"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici behind closed doors (feat. James) 2979874845 behind closed doors (feat. James) 1973890357
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behind closed doors (feat. James)

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() message posté Mar 22 Juil 2014 - 16:22 par Invité
Je ne parvenais même plus à dormir. Le sommeil était toujours trop court. Je me réveillais en sursaut, en pleine nuit, le cœur battant, effrayée par ce seul acte du réveil, par la conscience de mon corps déréglé, je tremblais de froid, en nage, rien n'y faisais jamais rien, quoique je prenne, je ne me sentais pas mieux qu'avant, toujours aussi épuisée et vide, déchargée. Ce matin, je n’avais pas lutté. A quoi bon ? Le soleil émergeait seulement de derrière les immeubles mais cela faisait déjà une heure que j’étais éveillée et en action. La chambre n’était pas encore éclairée de la lumière naturelle mais je plissais les yeux derrière l’écran de mon ordinateur. Une ancienne camarade de promo avait eu la gentillesse de me faire parvenir il y a quelques jours les textes de loi et les cours y étant associés sur lesquels ils étaient en train de travailler. Sur le moment, je n’avais pas apprécié ce geste à sa juste valeur. Je ne mettais plus les pieds à l’université depuis septembre et je ne voyais dans cette initiative de sa part qu’une manière de retourner le couteau dans ma plaie déjà si profonde. Mais j’avais finalement ouvert ces documents à la fin de la nuit et n’avais pas vu passer le temps depuis. C’était une manière efficace pour moi de ne pas me déconnecter totalement de ce à quoi j’aspirais. J’espérais profondément pouvoir y consacrer mes journées d’ici quelques mois, lorsque tout ceci serait terminé, lorsque j’aurais enfin reçu cet appel pour une greffe, que la moitié de mes journées ne serait pas gâchée par ces rendez-vous médicaux et que l’intégralité des économies de Sam ne serait pas engloutie jour après jour. Les heures passent encore, les études de texte s’intensifient lorsque je suis soudainement sortie de mes pensées par l’alarme de mon téléphone. Il est midi, je ne pouvais pas y couper aujourd’hui, il était nécessaire pour moi de me rendre à cette fichue dialyse. Cinq heures perdues, cinq heures inactive, à regarder le plafond ou à faire semblant de m’intéresser à ce soap opera stupide et indigeste qui semble captiver ma voisine de siège. Le véritable enfer est de penser que demain, à la même heure, je me retrouverais à nouveau ici, sur ce même siège, ce même plafond, cette même voisine et ce même fond sonore abrutissant. J’avais cependant la chance de me retrouver encadrée par un personnel hospitalier que j’appréciais, à l’écoute, et avec lequel je ne pouvais pas me permettre d’être désagréable. Je ne voulais pas devenir aigrie, voilà une des nombreuses raisons pour lesquelles je m’y rendais le moins souvent possible.

Il est dix-huit heures et la séance se termine dans quelques minutes. J'attends la réponse de James. Mon message était court mais éloquent, il y comprendrait sûrement ce qu’il y avait à comprendre. Mon téléphone vibre et un sourire se dessine sur mes lèvres en lisant sa réponse. Brève mais suffisante. James était là lorsque je ne voulais plus personne. Il m'a eu parce qu'il n'a rien demandé et vice versa. C'est indéniablement ce qui nous ramène l'un vers l'autre à chaque fois. J’ai également l'impression de ne rien risquer avec James, de ne rien avoir à redouter. Je me sens en sécurité, n’éprouve pas le besoin de m’interroger et de me replier, bénéficiant de la plus grande liberté, n'ayant rien abdiqué de notre indépendance. Nous avions une relation singulière, frivole, débridée et parfois même exténuante. Mais pas seulement. Les règles sont établies. Pas d'engagement, pas de sous-entendus, pas de promesses. Il me permettait d’être celle que je désirais être et je lui en étais reconnaissante. Il me propose de le rejoindre à son bureau. Pourquoi pas ? J’ai le temps de passer chez moi, de me doucher et de me glisser dans une tenue que je juge à son goût et élégante pour ne pas attirer l’attention dans les couloirs de l’établissement.  

J'arrive enfin. « Bonsoir. Je suis Mademoiselle Wood-Bower, pouvez-vous informer Monsieur Westlake de ma présence ? » La secrétaire me regarde d’un air las. « Je suis désolée mais Monsieur Westlake ne reçoit plus de visites à cette heure. Peut-être désiriez-vous prendre rendez-vous ? » « Je suis attendue, c’est un entretien de dernière minute, il a sûrement oublié de vous prévenir. » Je lui adresse un sourire poli qui finit de balayer ses réticences. J’entends alors la voix de James grésiller à travers le combiné et je me dirige vers son bureau. Il est là, dans l'encadrement de la porte, les yeux brillants. Il me tend la main comme pour me la serrer, je pose doucement la mienne dedans. Je rentre et m'apprête à avancer un peu plus dans la pièce, attendant qu'il referme avant de dire quoique ce soit.
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 0:39 par Invité




