"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici “I would rather walk with a friend in the dark, than alone in the light.”  2979874845 “I would rather walk with a friend in the dark, than alone in the light.”  1973890357
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“I would rather walk with a friend in the dark, than alone in the light.”

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() message posté Lun 10 Sep 2018 - 2:01 par Invité
“If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you.”   ― Joan Powers


Ses yeux sont légèrement embués, et une larme vient perler au coin de son œil, avant de lentement glisser le long de sa joue. Sa main vient la balayer très rapidement. Elle ne veut pas pleurer, elle ne veut pas se montrer faible, parce que sur son lit de mort, elle lui a promis d’être forte, de sourire à la vie pour lui faire honneur, et d’être toujours au sommet de sa folie. Alors Aija fait de son mieux pour honorer sa mémoire et sa parole. Mais lorsqu’elle vient fleurir sa tombe, rester forte devient beaucoup plus difficile qu’à l’accoutumée. Elle dépose le bouquet de tulipes qu’elle a acheté pour l’occasion et se relever, en posant une dernière fois sa main sur la tombe, avant de jeter un regard envers Santa Claus, le chien qu’ils avaient adopté ensemble, comme leur premier bébé. « A toi aussi il te manque hein ? Elle ébouriffe la crinière de son toutou d’amour avant de reprendre sa route, une laisse dans chaque main. A la mort de son mari, Aija a adopté un autre chien, Joulupukki. Ses deux toutous d’amour sont des sublimes finnois de laponie, sa région d’origine, et portent tous les deux le nom du père noël mais dans une langue différente. La passion d’Aija pour Noël n’a absolument aucune limite. Et en effet, bien que seulement début septembre, l’ancienne gymnaste professionnelle est déjà en quête du cadeau de noël pour sa meilleure amie. Parce qu’offrir le plus beau des cadeaux est une véritable mission pour la jeune femme, et c’est pour quoi elle s’y prends toujours le plus tôt possible. Mais aujourd’hui, elle ne se sent pas d’humeur à flâner dans les magasins. Elle a un coup de mou et n’a pas envie de rester seule. Alors c’est en direction de l’appartement d’Eleanor qu’Aija prend la direction. Mais avant, elle passe chez elle déposer ses deux amours de chien, et récupérer une bouteille de vin qu’elle avait mis de côté pour une occasion qui finalement ne viendrait peut-être jamais. C’est dans cet état d’esprit que la jeune coach débarque à la porte d’Eleanor. « C’est moi Eli ! Je ne viens pas les mains vides ! » Elle attends quelques secondes avant de pousser la porte d’entrée sans entendre d’invitation à entrer. La douche coule, ce qui explique pourquoi Eleanor ne répondait pas. Sans faire trop de bruit, Aija débarque dans la salle de bain avant de surprendre sa meilleure amie. « On t’a déjà dit qu’il fallait fermer à clé sa porte d’entrée ? On ne sait jamais qui pourrait rentrer chez toi ! » Rigole-t-elle avant de tendre sa serviette de bain à Eleanor qui passe la tête derrière son rideau de douche. « Allez je t’attends dans le salon, j’ouvre la bouteille de vin, elle n’attends que toi. » Dire que ces deux là se sont bien trouvées serait un euphémisme. Entre elles, ça a été un véritable coup de foudre amical, comme on en voit dans les familles. Et depuis leur rencontre, elles ne se sont pas lâchées un instant. Même qu’en Aija s’est exilée aux Etats-Unis, Eleanor est venue lui rendre visite autant de fois qu’elle le pouvait, se servant même de certains déplacements professionnels pour la voir. Faisant comme chez elle, Aija ouvre les placards à la recherche  de verre à pied et d’un tire bouchon pour ouvrir la bouteille de vin. Une bonne soirée se profile et Aija s’en réjouit d’avance… Elle en avait vraiment besoin.
