"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (Pobby & Shaya) Thérapie en cabine 2979874845 (Pobby & Shaya) Thérapie en cabine 1973890357
-50%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
54.99 € 109.99 €
Voir le deal


(Pobby & Shaya) Thérapie en cabine

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 8 Juin 2014 - 23:52 par Invité
On peut laver sa robe et non sa conscience.

Le shopping et les filles, c’est inséparable surtout en période de crise. C’est le meilleur antidépresseur au monde surtout quand on n’a pas de problème d’argent. Parce que quand on en a, on se rappelle qu’on n’a pas d’argent et c’est déprimant. Mais heureusement, je ne suis pas dans le deuxième cas. Je travaillais pour peu de chose mais mes parents étaient encore assez généreux avec moi. Mais je ne demandais pas grand-chose. Je n’avais pas de loyer à payer, ni de prêt à rembourser alors avec ce que gagnait j’avais largement de quoi vivre. Il m’arrivait donc de refaire ma garde-robe quand ma vie ne me semblait pas très passionnante ou pas du tout réjouissante pour l’avenir. Revenir à Londres n’avait pas été la chose la plus facile à faire. Londres ne me rappelait que des mauvais souvenirs et pourtant c’était définitivement là où se passait ma vie et puis c’était là où se trouvaient les gens que j’aime. Mais en revenant ici, tous mes problèmes sont devenus des réalités auxquelles je ne pouvais plus échapper. Il y avait d’ailleurs une petite bête qui me retournait le ventre tous les matins. Enfin je n’avais pas encore fait mon test donc rien n’était officiel mais je savais au fond de moi que je n’étais plus toute seule. Cela faisait donc 3 semaines seulement que j’étais revenue. J’avais trouvé un travail, j’avais déjà chanté dans 2 bars mais je n’avais toujours pas parlé à Caleb. Ça faisait donc 3 semaines qu’à chaque fois que je sortais, j’espérais ne pas le croiser. Je ne savais pas comment il allait réagir, ni comment moi j’allais réagir. Mais heureusement, Londres était une grande ville et ce n’était pas encore arrivé. J’espérais que ça attendrait que je lui parle. Mais ce ne serait pas pour aujourd’hui. Je n’avais pas le courage. Je ne savais pas quoi faire de cette journée de congé, je devais absolument m’occuper l’esprit. Et le mieux pour s’occuper, c’est de ne pas rester seule. Je pris mon portable et téléphonai à Pobby. C’était toujours à elle que je téléphonai quand j’avais un coup de mou. « Pobby, c’est Shaya. T’aurais pas envie qu’on sorte faire les magasins ? » J’attendis sa réponse qui évidement était positive. « On se rejoint chez Primark. » Je raccrochai et je décidai de me changer pour porter une robe vu qu’il faisait beau. Je devais prendre le métro pour aller dans le centre de Londres. Je pris donc une paire de talon haut, mon sac et descendis les quelques étages qui me séparaient de la rue. Les métros étaient assez fréquents et donc j’en attrapai vite un. En 10 minutes, j’étais chez Primark. J’étais un peu à l’avance d’ailleurs donc je fis un petit tour dans le magasin de CD et DVD. Je trouvai un DVD du roi lion 2 et l’achetai. Puis je retournai attendre Pobby chez Primark.
lumos maxima
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 9 Juin 2014 - 12:06 par Invité
△ Thérapie en cabine

with. Shaya & Pobby



       
Une nouvelle journée à Londres et c'était la meilleur puisque c'était mon jour de congé.... Malgré cela, j'avais plein de choses à faire dont nettoyer mon appartement, ranger ma chambre, faire des courses, recharger mon ipod, travailler un peu pour le boulot, faire une lessive, bref une longue liste de chose à faire ! Après avoir aspirer et fais les poussières je reçu un appel de Shaya qui voulait que l'on se voit... Elle n'avait pas l'air en forme parce qu'en général, et comme c'était le cas aujourd'hui, Shaya se réfugiait dans les boutique lorsque rien ne tournait rond ! Bien entendu, j'acceptais. Après avoir pris ma douche, m'habiller et me coiffer d'un chignon rapidement, je me mis en route. En conduisant je mis mes lunettes de soleil bien que celui-ci était peu présent ! Après une demie heure, j'arrivais enfin à notre lieu de rendez-vous ! Je me garais en dessous du centre commercial, fermais ma mini cooper et activais le pas ! Je n'étais pas du tout en avance ! Je fis signe à Shaya et m'excusa en lui faisant la bise je suis vraiment désolée... Je devrais prendre plus souvent le métro. Je luis fis un clin d'oeil et nous commençâmes les boutiques ! Chose que je me serai bien passée n'étant pas une adepte du shopping mais que ne ferais-nous pas pour une amie ? Et Shaya en avait, évidemment besoin ! Alors, comment tu as ?. La citation de mon amie était quelque peu compliquée et je devais bien avouée que je ne connaissais pas toute l'histoire ! Pourtant, je voyais que quelque chose ne tourne pas rond... Tu sais que je suis là pour toi alors s'il te plait... Ne me ment pas !. Je lui fis un léger sourire. J'étais vraiment là pour elle et non pour les multiples fringues attendant d'être acheté...

