"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici ...Y'A UN TRUC DANS LA CHAMBRE... ET C'est pas le yaourt. Et... Il vient de passer sous ton lit...  2979874845 ...Y'A UN TRUC DANS LA CHAMBRE... ET C'est pas le yaourt. Et... Il vient de passer sous ton lit...  1973890357
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...Y'A UN TRUC DANS LA CHAMBRE... ET C'est pas le yaourt. Et... Il vient de passer sous ton lit...

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() message posté Dim 27 Juil 2014 - 0:13 par Invité


...Y'A UN TRUC DANS LA CHAMBRE...
ET C'est pas le yaourt.
Et... Il vient de passer sous ton lit...  
PV Eugenia

 


 
Hopital , 20h et quelques

Mon regard se tourne vers l'écran de la radio. Je suis allongé là comme un con depuis un moment , à attendre et quand il met enfin les transparents sur le tableau lumineux, c'est pour me dire que tout à l'air d'aller , que rien n'est nécrosé, mais qu'il vaut mieux attendre la nuit pour prendre connaissance des résultats à l'aube. Un jour, ça va tout péter leurs centrifugeuses à les faire tourner la nuit sans surveillance. Mon sang est dans ces tubes, ils cherchent quoi au juste? Je le sais très bien ce que j'ai mais depuis que je suis arrivé ici, il a fallu que mon chirurgien attitré descende de New York pour demander une meilleure prise en charge en confiant mon dossier à cet hôpital. Contrairement à New York , où je devais sans arrêt demander des contrôles, eux, ils me convoquent sans cesse comme si c'était contagieux. J'suis deux fois plus crevé qu'en Amérique avec leurs conneries. Du coup, j'y vais qu'une fois sur deux. C'n'est pas sérieux Mr Woodward, qu'elles me sortent les petites minettes en tenue blanche. Je pourrais leur dire depuis quand je n'ai pas baisé mais ce serait déplacé, alors à la place, je hausse juste un sourcil et je baisse les yeux pour chopper deux trois distractions. J'aimerais bien voulu vous y voir vous, pendant qu'elles me piquent aux deux bras. Certains banderaient à cette idée, moi j'ai envie d'en arracher le drap et la blouse tant je suis énervé de cette routine et qu'à force de me charcuter, ça ne cicatrise plus correctement.

Alors elles me piquaient ailleurs. Dans le cul la dernière fois pour le calmant. J'l'ai bien senti passer, la tête dans le coussin avec un grognement et elle "Ça va monsieur? C'est rien , ça va passer. " Et là, vous avez envie de rire nerveusement et de lui coller un coup de coussin. C'est quoi cette expression sérieusement! On dit pas ça à un mec, c'est glauque! Toujours est-il que cette fois, ce n'est pas une femme mais un mec de la quarantaine, pas très grand avec un nez droit à la romaine, dégarni sur le crâne et qui voit pas net dans ses lunettes,. A trois centimètres de la radio, il me dit que je vais pas si mal pour un futur macchabée. Ô joie! Kss, tu parles. Je préfèrerai qui plus est porter mon jean et pas cette blouse qui bousille le peu de virilité qu'il me reste. Et OUI , je râle. Je suis de mauvaise humeur, j'en ai plein le cul et je déteste les hôpitaux. Encore! J'en peux plus de cette odeur dégueulasse de pénicilline, de désinfectant, de latex et de "ça va bien se passer". Ta gueule, je sais que je vais mourir.