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() message posté Lun 10 Sep 2018 - 22:20 par Invité
if you live to be a hundred
aija & eleanor

« If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you. »
Elle est sur le point de l’assommer. Sa patience ayant atteint ses limites, elle ne doute pas que son regard démontre son agacement à la perfection. Bras en l’air comme si ça allait éviter la tache de se répandre sur sa chemise, elle sent le liquide chaud venir chatouiller son ventre plat dont les muscles se contractent. Et l’entendre se confondre en excuses n’aide en rien Eleanor à se calmer. Lever du pied gauche, sa journée a de toute manière été une véritable catastrophe dès l’instant où elle a mis un pied hors de chez elle. Voiture coincée dans les embouteilles, elle aurait pu continuer à travailler avec son téléphone si ce dernier n’avait pas décidé que 30% de batterie ne suffisait pas à le tenir éveillé. Coincée et donc incapable de se tenir au courant sur son affaire, elle est arrivée particulièrement agacée au bureau et les petites catastrophes se sont accumulées jusqu’à celle-ci. Une nouvelle stagiaire trop tête en l’air qui n’a pas pensé à lever le nez de ses dossiers et qui lui a renversé un café sur sa chemise. Le pompon pour la brune qui a décidé qu’il vaudrait mieux pour elle – et pour tous ses collègues – qu’elle rentre chez elle. Enervée, elle a jeté ses affaires sur son lit, s’est déshabillée et a foncé droit sous l’eau chaude pour se détendre. Si sa chemise et toute sa journée sont foutues, elle n’est pas obligée de passer le reste de sa soirée à broyer du noir. Un courant d’air frais la sort de ses pensées et la voix qui suit la fait sursauter. Glissant légèrement, elle se rattrape de justesse et passe immédiatement une tête derrière le rideau. « On t’a déjà dit qu’il fallait fermer à clé sa porte d’entrée ? On ne sait jamais qui pourrait rentrer chez toi ! » Impossible pour elle de s’énerver. A vrai dire, à peine son regard est-il tombé sur Aija qu’un sourire est venu se dessiner sur ses lèvres. « C’est vrai que j’ai souvent la visite d’une blonde assez folle, je devrais peut-être même rajouter des verrous. » Affirme-t-elle en disparaissant à nouveau pour couper l’eau avant d’accepter la serviette que lui tend sa meilleure amie et dans laquelle elle s’enroule. « Allez je t’attends dans le salon, j’ouvre la bouteille de vin, elle n’attends que toi. » Aija et une bouteille de vin, autant dire qu’elle n’aurait pas pu rêver mieux pour refaire sa soirée. Séchée, ses cheveux démêlés et lâchés sur ses épaules, un short et un haut trop grand enfilé, la voilà prête pour passer une bien meilleure soirée. C’est dans la cuisine qu’elle la retrouve ainsi que leur verre de vin et Eleanor ne se fait pas prier pour prendre le sien. « Tu n’imagines pas à quel point ton intrusion dans mon appartement est la bienvenue. » Dire qu’elle a besoin d’un remontant est un euphémisme, il y a trop de choses que la jeune femme voudrait mettre de côté et pas seulement sa mauvaise journée. « En fait je sais pas si je suis plus heureuse de te voir toi ou cette sublime bouteille. » Ses mains entourent ladite bouteille qu’elle donne l’impression de vénérer. A vrai dire, elle pourrait même la cajoler si elle s’écoutait.
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() message posté Ven 14 Sep 2018 - 15:25 par Invité
“If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you.”   ― Joan Powers


Ce qui est pratique lorsque l’on a la réputation d’être folle et complètement décomplexée, c’est que les gens s’attendent à absolument tout et rien de vous. Vous pouvez faire n’importe quoi, la pire des conneries sans qu’ils ne soient surpris. Et à l’inverse, lorsque vous allez faire la chose la plus censée qui soit, les gens seront sur le cul de voir un peu de bon sens chez vous. Alors forcément, débarquer à l’improviste et s’inviter dans la salle de bain de sa meilleure amie sans même la prévenir, n’est pas pour surprendre Eleanor. Au contraire, c’est tout ce qu’il y a de plus naturel pour une jeune femme comme Aija. Les nordiques ont souvent la réputation d’être des gens froids, réservés, très posés. Mais Aija est la preuve même que ce ne sont que des stéréotypes bidons, ce dont elle aime en jouer par ailleurs. Parce que la vie est quand même plus joli