps de baisers et de caresses quand il décide d'inverser nos positions, se retrouvant donc au-dessus de moi. Je me laisse faire, en profite pour observer un instant encore son corps parfaitement dessiné tandis qu'il s'affaire à dégrafer mon pantalon. Agiles, les doigts de Monsieur Playboy, d'autant que les slims ne sont pas forcément les jeans les plus faciles à défaire, en règle générale, mais ça ne semble pas lui poser plus de souci que ça. Les converses à mes pieds un tout petit peu plus - ah les joies des lacets quand on est disons empressés... - mais il ne faut pourtant guère plus de quelques instants pour que je me retrouve complètement nu sur son lit.

« Tu m’excuseras si je ne fais pas dans la délicatesse, mais je pense que tu n’es pas venu là pour ça, de toute façon…
- Non pas vraim... Mmmh... »


Je me suis cambré quand ses doigts sont entrés en moi, laissant échapper un gémissement sans équivoque, tandis qu'une de mes mains s'est refermée sur ses draps. Et puis j'ai tendu l'autre bras vers lui pour l'attirer à nouveau à moi, cherchant un nouveau baiser. Dominant, dominé, ça a jamais vraiment eu lieu d'être pour moi. Autant dire qu'un homme domine forcément une femme quand il couche avec elle, sinon, et je suis absolument pas d'accord avec ça. Le plaisir, ça se partage, et de toute façon, pour ce qui me concerne, j'en prends de toutes les manières. J'ai bien l'intention de partager le mien avec le type que je viens de réveiller au milieu de la nuit, d'ailleurs. Et s'il est parti pour que ça fonctionne dans ce sens-là ce soir, soit.

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() message posté Jeu 31 Juil 2014 - 17:31 par Invité
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() message posté Sam 2 Aoû 2014 - 18:28 par Invité
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