be a voice not an echo

Le 31 mai 1990, Charlie naquit dans une famille anglaise réputée dans la haute société. Une famille comme on pourrait dire « de l’élite » et dont les bonnes manières et les convenances sont de rigueur. Enfant et déjà bien entouré de ses parents mais aussi de son frère, un petit garçon plus âgé de quelques années, Charlie apprenait à aimer cette vie au fil des années. Il avait tout ce qu’il voulait, y compris les bonnes manières dont il se serait bien passé. Se tenir à table, tenir une discussion intéressante avec un parfait inconnu, ou encore vivre dans la haute-société, tout ça il a appris à le faire très tôt pour le plus grand bonheur de ses parents. Malgré tout, ce qu’il manque aux deux garçons Stuart est très probablement l’amour vrai et sincère de leurs parents. Ou, plus particulièrement, l’attention de ceux-ci. Livrés à eux-mêmes et entourés de nourrices, les deux garçons ont donc dû apprendre à faire avec, ou plutôt sans cet équilibre familiale qu’ont les autres famille qu’ils qualifieraient très probablement de « normales ».

Petit, Charlie était le genre de petit garçon à courir partir, à ne pas vouloir se coucher à l’heure ou à être bourré d’énergie alors que le reste de la famille se laissait bercer par les bras de Morphée. Les nourrices quant à elles étaient très probablement sur le point de craquer, ou simplement de vouloir rendre son tablier. Le soccer l’a aidé à se canaliser, à le fatiguer et surtout, à faire de lui un passionné. La musique aussi et une fois un peu plus âgé, sa meilleure arme fut très probablement la boxe. Un sport qu’il n’a jamais voulu joué en championnat, et qui ne lui a servir d’exécutoire uniquement. Jamais il n’est monté sur un ring, et jamais il ne le fera non plus. Son plus grand rêve fut sans doute d’entrée dans l’armée. Petit, il se voyait déjà « piloter des nuages » ou, plus communément, faire partie de l’armée de l’air, en d’autres mots. Un rêve qui est rapidement passé à la trape ne serait-ce que par le manque d’enthousiasme de ses parents, ou encore sa vue n’ayant pas un 10 pointé à chaque oeil. Une grande déception pour le petit garçon, qui a rapidement mis cette désillusion de côté, pour laisser place à de nouveaux rêves.

En grandissant, Charlie a continué le sport, bien entendu, et s’est intéressé à la musique, mais aussi aux filles. Ou du moins, à une fille. Celle-là, il l’a rencontrée dans son école: une demoiselle simple, naturelle et amusante. Elle le fait sourire, et le pousse à aimer cette liberté de vie qu’il ne connait à peine. Elle le pousse à mener une vie qu’il apprend à aimer et qu’il finit par adopter. Cette demoiselle, elle est rapidement au centre de sa vie et pourtant, il n’a jamais vraiment été plus loin qu’une admiration et un très grand respect « peut-être trop proches » ou tout simplement « trop amis », il n’a jamais espéré plus que ça. Charlie a mené ses études dans le but de devenir ingénieur du son. Une nouvelle aspiration de vie qui fera de lui un homme comblé et pour laquelle il donnera beaucoup de temps et d’investissement. Il découvre ce besoin de sortir, d’oublier cette vie pour laquelle il n’est pas fait et qui, pourtant, le pousse à jouer un personnage qu’il n’est pas dans le seul et unique but de faire plaisir à ses parents, ou tout simplement, pour ne pas entacher le nom de famille qu’il porte. Un nom de famille qui l’a aidé, par la suite, à flirter avec les plus grandes entreprises de l’industrie de la musique comme EMI Group pour laquelle il bosse actuellement. Aujourd’hui, Charlie a opté pour cette vie d’homme libre, ce qui n’est pas toujours au goût des membres de sa famille…