Assis à son bureau, James se perdait sous la paperasse. Des dossiers, des dossiers et encore des dossiers ! Il n’en voyait plus le bout et tout ceci avait le don de le rendre fou. S’il était méticuleux et organisé dans son travail, il n’était pas un surhomme capable de se dédoubler à la moindre surcharge de boulot. Ainsi, il avait demandé à sa secrétaire de n’être dérangé sous AUCUN prétexte. On peut imaginer que James aurait pu demander de l’aide à ses collaborateurs mais consciencieux comme il l’était, il préférait tout contrôler lui-même. Un peu maniaque sur les bords, il ne confiait aux autres que ce qu’il jugeait sans trop d’importance. De cette manière, s’ils rataient quelque chose, ce n’était pas nécessairement grave et il pourrait toujours tenter de rattraper le coup par la suite. Autant dire qu’il était préférable que ça n’arrive pas. James n’était pas le genre de patron à tolérer la moindre erreur. Même s’il s’avérait être un patron à la fois avenant et très ouvert, il pouvait également se montrer très dur voire même totalement tyrannique quand il s’agissait de dossiers importants. Il ne tolérait pas l’échec, pas plus qu’il n’aimait qu’on lui résiste ou lui tienne tête. James était doté d’une personnalité forte ; il était le patron, c’était lui qui décidait comment se passaient les choses au sein de sa maison d’édition et il n’était pas recommandé d’essayer de le contredire. Enfin bref. Noyé sous ses documents, il soupira d’agacement quand il entendit son téléphone sonner. Il savait qu’il s’agissait de sa secrétaire. Il s’apprêtait à l’envoyer promener lorsqu’elle lui annonça qu’il s’agissait d’un rendez-vous de dernière minute… Ah bon ? Ne réalisant pas immédiatement que le rendez-vous en question n’était autre que Lexie, James haussa les yeux au ciel et grommela quelque chose d’incompréhensible. NON BORDEL DE M****, il ne voulait pas être dérangé !!! Mais la secrétaire insista et ce n’est qu’à cet instant qu’il se rappela du message envoyé à la jeune femme. En temps normal, il aurai perçu sa venue comme une excellente distraction ; une manière de se changer les idées sans encombre et sans préjugés. Mais là… non, il était bien trop occupé pour s’octroyer ne serait-ce qu’une minute de décompression. Pourtant, James fit l’effort de se lever. Il passa une main dans sa crinière légèrement décoiffé puis s’avança vers la porte de son bureau afin d’accueillir Alexandra comme il se doit. En la voyant arriver, sa lubie de travailleur invétéré sembla s’estomper temporairement. Face au regard inquisiteur de sa secrétaire, James fit mine de recevoir effectivement son dernier rendez-vous de la journée. Il serra professionnellement la main de la demoiselle et s’exprima d’une voix neutre. « Bonsoir mademoiselle, James Westlake, ravi de faire votre connaissance. » Sans même adresser le moindre regard à sa secrétaire, il referma la porte de son bureau avec détachement. Discrètement, il tourna le verrou puis glissa ses mains dans ses poches. L’idée de balayer son bureau d’un revers de main afin d’y plaquer Lexie était tentante mais pas raisonnable pour deux sous, il le savait. Conservant une distance raisonnable entre eux, il esquissa un léger sourire. « Je suis navré, le moment est plutôt mal choisi. Je ne pensais pas avoir autant de dossiers à boucler avant la fin de la soirée. A vrai dire, je me demande même si je parviendrai à en voir la fin un jour. » Il lança un regard dépité en direction de la paperasse qui trainait sur son bureau puis reporta son attention sur la jeune demoiselle dont la tenue, sobre mais parfaitement adaptée, ne le laissa pas de marbre. « Tu es … resplendissante, comme toujours. »

© charney

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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 2:42 par Invité
Il ferme la porte et le claquement du verrou qui s’active ne m’échappe pas, bien au contraire. « Je suis navré, le moment est plutôt mal choisi. Je ne pensais pas avoir autant de dossiers à boucler avant la fin de la soirée. A vrai dire, je me demande même si je parviendrai à en voir la fin un jour. »  Je suis son regard qui s’attardait sur le bureau avant de le redresser sur lui. Il est vrai qu’il me semblait débordé et fatigué. Presque autant que moi aujourd’hui au petit matin. Cependant, je commençais à apprendre à connaître James. C’était un homme professionnel, accaparé et passionné par son travail et tout ce qu’il entreprenait de manière générale. Son investissement et l’affection qu’il avait pour son métier étaient l’unes des choses qui me plaisaient bien en lui. J’avais également appris à la longue qu’il n’était pas non plus mauvais de lui apporter quelques fois un peu de légèreté. « Il y a t-il un jour où tu n’es pas débordé de travail, James ? »  Je lui demande cela par pure rhétorique et dans l’intention de le rassurer un peu sur les quelques minutes que j’étais sur le point de lui faire perdre.