Quand enfin il a fini de faire des heures supplémentaires et qu'on me fait m'allonger sur un lit pour m'embarquer dans une chambre, il me décolle un sourire bizarre. Ils me font flipper les médecins dans son genre. C'est le stéréotype qu'on retrouve dans les films d'horreurs parce qu'ils ont craqué leur slip un beau matin de printemps en décidant de refaire l'humanité. Et moi je pourrais très bien jouer le mec qui tombe bien sûr dans son collimateur mais qui s'en sort. Pourquoi? Parce que s'il me touche, je lui éclate la tête dans le mur. Je-ne-l'aime-pas. Il me fout des frissons. Je ne veux plus le voir en radiologie, c'est un sociopathe... on dirait qu'il prend plaisir à lire l'inquiétude des gens sur leur visage et quand on ne réagit pas, il est contrarié. Taré. Il a pas gagné avec moi, j'en ai plus rien à foutre de crever. Enfin... Je crois... Pourquoi il m'a souri comme ça. Brrr. J'vais y penser maintenant et j'vais mal dormir... T'façon, ma place est dehors. Ici, je n'arrive jamais à dormir.

Je rejoins finalement une chambre, mieux vaut tard que jamais. Estomac noué, j'ai enfoncé mon crâne dans le gros coussin. J'aurais envie de disparaitre dedans pour oublier qu'il y a une heure, je passais dans ce putain de tube qui va me faire chopper le cancer de la peau à force de prendre des rayons... J'l'ai déjà dans le sang, c'est pas suffisant? Un long soupire et on gare mon lit comme on le ferait avec une barre droite dans T-Tries. Même pas un mot, je vois mon repas froid, sur le coté qui attend depuis un moment. Ce con de doc m'a fait prendre une heure de retard après avoir demandé à l'infirmière de me transférer un repas dans la chambre 117. De toute façon, je n'ai pas faim, aucune importance. J'essaie de garder mes intestins tranquilles... J'avale ma salive en fermant les yeux sous la lumière tamisée. Je sais que je ne suis pas seul mais je n'ai pas pris la peine de tourner la tête. Je suis trop susceptible dans l'immédiat , et rien n'a détourné suffisamment mon attention pour me faire oublier de grogner sur tout ce qui passe. Je ne sais pas ce que je vais trouver sur le lit d'à coté, et dieu seul sait ce que j'ai pu croisé en un an et demi. Certains étaient aussi mentalement atteints. D'autres se massacraient eux même sous des pétages de plombs de la douleur. Certains mourraient en quelques heures, odeurs qui remontaient, sucs corporelles qui coulaient au sol et j'en passe et des meilleurs. Dégueulasse. J'ai même eu un mec plâtré sur les trois quart du corps qui n'arrêtait pas de parler. Je pouvais y faire quoi , j'allais pas le tabasser, il était déjà tout pété. Donc je suis devenu dingue et j'ai fini par me tirer de la chambre, ils ont été obligés de me changer ou je repartais chaque soir pour dormir sur un des bancs de l'hosto ou même sortir, considérant que ma propre autorisation était suffisante. En fait , je le reconnais, je suis infernal à l’hôpital mais mettez-vous à ma place... Empêchez à un oiseau de voler alors qu'il l'a toujours fait et il continuera éternellement de se jeter dans le grillage de la volière.

   


 