quand elle se colore d’un sourire ou d’un éclat de rire. « Aucun verrou ne pourra contenir ma folie Elie, aucun verrou ! » Crie-t-elle en s’éloignant de la pièce et en s’échappant vers la cuisine. Après avoir trouvé verres et tir bouchon, Aija s’occupe de servir le nectar divin et trempe ses lèvres dedans pour avoir un avant goût de ce que la soirée va leur réserver. « Oh, c’est une soirée gueule de bois en perspective avec un si bon vin » se dit-elle à elle même, sans se préoccuper un seul instant qu’on puisse la prendre pour une folle de parler toute seule de la sorte. Rapidement, la blondinette se fait rejoindre par sa brunette préférée et les deux se jettent sur le canapé, un verre à la main. Visiblement, Eleanor avait désespérément besoin d’un moment entre copines, et d’une bonne bouteille de vin. « Raconte moi tout. Un mauvais dossier ? Ou alors on t’a fait un sale coupe ?? On doit enterrer qui ? » Balance-t-elle, totalement perchée dans ses idées. Parfois, elle oublie qu’elle parle à une avocate, et que cette dernière a de sacrées responsabilités, qui avec de la chance, n’impliqueront jamais l’enterrement d’un cadavre. « Tant que ce n’est qu’une bouteille de vin qui a tes faveurs et pas une autre nana ça me va ! Et puis après tout, c’est plus la bouteille qui réussira à t’enivrer que moi ! » Rigole-t-elle avant de porter son verre à ses lèvres, avant de perdre son regard vers son alliance à son annulaire gauche. Aija n’a toujours pas eu le courage de retirer cette bague. Pourtant, cela fait deux ans et demi qu’Anton est décédé, il serait donc plus que temps de passer à autre chose, sans pour autant se jeter dans les bras d’un autre. Mais Aija n’est pas prête, et est persuadée qu’elle ne le sera jamais. Du haut de ses vingt six ans, la finlandaise est certaine qu’on ne connaît qu’un grand amour dans sa vie et qu’elle a déjà connu le sien. C’est bien dommage d’ailleurs, mais rien ni personne n’a pas pu faire changer d’avis la jeune femme. « Ca te dit de commander un truc à manger avec le vin ? Je me laisserai bien tentée par un mexicain ou un chinois tiens. » Gymnaste de haut niveau, Aija a une morphologie à en faire rager plus d’une. C’est un ventre sur patte qui mange tout ce qu’elle peut manger, sans prendre un seul gramme. Merci le super métabolisme, merci les trois heures de sport tous les jours.
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() message posté Lun 22 Oct 2018 - 19:00 par Invité
if you live to be a hundred
aija & eleanor

« If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you. »
« Aucun verrou ne pourra contenir ma folie Elie, aucun verrou ! » Enroulée dans sa serviette chaude et moelleuse, un rire glisse entre ses lèvres. N’importe quelle autre personne l’aurait prise pour une folle, Eleanor n’est pas de ceux-là. Parce qu’elle la connait par coeur maintenant et qu’elle l’adore beaucoup trop pour être préoccupée par cette folie. Et puis c’est ce qui fait d’Aija, Aija justement. Habillée, sa meilleure amie rejointe, elle envie ce verre de vin qu’elle lui sert, en a bien besoin pour se détendre et pour chasser ses tracas. Pour ça, il n’y a rien de mieux qu’un bon verre et la présence de la blonde. Salon rejoint par les deux jeunes femmes, Eleanor se laisse tomber sur le canapé avant de savourer une gorgée de vin. Il est fort, peut-être un peu trop. Ça ne va pas les empêcher de terminer la bouteille et d’avoir une affreuse gueule de bois le lendemain. « Raconte moi tout. Un mauvais dossier ? Ou alors on t’a fait un sale coupe ?? On doit enterrer qui ? » Son regard posé sur la blonde à ses côtés, Eleanor ne sait même pas par où commencer. Ce n’est pas qu’elle a honte - c’est bien le problème en fait - mais il lui faut tout de même une bonne dose de courage pour avouer ce qu’elle a sur la conscience. « Les dossiers sont très souvent mauvais, je finirais alcoolique si ce n’était que ça. Et on enterre personne, tu sais que je te couvrirai toujours, mais autant éviter les crimes, ça fait pas très sérieux pour une avocate. » Cela dit, elle est toujours touchée de savoir qu’Aija serait prête à tout pour elle. C’est réciproque bien sûr, mais ça n’empêche pas qu’il vaudrait mieux pour elles d’éviter le meurtre. « Tant que ce n’est qu’une bouteille de vin qui a tes faveurs et pas une autre nana ça me va ! Et puis après