« Tu es … resplendissante, comme toujours. » « Je te remercie » , laissais-je échapper avec un sourire. J’appréhende la distance qu’il semble vouloir maintenir entre nous et m’approche de lui dans un haussement de sourcils. Mes yeux se baissent sur sa cravate, dénouée en cette fin de journée, et je l’attrape  d’un air joueur avant de relever les yeux sur lui. Mon regard croise alors le sien pour s’y attacher et déjà son parfum m’enveloppe. J’emprisonne ses lèvres des miennes et me permets enfin d’échanger avec lui un baiser fiévreux dans une étreinte pourtant tendre. Si pour moi, il ne s’agit que d’un lieu comme un autre, je me surprends à imaginer les pensées de James, sachant que sa secrétaire se trouvait de l’autre côté de la porte et que n’importe lequel de ses salariés pouvait venir le demander à tout moment. Mais je n’étais pas venue jusqu’ici pour patienter en salle d’attente et rentrer ensuite tous les deux à la maison comme un parfait petit couple marié. Je le savais et il le savait aussi. Je n’étais jamais contre le fait de pimenter quelque peu notre relation, j’aimais qu’il me surprenne tout autant qu’il aimait que je le fasse, je le pense. Je le croyais lorsqu’il me montrait la pile de dossier qui l’attendait sur son bureau et je percevais surtout à son air fatigué que sa journée avait été longue et, dans sa tête, loin d’être terminée. Mais n’étais-je pas là pour ça ? J’arrache enfin mes lèvres des siennes et laisse échapper sur un ton amusé. « Salut. » Je me détourne pour me rendre vers son bureau sur lequel je m’assois distraitement. Il ne s’agissait pas de précipiter les choses. Après tout, ce qui était amusant dans ce jeu était tout autant de jouer avec ce contexte et de tenir le rythme sans précipitation aucune. Je lui adresse un sourire charmeur. « Alors dis-moi, depuis quand n’as-tu pas pris de pause ? Je ne veux pas jouer la perturbatrice mais j’ai d’autres plans en tête si tu me permets de te les exposer. Un dossier tout aussi intéressant, je t’assure » , dis-je en lui lançant un regard rieur. Je n’avais pas été d’aussi bonne humeur de toute la journée, celle-ci m’avait parue interminable et j’avais pourtant l’impression de commencer seulement à la diriger comme je l’aurais souhaité. Au moins, je ne pensais plus à rien avec lui. Les autres avaient le don de me provoquer des crises de conscience. C'est plus fort que moi. Je repartais toujours en arrière. Essayant de comprendre ce qui s'est passé dans ma vie pour que tout éclate en mille morceaux. Comme une forcenée. Je n’avais pas besoin de ça ici. Il ne s’agissait que de passer un bon moment. Je connais les exigences de James concernant son travail mais nous avions toujours été sur la même longueur d’ondes en ce qui concernait ce sujet, nos pensées et attentes s’accordaient parfaitement et j’étais prête à le lui rappeler ici et maintenant. « Tu crois que tu peux me laisser plaider mon cas ? »
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() message posté Dim 27 Juil 2014 - 16:10 par Invité




« Tu as plutôt intérêt à avoir de solides arguments … ce dont je ne doute pas une seconde. » Amusé et nullement décontenancé par l’attitude de Lexie, l’éditeur glissa nonchalamment ses mains dans ses poches et observa sa future proie avec une remarquable intensité. Leur relation, bien que singulière, était particulièrement plaisante aux yeux de James. Aucune contrainte, aucune prise de tête, juste du bon temps. Partant du principe qu’ils étaient tout deux consentants, James n’éprouvait aucune forme de réticence à l’idée de jouer ainsi avec la jeune femme. Il faut dire qu’avec le temps, l’éditeur s’était lassé des sempiternelles requêtes de ses partenaires : quand elles n’imaginaient pas faire sa vie avec lui, elles espéraient obtenir toute son attention. Certaines évoquaient l’idée d’un mariage, d’autres parlaient de leur « couple » au futur. Diantre, elles allaient tellement vite en besogne ! James n’était pas homme à se laisser passer la corde au cou. Il excellait dans l’art de tout contrôler, de tout diriger. Pourquoi se contenter d’une seule partenaire alors qu’il n’avait qu’à claquer des doigts pour conquérir la plus disciplinée des demoiselles ? Non, tout ceci était terriblement lassant pour lui et ça, Lexie était la seule à l’avoir parfaitement compris. Fasciné par l’assurance et la désinvolture de la belle, James ne manqua pas de savourer longuement le spectacle ravissant qu’elle était en train de lui offrir. Il n’en fallait pas des masses pour que l’imagination fertile de James entre en action. Ses yeux gourmands s’éternisèrent sur l’arrondi exquis de sa poitrine, remontant lentement à ses lèvres pulpeuses dont il connaissait la saveur mieux que quiconque. D’un pas habile et assuré, il s’avança vers la ravissante Lexie. « Si tu m’en disais un peu plus sur ce fameux… dossier ? » Parvenir à décontenancer James n’était pas chose aisée. Doté d’une redoutable assurance et d’une confiance résistant à toute épreuve, il se mettait toujours en position dominante, que ce soit en amour ou dans le cadre professionnel. Encore une preuve qu’il aimait tout contrôler, tout diriger d’une main de fer. Dangereusement, il s’approcha de la jeune femme et vint se placer juste devant elle sans la quitter du regard. « Je suis un homme particulièrement occupé alors, j’ose espérer que tu ne me feras pas perdre mon temps…» Un léger sourire narquois prit place sur son visage angélique. Comme si Lexie avait pour habitude de lui faire perdre de précieuses minutes ! Inutile de se voiler la face, il aimait la sentir si proche, si désirable. Ce petit jeu entre eux était semblable à une drogue enivrante et addictive. Ses mains, puissantes et habiles, vinrent capturer la taille gracile de la belle afin de l’attirer un peu plus vers lui. Le voilà désormais debout contre elle, assise sur son bureau. Elle est l’agneau docile, il est le loup audacieux. Les doigts de l’écrivain se firent velours, suaves, sensuels. Descendant lentement le long des cuisses de la belle pour mieux remonter avec la même délicatesse. S’il y a bien une chose dont il se délectait, c’était de lire le désir dans le regard de Lexie. Désir qui pouvait d’ailleurs se reflétait dans son propre regard puisque désormais, toutes ses pensées étaient orientées vers cette divine créature. Se penchant vers elle, James chercha tendrement ses lèvres vermeilles. James commença par les frôler des siennes, mordilla l’inférieure, tendre et charnue, avant de lui donner un long et langoureux baiser. « Mauvaise journée ?» murmura-t-il en se reculant. Il connaissait suffisamment bien Lexie pour savoir qu’elle ne se jetait jamais dans ses bras par hasard. S’il profitait de la situation à peu près autant qu’elle, il n’en demeurait pas moins sensible à tout ce qui pouvait se passer dans sa vie. Même si leur relation était particulièrement étrange, il tenait à elle. Pas comme la plupart des hommes tenaient à UNE femme, certes. Mais il tenait tout de même à elle. Compliqué, n’est-ce pas ?

