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(✰) message posté Jeu 29 Nov 2018 - 14:25 par Solal D. B. Fitzgerald
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(Avignon, 15 Juillet 2018) Un jour, il nous arrive à tous de faire des erreurs. De poser les yeux sur la mauvaise personne, et ainsi, de ruiner ses chances avec une autre personne, toute aussi proche, peut-être mieux pour protéger son coeur. Il y a des années, j'avais rencontré Persée. Ensembles, nous avions décidé de nous offrir l'un à l'autre, de partager ce premier instant de chair et d'abandon. Aujourd'hui, je payais ce mauvais choix. Aujourd'hui, je me retrouvais à trahir cet amour d'une nuit, car à ses côtés, s'était trouvée Nova. C'était ma rencontre avec Persée qui m'avait permis de la rencontrer, mais au fond, j'aurai aimé que cette rencontre se déroule dans d'autres circonstances. Le choix qu'on empruntait tout les deux allait nous briser. Elle, moi, et Persée qui étrangement, faisait le lien entre nous. Ce lien qu'on avait brisé, qu'on tentait de briser encore ce soir, mais qui malgré tout, formait une sépération entre nos actes, et le possible. Cette histoire ne pouvait pas durer, de retour à Londres, de retour dans la véritable vie, nous allions faire des erreurs destructrices. Je le savais. Et pourtant, je m'en fichais. Je m'en fichais car dans tout ce bordel, j'avais trouvé la paix au contact de Nova. A ses côtés, dans son regard, ses gestes, je me sentais protégé, en sécurité. Dans ses bras, plus rien d'autre n'avait de sens, plus d'importance. La vie était faite pour que l'être humain puisse un jour trouver cette quiétude auprès d'un autre. Mais c'était un instant de bonheur pour des journées d'obscurité. On semblait certains de nos actes, mais la culpabilité n'allait pas tarder à prendre le dessus. Mais ce soir, je laissais tout de côté. Je ne voulais plus penser au futur, seulement à cet instant. Cet instant où Nova avait attrapé ma main pour me guider jusqu'à la chambre. Cet instant où elle avait laissé un espace dans la bulle pour me laisser m'y insérer. Il n'y avait plus qu'elle et moi, et rien d'autre ne comptait. Lentement, nos corps, comme aimantés, s'était rapprochés. Une de ses mains vint caresser ma nuque, l'autre, vint se poser sur mon coeur. Ce coeur dont elle s'était emparée. Mon coeur battait la chamade. Je l'aimais. Au fond de mes entrailles, quelque part dans mon estomac, tout se tordait. L'envie, le désir, l'interdit. Je laissais échapper un sourire à ses mots et doucement, passais mes doigts dans ses cheveux. « Je ne peux rien te cacher, Nova.... » Mes mots étaient à double sens. Je plongeais mon regard dans le sien. Puis, ses lèvres vinrent s'emparer des miennes. Je m'abandonnais, mais le baiser, fut rompu. Je la regardais, essouflé, charmé, perturbé. Dans mes yeux, il était possible d'y voir toute ma détresse. Ces sentiments, je ne les avais jamais ressenti. Pas comme ça, pas avec autant de puissance. Maintenant quoi? Je plongeais mon regard dans le sien. Maintenant, je ne voulais plus penser à rien, j'avais juste besoin de son contact. De sa peau contre le mienne, de sentir son souffle contre le mien. Je voulais l'aimer. Lui transmettre tout ce que mon corps ressentait à cet instant. Je restais muet, à l'observer. A ne pas savoir quoi répondre, comment reprendre, comment commencer. Car je ne voulais pas que cet instant se termine. Tout commencement menait à une fin. Je voulais que cette fin n'arrive jamais Lentement, ma main quitta ses cheveux pour glisser le long de son dos . Je la serrais contre moi, et doucement, passais mes doigts sur sa joue pour en dégager les mèches de cheveux rebelles. Je la tins contre moi. Nez contre nez, front contre front, corps contre coeur. Et lentement, ma seconde main quitta son visage pour aider l'autre à la soulever. Ses jambes vinrent s'enrouler autour de ma taille et je la gardais fermement, une main sur sa cuisse, l'autre dans sa cambrure. « Maintenant... Je ne peux plus faire semblant... » Soufflais-je, perdu dans son regard. Puis, je déposais un baiser sur sa joue, avant de descendre dans son cou pour la couvrir de baisers délicats. Il n'y avait rien de sexuel dans cette approche, seulement de la tendresse. Une tendresse jamais exploitée, jamais montrée. C'était une première fois. Pour moi, pour mon coeur, dans ma vie. Je revins vers ses lèvres, et doucement, je l'embrassais. Et la tête me tourna, mon corps s'emballa, mes mains se firent plus pressantes. Je nous laissais tomber sur le lit, et la gardais fermement contre moi. Sans tenter plus. Je voulais juste rester là, à l'embrasser, une nuit entière. M'abandonner, me perdre dans son regard. M'enfuir. Avec elle. Lui souffler de rester ici. A jamais.