Avec Shaya, nous avions une relation quelque peu complexe mais là n'était pas la question ! Je savais en revanche qu'elle avait besoin de parler et j'étais malheureusement, mon amie avait dû mal et la voir dans cette état me fendait le coeur. On ne pouvait pas dire que je n'avais pas de souci mais rien de bien dramatique mise à part dans la partie familiale mais passons ! Shaya avait besoin de moi... Peut être pas de conseil mais elle avait besoin d'une oreille et cette oreille était la mienne... Alors que je regardais les quelques vêtements qui m'intéressait un minimum, j'attendais la réponse de Shaya.

Meiywa

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 10 Juin 2014 - 19:25 par Invité
On peut laver sa robe et non sa conscience.

Après quelques minutes d’attente, elle arriva. Pobby était une amie un peu spéciale pour moi. Elle savait quand je n’allais pas bien et moi quand c’était à son tour d’avoir un coup de mou. Mais en dehors de ces moments un peu déprimant, nous ne nous parlions pas trop. Ce n’est pas qu’on est en mauvais terme mais on ne ressent pas le besoin de se parler. Enfin c’est ce qu’il se passait pour moi. Mais il ne faut pas imaginer que je lui téléphonai seulement quand j’avais envie de me plaindre. Je n’aimais pas me plaindre. Je ne lui téléphonai pas en disant « Ça ne va pas, ma vie c’est pourri. ». Je lui proposai juste quelque chose à faire quand les choses habituelles m’énervaient plus qu’autre chose, quand j’avais besoin de me changer totalement les idées. Elle m’aidait à relativiser et à me faire sourire. Quand je l’ai vu, je me suis toute suite rappelé de ce qu’elle vivait avec cet homme qu’elle était obligée d’épouser et puis ses quelques problèmes avec sa famille. Le petit être qui poussait surement dans mon ventre n’était pas voulu. Je serai surement seule à l’élever mais il sera aimé et il m’aimera en retour. Pobby, elle, devra vivre avec un homme qu’elle n’aime pas. De nous deux, je suis certainement celle qui est dans la meilleure des positions. Et pourtant c’est pour moi qu’on se retrouvait dans ce magasin sans avoir besoin de quoi que ce soit. Je trouvais quand même cette idée mieux que d’aller boire un café. Je lui fis la bise et on entra dans le magasin. « Au moins dans ta voiture tu n’as pas de mecs chelous qui te regarde de ton entrée à ta sortie du métro. » Je levai les yeux aux ciels. Le métro a des avantages certains tel qu’être plus écologique, plus rapide pour atteindre la ville, plus pratique pour les jeunes sans permis,… Mais il avait de nombreux désavantage sur lesquels je râlais souvent : l’insécurité (cela comprend les mecs chelous), la proximité avec les autres parfois trop odorants durant les heures de pointes,… Pobby ne passa pas par 4 chemins et elle me demanda directement ce qu’il se passait. Je n’avais même pas le droit de mentir. « Je ne suis pas sûre mais je crois que j’ai commis une bêtise qui va me poursuivre toute ma vie. » Si j’étais bel et bien enceinte, cet enfant deviendra ma nouvelle vie jusqu’à ma mort. Imaginez, j’avorte, je penserai toute ma vie que j’ai tué un être qui voulait seulement connaître la vie. Si je le fais adopter, je me dirai qu’il y a sur terre, un être humain qui porte mes gènes et qui ne connaît pas sa mère. Enfin, si je le garde, je deviendrai mère dans 9 mois. Je regardai le vêtement que j’avais sous la main. Une salopette en jeans. J’en avais déjà une. Je me mordis la lèvre avant de revenir à Pobby et lui dire : « Tu dois me promettre de n’en parler à personne pour l’instant. Mes parents ne sont pas au courant. En réalité, je n’en ai parlé à aucun de mes proches. » Je gardai le secret car je voulais d’abord, en être réellement sûre et ensuite, d’avoir pris une décision. Je ne voulais pas qu’on me force à faire quelque chose que je regretterai. Je sais ce qu’on me dira : « Etre mère célibataire, c’est très dur ! » ou « Tu ne peux pas avorter, tu vas tuer un enfant. » ou alors « Tous les enfants adoptés ont des problèmes plus tard. ». Je sais qu’on essayera de me faire peur, je ne veux donc pas être influencée. Je veux faire un choix qui me correspond.
lumos maxima