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() message posté Lun 28 Juil 2014 - 14:10 par Invité
« Si tu m’en disais un peu plus sur ce fameux… dossier ? » J’observe le moindre de ses mouvements tandis qu’il s’approche de moi. J’ai envie de l’arrêter. Qu’il ne fasse plus un pas. De prendre les choses en main, au moins une chose aujourd’hui. Mais il continue et à vrai dire, je n’essaie pas de l’en empêcher une seule seconde. J’incline la tête et soutiens son regard avec assurance et provocation. « Je vais faire plus que ça. Je vais te montrer. » Je relève quelque peu le menton et un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je laisse une de mes jambes s’arquer et frôler l’arrière de sa cuisse pour le ramener contre moi. « En trois partie » , continuais-je sur un ton joueur. C'est un jeu. Et puisque c'était un jeu, il avait fallu des règles. Dès le début. Voilà ce qu'il me fallait aujourd'hui. Des règles. Des limites à ne pas franchir. Je ne parle pas pour moi. Je parle des hommes. Ils sont toujours d'accord au début. Et puis le temps passe et ils en demandent plus, feignant de ne plus se souvenir du contrat passé. N'importe quelle femme serait flattée. Je suis juste lassée. Dégoûtée. Terrorisée ? Je ressens les premiers frissons de la journée au contact des doigts de James sur ma cuisse. Enfin. Son souffle chaud contre mon cou, je viens tendrement poser ma main sur sa joue pour l’attirer à moi, et lui rends alors son baiser avec beaucoup plus de vigueur que je ne l’aurais soupçonné. C’est indéniable. Il a quelque chose que les autres hommes n'ont pas, une sorte de solitude intérieure qui ne demande même pas à être comblée. Toutes les femmes voudraient s'y essayer. Il a raison de ne pas les laisser s'approcher. Ils ne les laissaient pas faire, de toute façon. Et c'était bien ce qui me plaisait. On se ressemblait plus qu'on voulait l'admettre, je m'en étais finalement rendu compte. Un duo sans doute étrange si je tentais de l'expliquer aux autres mais tellement en accord. Je ne voulais pas avoir à l'expliquer. Il s’arrache à moi et je reste une fraction de secondes les yeux fermés. Juste une seconde. Front contre front. Sa question me ramène toutefois à la réalité et je me pince distraitement la lèvre en revenant à lui. Je suis du regard le reflet moiré de mes yeux dans les siens. Pouvais-je qualifier ma journée de mauvaise ? Je suppose. Comme le serait celle de demain. Ainsi que toutes les prochaines que je serais forcée de passer dans ce fichu hôpital. Pouvais-je lui dire cela ? Pouvais-je le dire à qui que ce soit ? J’ai comme l’impression qu’un seul moment d'inattention peut m'être fatal. Il faut que je sois tout le temps occupée avec la misère d'autrui, sinon la mienne me saute au visage. Et alors, j'ai le souffle coupé. Je me plie, je me tords. Et personne ne dit rien. Parce que je le cache. On respecte ma douleur que l'on suppose intacte car je ne la confie pas. Je suis convaincue néanmoins que James peut comprendre l'essentiel. Il ne mesure pas exactement l'ampleur des dégâts mais il les devine presque assurément lorsque, posant ses doigts sur ma peau, il épouse le creux de mes plaies. « Elle s’améliore », finis-je par répondre simplement, décidant que je n’avais pas besoin d’en dire plus. Je le voulais près de moi. Le sentir contre moi, même pour quelques minutes. Le bleu lumineux de ses yeux, la fossette au coin du sourire. Je place ma main sur sa taille, l’attire entre mes jambes, descend mon regard sur lui avec tant de désir … Tentatrice. Son regard perçant et équivoque, son attitude détachée. Je lui vole un baiser. Du bout de mon index, j’épouse la forme de ses abdominaux. De ma main libre, je tire de mon sac un léger foulard. James aime dominer. Etre aux commandes, prendre les initiatives. Je le comprends. Moi aussi. Je me redresse sur mes jambes, serre mon corps contre le sien pour le faire reculer de quelques pas. « Première partie. J’ai toute ton attention ? » J'arque un sourcil, taquine, lorsque je le vois buter contre le fauteuil et s’y asseoir, faute de trébucher. Je le rejoins bientôt, glissant une jambe de chaque côté et fais glisser doucement le foulard le long de son cou, ses clavicules …
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() message posté Mar 29 Juil 2014 - 0:17 par Invité





