"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici [HoT] Any way you want it ♦ Tynate - Page 2 2979874845 [HoT] Any way you want it ♦ Tynate - Page 2 1973890357
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 2 Aoû 2014 - 19:01 par Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 3 Aoû 2014 - 0:48 par Invité
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 3 Aoû 2014 - 2:20 par Nathanael E. Keynes
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« Maintenant, tu la fermes et tu dors. »

Je peux pas m'empêcher de penser que j'aurais pas été super surpris qu'il me foute dehors juste maintenant, mais je retiens la réplique qui aurait pu passer la barrière de mes lèvres - comme quoi on peut avoir une grande gueule et apprendre à la fermer de temps en temps. Certes, il avait manifestement trouvé son compte aussi dans tout ça - c'est pas comme si ça avait vraiment eu l'air de lui déplaire tout du long quoi... -, mais ça n'empêchait pas que je l'avais réveillé au milieu de la nuit pour assouvir mes envies et me défaire d'une certaine frustration, j'en avais bien assez fait comme ça. Alors je me suis décalé sur la droite, lui laissant plus de place - et puis j'ai bien compris qu'il fallait pas que je me colle à lui la dernière fois, même si lui est revenu se coller à moi dans son sommeil - pour le reste de sa nuit. A vrai dire, dans l'état d'extase dans lequel je suis, avec une belle quantité d'endorphine dans le sang, je risque plus de le déranger bien longtemps. Je crois pas qu'il faudra plus de cinq minutes pour que je gagne les bras de Morphée à mon tour.

N'empêche, j'aurais sans doute pas eu ce que je voulais ce soir chez tout le monde...
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() message posté Dim 3 Aoû 2014 - 19:38 par Invité
Sept heures. Le radioréveil qui était posé sur ma table de chevet du côté du lit où j’avais l’habitude de m’endormir (parce que, possédant un lit deux places, il n’était pas rare que je profite de tout l’espace à ma disposition au cours de la nuit) s’enclencha soudain, me réveillant alors en sursaut sur une musique pop que les adolescents d’aujourd’hui devaient très certainement adorer, mais qui ne me donnait personnellement même pas envie de bouger mon corps. Je tendis le bras le plus proche de l’appareil dans le but de l’éteindre et je repris la position dans laquelle j’étais avant de me faire réveiller, juste le temps d’émerger après le sommeil agité que j’avais vécu cette nuit. Il faut dire que se faire tirer du lit en plein milieu de la nuit par un type qui venait frapper à votre porte pour la simple et bonne raison qu’il avait envie de baiser pouvait en effet être la cause de la perturbation d’un sommeil tranquille. D’ailleurs, en parlant du perturbateur en question, je le sentis bouger un peu sous les draps juste à côté de moi, mais aussi et surtout, sous mon bras qui reposait passivement sur son corps (sa taille, pour être plus précis). Et ce geste totalement inhabituel de ma part me fit relever tout à coup la tête, me sentant à présent pleinement réveillé, et je retirai mon bras brusquement comme si le simple contact de nos peaux m’avait brûlé.

- What the… commençai-je en chuchotant, mais je ne prononçais pas le mot « fuck », bougeant simplement les lèvres – une vieille habitude que j’avais prise pour éviter que l’on ne critique le mauvais langage que je pouvais avoir parfois. Et je ne savais même pas pourquoi je m’étais mis à chuchoter puisque je me fichais pas mal de le réveiller (sept heures était au moins une heure raisonnable, surtout en semaine). Une chose que j’allais d’ailleurs m’empresser de faire afin que ce parasite vire le plus rapidement de chez moi. Je me demandais bien pourquoi je l’avais ramené dans mon appartement la dernière fois que nous nous étions rencontrés… Après tout, c’était déjà le genre à piquer le numéro de téléphone portable pendant que je dormais, il était donc évident qu’il serait aussi le genre à débarquer à l’improviste à la porte de chez moi à n’importe quelle heure du jour et de la nuit… Mais dans quelle merde je m’étais foutu… J’étais donc sur le point de le réveiller lorsqu’une idée brillante éclaira mon cerveau (je pouvais presque voir la petite ampoule qui s’illuminait au-dessus de ma tête) et je me levai de mon lit sans faire de bruit et en bougeant le moins possible afin de ne pas le réveiller, un petit sourire mauvais aux lèvres.

