"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Home, a place where i can go to take this off my shoulders (olive) 2979874845 Home, a place where i can go to take this off my shoulders (olive) 1973890357
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Home, a place where i can go to take this off my shoulders (olive)

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Maxime S. Monroe
Maxime S. Monroe
J'aurai tout fait jusqu'à m'en étouffer.
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() message posté Sam 4 Aoû 2018 - 12:40 par Maxime S. Monroe




HOME, A PLACE WHERE I CAN GO TO TAKE THIS OFF MY SHOULDERS

☁️
Tancredi était parti. Sur un coup de tête, il avait prit son billet d'avion et avait quitté le territoire anglais sans aun au revoir. Sans aucune excuse. Son meilleur ami, mon cousin, était dans le coma par sa faute. Il était allé le voir seulement une fois, probablement pour juger l'ampleur des dégâts. Il avait tenté de me recontacter après avoir reçu son injonction. Je ne lui en avais pas laissé la possibilité. Il aurait pu, lorsque jel lui avais demandé, me tenir au courant de son lourd passé, des raisons qui l'avaient poussé à venir vivre ici à Londres, les raisons qui avaient poussé Matìa à partir. Mais il n'en avait rien fait. Il avait continué de clamer son innocence, et pourtant... Alors, avec l'aide de Lola, j'avais cessé d'y penser. Son prénom faisait désormais parti des mots bannis. Son souvenir m'était de toute manière insupportable. Je le haïssais. Pour tout ces mensonges, pour avoir détruit ma vie, une seconde fois. Alors, je faisais tout pour penser à autre chose, pour me persuader que tout irait bien, désormais. Que Zola finirait par se réveiller. Que je parviendrai à ne plus aimer Tancredi, à ne plus penser à lui. Je soupirais. Je soupirais car malgré mes efforts, je ne parvenais pas à m'intéresser aux vêtements qui se trouvaient devant moi. Je n'avais pas la tête à ça. Cela faisait deux heures que je sillonais Camden Street à la recherche de nouvelles fringues. Mais depuis quelques temps, ce genre de choses ne me plaisaient plus. Je me sentais inutile et surtout, ça ne me changeait en rien les idées. Au contraire, j'y songeais encore plus, à toute cette histoire. Agacée, je remis la robe que je venais d'attraper sur le portant et d'un pas décidé quittais la boutique. Arrivée dehors, j'attrapais mon téléphone pour envoyer un message à Lola. J'avais envie de la voir. Elle me manquait. Lola était la seule personne à me manquer constemment. J'avais l'impression que plus le temps passait, plus elle devenait indispensable à ma vie, à mon coeur. Cette amitié était ma nouvelle dépendance, probablement mon unique moyen de recoller les milliers de morceaux de mon coeur que Tancredi avait envoyer valser. Soupirant, je lui demandais ce qu'elle faisait le soir même. Mais je n'eu pas le temps d'envoyer le message car le choc fut brutal. « Oh pardon, désolée !! »J'étais rentrée dans quelqu'un, et mon téléphone s'était échoué sur le sol dans un bruit sec. Je poussais un petit cri d'horreur et le récupérais avec précipitation. L'écran s'était cassé, mais il marchait encore. Pas grave, ça se remplaçait facilement. Je levais alors la tête vers mon interlocutrice et surprise, je restai là, à l'observer : « Olive? Olive Gleeson?! » Je fronçais les sourcils. Je n'étais pas sûre de moi, mais il me semblait bien la connaître. Il y a quelques années, par hasard, j'étais tombé dans le mauvais bar. Au mauvais moment, et j'y avais trouvé cette jeune femme touchée et inconsciente. Sans hésiter, j'avais appelé les secours. Mais après cet évènement, je n'avais jamais eu l'occasion de la revoir. J'avais simplement retenu son prénom, et son visage. Incertaine, elle me regardait, cherchant probablement dans sa mémoire d'où nous nous connaissions. « Tu ne te souviens pas de moi? » Demandais-je finalement, mal à l'aise. Car ce jour là, elle avait probablement voulu l'oublier. Ce qui s'était passé, et les gens qu'elle avait renconré. Je regrettais désormais ma franchise. Peut-être aurais-je mieux fait de m'excuser et de continuer mon chemin, sans m'arrêter, en prétextant ne pas l'avoir reconnu. Mais je n'avais pas réfléchit, et à cause de moi, de tristes souvenirs allaient très certainement ressurgir. Je m'en voulais.