 
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() message posté Dim 27 Juil 2014 - 23:05 par Invité
surely, she was too young to have so many ghosts. ✻✻✻ « Vous connaissez la procédure, mademoiselle Lancaster… » L’infirmière posa un petit récipient sur la table de chevet de mon lit d’hôpital, comme pour ponctuer la fin de sa phrase. Je poussai un profond soupir en reportant mon attention sur elle. J’avais l’impression d’avoir déjà vécu cet instant une centaine, un millième même, de fois. « Il faudra que vous recueillez vos urines ma… » commença-t-elle, mais je la coupai dans son élan. « … Urines matinales, afin que l’on vérifie que je n’ai pas d’infections urinaires. Blablabla. Les personnes paraplégiques en sont plus victimes que les personnes ayant l’usage de tous leurs membres. Blablabla. C’est un examen de routine. Blablabla. Je connais la chanson, vous savez. Ça doit être la dix millième fois qu’on me demande de le faire. Je pourrais même m’en charger dans mon sommeil si vous vouliez des urines nocturnes. » J’adressai un petit sourire à la femme, qui leva les yeux au ciel d’un air amusé. J’avais passé ma journée à être transportée de salle d’examen en salle d’examen ; passer la soirée dans cet endroit ne m’enchantait guère mais la perspective de rentrer à la maison demain soir me rassurait, quelque part. La membre du personnel de l’hôpital se racla la gorge. « Eh bien, j’en conclus que c’est tout. Je prends votre fauteuil avec moi. Votre réputation vous précède, mademoiselle Lancaster, il est hors de question que vous vous baladiez dans les couloirs cette nuit et que l’on vous surprenne encore je-ne-sais-où alors que vous devriez être dans votre lit. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous sonnez, on viendra vous aider. » Elle posa ses deux mains sur les poignées de mon fauteuil, et elle le poussa hors de la chambre, m’abandonnant avec moi-même dans cet espace austère et hostile. Je laissai tomber ma tête sur mon oreiller, poussant un petit soupir rageur. Je l’avais mérité, certes. Bien plus que mérité, même ; la dernière fois où j’avais bien pu séjourner à l’hôpital pour des examens de routine, j’avais été surprise à quatre heures du matin en train de joyeusement me balader dans les couloirs des chambres de soins intensifs. J’avais prétexté chercher les toilettes ; personne ne m’avait cru, et les infirmières s’étaient sans doute demandé durant une demi-seconde si elles pouvaient me menotter à mon lit d’hôpital. Elles avaient fini par ne pas le faire, certes. Cependant, elles prenaient leur revanche ce soir en me kidnappant mon fauteuil, m’obligeant ainsi à rester clouer dans mon lit d’hôpital jusqu’à ce que le sommeil finisse par me trouver.
Cependant, quelque part, je me sentais vulnérable. Mon fauteuil roulant était la seule chose qui me permettait d’encore prétendre être indépendante.
Je me plongeai dans mon lit et perdis le fil du temps jusqu’à ce qu’on finisse par m’apporter mon diner ; je levai un sourcil en observant la nourriture, méfiante. Je n’étais guère plus attirée par les petits pois que par le blanc de poulet, disposés maladroitement dans l’assiette au milieu du plateau. Seul le sachet de raisins secs me paraissait mangeable en comparaison du reste ; le toast accompagné d’un morceau de beurre m’inspiraient également confiance, et ce fût la première chose que j’acceptais de manger. Je jetai un vague coup d’œil vers le yaourt qui accompagnait le reste et je poussai un soupir en constatant qu’il s’agissait d’arôme mûre.
Sur tous les arômes possibles et inimaginables qui existaient bien sur cette Terre, il avait fallu que je tombe sur le seul que je n’aimais pas. Durant l’espace de quelques instants, j’accusais mentalement ces infirmières qui en avaient très certainement marre de moi et qui se vengeaient d’une nouvelle manière ; mais j’étouffai mes délires paranoïaques du mieux que je pus. Elles n’auraient jamais pu le savoir, après tout, que je n’aimais pas la mûre. Il n’y avait absolument aucune raison pour que je crie au complot.
J’ouvris mon sachet de raisins secs, et je commençai à lentement manger son contenu. Je délaissai ce qui pouvait bien rester sur mon plateau, et mon regard se perdit dans la pièce. Les murs étaient tous les mêmes, dans cet endroit ; j’avais passé des semaines et des semaines ici, après mon accident, et j’avais l’impression de vivre dans mes souvenirs tant cette chambre me semblait familière sans que je n’y ai jamais mis les pieds avant cela. Je me revoyais branchée à un tas de machines dont je n’avais même pas retenu les noms. Je me revoyais tomber pour la première fois lorsque j’avais compris par moi-même que je ne pourrais plus marcher. Je secouai la tête pour chasser tous ces bribes de mon passé, tentant de me concentrer sur mon présent. Je regardai d’un air absent le plateau qui avait été disposé pour mon voisin, dont le lit était toujours aux abonnés absents ; puis, au fil des secondes, je fronçai les sourcils en détaillant son contenu, et mon regard se posa sur son yaourt.
Pêche. Il avait eu pêche.
Je secouai la tête une nouvelle fois, reprenant mon roman là où je m’étais arrêté en chassant toutes mes pensées. Comme pour ponctuer ce qui se passait dans mon esprit, des infirmières finirent par ramener le lit où se trouvait mon voisin de chambre pour la nuit, et je ne pus m’empêcher de l’observer par-dessus mes pages. La maladie rongeait ses traits ; cependant, je fus bien incapable de mettre un doigt sur ce qui pouvait bien l’habiter. On quitta notre chambre, et je reportai mes yeux sur les lignes de mon livre sans parvenir à les lire. Il ne m’adressa pas un seul mot. Je fus presque sûre qu’il ne m’avait adressé aucun regard. Alors, je finis par complétement abandonner ma lecture pour tourner la tête vers lui sans aucune gêne. Je me raclai la gorge. « Hm, bonsoir. » lançai-je, guère habituée à devoir faire la conversation. A vrai dire, la plupart du temps, cela était mes voisins de chambre qui la faisait pour moi. Le silence me convenait aussi bien qu’il semblait lui convenir à lui ; cependant, mon estomac commençait à réclamer de la nourriture, et la seule chose à laquelle je pensais était le yaourt à la pêche posé sur son plateau à lui. « Désolée de te déranger, je n’ai qu’une seule chose à te proposer, en fait. » poursuivis-je. « Ça te dirait de troquer ton yaourt à la pêche contre mon yaourt à la mûre ? Sincèrement, je me sens mal de te demander une chose pareille mais je crois sincèrement que les infirmières de cet hôpital me détestent parce que de tous les arômes du monde elles m’ont donné CELUI que je n’aime pas. » Le fait qu’il ne m’adressait absolument aucun regard continuait de me tracasser. Continuait de me perturber. Je pris une profonde inspiration, avant de finir. « Sinon, je veux bien croire que je ne suis pas une déesse de beauté mais tu peux me regarder, hein, je ne pense pas que ça risque de te faire avoir une crise cardiaque. » J’eus un petit rire pour moi-même, avant de secouer la tête, attendant la moindre réaction de sa part. Je ne savais pas réellement à quoi m’attendre, au fond ; mais peu importe. J’avais essayé.
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() message posté Mar 29 Juil 2014 - 12:25 par Invité





