(✰) message posté Jeu 24 Juil 2014 - 16:03 par Invité
Réveil - difficile - ce matin suite à une première soirée à Londres. Je relevais la tête et posais mes yeux sur la seule pièce qui constituait mon petit studio, situé dans le nord de la ville. Mais à la vue des canettes vides et des restants de pizzas qui traînaient sur la table, je la reposais en poussant un long soupir.
J'aspirais depuis bien longtemps à devenir indépendant, à obtenir enfin la liberté de faire ce qu'il me plaît, sans avoir à subir les remarques désobligeantes de mon père et à devoir me justifier face aux inquiétudes permanentes de ma mère. Fils unique, cette dernière avait toujours eu tendance à me surprotéger et depuis quelques années, je n'en pouvais plus d'avoir à jouer l'enfant modèle. Mais si j'étais enfin seul et libre de faire mes propres choix, je n'étais pourtant pas prêt à tout assumer et avais encore du chemin avant d'avoir une vie bien rangée.
Après de multiples hésitations - qui ne faisaient que repousser le moment ou j'allais devoir m'attaquer à faire un peu de ménage -, je me décidais à me lever. Je me persuadais que pour avoir la force de tout remettre en état, j'avais inévitablement besoin d'un petit-déjeuner complet. Mais je me rappelais très vite que je n'avais pas encore pris le temps d'aller faire les courses, et que je n'avais donc rien dans mes placards. Pendant ces deux premiers jours, je m'étais toujours débrouillé pour manger à l'extérieur. Peut-être qu'inconsciemment, j'évitais soigneusement le moment ou j'allais devoir arpenter les rayons du supermarché, sans vraiment savoir ce que je venais y chercher. Quelle galère.
C'est ainsi qu'une fois douché et habillé, je dévalais les escaliers de mon immeuble et entrais dans le Starbucks qui faisait l'angle de la rue. L'ambiance y était conviviale, chaleureuse, et les bonnes odeurs qui s'en dégageaient étaient très agréables. Installé au comptoir, je repensais à ma soirée de la veille.
- MR., qu'est-ce-que je vous sers ?
Non, je n'étais franchement pas réveillé. Et cela semblait amuser un groupe de filles assises non loin de moi, qui tentaient tant bien que mal de me montrer discrètement du doigt. J'imaginais quels pouvaient être leurs commentaires et pour tout dire, je m'en fichais complètement. Il n'y a pas à dire, Londres tenait toutes ses promesses et j'avais encore fait fort.
-pardon.. pour moi ce sera un café. bien serré.
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(✰) message posté Dim 27 Juil 2014 - 21:37 par Invité
AÏE, AÏE, AÏE MA TÊTE...
ft. Maxim& Pia۰
Je n'étais vraiment pas bien, pas dans mon état normal je dirais même. Je regarde ma montre et constate qu'il est le matin et plutôt tard dans la matinée, je relève la tête et continue de marcher jusqu'à ce que mes pieds ne supportent plus mon poids. J'ai dansé toute la nuit avec des amis et je crois que j'ai bu plus que de raison ce qui implique que quand je me regarde dans la vitrine d'un petit magasin je m'effraie, j'ai les cheveux en batailles mon jean a des tâches et à l'odeur qui émane de moi ce doit être de la tequila. Je ne me souviens plus trop de la fin de soirée (nul doute que l'alcool y joue un grand jeu) et pour dire la vérité je ne sais même pas comment j'ai pu finir seule alors que nous étions une dizaine d'amis. L'important c'est que je vais bien, j'ai quelques courbatures pas de blessures et surtout je suis en forme bien qu'encore un peu alcoolisé. Ma grande soeur m'a toujours dit qu'après une cuite il fallait prendre un bon petit déjeuné alors s'est tout naturellement que je marche vers le nord de Londres pour atterrir au Starbucks, j'arrive au comptoir et demande gentiment un café, différentes viennoiseries et un jus d'orange, je leur demande de mettre en attente ma commande. Avant de prendre mon petit déjeuné je devais absolument me changer et me recoiffer et sans doute me laver les dents. Je me demandais comment la jeune femme qui m'a servit n'a pas vomis quand je lui ai parlé.
Je ressorts des toilettes avec un jeans et un tee-shirt, je me suis rafraichis et je remercie mon gros sac pouvant contenir tout ce dont une fille a besoin (même une tenue). Je retourne vers le comptoir et demande ma commande avec mon ticket de caisse. Je lève les yeux au ciel quand je constate le nombre de personnes présentent (je n'ai pourtant pas été si longue), il y a avait deux fois moins de personnes quand je suis arrivée. Toutes les tables sont prises et il ne reste plus que le comptoir pour s'installer afin de prendre son petit déjeuner, je m'assois entre un homme et une femme essayant de me faire la plus petite possible. C'est sans compter ma maladresse légendaire et le café que je renverse sur mon plateau. Je réussis in extrémiste à sauver mes viennoiseries mais j'ai tout de même perdu mon café au lait. Quand je relève la tête l'homme qui se trouve à mes cotés me regarde, je le regarde a peine une seconde puis baisse la tête et je sens mes joues rosir. Une serveuse vient à ma rescousse et change mon plateau, je commande de nouveau un café au lait honteuse.
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