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 10 Juin 2014 - 20:14 par Invité
△ Thérapie en cabine

with. Shaya & Pobby



       
Je savais exactement ce pourquoi je me rendais chez Primark ! Avec Shaya, c'est une amiété étrange mais tellement belle à la fois... C'était comme si nous étions meilleures amies mais seulement dans les plus mauvais moments de notre vie et sans conserver le titre mais cela nous convenait parfaitement. Chacune de nous savait garder un secret et nous savions que nous pouvions nous confier l'une à l'autre... Shaya et moi s'étions mise d'accord sur le principe de notre amitié et puis... Savoir à qui parler quand ça ne va pas était toujours plaisant même si cette personne ne nous ne passions pas autant de temps ensemble ! Quoi qu'il en soit, j'étais arrivée un peu en retard et m'en excusa auprès de mon amie.  J'avoue... J'aurais pu venir te chercher. Il était vrai que les mecs chelous étaient une chose horrible. Ça commence par les regards, puis le rapprochement et si on ne sort pas directement du métro on risque quelques attouchements... J'étais contente de ne pas prendre le métro bien que les bouchons londoniens m’embêtait au plus haut point !

Une fois que nous nous étions dis bonjour, nous étions rentrée dans le magasin et inutile de faire des chichis... Je savais que Shaya avait besoin de parler ! C'est pourquoi je lui avait directement poser la question demandant ce qu'il se passait... Je ne suis pas sûre mais je crois que j’ai commis une bêtise qui va me poursuivre toute ma vie.. Qu'est ce que j'aimais les bêtises ! Enfin... J'étais moi aussi entrain de faire une bêtise mais nous n'étions pas là pour moi. Je m'approchais de Shaya, attendant finalement qu'elle veuille bien cracher le morceau... Tu dois me promettre de n’en parler à personne pour l’instant. Mes parents ne sont pas au courant. En réalité, je n’en ai parlé à aucun de mes proches.. Je la regardais étonnée ! Quelle était donc cette fameuse bêtise auquel Shaya faisait allusion ? D'autant plus qu'elle avait l'air assez paniquée alors, de ce fait, je commençais à paniquée ! J'essayais de ne pas trop le lui montrer mais mon corps me trahissais... Ce fut avec mes sourcils froncé que je fis simplement  tu sais que tu peux me faire confiance. Que jamais je ne dirais quoi que ce soit contre ta volonté ! Je serais toujours là pour toi dans les bons comme dans les mauvais moments.... J'eus un hocquet de surprise... On aurait dit une fille qui allait dire oui à l'homme de sa vie... Je fis une grimace tout en souriant et répondis je te le promet...

Meiywa

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 2 Aoû 2014 - 22:09 par Invité
On peut laver sa robe et non sa conscience.