Je sortis ensuite de ma chambre et je me dirigeai vers la salle de bain dans le but de me préparer – je n’étais malheureusement pas dispensé du boulot… Je pris une bonne douche chaude, nettoyant avec soin mon corps encore moite par cette nuit agitée, et fit le nécessaire pour être enfin prêt à aller bosser – ce qui incluait le rasage, le brossage de dents et de cheveux et l’habillage, bien entendu. Je pris ensuite le seau que j’utilisais habituellement pour laver les sols et je le remplis à un peu plus de la moitié, avant de retourner dans ma chambre, le sourire mauvais s’étant transformé en sourire sadique. Je mis alors mon idée brillante à exécution en déversant l’eau sur le visage de Nate.

- Ça t’apprendra à réveiller les gens au milieu de la nuit ! annonçai-je simplement en posant le seau par terre. Puis, je repartis en direction du salon tout en nouant ma cravate – dernier élément à ma tenue d’aujourd’hui. Bon, t’as environ (je jetai un coup d’œil à ma montre avant de continuer) cinq minutes pour t’habiller et quitter mon appart’. Si t’es pas prêt dans le temps imparti, je n’aurai aucun scrupule à te foutre dehors à poil. Capiche ?
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 3 Aoû 2014 - 20:23 par Nathanael E. Keynes
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Nuit du mercredi 30 au jeudi 31.07.2014 • Hammersmith
Cinq minutes chrono en main. C'est sans le moindre doute le temps que j'ai mis pour m'endormir, au max. Et à peu près le temps que je vais avoir ce matin pour me bouger le cul, donc. Le réveil de Playboy m'a tiré des bras de Morphée bien contre mon gré, et j'ai dû grogner un peu, refusant catégoriquement de me lever réellement. Pas très consciemment, cela dit, pas plus que je n'étais complètement conscient du bras qui reposait sur ma taille jusqu'à ce que celui-ci s'en aille.

« What the… »

J'ai dû vaguement entendre ça, encore à moitié endormi, mais j'ai pas vraiment percuté. Je savais bien que je serais réveillé trop tôt à mon goût ce matin, mais le savoir et le vivre réellement, ça reste deux choses différentes. Là, j'ai qu'une envie, envoyer bouler son réveil et planquer ma tête sous l'oreiller... Wait... Autant le réveil, j'y ai pas touché vu qu'il l'a éteint tout seul, autant l'oreiller a effectivement fini sur ma tronche. Enfin le temps que je me retourne et que j'émerge encore de sous lui. Mauvaise idée, d'ailleurs, mais puisque je dormais encore à moitié, je ne m'en rendais pas compte encore.

Parce que voilà, après s'être préparé discrètement, Tyler était revenu près de moi sans bien évidemment que je m'en rende compte puisque je m'étais royalement rendormi, et je me suis retrouvé avec un demi seau d'eau fraîche sur la tronche. Autant dire que je me suis réveillé d'un coup, redressé en sursaut sur son lit, l'air hébété, le temps que mon cerveau intègre ce qu'il venait de se passer.

« Ça t’apprendra à réveiller les gens au milieu de la nuit !
- Saloperie... »


C'est sorti tout seul, de même que je me suis légèrement ébroué comme si je voulais ainsi retirer l'eau qui imbibait mes cheveux - ce qui n'eut pour effet que de balancer des gouttelettes un peu partout autour de moi sans changer grand chose à mon état passablement trempé.

« Bon, t’as environ cinq minutes pour t’habiller et quitter mon appart’. Si t’es pas prêt dans le temps imparti, je n’aurai aucun scrupule à te foutre dehors à poil. Capiche ?
- Ouais ouais ça va... »


Je me suis passé les mains sur le visage, puis dans les cheveux, avant de faire le tour de la pièce des yeux. Ok... C'est pas le tout, mais mes fringues maintenant... Et tandis que je me mets en quête de mes vêtements légèrement éparpillés un peu partout, je rajoute :

« Et j'ai le droit à une serviette ou je finis d'inonder ton lit pour m'essuyer la tronche ? »