Emettre la moindre résistance ne semblait revêtir aucun intérêt. A quoi bon ? Autant se laisser porter par l’intensité et l’ardeur de cet instant ô combien désiré. Lexie avait toujours eu l’art et la manière de le pousser dans ses ultimes retranchements lorsqu’il ne s’y attendait pas. Ce qui n’était pas pour lui déplaire puisqu’il appréciait tout particulièrement l’audace dont elle savait faire preuve. Leur relation n’était pas saine, mais les éventuels dommages collatéraux ne semblaient pas les préoccuper outre-mesure. James en tout cas, ne s’en préoccupait pas le moins du monde. Tel un félin guettant sa proie, il sondait les moindres mouvements de la jeune femme. Cette position si sensuelle sembla le séduire et s’il laissa ses mains glisser dans le creux de ses reins, ce fut pour mieux l’attirer contre lui et venir déposer ses lèvres dans son cou. Il avait toujours aimé s’enivrer du doux parfum de Lexie, alternant baisers, simples frôlements de lèvres et légers mordillements. Mais de toute évidence, la belle n’était pas d’humeur à le laisser prendre le contrôle de la situation. Voilà donc pourquoi James se rappuya docilement contre le dossier du fauteuil, plongeant son regard aux reflets endiablés dans les magnifiques prunelles de la demoiselle. « Tu as effectivement toute mon attention. La conserver sera certainement beaucoup plus difficile.» Le problème avec James, c’est qu’il ne lâchait pas prise aussi facilement qu’on pourrait l’imaginer. Sa manie de vouloir toujours tout contrôler n’était pas facile à enrayer. Il fit pourtant l’effort de ne plus intervenir et de simplement se concentrer sur l’instant présent. Il ferma les yeux un instant, ne culpabilisant même plus à l’idée de savoir ce qu’il était sur le point de faire alors qu’une masse phénoménale de travail l’attendait sur son bureau. Quel homme normalement constitué pourrait résister aux avances de Lexie ? Non, c’était tout à fait impossible. Elle était bien trop envoutante pour ça. Lutter contre les terribles envies qui le poussaient constamment vers elle était insoutenable et James n’avait pas l’intention de se soumettre à un exercice aussi périlleux. Tout ceci était bien trop bon et trop plaisant à son goût. Surtout quand on sait qu’il n’existait aucun risque par la suite. Jamais Alexandra n’avait encore eu l’idée de dire une bêtise après leurs folles retrouvailles. Grand dieu, James n’aurait pas été en mesure de gérer ça ! Si elle s’amusait à lui dire qu’elle souhaitait bien plus de leur relation ou qu’elle éprouvait le moindre sentiment à son égard, il aurait certainement pris la fuite dans l’instant. Mais ce n’était pas le cas. Lexie était… la femme parfaite aux yeux de n’importe quel homme en réalité. James savait que nombreux étaient ceux qui rêveraient d’être à sa place. Cependant, il n’avait pas l’intention de céder ses privilèges à un autre. Dans ces moments-là, Lexie était sienne. Il n’y avait pas de mot pour expliquer ce désir qui les poussait l’un vers l’autre, de manière incessante. Reposant ses mains sur les cuisses de la demoiselle, il les fit remonter lentement jusqu’à ses hanches et les glissa furtivement sous son haut. Il avait envie de caresser sa peau chaude, de la sentir frémir sous ses doigts au gré des sensations enivrantes qu’il se plaisait à lui procurer. Elle était si … tentante.

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() message posté Mer 30 Juil 2014 - 17:59 par Invité
Lorsque les hommes me disaient qu'ils m'aimaient, je souriais, leur disais d'arrêter de dire des bêtises. Ça les faisait rire au début. Ils n'avaient jamais connu de femmes comme moi qui n'aimaient pas qu'on leur dise qu'on les aimait. C'était un début et ça les faisait rire. Ils ne pensaient pas que c'était beaucoup plus grave. Qu'ils m'aimaient, certes, et que moi aussi peut-être, mais ça ils n'en sauraient jamais rien. Parce que je ne le leur dirais jamais. J'en étais incapable. Au fur à mesure des jours, parfois des semaines, ils commençaient à s'en rendre compte. Alors ils se montraient insistants. Ils riaient au début, maintenant, ils s'énervaient. Ils criaient ou ils ne parlaient plus. C'était tout ou rien. Je finissais par dire rien. Inlassablement. Grâce à la relation particulière que j’entretenais avec James, je savais qu’il portait d’autres femmes dans son cœur, son esprit, ses souvenirs. Je pouvais me laisser aller à ses côtes, nous ne risquions rien. Entre nous, ça a toujours été passionnel, jamais d'indifférence. Je n'ai jamais réussi, après tout ce temps, à me lasser de lui. De son corps. Je ne me rassasierais jamais de ce regard empreint d’envie qu’il pose sur moi. De ses caresses qu’il m’offre et des frissons qu’elles me procurent. Je pose mes lèvres dans son cou, le parsème de baisers sensuels, langoureux, tendres, désireux. Je remonte le long de sa mâchoire. « Ferme les yeux », je murmure contre ses lèvres. Il me regarde à nouveau, je souris doucement, je sais à quel point il n’est pas facile pour lui de lâcher prise. Il s’exécute cependant et je fais glisser le foulard entre mes doigts. Le tissu fluide s’attarde sur ses paupières closes tandis que je le noue d’un simple nœud. J’entends alors la voix de la secrétaire résonner à travers la porte et je pose mon index sur la bouche de James un court instant, non sans réprimer un sourire amusé à l’idée que l’on puisse nous découvrir, moi sur ses genoux et lui les yeux bandés. Cette impression de pouvoir se faire interrompre à tout moment ne faisait qu’attiser mon désir et je commençais à percevoir celui de James également. Heureusement, elle finit par s'éloigner. Je saisis ses mains sous mon haut, les embrasse tout en m’écartant quelque peu et enlève mon haut qui finit à terre. S’il ne voyait plus, il en avait les perceptions … Le foulard sur mes yeux m’avait toujours promis de telles sensations, les autres sens décuplés, mon imagination vagabondant aussi vite que les nuages moutonneux dans un ciel venteux. Cette fois-ci, c’était pour lui … Je lâche un soupir de désir au contact de ses mains sur ma peau qu’il continue de caresser. Ses lèvres flattent la peau tendue de mon corps, elles massent ma taille et courent sur mes côtes avant de se poser sur mes potrine. On aurait dit des ailes de papillon. Qu’il fasse de moi ce qu’il désire. Je connais son corps par cœur. La crevasse de sa joue où se loge une fossette, une seule, et l'amorce de son sourire. J’attrape sensuellement sa nuque pour attraper sa langue, ses lèvres que je mordille doucement. Le triangle qui se creuse entre la naissance de son cou et la rondeur de son épaule lorsqu'il se penche en avant, et comment la lumière tombe sur sa nuque. Sans interrompre le baiser, ma main droite file le long de son cou et je m’emploie à déboutonner un à un les boutons de sa chemise avec une dextérité sans pareil. Le dessin de son torse et l'empreinte invisible que des mains fiévreuses qui n'étaient pas les miennes y laissaient. Je descend ensuite au bouton de son pantalon que je dégrafe habilement sans même qu'il ne s'en rende compte. Je continue assurément mes baisers en suivant la ligne de son ventre, mes caresses, j'arrive à son bas ventre. Et je continue. Je sens ses frissons lorsque j'y arrive. Enfin.
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() message posté Sam 2 Aoû 2014 - 12:16 par Invité