Notre avenir peut changer en seulement deux secondes, il suffit de faire un mauvais choix. Et des choix on en fait tout le temps. On choisit nos mots, nos gestes, nos directions, les personnes avec qui on reste, les vêtements qu’on porte,… On n’a juste pas le droit de choisir ce que l’on ressent. C’est surement pour cette raison qu’on dit toujours d’écouter son cœur, ce qui, je vous l’avoue, n’est pas la chose la plus facile au monde. L’écouter, c’est encore faisable mais le comprendre, c’est souvent bien compliqué. Et puis quand on le comprend, notre raison nous ordonne de ne pas l’écouter. On fait surement des milliers de millions de choix dans nos vies mais certains sont plus importants que d’autres. Je ne peux pas décider de ce que je vais faire de cet enfant, si enfant il y a, comme je vais choisir d’acheter une robe. Chaque choix qu’on fait, doit, de préférence, être uniquement guidé par ce que l’on veut réellement. On peut demander l’avis des autres mais ce n’est pas ce qu’ils disent qui doit vous influencer. C’était pour cette raison que j’avais prévu de ne rien dire pour l’instant. Caleb devait être au courant le premier mais je n’avais encore eu ni le temps ni le courage de lui téléphoner. Aujourd’hui, plus que jamais, j’avais besoin d’en parler. J’aurais peut-être pu résister si Pobby ne m’avait pas interrogée. Mais elle voyait toujours très bien quand quelque chose n’allait pas. Je savais que je pouvais lui faire confiance. Et donc, à ce moment précis, j’en avais déjà trop dit. Je me pinçais les lèvres, calculant le pour et le contre dans ma tête. La différence entre les deux colonnes était infime et j’avais besoin de réfléchir encore un peu. Je pris le premier vêtement qui me tomba sous la main. C’était un simple pull gris, pas super beau et que j’avais déjà en stock un qui y ressemblait. Je fis une moue disgracieuse et le remis en place avec pas mal de difficultés. Je me retournai vers Pobby et lui dis faiblement : « Je crois que je suis enceinte. » Je baissai la tête, honteuse de ce qui m’était arrivée et d’avoir encore réussis à me mettre dans une situation compromettante et assez compliquée. Je jouai avec la manche d’un chemisier, sans oser la regarder, en attendant qu’elle me dise ce qu’elle en pensait. Le dire à haute voix et à quelqu’un rendait la situation encore plus réelle. Ça me faisait vraiment peur. Je ne pense pas que j’étais préparée à cet évènement.
lumos maxima

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 3 Aoû 2014 - 16:35 par Invité
△ Thérapie en cabine

with. Shaya & Pobby



Le fait d'aller faire les boutiques avec mon amie me me disait rien de bon ! Lorsque Shaya avait besoin de me parler, nous allions toujours faire les magasins et en général, je n'étais du tout déçue des révélations qu'elle pouvait me faire mais là... C'était différent ! Je ne savais pas encore ce qu'elle allait me dire et pourtant, j'avais comme un mauvais pré-sentiment... Je ne savais pas si sa révélation allait être joyeuse, triste, me donner l'effet d'une bombe ou simplement un effet de surprise ! Pourtant, Shaya tentait, tant bien que mal, de faire trainer les choses ! Cela devait être important... Aussi important que quand nous avouons notre bêtise à l'être que nous étions censé aimé jusqu'à la fin de nos jours ! Shaya regardait un pull mais fis une petite moue qui me fit sourire avant de finalement me dire qu'elle croyait être enceinte ! Alors là... C'était l'effet de la bombe ! Je la fixais... Enceinte ? Ce n'était pas possible ! Elle était... Oh mon dieu... Elle devait complètement être paniqué et de ce fait... Je me voulais rassurante même si l'arrivé d'un enfant allait tout chamboulé... Enceinte ? Tu... Tu es sûr ? Et avec le père du bébé ? Shaya était elle en bon terme avec le père de cet enfant ? Il était un accident, certes mais, Shaya en avait-elle déjà parlé avec le papa ? Allait-elle le garder ? Le faire adopté ou simplement avorté ? Si je me posais toute ses questions c'était que Shaya devait se les posée aussi et franchement... Je ne savais pas trop comment réagir avec cette nouvelle ! D'accord elle était adulte mais elle ne semblait pas vraiment prête à devenir mère !

Je regardais toujours mon amie qui n'avais toujours pas prit la parole ! Finalement, je n'avais pas à me plaindre et Shaya avait beaucoup plus besoin d'être écoutée et soutenue que moi ! Je ne voulais pas parler de Dyngan et des attitudes que George avait attrapé il y a quelques jours ! Si Shaya était enceinte alors... Elle avait besoin d'une épaule, d'une aide, d'une écoute et d'une confidente... Bien plus que ce que je n'étais ! Peut être que ses parents pourraient l'aider... Ou bien peut être que le futur papa sera prêt à jouer ce rôle... Enfaite, je ne savais pas trop ou mon amie en était en ce moment et il faut dire que je n'osais pas trop abordé le sujet ! Je regardais alors les vêtements. Cherchant des mots, du réconfort à pouvoir lui dire pour finalement la soulagée et pourtant, je n'avais aucune idée de ce qu'elle pouvait ressentir ! Je ne savais absolument pas ce qu'il se passait dans la tête de Shaya. Était-ce bon de le savoir ? Je n'en savais rien... Enfaite, je ne savais pas trop quoi dire parce que je me mettais à sa place ! C'était quelque chose de vraiment compliqué et j'osais espérer que Shaya n'était pas seule... Que le père était toujours présent et surtout qu'il était au courant ! Qu'il serait présent à chaque moment de sa grossesse si bébé il y avait ! Pourtant je voulais réellement aider mon amie et je finalement, je réussi à dire en passant ma main dans mes cheveux Je serais là... Si tu as besoin de moi, je serais là ! Pour n'importe quoi...