Sourire narquois. Je suis pas vraiment du matin, et ce genre de réveil me met pas forcément de bonne humeur, mais on dira quand même que c'est de bonne guerre parce que bon, je l'ai bien réveillé à 3h du mat' quoi. N'empêche que je suis tout à fait prêt à utiliser ses draps sans le moindre scrupule - ils sont plus à ça près, n'est-ce pas ? - et je me rends même pas compte que dans la bataille, le petit étui à cigarette qui encombrait une de mes poches a gentiment viré et roulé sous un meuble. J'y pense même pas vraiment en fait, comme je repasse mes fringues - la chemise attendra le salon, elle a valdingué quelque part là-bas - et j'ai le sentiment d'avoir tout ce qu'il me faut comme mon portefeuille, mon portable et mes clefs sont bien gentiment à leur place. La douche et le café attendront chez moi si je comprends bien. T'es pas drôle Playboy...

« N'empêche, ok t'as mal dormi, mais... fais pas genre t'en as pas profité aussi, t'étais pas plus discret que moi... »

Bien loin de là, et mon petit sourire satisfait en dit long d'ailleurs...
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() message posté Lun 4 Aoû 2014 - 2:37 par Invité
- Saloperie...

Voilà le premier mot qui sortit de la bouche de Nate de si bon matin, ce qui était tout à fait compréhensible lorsque l’on se recevait un seau d’eau en pleine tronche alors que l’on était tranquillement en train de dormir. Mais je n’avais pas pu m’en empêcher et cette petite facétie – qui me faisait beaucoup rire, je devais bien l’admettre – valait même la peine d’avoir inondé mes draps (tout comme le matelas et les oreillers) que j’allais devoir faire sécher avant de me remettre au lit ce soir. Tant pis ! Voir la tête hébétée de Nate qui avait du mal à réaliser ce qui était en train de lui arriver valait tous les draps mouillés du monde – bien que j’espérais tout de même que ça sécherait vite parce que je n’avais pas très envie de dormir sur le sofa ce soir…En tout cas, le fait de se recevoir de l’eau froide en pleine tête n’avait pas uniquement eu pour résultat de le réveiller puisqu’il m’était également possible de remarquer à quel point le barman pouvait être sexy avec ce corps mouillé. Je matai d’ailleurs discrètement les gouttes d’eau qui coulaient lentement le long de son torse – que j’avais eu le plaisir de toucher encore hier soir – tandis qu’il se passait une main dans les cheveux pour y enlever le maximum d’eau. Mais je détournai bien vite le regard, cette vision étant beaucoup trop excitante pour mon propre bien… Je devais partir pour le boulot dans un peu moins d’un quart d’heure, ce n’était donc pas le bon moment de me laisser aller à mes pulsions primaires de mâle obsédé par le sexe.

- Ouais ouais ça va... râla-t-il lorsque je lui indiquai le temps exact qu’il avait pour récolter toutes ses affaires, se rhabiller et quitter mon appartement. Cinq minutes, c’était largement suffisant, non ? Désolé pour lui si je n’offrais pas de douche, ni de petit déjeuner, mais ce n’était pas un hôtel ici – même s’il pensait peut-être qu’il avait le droit de tout se permettre, comme le fait de débarquer à plus de trois heures du matin alors que je dormais profondément (oui, je n’avais pas encore digéré cette histoire !)… Et pendant qu’il ramassait ses affaires éparpillés un peu partout sur le sol de mon appartement, je me dirigeai vers la cuisine dans le but de me préparer un bon café bien mérité. Je pris l’une de mes tasses préférées, la posai sur la machine en-dessous du petit tuyau d’où devait normalement sortir le café et mis une capsule de café à l’endroit approprié. Ces nouvelles machines – plus tellement nouvelles de nos jours – étaient tellement pratiques ! Et j'ai le droit à une serviette où je finis d'inonder ton lit pour m'essuyer la tronche ? résonna la voix de Nate à travers le salon – pièce principale qui faisait le lien entre toutes les autres pièces de le maison (c’est-à-dire la cuisine, la salle de bain et ma chambre). J’attendis que mon café soit prêt pour retourner dans ma chambre où se trouvait toujours Nate et je lui balançai le torchon que je venais de prendre dans la cuisine et que j’avais posé sur mon épaule à la figure.