Il aurait été tellement plus sage de renoncer en la voyant arriver. James aurait pu lui signifier qu’il avait encore énormément de boulot et que par conséquent, il ne pouvait pas se permettre ce genre d’écart. Mais résister à Lexie était impossible. Et James n’en avait pas franchement envie. Elle avait le don de mettre tous ses sens en éveil et de lui faire oublier le reste du monde en un claquement de doigt. Bien vite, James se trouva privé de la vision. Il aurait pu essayer d’ôter le morceau de tissus, simplement pour avoir l’immense plaisir de dévorer la naïade des yeux mais il n’en fit rien. Faisant abstraction de cette volonté tenace de vouloir distinguer la jeune femme, James se concentra sur ses baisers et autres divines caresses et peu à peu, les doutes qui tapissaient son esprit finirent par rendre l’âme un à un, vaincus par cette volonté de découvrir une nouvelle façon de percevoir le monde. D’ordinaire lorsqu’il se trouvait dans le noir, James avait un mal fou à accepter la chose. Au lieu de faire appel à ses autres sens, il avait tendance à vouloir percer l’obscurité comme le ferait n’importe quel individu lambda. Mais les sensations éprouvées à cet instant précis allaient bien au-delà de tout ce qu’il avait pu imaginer. L’émotion était d’une telle intensité que ça en était extrêmement déstabilisant. D’un geste délicat, il laissa ses doigts effleurer les courbes délicieuses de la demoiselle, remontant doucement jusqu’à son visage de poupée. Il dessina d’abord les contours de ses lèvres qu’il connaissait si bien, puis ceux de son nez… Jamais encore il n’avait trouvé Lexie aussi belle et désirable. S’il avait pu retrouver la vue à cet instant précis, le charme aurait immédiatement été rompu et la réalité n’aurait pu être maintenue à distance. Deviner la présence de Lexie était bien plus exquis que de la contempler des heures durant. D’ailleurs, James venait à peine de remarquer qu’elle portait un parfum proprement enivrant. Etrange, alors qu’il venait de passer de longues minutes à ses côtés, il ne l’avait pas encore remarqué. Sur le moment, il avait l’impression de vivre dans un monde parallèle, un monde où chaque son, chaque odeur, chaque sensation était décuplée. Peut-être qu’en fin de compte, la vérité ne se limite pas qu’aux apparences. Difficile pour cet incorrigible amateur de beauté de comprendre ça et pourtant, il était visiblement sur la bonne voie. Ce n’est qu’à cet instant précis que James réalisa qu’il était sans cesse charmé par la surface des choses sans jamais percevoir les nuances qui se cachaient en dessous. C’était sans doute pour cette raison qu’il ne parvenait pas à s’attacher à qui que ce soit. L’éditeur trainait derrière lui un chapelet de fréquentations et de promesses futiles. La plupart du temps, c’est lui qui était à l’origine des ruptures. Quelque chose déraillait quand il arrivait à un certain stade d’une relation. James avait l’impression d’en avoir fait le tour et d’avoir exploité l’essentiel. Il avait tort. Il ne percevait que la surface de l’iceberg, comme on dit. Mais pour l’instant, chacun des baisers de la jeune femme, chacune de ses caresses faisait naitre en lui une vague de sensations toutes plus intenses les unes que les autres. Son corps réclamait celui de Lexie et qu’importe si le moment était mal choisi. Il la voulait, elle. Il la voulait maintenant. La voix de sa secrétaire le sortit de ses rêveries. Bon sang, ce qu’elle était agaçante !! James s’apprêtait à lui répondre de manière cinglante pour ne pas dire, odieusement tranchante mais heureusement pour elle, Lexie l’en empêcha. James n’insista pas et préféra la laisser faire. Lentement, il laissa ses mains tenter de devenir la moindre courbe, la moindre forme, la moindre parcelle de chair. Entre deux baisers, son pouce se posa doucement sur les lèvres entre-ouvertes de la jeune femme, prenant la mesure de son souffle, en redessinant les contours avant que ses baisers ne viennent prendre la relève. Inutile d’espérer faire demi-tour après ça. Sans se faire prier, James la laissa ôter sa chemise avant de sentir ses lèvres glisser le long de son torse. Il poussa un soupir d’aise, puis soupira plus profondément en sentant ses lèvres se poser sur son bas ventre. Un gémissement parfaitement involontaire s’échappa de la barrière de ses lèvres tandis qu’il appréciait l’ardeur et le savoir-faire de sa divine partenaire. Si elle voulait totalement lui faire perdre la raison, Lexie ne pouvait pas s’y prendre de meilleure manière. Pour James, le monde environnant ne semblait plus avoir la moindre importance désormais. Il pencha légèrement la tête en arrière, crispa la mâchoire tout en s’abandonnant totalement au plaisir infernal que lui procurait Lexie. La seule chose qui le dérangeait en étant dans le noir, c’était son impossibilité de pouvoir lire dans ses yeux afin d’y déceler désir, tendresse, passion et abandon.