Maxime s. Monroe
&&
Olive Gleeson
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() message posté Mer 29 Aoû 2018 - 16:43 par Invité
Olive venait de quitter le siège d’Abercrombie & Fitch, là où elle avait passé une matinée entière à avoir regarder chacune des pièces de leur nouvelle collection, à avoir essayé d’assembler des tenues, et selon la directrice marketing, elle avait désormais « toutes les clés en main », toutes les clés pour se démerder à promouvoir leur collection que Olive apprécie ou non. Mais la blonde n’apprécie plus vraiment, ni de promouvoir leur produit, ni de travailler avec eux, et encore moins de mentir pour eux. Mais elle n’avait pas vraiment le choix, c’était ça être une influenceuse, influencer ses followers à acheter cette marque. Au-delà du métier vers lequel elle s’était tournée après l’accident, elle n’avait pas le choix car Abercrombie était son plus gros contrat de partenariat, qu’elle ne pouvait pas se permettre de le perdre, surtout avec toute cette concurrence, toutes ces jeunes filles qui avaient plus ou moins d’impacte et qui pouvait retourner une situation avec juste quelques photos, Olive se devait d’être au top, quoi qu’il arrive. Son portfolio sous le bras, elle quittait le siège en direction de Camden Street où elle devait retrouver une de ses amies pour organiser un anniversaire surprise à une autre amie ; elles étaient en charges de tout : de la déco, du repas, du cadeau, du DJ, des animations. Malgré son emploi du temps ultra chargé, Olive voulait absolument s’investir dans cette fête, parce que ça lui sortait de son quotidien en shooting photo, ou téléphone en main à filmer chaque parcel de sa vie privée : de son make up routine, à ses séances de sport, à ses séances de kiné, ses rendez-vous pro, les aliments qu’elle avale le midi, le soir ect… Mais pas cet après midi, ce moment shopping n’était rien que pour elle, son téléphone rangé au fond de son sac qu’elle ne sortirait sous aucun prétexte, pas même si elle l’entendait sonner, pas même si elle croisait Victoria Beckham pour un selfie, non rien. Alors qu’elle tentait de retrouver son amie, dans le monde qui se formait autour d’elle à cause des boutiques, Olive fut brutalement bousculé, suffisamment pour que cette personne perde son téléphone en route, et suffisamment pour qu’une décharge de douleur lui traverse la cuisse, douleur qu’elle retenait en serrant les dents. Elle était habituée désormais, même si elle tenait désormais sur ses deux jambes, sans béquilles, cannes ou fauteuil roulant, la douleur restait là, elle la trainerait probablement toute sa vie, parce qu’elle insistait trop sur sa cuisse, pour un choc, parce qu’elle était fatiguée, parce que la lune tournait dans le mauvais sens, ou qu’un papillon battait des ailes à Sydney, Olive ressentirait toujours cette douleur insistante dans la cuisse. « Oh pardon, désolée !! ». Olive avait également entendu le choc du téléphone de cette jeune fille contre le sol, quand elle le ramassait, elle avait également vu qu’il était fissuré. Olive serrait sur sa cuisse, comme si ce geste était utile pour atténuer la douleur alors que pas du tout, elle se sentait gênée car ce fameux téléphone était abimé, et qu’elle était en partie responsable. C’est moi qui m’excuse, je en vous avez pas vu ... on peut faire fonctionner l’assurance si vous le voulez ?! Olive sentait le regard insistant de la demoiselle sur elle, entre ses vlog et son compte instagram qui comptait plusieurs milliers d’abonnés, il lui arrivait, souvent, de croiser des followers si elle trainait dans les rues les plus fréquentés de Londres. « Olive? Olive Gleeson?! » Olive se devait de lui sourire, ne serait-ce que par politesse, mais ce qu’elle devait dégager était plus de la crispation, pas vraiment enthousiaste et toujours gênée d’avoir abîmé son téléphone. Oui, c’est moi. Répondait-elle sur un air qui se voulait détendu malgré la situation. Elle était vraiment considérée comme une influenceuse que depuis un peu plus d’an, c’était différent de répondre aux followers derrière son téléphone plutôt qu’en face à face « Tu ne te souviens pas de moi ? » La blonde se mit à froncer les sourcils, un peu largué. Bah non … Je devrais ?!
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Maxime S. Monroe
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() message posté Jeu 13 Sep 2018 - 14:05 par Maxime S. Monroe