- Prends ça. Je l’utilise d’habitude pour essuyer la vaisselle, fis-je avant de boire une longue gorgée de mon café brûlant. Enfin, le peu de vaisselle que j’avais à faire puisque j’avais un lave-vaisselle, ce qui sauvait la vie. Certes, je n’étais pas vraiment agréable, mais il s’attendait à quoi, franchement ? A ce que je lui apporte le petit déjeuner au lit et que je lui prépare un bain moussant avant de lui laver le dos ? A ce point-là, ce n’était même pas du rêve, mais de la fantaisie…

- N'empêche, ok t'as mal dormi, mais... fais pas genre t'en as pas profité aussi, t'étais pas plus discret que moi... tenta-t-il de défendre le fait d’avoir débarqué chez moi en plein milieu de la nuit.

- J’ai pas dit le contraire, dis-je simplement en prenant appui avec l’un de mes bras sur le chambranle de la porte, tandis que je reprenais une gorgée de caféine. Mais la prochaine fois que t’as une envie pressante de satisfaire ta libido, oublie-moi. Parce que si je te retrouve à frapper à ma porte à une heure aussi matinale que cette nuit, c’est mon poing dans la gueule que tu te prends. On est bien clair ? finis-je par demander, plus pour être sûr qu’il ait bien compris qu’autre chose. J’avais dit tout cela sur un ton parfaitement calme, mais la froideur de ma voix montrait que j’étais très sérieux. J’avais beau avoir pris mon pied comme jamais cette nuit, si je revoyais son joli minois à ma porte à une heure indécente, j’allais devoir le lui abîmer. Je jetai un rapide coup d’œil à la montre suisse et coûteuse que je portais au poignet gauche, avant d’annoncer : Quatre minutes.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 4 Aoû 2014 - 7:19 par Nathanael E. Keynes
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Nuit du mercredi 30 au jeudi 31.07.2014 • Hammersmith
Y a plus agréable comme réveil on en conviendra. La douche froide, ça a jamais trop été mon truc. Ca fonctionne cela dit, parce je ne suis vraiment plus au pays de rêves, loin de là... La voix plutôt froide de Playboy, l'ultimatum fort peu sympathique - et contrairement à certains, je suis quand même pas exhibitionniste non plus donc l'idée de me retrouver à poils sur le palier ne me tente pas vraiment - et le seau d'eau sur la tronche, ça a effectivement de quoi faire passer l'envie de remettre ça. Et le torchon dans la tronche en guise de serviette guère plus.
 
« Prends ça. Je l’utilise d’habitude pour essuyer la vaisselle. »
 
J'ai secoué la tête, levé les yeux au ciel, mais je me suis pas plus démonté que ça tant que ça avait l'air à peu près propre et sec, et j'ai donc pris le temps de frotter ma tignasse dégoulinante avec, histoire de pouvoir sortir de là sans donner à ma chemise le même état que son lit, avant de le passer sur le haut de mon dos et mon torse. Mouais, la douche va vraiment être nécessaire parce que les vestiges de cette nuit sur mon ventre ne sont pas vraiment ce qu'il y a de plus glamour. Quoi que les souvenirs qu'ils rappellent soient légèrement excitants, mais... ça n'est pas le moment, j'ai bien pigé, ouais.
 
L'odeur du café me titille les narines, mais là encore, je ferme ma gueule et me promets de me venger une fois chez moi, laçant plus ou moins tranquillement mes converses tout en lui faisant remarquer que j'étais pas le seul à avoir pris mon pied cette nuit.
 
« J’ai pas dit le contraire. Mais la prochaine fois que t’as une envie pressante de satisfaire ta libido, oublie-moi. Parce que si je te retrouve à frapper à ma porte à une heure aussi matinale que cette nuit, c’est mon poing dans la gueule que tu te prends. On est bien clair ?
- Crystal clear. A vrai dire, j'aurais pas vraiment été surpris de le prendre dans la gueule cette nuit. Pas que ça me manque, cela dit. »

 
Non parce que soyons clairs, le jour où ça arrive, je finis au sol, clairement. Je déteste la violence, et elle me le rend bien : je pense clairement que vu sa carrure, je me prends son poing sur le coin de la tronche, je finis étalé pour le compte. Bon. Faisons le tour. Je suis presque fringué, reste à passer Playboy pour aller retrouver ma chemise quelque part dans le salon, j'ai ce qu'il faut dans mes poches et à défaut d'être complètement sec, je vais plus inonder tout l'appart en le traversant.
 