©️ charney



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() message posté Lun 4 Aoû 2014 - 2:46 par Invité
Curieux, je laisse ses doigts chercher une réponse à ses questions, caresser mes pommettes. Mais je m'échappe. Il me caresse doucement le visage, descendant les mains le long de ma gorge comme si il allait la serrer. Il empaume ma poitrine. Je frissonne. J’ai l’impression qu’il redécouvre mon corps. C’était encore possible. Une connexion prend vie entre ma peau et celle de James, quelque chose d'électrique et de troublant. Je ris doucement de plaisir en sentant sa langue sur ma peau frémissante. J’ai la chair de poule, il doit le sentir. Puis j’étais descendue. Je sens battre son cœur dans chaque millimètre carré de sa peau. Son odeur imprègne totalement mes narines. Il sentait bon. Je distingue des senteurs de vêtements propres, de caféine. Je distingue également quelque chose d’indéfinissable, une odeur qui lui est propre, un mélange de virilité et de ce je ne sais quoi qui me fait totalement perdre la tête. Arrivée à son entre-jambe, je l’ai entendu gémir. Ce simple son éveille une foule de sensations en moi. Un bien-être m’envahit petit à petit, réveillant un peu plus mes pulsions. Il ne pouvait pas me voir, mais pouvait assurément deviner mon désir pour lui au fur et à mesure que je m’y employais. En même temps, sous la pulpe de mes doigts, je me plais à détailler chaque centimètre carré du corps de mon amant. Mes doigts s’enhardissent à le parcourir et provoquent de multiples étincelles corporelles. Je me rassasie en dévorant sa peau, sa virilité, mon besoin de débauche se consume. Je sens qu’il lâche prise, je ralentis. Je voulais le savourer tout en douceur, je descend très lentement, remonte puis recommence. L’enivrer de caresses, l’alanguir dans des mouvements lents et mesurés. Ma langue le parcoure, je sens James prêt à capituler. Ses doigts se crispent légèrement sur mon épaule et je glisse une main pour venir la recouvrir, l’intimant d’être silencieux. Au lieu de cela, je sens ses ongles me griffer la peau. Son torse se soulève sous mes paumes en de grandes inspirations et je me berce de ses sursauts de désir. J’attends une seconde. Qu’il recouvre son souffle.

Puis je me glisse à nouveau le long de son corps. Dans le sens inverse cette fois ci. Je veux retrouver son visage. Les courbes de ses biceps. La force tranquille de son corps assis dont le seul contact me brûle la peau. Mes lèvres rencontrent les siennes, un baiser long comme une éternité pour nous envelopper dans une douce volupté après ces quelques minutes d’ardeur et d’audace. Je m’employais à les alterner ces moments. C’est ce qui construisait toute la subtilité de nos rencontres, de nos ébats. Et puis, c’était différent aujourd’hui. Différent de nos rencontres habituelles, chez l’un ou chez l’autre. Où à peine nos corps repus, les hostilités reprenaient. Les hostilités. C’est ainsi que je qualifiais l’amour désormais. Aujourd’hui, il fallait aller à l’essentiel, sous peine d’être surpris. Une nouvelle façon de savourer. Je lui caresse le visage et l’invite à accompagner mes gestes. A mon tour de déboutonner mon pantalon. Mes jambes se courbent tandis que je le fais glisser par terre. Je soulève un talon. Puis l’autre. Je reviens contre James. Un instant soudés l’un contre l’autre. Je tends mes lèvres vers lui et dépose de tendres baisers dans le creux de son cou tandis que je retire doucement le foulard de sur ses yeux. Mon regard troublé croise le sien. Il ne le reste qu’une seconde cependant. Très vite, un sourire en coin se dessine à nouveau sur mes lèvres tandis que l’étincelle dans mes yeux pétille de mille feux. J’attrape sa main droite, goûte, embrasse ses doigts un à un, la pose sur mon corps désormais quasi-nu. De mon autre main, je l’invite à se lever avec moi, contre moi. Lui n’a déjà plus son pantalon, je m’en suis suffisamment assurée plus tôt. De manière plus empressée que tout à l’heure, moins contrôlée, plus vive, je suis de retour sur son bureau, assise, les jambes entrouvertes, juste un peu, assez pour l’emprisonner entre mes cuisses. Je mordille le lobe de son oreille, je lui retire définitivement sa chemise déjà ouverte. Je n’attends plus qu’une chose.