tout, c’est plus la bouteille qui réussira à t’enivrer que moi ! » Son rire se mêle à celui de la coach et son attention est portée vers l’anneau qu’elle voit sur la main de la jeune femme. Toutes les deux attirées par la même chose, Eleanor boit une nouvelle gorgée de vin pour s’empêcher de grimacer. « Personne n’aura plus le droit à mes faveurs que toi. Tu es la femme de ma vie. » Qu’elle affirme avec sérieux. Sur le plan amical, mais ça elle n’a pas besoin de le dire pour qu’Aija le sache. Elle compte probablement plus que ses propres soeurs à ses yeux. « Ça te dit de commander un truc à manger avec le vin ? Je me laisserai bien tentée par un mexicain ou un chinois tiens. » Son verre posé sur la table basse, elle se lève et part chercher les prospectus qu’elle garde toujours. Grande adepte de la cuisine à emporter, elle n’a pas souvent le temps de cuisiner avec son travail et commande souvent. Très souvent. Sa meilleure amie de nouveau rejointe, elle lui tend les papiers. « Choisies parce que si je m’écoute on va prendre les deux et une ouvrir une autre bouteille de vin. Quoi qu’on ouvrira une autre bouteille dans tous les cas. » Large sourire venant étirer ses lèvres, tant pis si demain elle est moins active au travail, une fois de temps en temps ça ne peut pas faire de mal. Surtout avec ce qu’elle compte lui dire, elle va avoir besoin de beaucoup d’alcool. « En attendant tu pourras aussi me dire comment se passent les entraînements, c’est toujours plus intéressant que mes affaires. »
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() message posté Dim 18 Nov 2018 - 2:16 par Invité
“If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you.”   ― Joan Powers


Aija peut souffler, elle est en compagnie d’Eleanor, ce qui est absolument tout ce dont elle a besoin pour passer une excellente soirée. Mais quand elle voit la tête de son amie, elle se doute que quelque chose se trame dans son esprit, et que quelque chose cloche. Alors elle se propose immédiatement de participer à l’enterrement du cadavre, si besoin est. « Oh ce n’est pas très marrant de finir alcoolique à cause du boulot ! Tes délinquants ne méritent pas tant de ta part ! Et c’est sur, ce ne serait pas très bien vu de la part d’une avocate de tuer quelqu’un. Mais comme on dit, l’habit ne fait pas le moine ! » Voulant dire par là, que ce n’est pas parce qu’un policier est policier, qu’il ne va pas commettre d’infraction, alors pourquoi un avocat ne pourrait-il pas commettre lui aussi un impair ? « Et toi la mienne ! mon âme sœur jusqu’à la mort ! » Parce que s’il y a bien une personne avec qui elle se voit finir sa vie, c’est très certainement Eleanor. Elle s’est toujours imaginée en sa compagnie, vieilles, approchant la quatre-vingtaine, assises sur un banc, nourrissant les canards dans un parc, partageant même la même chambre à la maison de retraite. Ces deux là ne sont pas prêtes de se quitter, à la vie, à la mort. « Et bien comme je n’ai pas trop envie de choisir, on va prendre les deux. On partagera, comme ça, deux fois plus de plaisir ce soir ! Et puis une bouteille de vin ne sera de toute façon pas suffisante pour nous deux ! » Parce que parties comme elles le sont, la soirée ne va pas se terminer de ci-tôt. Le vin va couler à flot, les langues se délieront, les potins vont sortir à vitesse grand V, bref une soirée comme on les aime. Une soirée qui à la fois, permet d’évacuer, de se changer les idées, mais aussi de se confier, et d’éliminer tous ses problèmes. « Oh tu sais, y’a encore beaucoup de progrès à faire d’ici deux ans. Mais elles sont impliquées et volontaires, elles peuvent aller très loin ! » Si les choses se passent bien, l’une de ses petites, voir même deux d’entre elles auront la chance de décrocher une médaille. Aija est particulièrement convaincue qu’elles ont le potentiel pour y parvenir. Mais pour ça, il faut qu’elle travaille d’arrache-pied, ce n’est pas gagner. Aujourd’hui, la génération ne se donne plus corps et âmes à l’entraînement, mais continue de traîner sur son téléphone quand ils ne devrait pas. « Bon et toi, raconte-moi pourquoi tu avais une mine si défaite quand je suis arrivée. » Parce qu’elle a bien compris que quelque chose tracasse Eleanor, et que cette dernière n’arrivera à se lâcher totalement que lorsqu’elle aura fini par cracher le morceau.