Une voix m'arrive aux oreilles et je me rends compte que ce n'est pas un gros vieux qui bave ou une folle hystérique qui a perdu la moitié ses cheveux. Jeune et calme, cette voix hausse ma curiosité et je tourne calmement la tête avec un bonsoir simultané, qui avait du sonné comme un beuglement rauque et étouffé... un peu comme quand on castre un bufle j'crois. Je tousse, ma main sous mon nez, en revers, et grimace en me renfonçant dans le coussin, avec une voix plus clair et humain. "Bonsoir, excusez-m..." Oh. Ah ouais. Pas une déesse de beauté hein? Canon la colocataire. Et polie . Trés... charmante comme dirait ces espèces de banlieuzards new-yorkais. En réalité, elle était jolie et attirante, même en tenue de patient. Pousse un peu ton drap pour voir tes jambes ? Mais non mais ça va , Aidan ! Un peu de tenue cérébrale quand même. Je cligne des yeux un peu surpris et elle a du me griller d'ailleurs. Quoi! Je suis pas dans mon état normale j'ai une excuse! C'est mal de trouver une demoiselle tout à fait attirante? J'aimerais vous y voir! Avant que je sois malade, ce n'était pas ça. J'ai découvert le célibat avec la maladie, ou plutôt mon amante est devenu la pire des garces sournoises et destructrices, annihilant toutes celles autour. Chienne de leucémie. Alors finies les conquêtes, finis les plans extravagants, toujours droit et honnête, quitte à choquer. Je n'ai jamais trompé et encore moins manipulé à ce niveau là. On ne peut pas m'en accuser, mais j'étais jeune, et je m'amusais. Il y a-t-il un soucis avec ça? Je ne pense pas que ce soit un crime. Alors de quoi me punit-on.... Je ne sais toujours pas à quoi tout ça rime. Alors oui quand une belle demoiselle me parle, je suis tout ouï et agréable. De toute façon, même si je ne voulais pas l'être, je ne pourrais pas m'en empêcher. Ma mauvaise humeur commença à s'évaporer un temps soit peu avec cette nouvelle présence.