« Quatre minutes.
- Ca va, je suis large… »

 
Et tant qu'à être large, je détaille la silhouette de mon amant de cette nuit, savamment dissimulée sous une chemise blanche ajustée, un pantalon ultra-class noir qui doit particulièrement bien mouler ses petites fesses, le tout agrémenté d'un gilet noir de costume noir et d'une cravate assortie. Difficile de résister à l'envie de tout lui arracher là maintenant tout de suite, de littéralement lui sauter dessus... Mais là par contre quatre minutes, ça va vraiment pas être large.
 
« Putain ce que t'es sexy... Tu les fais tous tomber au taff aussi, c'est pas possible... »
 
Ou alors il est entouré que d'hétéros - ou pire que de nanas, mais non, il tiendrait pas deux minutes - et il doit être déçu... Quoi que ça le dérange pas de tenter le coup avec un mec hétéro quand même, si j'en crois son gringue éhonté envers Spencer, et ses dires que ça marche parfois, selon ses vantardises. Ok, je vais remballer ma langue, je dois vaguement ressembler au loup de Tex Avery là, et partir en quête de ma chemise perdue, soyons raisonnables deux minutes - pas plus, après je suis sur le palier de toute façon. J'ai beau donner l'air de tout prendre à la légère 100% du temps, c'est absolument pas vrai dans certains cas de figure - quand ça concerne mon taff, par exemple, quel qu'il soit, ou comme là quand le message passé est on ne peut plus clair. Je me suis levé, ai replié le torchon gracieusement prêté relativement tranquillement, avant de venir me planter devant lui - après tout, il bloquait la sortie, là - et de reposer ledit torchon sur son épaule, un peu de la même manière qu'il était venu avec d'ailleurs...
 
« Je te déconseille de le réutiliser pour ta vaisselle, donc... »
 
Et sinon c'est pas que je veux pas te laisser tranquille - enfin c'est pas vraiment mon envie première, parce que je refrène vraiment une furieuse envie de l'embrasser là, mais bref - mais tu bloques la passage Playboy. Les mains bien tranquillement replongées dans les poches, planté à quelques dizaines de centimètres de lui, je le fixe droit dans les yeux, sans plus bouger. Et je me fais aucune illusion quant au fait qu'une certaine tension libidinale puisse être sensible là, mais c'est pas comme si ça me dérangeait vraiment, bien loin de là... Bon le fait d'être à dix centimètres d'un bon café sans pouvoir y toucher, davantage, mais c'est un détail, dirons-nous...
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() message posté Lun 4 Aoû 2014 - 20:01 par Invité
Il m’avait demandé une serviette ? Eh bien, il n’aurait le droit qu’à un torchon. Comme je l’avais fait remarquer précédemment, mon appartement n’était pas un hôtel et, puisque je ne comptais pas lui laisser le temps de prendre une douche (même s’il en avait clairement besoin après la nuit que l’on avait passée), une serviette n’était pas indispensable. Nate prit donc le torchon que je lui avais lancé une fois de plus en pleine poire (je devais bien admettre que je ressentais un plaisir sadique à lui en foutre plein la gueule) et, après un roulement d’yeux très significatifs en réponse à ce que je venais de dire, il s’en servit de bonne grâce dans le but de sécher un peu ses cheveux. Bien sûr, il les avait encore humides, mais cela arrangeait bien mes affaires, à vrai dire, – ou plutôt ma libido – parce qu’il était toujours atrocement sexy avec les cheveux mouillés et en bataille. Mais je résistai à la tentation de lui sauter dessus afin de reproduire ce que nous avions fait cette nuit et préféra au contraire lui détailler les risques qu’il encourait s’il s’amusait à recommencer à venir frapper à ma porte au beau milieu de la nuit.

- Crystal clear, confirma-t-il le fait qu’il avait bien intégré tout ce que je venais de dire. De toute façon, s’il préférait ignorer mes avertissements et revenir m’emmerder à trois heures du matin un jour de semaine, c’était à ses risques et périls… A vrai dire, j'aurais pas vraiment été surpris de le prendre dans la gueule cette nuit. Pas que ça me manque, cela dit.