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() message posté Dim 18 Nov 2018 - 12:09 par Invité
if you live to be a hundred
aija & eleanor

« If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you. »
Eleanor, elle n’accueille jamais rien aussi bien qu’une soirée en tête-à-tête avec sa meilleure amie. Certaine de pouvoir se détendre, elle sait aussi qu’elle pourra parler, se libérer du poids qu’elle accumule sur ses épaules tout en profitant autant que possible de la soirée. Et l’alcool va grandement l’aider à parler. Parce que ce qu’elle a sur la conscience, elle sait qu’elle va avoir du mal à en parler. Pas qu’elle en ait honte – Lenny en est incapable – mais ce n’est pas le genre de choses que l’on peut attendre d’elle. Pas plus qu’un meurtre d’ailleurs ou d’être alcoolique – ou les deux. « Selon la science je suis déjà alcoolique alors tu sais … » Elle n’est pas tout à fait d’accord avec cette dernière d’ailleurs et ne compte pas s’arrêter de boire pour lui faire plaisir, qu’importe ce qu’on marquera sur son dossier médical si jamais elle finit hospitalisée. Ce qu’elle est loin de souhaiter évidemment. « C’est sûr, mais évitons quand même tu veux ? » Il serait tout de même dommage que les deux meilleures amies finissent en prison, qu’importe qu’elles soient prêtes à tout l’une pour l’autre. Eleanor, elle préfère savoir Aija loin d’une cellule pour meurtre – et elle aussi par la même occasion. Sans compter que l’Anglaise tient beaucoup trop à sa petite vie pour prendre le risque de la gâcher pour une personne qui ne le mérite même pas. Un sourire revient prendre place sur ses lèvres. Commander les deux. Autant dire qu’elles vont avoir de quoi se remplir l’estomac en plus d’éponger l’alcool qu’elles vont ingurgiter. « Des fois je me dis que je fais bien de faire du sport, avec toi je finirais par être tellement énorme que je roulerai au lieu de marcher. » Lance-t-elle en riant. Hormis qu’elle a une morphologie plutôt indulgente et prend difficilement de nombreux kilos. Un souci fût une époque où elle ne mangeait clairement pas assez – trop obnubilée par ses études – et que sa santé a manqué d’être mise en danger. Une tentative de parler d’autre chose que de sa part lancée, elle écoute la réponse d’Aija, son verre à quelques centimètres de ses lèvres. « Par leur talent mais aussi parce qu’elles ont un excellent coach, tu mérites largement de recevoir des fleurs, Aija. » En excellente meilleure amie qu’elle est, Lenny n’est jamais contre l’idée de jeter des fleurs à la blonde, bien au contraire même. Et puis elle le mérite, parce que c’est un coach excellent, passionnée par ce qu’elle fait et à l’écoute de ses élèves. Le genre qu’elle aurait aimé avoir en sport lors de sa scolarité. « Hm ? » Ses iris portés en direction d’Aija, elle arque un sourcil, joue l’innocente presqu’à la perfection. Seulement elle la connaît par cœur, sait forcément qu’Eleanor lui cache quelque chose mais aussi qu’elle ne pourra pas le garder pour elle très longtemps – surtout pas en ayant bu. « Oh, euh … » Reprend-elle avant de se racler la gorge. « Je ne suis pas certaine qu’il y ait une bonne façon de dire ça mais … je vois quelqu’un et c’est pas vraiment autorisé. » Fait étrange, elle se met à rougir. Pas besoin de le voir pour le savoir. Elle a bien trop chaud au visage et aux oreilles pour ignorer que sa peau prend une couleur un peu plus rosée que d’habitude.