Et qu'est-ce qu'elle me demande? Un échange de yaourt? Tout ça pour du yaourt? Toutes ces phrases ? Mon sourire s'étire et je tourne les yeux vers le plateau, tendant mon bras, pour le chopper et lui tendre sans aucun problème.
- Garde ton yaourt, je n'ai pas faim et excuse ma froideur... Dégat collatéral des examens. La routine.
Un court silence où je tire le drap sur moi. Je me les pèle. Puis la couverture et je me mets sur le coté, tourné vers elle, la main sous la tête, me reposant un peu. j'ai mal partout à cause de ce docteur en kit. Déjà que je le suis....
- Tu leur a fait quoi pour qu'elles te détestent ? Moi c'est la grosse avec les chaussettes bleues et aux cheveux explosés, à force, elle peut plus me voir, je me barre dès que je peux. Surtout quand elle commence à causer prélèvement. Tu es là pour quoi...
Je me demande pourquoi elle s'est focalisé sur mon yaourt à la pèche. Il est sacré ce fruit? Elle a été adorable juste pour ce yaourt, ça doit être quoi pour le reste. C'est sûr que cette fille est casée t'façon. Quel homme sera assez fou pour martyriser une jolie femme en détresse qui aime le yaourt? N'empêche qu'il est amusante avec ses petites manies et son soucis du détail. Curieux et analytique, j'aime bien connaitre un peu ceux que je rencontre, histoire de m'assurer de pas mourir trop vite sauf avec la personne, au moment où je l'aurais décidé, et elle , c'est une petite bouffée d'air, j'ignore pourquoi. Quelques minutes et voilà. Je cesse de la regarder quand la porte s'entrouvre et pendant un long moment , puis se referme. Il fait nuit. Je fronce les sourcils. Y'a pas de courants d'air pourtant c'est quoi ce délire... Mes yeux se plissent. La porte s'est refermée comme si une chose l'en empêchait avant , et claque... juste une ouverture de 10 cm, elle n'était pas fermée avant ça, je n'ai pas entendu la poignée se baisser... Pas d'ombre au passage, personne. Je me mets en appui sur un coude, le silence. C'est bizarre...
Un rideau est retroussé au pied de nos lits, entre les deux, cachant le passage du fond. Merde, mais pourquoi elle s'est ouverte cette porte.

- T'as vu, la porte.
Voix calme. Le visage intrigué, je regarde la porte en coin, puis le mur. Je me lève lentement. Et bien sûr comme ma stupidité est reconnue, je n'allume pas la lumière. Y'en a bien assez qui vient de la grande fenêtre de la chambre, qui en plus n'est pas bien grande. Il y a juste un troisième lit de vide en biais des deux autres, au fond, perpendiculairement. J'ouvre la porte, et je regarde en silence dans le couloir semi éclairé. AH voilà pourquoi je n'aime pas les hosto! On dirait un foutu hopital psychiatrique où on pourrait voir passer un corps ensanglanté par terre comme si de rien n'était ou une ombre noir, tout au fond de ce couloir sans fin là ! oui là bas! Et les gens , ça meurt dans les hôpitaux ! Qui vous dit qu'ils sont pas en pétard et qu'ils ne s'amusent pas ici? Je referme direct. Y'a personne, c'est cool, on s'en fout. Je me retourne, en haussant les épaules , me frottant la tête, alors que mon mollet et mon avant bras ont des traces de lésions violettes sous cutanée, effet secondaire de ma maladie, et ravance vers le lit. Je suis mal à l'aise dans ces endroits... c'est indéniable.
" Je sais pas ça devait être un mécanisme de la po....AHH ! Put.... "