Meiywa

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 5 Sep 2014 - 0:34 par Invité
On peut laver sa robe et non sa conscience.

Les doutes depuis cette journée il y a 6 semaines où je me suis rendue compte que j’avais du retard m’empêche de dormir. Je n’ai toujours pas fait ce test de grossesse. Je ne l’ai même pas acheté. Je ne veux pas que tout ceci devienne réalité. Et faire le test de grossesse confirmera mes dires. J’ai beau me répéter sans cesse : « tu n’es pas sure, c’est peut être juste un dérèglement hormonal », je sais au fond de moi que je suis belle et bien enceinte de cet illustre inconnu. Je crois que je le croiserais en ville, je ne saurais même pas que c’est lui parce que ça pourrait être n’importe quel garçon avec qui j’ai passé la nuit il y a deux mois. Aujourd’hui, je ne suis pas très fière de ce que j’ai fait pendant ces deux ans mais sur le moment, rien ne me semblait important. Je n’avais, selon moi, aucun avenir, alors rien ne pourrait m’arriver d’affreux. Pourtant, avec cette chose qui pousse dans mon ventre, un avenir s’est construit mais je n’en vois encore que du brouillard. Et toutes les nuits, j’imagine ce qu’il y a derrière cette brume. J’y vais doucement en commençant par imaginer les réactions de mes proches. Mais on imagine toujours des trucs trop tordu ou trop excessive. On veut imaginer le pire alors que ce sont nos proches et qu’ils doivent se comporter de la meilleure façon qu’il soit. Et en ce qui concerne Pobby, elle a géré, elle a même vachement géré. Je souris. Avoir une amie comme elle, ça vaut bien plus que tout ce que Sa Majesté peut posséder. Je su en la regardant qu’elle était sincère, même si je ne suis pas du genre à demander tout le temps de l’aide aux autres, je su à cet instant que c’était la bonne personne pour le dire une première fois. Bien sûr, j’aurais espéré que ce soit Caleb mais il était injoignable et sa réaction ne serait surement pas aussi gentille et attentionnée que celle que Pobby venait d’avoir. Je m’approchai d’elle et la pris dans mes bras. Je restai quelques secondes et soufflai « Merci » à son oreille. Je m’écartai d’elle et lui souris, je voulais qu’elle voie sur mon visage à quel point j’étais contente d’être avec elle. « Je ne sais pas qui est le père et vu le type d’homme avec qui j’étais là-bas, il ne vaut mieux pas que je sache qui il est. » Je n’étais pas vraiment sûre de cela mais il fallait que je m’en convainque et puis, ce serait impossible que je le retrouve. Beaucoup de femmes sont mères célibataires de nos jours, je ne serai qu’une de plus. Ou, avec un peu de chance, je serai avec un type vraiment bien, un type comme Caleb. Je m’avançai vers un chemisier super coloré, pas vraiment le style que je mettrais mais je le trouvais quand même beau. Je l’inspectai deux minutes tout en réfléchissant à autres choses. Je dis alors sans me retourner comme si ça m’était égale : « Je serai entourée de ma famille et de mes vrais amis, je n’aurai pas besoin de quelqu’un dans ma vie, ce sera déjà assez compliqué de gérer cet enfant. » Cela ne m’était pas vraiment égal de ne pas avoir d’homme dans ma vie. Moi, spécialement, je n’en ai pas besoin de toute urgence, je me dis juste que cet enfant aura besoin d’un père un jour ou l’autre.
lumos maxima


Désolée pour le retard :(
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» Maya M. Scott et sa cabine téléphonique portable.
» Owen C. Reagan- L'Ecriture est une thérapie
» Christa + Le chant est une thérapie pour moi.
» (Shaya & Mathis) I need food
» (Azuria & Shaya) sing with me.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-