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() message posté Ven 30 Nov 2018 - 1:37 par Invité
“If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you.”   ― Joan Powers


Un verre de vin par jour est considéré comme de l’alcoolisme. Peu importe qu’il s’agisse d’un repas professionnel, que l’on soit capable de ne pas en boire pendant plusieurs jours, le simple fait de boire si régulièrement, vous confère scientifiquement le titre d’alcoolique. Ridicule en soit. « Oui mais la science, on lui fait dire ce que l’on veut aussi. Jusqu’à preuve du contraire, tu ne m’as jamais frappé parce que j’ai refusé de te servir un autre verre de vin. » Sourit-elle avant de tendre un verre de vin à son amie, comme pour tendre le bâton pour se faire battre. Aija ne doute pas que sa meilleure amie soit largement en capacité de dire non à un verre de vin si l’envie lui en prenait. « Allez, je suis mignonne, je vais éviter de tuer quiconque alors. » Rigole-t-elle en passant son pouce sous son cou, juste pour symboliser un égorgement. La folie selon Aija, chapitre un.« C’est mignon les petites boules qui roulent aussi. Ca a du charme ! Et puis de toute façon c’est fun le sport. Faire du sport pour éliminer un repas, ce n’est qu’une excuse pour s’amuser à courir. » Mais ça, c’est la vision des choses de cette grande sportive qu’est Aija. S’en est même une drogue, au point que deux jours sans aller faire son jogging et Aija est déjà en manque, comme une addict. « J’espère réussir à les mener le plus loin possible, sur la plus haute marche du podium. Et même si je n’arrivais pas à les mener aussi loin, j’espère qu’elles seront fières et satisfaites de l’entrainement que je leur aurai prodigué. » Parce qu’au fond, tout ce qu’espère Aija, c’est que ses filles seront fières de leur parcours, fières d’être arrivées jusqu’à leur niveau, peu importe l’issue de la compétition. C’est une façon de voir les choses que la plupart des coachs n’ont pas. Ils ne jurent que par la victoire, la première place, ni plus ni moins. Ils poussent les jeunes filles plus loin, plus fort, au péril de leur mental et santé. Ce n’est pas la manière de procéder d’Aija, et ne le sera jamais, peu importe si la fédération britannique tente de lui mettre la pression ou non. « Pas vraiment autorisé … Au choix, je dirai un avocat de ton boulot ou un prêtre qui a changé de confession pour tes beaux yeux. »Rigole-t-elle à nouveau. La jeune femme ne voit que par le rire et l’amusement, parce que cela évite de trop réfléchir aux problèmes et aux difficultés que peut incomber la vie. Alors forcément, quand elle entend son amie mentionner un amour interdit, elle se pose des questions et cherche à en savoir plus tout en riant. Mais face à la tête complètement déconfite et quelque peu rougie d’Eleanor, Aija comprend bien que le sujet est assez sérieux. « Non sérieusement, raconte moi tout, qui est ce beau brun qui t’a fait chaviré et perturbé à ce point ? Je vois déjà le rouge que tu essaies de camoufler sur tes joues. » Elle porte à nouveau son verre à ses lèvres, buvant une nouvelle gorgée de son merveilleux rouge du sud de la France.
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() message posté Ven 14 Déc 2018 - 21:07 par Invité
if you live to be a hundred
aija & eleanor

« If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you. »
La science, ça ne l’a jamais passionné. Probablement parce que sur certains points elle n’a jamais été d’accord et qui lui est arrivé plus d’une fois de le faire comprendre à ses professeurs au lycée. Oh, ça ne l’empêchait pas d’avoir d’excellentes notes, Eleanor a toujours été très sérieuse dans ses études, mais elle a aussi toujours dit ce qu’elle pensait. Peu importe si ça passe bien ou si ça passe mal. Alors que la science considère le fait de boire plus d’un verre de vin par jour comme de l’alcoolisme, ça la fait doucement rire. C’est à se demander s’ils ont déjà vraiment traité des alcooliques. « T’es trop gentille. » Son rire se mélange à celui d’Aija tout en secouant la tête lorsqu’elle fait le signe d’égorgement. Cette tempête blonde, elle a tendance à surprendre plus d’une personne avec son caractère. Eleanor y est habituée elle et, plus que tout, elle ne pourrait pas s’en passer. Sans sa meilleure amie dans sa vie, celle-ci lui paraitrait bien plus fade. « Mouais … j’en doute un peu. D’ailleurs je vais peut-être finir par te demander de me coacher aussi. Tu sais pour rattraper le fait que tu me fais prendre du poids. » Dit-elle en souriant largement, prouvant le fait qu’elle n’est pas sérieuse. Du moins, pas totalement. Elle aurait bien besoin de quelqu’un pour la motiver ces derniers temps. Elle qui aime faire du sport et s’entretenir sérieusement, elle s’est un peu relâchée dernièrement et aurait bien besoin de quelqu’un pour lui botter un