C’est au moment où j’allais lui dire que ça pouvait toujours se faire – qu’il se prenne un coup de poing dans la gueule, j’entends – qu’il ajouta sa dernière phrase. Dans tous les cas, contrairement à ce que beaucoup de gens pouvait penser de moi, je n’étais pas quelqu’un de violent. J’étais antipathique, cynique, froid, désagréable et d’autres mots encore pas très sympathiques – tout comme moi –, mais il y avait tout de même une chose que je n’étais pas : je n’étais pas violent – désolé d’en décevoir peut-être certains… Bien sûr, il m’était déjà arrivé d’user de mes poings, mais uniquement lorsque l’on m’y forçait, comme par exemple avec des homophobes que je n’avais pas réussi à faire fuir et qui voulait me mettre à terre pour me punir de mon arrogance de « petite tapette ».

- Ca va, je suis large... s’exclama-t-il, l’air tranquille, lorsque je lui annonçai le temps qui lui restait pour se préparer avant que je ne le foute à la porte de chez moi – et que je ne quitte mon appartement pour aller travailler, surtout. Puis, comme pour illustrer ses paroles, il resta planté sur mon lit tel un idiot qui bavait devant un bon steak tartare. Parce que je n’étais pas dupe. Je pouvais parfaitement remarquer qu’il était en train de me déshabiller du regard de la manière la plus indécente et la plus sexy qui soit – la discrétion est lui ne faisait pas bon ménage, apparemment… Je l’observai tranquillement en train de m’observer, tout en continuant de boire ma tasse de café dont le contenu diminuait petit à petit. Putain ce que t'es sexy... remarqua-t-il finalement à voix haute, amenant un petit sourire au coin de mes lèvres.

- Je sais, dis-je simplement, avant de reprendre une gorgée de mon café plus très brûlant.

- Tu les fais tous tomber au taff aussi, c'est pas possible... continua-t-il alors sur le même ton limite émerveillé. On dirait un enfant qui voit un feu d’artifice pour la première fois…

- J’ai pour principe de ne pas coucher avec mes collègues, expliquai-je de bonne grâce – parce que, oui, je n’avais pas pour habitude de parler boulot avec l’une de mes conquêtes… C’était malsain. De toute façon, la plupart d’entre eux sont mariés à leur ordinateur, alors…

- Je te déconseille de le réutiliser pour ta vaisselle, donc... dit-il ensuite après avoir sagement reposé le torchon qu’il avait plié tel un bon petit homme de ménage sur mon épaule. Puis, il resta une nouvelle fois planté devant moi, attendant on-ne-savait-quoi, cette petite lueur qui brillait toujours dans son regard.

- C’est moi qui te fais envie ou c’est mon café ? demandai-je, une pointe d’amusement dans la voix. Je bus d’ailleurs une dernière gorgée, avant de lui refiler la tasse dans laquelle il ne restait qu’un fond de ce liquide noir et amer. Allez, tiens ! Je suis d’humeur généreuse. Je me dirigeai ensuite vers mon lit avec la ferme intention d’étendre les draps et oreillers dans le but de faire sécher tout ça, pendant que Nate finissait de s’habiller. Plus que trois minutes, annonçai-je, le tenant encore au courant du temps qu’il lui était encore imparti.
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Nathanael E. Keynes
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Dommage que je sois quelque peu... occupé autrement, parce que si j'avais eu ne serait-ce qu'un petit aperçu de son regard, je ne suis pas sûr que j'aurais résisté à l'envie de lui sauter à nouveau dessus, je dois bien avouer. Pour l'heure, pas que l'envie me manque - sérieusement, c'est une torture de voir un mec aussi bien fout dans une tenue aussi attirante et de devoir se restreindre surtout quand on sait comment ça peut terminer - mais comme je le disais, je n'ai pas vraiment l'intention de me prendre son poing dans la tronche. Même s'il dit ne pas être violent - ce qui en soit m'arrange bien, faut admettre.
 
Bon, ça m'empêche quand même pas de jouer un peu, tant qu'il me reste un peu de temps. Et de profiter de la vue, aussi. Pourquoi je me priverai, d'ailleurs ? C'est pas comme si on savait pas tous les deux pourquoi je suis là, n'est-ce pas ? J'ai rien à cacher, certainement pas le fait que je le trouve terriblement séduisant parce qu'une fois encore, je ne serais pas là sinon.
 