Sur le lit. En deux secondes et je me tiens la cheville. Ma main y passe, et j'allume le néon de la chambre. Bah voyons, l'autre du coté de la demoiselle ne marche pas. Pourquoi faire les choses bien quand on peut transformer cette nuit en un truc glauque. Je n'ai rien. Je regarde autour du lien sans bouger. "Un truc m'a choppé le pied...Je déconne pas.... C'est quoi ce merdier... "

Je me penche et un peu , pour voir sous le lit. Je tombe nez à nez avec un truc hyper laid, entre le... en fait j'en sais rien, c'est entre le rat, le chat , le caniche qui a le cancer et ... un mort vivant. Et le truc c'est qu'il est noir, sombre et que... il me fixe comme s'il allait me faire une mise en pli cannibale. Mais qu'est-ce que c'est que cette.... Deux ombres passent rapidement dans le couloir. Je me redresse d'un coup, les yeux grands ouverts et fixe ma petite colocataire qui est encore avec son peach yogurt.

- Fille dont je connais pas le nom... Y'a une saloperie de bestiole sous mon lit...  ou bien... en fait j'sais pas ce que c'est mais... c'est pas net. T'approches pas du bord. Et appelle pas les infirmières pour le moment, je veux savoir ce que c'est.... T'façon, elles sont même pas dans le couloir, on pourrait crever qu'elles bougeraient même pas.

Et là on entend un grognement. Oh. Le truc est pas content. Et le voila pas qui semble s'attaquer à mon dessous de matelas, à travers l'armature métallique du lit. En gros coup de dents et de griffes. Non mais ça va pas!! Je fronce les sourcils en affichant une tête incrédule et inquiète.
- J'vais avoir l'air malin s'il traverse le matelas pour me bouffer le cul. Je m'appelle Aidan au fait. Comme ça, si je meurs, tu le feras inscrire sur ma tombe en plastique.

Rien de mieux que l'humour compulsif dans les états d'angoisse. C'est quoi au juste? Le néon grésille et l'ombre passe d'un coup sous le lit de la belle au peach yogurt pour faire pareil dessous, en grogner en couinant. Je regarde le spectacle , complètement interloqué, sans bouger, sourcils haussés, quand elle s'arrête d'un coup , pour me fixé, pattes en l'air. On dirait des petits bras. Debout sur ses pattes arrières. Mais merde c'est quoi cette chose. Le néon se stabilise et éclaire brusquement ses pupilles qui brillent comme celles d'un chat, agressives et énormes.... Euh... ok. Y'a un ghostbuster dans les coins. Ce truc semble non animal. Autre chose. Il me fixe. Ok, regarde ailleurs, tu fais peur machin-chose.

- Euh... Bernadette a les yeux qui brillent...

En fait... ce truc est vraiment flippant. Il fait pensé à la légende du Chupacabra. Oui je suis un mordu de mythes et légendes c'est un problème? Et là, la bestiole se met à faire pareil en deux fois plus fort sous le lit de la demoiselle.... Quelle créature que ce soit, elle est cinglée, ou bien démoniaque ou bien très malade. Dans les trois cas... faut rester à coté. Je cherche du regard un projectile ou bien un truc plus efficace pour la shooter en pleine poire. Pourquoi y'a pas de batte dans les hôpitaux !

   

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