peu les fesses. « Je suis certaine que ça sera le cas. Hm … d’ailleurs il faut que tu me donnes les dates des compétitions, je pourrais peut-être m’arranger pour venir vous encourager. J’aime bien faire la cheerleader. » Sans compter que c’est une excuse parfaite pour passer ensuite du temps avec elle. Ça lui fera plaisir en plus, d’être là pour l’encourager et la soutenir comme elle, elle le fait tout le temps. Ce qu’elle fera encore une fois son aveu fait, Eleanor l’espère sincèrement. « J’aurais préféré que ça soit ça. » Ça aurait été moins compliqué. Moins interdit aussi même si elle ne se voit vraiment pas sortir avec un collègue du bureau – un prêtre encore … elle ne saurait dire. « Okay … hm … » Pour trouver un peu de courage, elle boit une longue gorgée de vin rouge. « On a travaillé ensemble, enfin disons que j’ai eu besoin de ses services pour un gala que j’organisais. Rien de sexuel avant que tu dises quoi que ce soit. » Elle la coupe, même si ses faveurs de ce côté-là, elle y a eu le droit ensuite. « J’ai jamais … j’ai jamais été attirée par un homme aussi vite et aussi fort, le souci c’est qu’il est marié et hm … on continu de se voir malgré ça. » Admet-elle en mordant sa lèvre. « Me déteste pas. » Ajoute-t-elle, son regard implorant posé sur Aija.
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() message posté Sam 5 Jan 2019 - 18:36 par Invité
“If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you.”   ― Joan Powers


Eleanor semblerait presque prête à se mettre au sport, si Aija se décidait à la coacher. Mais la jeune femme en serait plus que ravie. Le sport chez elle, c’est une passion, si ce n’est une religion. Autant dire que faire partager ce plaisir à sa meilleure amie ne pourrait que la ravir. « Ce n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde tu sais ! Je me ferai un plaisir de devenir ton coach personnel. » Aija sourit en entendant la demande d’Eleanor. Bien évidemment qu’elle lui communiquera les différentes dates des prochaines compétitions, parce que tant que l’équipe peut recevoir du soutien, c’est toujours bon à prendre. Et puis avoir le soutien de sa meilleure amie serait le meilleur moyen d’emmener son équipe le plus loin possible. Parce que s’il y a bien quelqu’un capable de la booster comme il se doit, c’est bel et bien Eleanor. « Tu te doutes bien que tu as déjà ton billet d’avion de réserver à mes côtés pour les prochains jeux olympiques ! J’ai besoin de tes encouragements perpétuels pour rebooster mes troupes ! » Qu’importe que cela ne soit pas très conventionnel, la jeune finlandaise n’a jamais fait dans le traditionnel, ce n’est pas maintenant qu’elle va commencer. « Oh la la, ta mine n’annonce rien de bon. » lâche-t-elle en voyant l’embarras affiché par sa meilleure amie. [/color][/b] « Jusque là tout va bien, vous vous êtes rencontrés par le travail, donc pas nécessairement un avocat qui te mettrait en porte à faux auprès de ton cabinet. »[/color][/b] Parce qu’Eleanor a travaillé si dur pour parvenir au niveau où elle est aujourd’hui, qu’Aija détesterait la voir en proie à des problèmes, spécialement à cause d’un homme. « Marié … » qu’elle grince les dents serrées. « Tu sais très bien que je ne peux pas te détester Ellie. » Jamais elle ne pourrait détester sa meilleure amie, c’est dans son code génétique, inscrit au plus profond de son être, Aija est faite pour aimer sa meilleure amie, c’est dans sa nature. « Mais j’avoue que je ne comprends pas. Tu es si droite dans tes bottes d’habitude, je ne comprends pas là où ça a dérapé ! » Même si la jeune femme fait tout pour ne pas juger Eleanor, c’est particulièrement compliqué pour elle. Dans une autre situation, Aija n’aurait probablement pas tiqué et ne se serait absolument pas pris la tête. Mais le mariage, c’est un sacrement que la finlandaise ne connait que trop bien. Un sacrement qu’elle a toujours considéré comme incassable, que seule la mort peut briser. Autant dire qu’affronter l’autre possibilité, à savoir l’adultère comme cause de rupture de mariage, n’est pas facile pour Aija. « Et il est sérieux envers toi ? Suffisamment sérieux pour envisager de quitter sa femme ? » Après tout, de nombreux couples se marient trop jeunes, trop rapidement, sans penser correctement. Le mariage n’est plus le même sacrement qu’auparavant. Les mariages se font et se défont comme on détend son linge. Alors ce ne serait pas forcément surprenant que l’homme en question se soit emballé et se rende compte aujourd’hui que sa femme n’est pas la femme de sa vie, qu’Eleanor peut potentiellement l’être. « Attends, question essentielle. Dis-moi qu’il n’y a pas d’enfants en jeu là-dedans ? » Parce que là, ce serait une toute autre question, une autre paire de manche. Et si tel était le cas, Aija ne sait absolument pas comment réagir ni conseiller son amie.