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☁️
Je ne prenais plus le même plaisir aux mêmes choses. Quelques mois auparavant j'aurai probablement dévalisé la moitié des magasins de Camden Street, mais aujourd'hui, je n'avais même pas l'esprit à fouiller pour quelques fringues. Je ne prenais plus le même plaisir car je trouvais toutes ces choses futiles, elles existaient pour me permettre de penser à autre chose, mais malgré cela, ce n'était pas suffisant. J'avais le moral dans les baskets et seule ma meilleure amie était capable de me le redonner. Mais Lola travaillait, comme tout le monde sauf moi. J'avais décidé de mettre ma carrière d'actrice en suspend et depuis quelques semaines j'appréciais le calme de mes journées. Mais aujourd'hui, je me faisais chier et les memes soucis me revenaient sans cesse à l'esprit. C'était l'herbe. Lorsque je ne fumais pas, je ruminais sans cesse et sans cesse, inlassablement jusqu'à ce que mon cerveau s'épuise et qu'une nuit chasse mes douleurs. Dans quelques semaines, je partirai pour l'Egypte afin d'y aider les enfants pauvres et malades. Mais jusqu'à ce fameux jour, j'avais le temps. Le temps de ne rien faire, le temps d'apprendre à vivre désormais que Tancredi n'était plus là, désormais que Zola ne se réveillait pas. Trop occupée à tenter de retrouver du réconfort auprès de ma meilleure amie, je n'avais pas vu arriver a jeune femme en face de moi. Le choc propulsa mon téléphone au sol et le brisa, mais il ne fut rien à ma surprise en reconnaissant la jeune femme qui se trouvait en face de moi. Elle s'excusait désormais, alors que c'était elle qui grimaçait sous la douleur. J'inspectais mon téléphone et répondis en le fourrant dans mon sac : « Non pas de soucis, ça arrive tous les jours ce genre de choses, je me débrouillerai. » Autant dire que je passerai m'en acheter un autre avant de rejoindre Lola ce soir. Je souriais, et surprise, l'observais, un léger sourire aux lèvres. Elle ne m'avait pas reconnu. Autour de nous, des gens avaient ralenti le pas, intrigué par ce qui venait de se passer. Je cachais mon visage de mes cheveux, afin de ne pas être embêtée par de potentiels fan. Mon anonymat était pour le moment conservé, et je voulais que cela dure. Me redressant, je tendais ma main à Olive, en répondant timidement : « Je suis Mademoiselle Monroe... C'est moi qui vous ai trouvé... Ce jour là... » J'avais hésité avant d'être plus explicative. Elle ne semblait pas se rappeler de mon nom, alors, incertaine, j'avais tout de même osé. Je me tenais désormais timide, inquiète d'avoir abordé le sujet sensible. Je ne voulais pas lui remémorer ces mauvais moments, mais il fallait bien, pour se présenter. Me grattant la gorge, je lançais des regards furtifs autour de nous avant de proposer, pour échapper aux passants curieux : « Vous avez le temps pour un café? » Plus discret, plus simple, mieux pour toute conversation. Avec un sourire, je commençais à marcher vers le bar le plus proche, lentement pour qu'Olive ne me perde pas dans la foule.


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