« Je sais. »
 
Evidemment qu'il sait. C'est pas comme s'il n'était pas encore plus sûr de lui que je peux l'être. Comme là, face à lui, même si oui, je dois avoir l'air d'un môme devant un sapin de Noël. Sauf que j'ai plus cinq ans, et que c'est pas trop la hotte du père Noël que j'ai envie de déballer...
 
« J’ai pour principe de ne pas coucher avec mes collègues. De toute façon, la plupart d’entre eux sont mariés à leur ordinateur, alors...
- Boring... »

 
Et ça, je le pense réellement. Personnellement, j'adore mon job, même si certains clients sont relous, et même si c'est pas vraiment là où je pense finir ma vie. Le journalisme m'a toujours attiré, ça n'est pas prêt de changer, mais c'est sûr que la partie derrière le bureau risque de moins me faire fantasmer que l'investigation en elle-même... Surtout si mes futurs collègues sont comme les siens, mariés à leurs laptops. Boring, really... Mais plutôt que de penser à ça, je préfère admirer la vue... et le parfum aussi, au passage...
 
« C’est moi qui te fais envie ou c’est mon café ?
- Both... »

 
J'ai aucun intérêt à lui mentir, de toutes les façons.
 
« Allez, tiens ! Je suis d’humeur généreuse. »
 
Et ça me vaut donc le fond de sa tasse...
 
« Charming... »
 
De là à ce que je m'en prive... Je m'attends clairement pas à en obtenir plus alors non, je ne laisse pas le fond de café là où il est bien au contraire, mais le savoure tranquillement tout en cherchant dans le salon où je peux avoir laissé partir ma chemise la veille - ce qui vu le peu de café ne prend pas douze mille ans, on s'en doute - mais ma chemise est tout aussi rapidement retrouvée, et remise sur mes épaules tandis que je ramène sa tasse dans l'évier. Oui bon bah j'ai des habitudes, d'accord... Et rincer la tasse en fait partie, mais le café séché, ça marque, c'est chiant... Hum...
 
« Plus que trois minutes...
- Tu sais... Tu n'es peut-être pas obligé de te taper tout le compte à rebours, hein... Je vais te foutre la paix... »

 
Je le dévore encore des yeux un instant, à mon tour appuyé sur le chambranle de la porte.
 
« A moins bien sûr que tu n'aies besoin d'un coup de main... »
 
Ou d'autre chose, mais j'y crois pas trop. Un grand sourire sur les lèvres le temps qu'il réponde, je suis réellement prêt à partir cela dit, pas les cheveux complètement secs, mais bon, j'ai récupéré mes affaires, je suis fringué, chaussé... Ca ira bien le temps que je rentre chez moi. Il a bien fait comprendre qu'il était plus que temps pour ça, n'est-ce pas ? Dommage...
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Anonymous
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() message posté Mar 5 Aoû 2014 - 16:48 par Invité
- Boring…

Voilà ce que pensait Nate des personnes complètement obsédées par l’écran de leur ordinateur et qui, si cela était autorisé par la loi, se marierait avec en toute légalité. Pour résumer, des personnes geeks. Et il y en avait pas mal dans le milieu dans lequel je travaillais. Il fallait dire aussi que ce milieu-là favorisait ce genre de comportement – pas si exceptionnel que ça au final – et que j’étais plutôt l’intrus parmi tous mes collègues. Enfin, heureusement, les personnes qui travaillaient dans ma boîte n’avaient pas tous le nez collé à leur écran d’ordinateur 24h/24 et 7j/7, à vivre une vie fictive dans un monde fictif tel que World of Warcraft ou d’autres jeux addictifs de ce genre. Certains avaient une vie en dehors du boulot et, dès que la journée était finie, ils rentraient tranquillement chez eux, baiser leur femme et s’occuper de leur progéniture. Je faisais d’ailleurs partie de cette catégorie de personnes, la femme et les enfants en moins (et encore heureux !).