Fais-moi tout oublier James. Rappelle moi ce que je m’acharne à croire et à faire comprendre. Rappelle moi que mon corps peut encore être glorifié, que je ne suis pas prête de disparaître, que je peux ressentir autre chose qu’un mal permanent. Que mon corps reconnait et accueille le plaisir. Je ne veux pas ça de n'importe qui aujourd'hui. « Je veux que ce soit toi. »  Je l'ai dit à voix haute, sans même m'en rendre compte. Je m'en moque, je le pense. Il doit bien le ressentir.
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() message posté Lun 4 Aoû 2014 - 14:01 par Invité




Retrouvant enfin la totalité de ses sens, James plongea son regard dans les magnifiques prunelles de Lexie. S’il la savait somptueuse, il se devait d’admettre qu’elle était absolument divine. Bien qu’elle ne s’en soit probablement pas rendu compte, il eut beaucoup de mal à déglutir afin de retrouver un semblant de contenance. Autant parler d’une grande première pour cet homme plein d’assurance !  De retour à son bureau, James était incontestablement décidé à prendre sa revanche. Oui, une revanche. Comme si tout ceci n’était qu’un jeu et que là aussi, il se devait d’être le meilleur. De gagner. De dominer. A croire que toute sa vie était dirigée par ce besoin impérieux de tout contrôler. Captifs l’un de l’autre, captifs d’une étreinte à la fois douce et brûlante, ils s’abandonnèrent à la tendre joute livrée par leurs lèvres, leurs doigts, leurs corps tout entiers. Ne faisant pas cas des paroles ô combien troublantes de Lexie, James déposa un doigt sur ses lèvres brûlantes pour lui intimer de ne pas prononcer un mot de plus. L’éditeur en profita pour se pencher afin de pouvoir happer du bout des lèvres le creux de sa gorge puis ses seins. De temps à autre, il se plaisait à croiser le regard de Lexie. Non, il ne pourrait jamais se lasser de cette divine vision. Il fallait l’admettre, elle avait la perfection éclatante d’une sculpture antique ramenée à la vie. Vraiment, elle était troublante. Indécemment belle. Remontant jusqu’à ses lèvres, il lui offrit plusieurs baisers d’une rare intensité mais parfaitement calculés et maitrisés. Ses soucis précédents n’étaient plus qu’un vague souvenir et désormais, plus rien ne comptait en dehors d’eux… Pendant qu’il l’embrassait, ses mains vinrent chercher celles de Lexie. Fermement mais sans lui faire mal, il agrippa ses poignets et l’incita à s’allonger sur son bureau. La vision de cette déesse s’offrant ainsi à lui était grisante et terriblement plaisante. James ne voulait pas qu’elle tente de lui échapper. De toute façon, elle était désormais à lui et il s’en délectait. Il glissa une main sur ses jambes, remontant le long de l’intérieur de ses cuisses en une délicate caresse. Il pressa doucement la peau de Lexie sous ses doigts, caressant ensuite son intimité par dessus l’unique vêtement qu’elle portait toujours. Plus pour longtemps puisque James s’en empara pour le faire glisser le long de ses jambes. Etait-ce une impression ou la température du corps de la jeune femme s’était soudainement réchauffée ? Bien décidé à la provoquer en retour, il reprit ses divines et indécentes caresses, accentuant ou ralentissant la cadence au rythme des soupirs de Lexie. La moindre de ses réactions contribuait à faire monter son désir d’un cran encore. Il ne pensait plus qu’à elle, qu’à ce désir qui le consumait de l’intérieur. Inutile de préciser à quel point James aimait ces longs préludes qui les conduisaient inexorablement aux confins de leur volonté. Il aimait tout autant leurs étreintes passionnées, celles qui pouvaient les embraser dans l’instant pour mieux les laisser haletants, enivrés. Il aimait qu’elle lui appartienne. Qu’elle se donne à lui sans aucune retenue. Quand elle se redressa, leurs lèvres possessives ne tardèrent pas à se réclamer mutuellement de nouveaux baisers, ainsi qu’une nouvelle étreinte plus passionnée encore. Sa main glissa dans les cheveux soyeux de la belle, descendant jusqu’à sa nuque sur laquelle il dessina des arabesques du bout des doigts. D’un bras, il l’enlaça, attirant pleinement son corps contre le sien en une fièvre brulante. Le jeu avait suffisamment duré et il la désirait plus que tout. Ce qu’elle savait faire naitre en lui était proprement indescriptible. « Je te veux…» Un simple murmure à son oreille qu’il ne maîtrisa pas. Les mots étaient sortis de manière spontanée.Ses hanches se logèrent tout naturellement contre les siennes, tandis que ses lèvres n’avaient de cesse de retrouver le chemin des siennes, sans la moindre difficulté. Il avait envie de la posséder là, toute entière. A l’instant où leurs corps s’unirent, James laissa échapper un gémissement de plaisir. S’il avait toujours eu l’art de la manière d’alterner douce brutalité et tendresse, leur étreinte actuelle semblait surtout guidée par la passion. Comme plongés dans une bulle à part, loin de tout et surtout loin de la réalité, ils se laissèrent peu à peu guider vers un véritable paradis sans nom, presque insolent. Est-ce qu’il éprouverait de quelconques regrets par la suite ? Probablement pas. Avec Lexie, c’était comme ça. Un contrat tacite. Juste du plaisir et rien d’autre. De toute façon, James préférait ne pas se poser ce genre de question. Il ne voulait penser qu’à cette bulle dans laquelle ils se trouvaient tout les deux. Il ne voulait songer qu’à ce plaisir brutal qui ne tarda pas à le submerger de façon soudaine et brutale, lui arrachant un gémissement de plaisir qu’il ne prit pas la peine de contenir ou d’étouffer.

© charney

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