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() message posté Lun 11 Mar 2019 - 23:30 par Invité
if you live to be a hundred
aija & eleanor

« If you live to be a hundred, I want to live to be a hundred minus one day so I never have to live without you. »
« Maintenant je suis en train de me demander si j’ai bien fait d’ouvrir ma bouche. » Lance-t-elle dans un petit rire. Cela dit avoir sa meilleure amie comme coach, ça ne sera pas désagréable. Aija la connaît par cœur et saura de quelle manière la pousser à se dépasser. Elle a besoin de ça, Eleanor. Non pas qu’elle se repose trop souvent sur ses lauriers et qu’elle ne sort pas assez de sa zone de confort, mais elle aime se dépasser. Si on l’y pousse, c’est encore mieux. Alors oui, peut-être que ça ne serait pas une si mauvaise idée que ça de la laisser s’occuper d’elle … lorsqu’elle aura un peu plus de temps pour s’y consacrer toutefois. Et son sourire s’élargit encore en entendant la suite. Un billet déjà réservé pour les jeux olympiques. Par moment, l’avocate se demande ce qu’elle a bien pu faire pour mériter une amie si parfaite qui l’accepte malgré ses défauts. Des défauts qu’elle a en grand nombre, plus particulièrement ces derniers temps. Ça, elle a grand besoin de le confier à Aija. Elle sait ce qu’elle risque, surtout en connaissant sa position vis-à-vis du mariage, mais elle a besoin d’en parler et la blonde est la seule en qui elle a assez confiance pour le faire. « J’ai pour règle de ne jamais coucher avec un ou une collègue. » Confirme-t-elle même si, pour le coup, ça aurait été moins compliqué et délicat que la situation dans laquelle elle se trouve. Que sa meilleure amie ne voit pas comment elle a pu en arriver là ne l’étonne pas. Eleanor est connue pour être une femme qui ne dérape jamais ou qui, si elle le fait, se rattrape toujours rapidement pour que rien ne se remarque. Pas là. « Je t’avoue que je ne le sais pas moi-même. C’est arrivé vite et j’ai tellement l’impression d’être vivante que mon cerveau m’a complètement abandonné. » Oh elle n’est pas fière d’elle, l’avocate. Jamais elle n’aurait imaginé avoir une relation avec une personne mariée. Ça ne lui ressemble pas. C’est bien le cas néanmoins. Quant aux questions qui suivent, Eleanor pâli à mesure qu’elle les encaisse et se rend compte qu’elle ne saurait même pas y répondre. « Je ne suis pas sûre qu’on en soit à ce genre de discussion … je ne sais même pas si ça arrivera un jour. » Elle grimace et repense à la dernière question, baisse les yeux tant la honte la submerge. « Il me semble que si, il en a. Je ne sais pas ce que je fais. Je ne sais pas quoi faire. Je n’ai jamais perdu le contrôle. » Et si elle n’était pas aussi fière et forte, elle se mettrait à pleurer. A la place elle vide son verre de vin. « Je suis une horrible personne. » Conclut-elle en regardant droit devant elle.
(c) DΛNDELION
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