Déjà à moitié habillé, Nate profita des quelques minutes qui lui restait pour me mater de long en large et en travers – comme s’il ne connaissait pas déjà mon corps à présent. Il allait finir par se lasser à force (et le plus tôt sera le mieux...). Certes, les vêtements que j’avais choisi de mettre aujourd’hui – seulement parce que je devais assister à une réunion importante puisque je ne faisais pas autant de chichis d’habitude – mettaient parfaitement mon corps en valeur (et le côté homme d’affaires était sans le moindre doute très excitant), mais ce n’était tout de même pas une raison pour me regarder de la sorte. C’était non seulement totalement indécent, mais cela rendait également mon envie de lui sauter dessus encore plus difficile à contrôler. D’ailleurs, lorsque je lui demandais ce qu’il lui faisait réellement envie entre mon café et moi, il me répondit sans grande surprise qu’il désirait les deux. Et après un énième self-control de ma part, je lui refilai généreusement le fond de café qu’il me restait encore à boire. Ça allait peut-être le motiver à se bouger le cul…

- Tu sais... Tu n'es peut-être pas obligé de te taper tout le compte à rebours, hein... Je vais te foutre la paix... m’expliqua-t-il après que je lui ai une fois encore indiqué le temps qu’il lui restait avant que je ne le foute à la porte de chez moi. A moins bien sûr que tu n'aies besoin d'un coup de main...

- Ça ira, merci, répondis-je alors en étendant le dernier drap sur le sèche-linge qui se trouvait dans le salon. Bon, eh bien, si t’es déjà prêt… Let’s go, then ! Je pris le sac à dos un peu moche – mais je m’en fichais royalement – que j’utilisais pour transporter mes affaires de boulot et mis une des bandoulières sur mon épaule droite comme j’en avais l’habitude. Je pris également mes clés – objet indispensable si je voulais rentrer chez moi – qui traînaient dans la petite assiette qui leur était réservée exclusivement et ouvris la porte d’entrée en grand, tout en m’écartant sur le côté pour laisser le passage à Nate (quel gentleman je faisais !...). Puis, une fois tous les deux dehors, je verrouillai ma pote et pris la direction des escaliers dans le but de les descendre. Oui, l’immeuble possédait un ascenseur, mais j’avais toujours pensé que c’était un dispositif – tout de même ingénieux, je devais bien l’avouer – inventé par des fainéants. Bien que cela m’était tout de même d’une grande utilité lorsque je revenais des courses…

- Tyler ! m’interpella tout à coup une voix que je reconnus comme étant celle de mon voisin de palier, me stoppant alors net dans ma course. Je suis désolé de te déranger, mon grand, mais pourrais-tu me rendre un service ? Peux-tu me prendre une bouteille de lait en sortant de ton travail ? Je suis à court et j’ai trop mal à la hanche pour sortir… Tiens ! Voilà de quoi payer. Comme d’habitude, tu peux garder la monnaie, ajouta-t-il en me refilant un billet de 20 livres (alors qu’une bouteille de lait valait moins de deux livres…), tout en appuyant ses dires d’un petit clin d’œil.

Mon voisin de palier, Peter. Un petit vieux de 92 ans qui m’avait tenu la jambe pendant des heures lors de mon emménagement il y avait de cela pile six ans maintenant pour me parler de la guerre et d’autres choses encore qui ne m’intéressaient pas le moins du monde. A présent, on pouvait dire que l’on s‘entendait plutôt bien – il avait appris à respecter mon espace vital et j’avais appris à l’écouter une fois de temps en temps – et il m’arrivait parfois de lui rendre ce genre de petits services qui me permettaient bien souvent de m’acheter mes clopes pour le mois.

- Pas de problème, Mr Morrison, répondis-je alors, et je m’apprêtai à m’en aller, avant qu’il ne me retienne une dernière fois.

- Tu l’as bien choisi, cette fois, me fit-il remarquer tout en regardant la personne qui m’accompagnait – c’est-à-dire Nate. C’est un beau garçon.

- Malheureusement, c’est pas moi qui l’ait choisi… dis-je après avoir moi-même jeter un coup d’œil au parasite. Eh oui ! Mon voisin était au courant de mes frasques sexuelles et il s’en amusait tout autant que moi (bien qu’il n’avait pas le plaisir de coucher avec elles, et encore heureux !). Allez, au revoir, Mr Morrison, insistai-je cette fois, avant de descendre les escaliers comme une flèche.

Pourquoi fallait-il que cela arrive avec lui à côté. Il allait ruiner ma réputation de bad boy au cœur de glace, maintenant…
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