Nova Ainsworth
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(✰) message posté Ven 21 Déc 2018 - 3:17 par Nova Ainsworth
Désormais, Nova avait de la difficulté à croire que leur histoire avait pu débuter comme étant un erreur comme elle avait pensée, il y a quelques semaines lors de leur dernière rencontre au parc. C’était comme s’ils se rencontraient à nouveau, sous un nouveau jour et elle préférait largement cet instant qu’aux autres parce que c’était plus naturel. Plus intime. Nova désirait croire à la possibilité que Solal était en mesure de lui montrer ce que c’était le véritable amour, et ce, même si elle préférait ne pas s’aventurer sur ce chemin maintenant. Pas tout de suite. Ils ne parlaient pas d’amour. Peut-être qu’ils n’en parlerait pas. Uniquement le temps allait le dire. Pour l’instant, ils profitaient. De la compagnie d’autrui. Du moment. Des étoiles brillantes dans le ciel. Ils pensaient à eux et non aux autres. Les conséquences allaient venir plus tard. Persée allait leur en vouloir. Elle allait les bouder pour un long moment, mais un jour, Nova espérait que sa meilleure amie comprendrait. Qu’elle comprendrait qu’on ne pouvait pas forcer une personne à nous aimer. À plusieurs reprises, Nova avait laissé Solal s’en aller et l’oublier. Elle lui avait laissé cette chance de ne pas s’attacher à elle, de ne pas espérer que son cœur s’ouvre à lui. Elle l’avait même poussé vers Persée en lui disant qu’il serait peut-être mieux avec elle alors qu’au fond, Nova savait qu’elle était trop toxique pour lui. Qu’il était trop bien pour elle. Qu’au final, il allait se ramasser avec un cœur piétiné par des escarpins. « Je ne peux rien te cacher, Nova... » Un mince sourire s’afficha sur son visage avant de disparaître cinq secondes plus tard. Solal la déstabilisait en la regardant ainsi et presque timidement, elle baissa les yeux avant que ses lèvres attrapent les siennes. Nova voulait se rappeler de cette soirée pendant longtemps. Elle allait finir par oublier comment elle avait débutée, mais elle n’oublierait pas comment elle s’était terminée. Solal auprès d’elle, elle dans ses bras, au chaud et protégée. Des frissons parcourent son corps lorsqu’il fit glisser sa main le long de son dos pour la soulever du sol. Ses jambes s’étaient enroulés autour de sa taille comme par automatisme et elle le laissait les guider vers le lit où ils atterrirent sur le lit. « Maintenant… Je ne peux plus faire semblant... » La traînée de baisers qu’il laissait sur sa peau était d’une douceur que Nova ne connaissait pas. Il marquait sa peau. Elle ne se plaignait pas. Elle aurait éternellement un souvenir de Solal sur elle. Un souvenir pour se rappeler de lui pour toujours. « Ne faisons plus semblant alors. » Pour sa part, elle ne voulait plus prétendre devoir le détester parce que les choses allaient mal. Elle ne voulait plus avoir à dissimuler à Persée ce qui se passait entre eux. Elle voulait heureuse. Pour une fois. Solal la rendait heureuse. C’était électrique entre eux. Naturel. Les choses se faisaient naturelles. Ils n’avaient pas besoin de prétendre lorsque les choses n’allaient pas bien. Les mots avaient été murmurés par Nova avant qu’à son tour, elle l’embrassa doucement tout en laissant son corps se coller plus à lui, son cœur battant la chamade. « Restons ici éternellement que tous les deux. À contempler les étoiles qui brillent. Rien que tout les deux. » D’une certaine manière, Nova se voulait poétique. Mais elle cherchait aussi un moyen de se calmer aussi pour ne pas lui sauter au cou quant bien même l'envie soit présente.
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Solal D. B. Fitzgerald
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(✰) message posté Dim 23 Déc 2018 - 1:30 par Solal D. B. Fitzgerald
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(Avignon, 15 Juillet 2018) Des filles, j'en avais aimé. Des coeurs, j'en avais brisé. Mais cette fois-ci, les choses étaient différentes. Mon estomac se serrait à la pensée que tout puisse s'arrêter du jour au lendemain. A l'idée de quitter cet endroit, de couper court à cet instant. Ici, dans cette maison familiale où j'avais passé les plus beaux instants de mon existence, je ne m'étais jamais senti aussi bien. Dans les bras de Nova, la vie prenait sens. La Terre s'arrêtait de tourner. Chaque instant était unique, chaque sensation, une nouvelle découverte. Si je fermais les yeux, j'avais la sensation de tout pouvoir discerner. Mon coeur était pur, mes pensées claires. Je n'avais plus aucun doute sur ce que je désirais. Tout ce que j'avais toujours attendu se trouvait ici. En Nova. Dans son regard. Mon univers entier c'était sa peau, mon univers entier, elle le portait en elle. Je me sentais protégé pour la première fois de ma vie. J'en avais oublié Wilson, j'en avais oublié Persée. Plus rien n'avait d'importance si Nova se trouvait là. Je souriais bêtement, car quelque part, c'était la première fois que je me sentais libre. Libre d'aimer, libre de ressentir. Moi qui avais toujours fuit l'amour, ce soir, je n'avais plus peur. De m'attacher, d'accepter qu'on s'attache à moi. Car tout ce que je voulais, c'était que Nova m'aime. Un peu plus à chaque geste, chaque regard. Pourtant, certains de ces sentiments ne m'étaient pas étrangers. J'avais aimé Alexandra. J'avais sombré pour elle, m'étais donné à elle. Mais l'amour que j'avais éprouvé à son égard n'avait jamais été à la hauteur de l'ouragan qui dévastait mon coeur et mes pensées depuis ce premier soir où nos corps s'étaient mêlés. J'avais aimé Alexandra dans la crainte de la perdre. Nova, je l'aimais dans l'espoir de la garder toujours auprès de moi. Je voulais la protéger. Lui consacrer ma vie, mes pensées, chaque geste, chaque décision. Tout était clair dans mon esprit. C'était effrayant, mais plus aucune hésitation ne me tiraillait désormais. Qu'importe où me mènerait cette histoire, j'y foncerai tête basse. Doucement, je caressais le bras de Nova et la serrais contre moi. Je souriais à sa réponse, idiot. Un sourire qui s'emplifia lorsqu'à son tour, elle vint m'embrasser. Son corps se colla à moi et doucement mes mains vinrent caresser sa peau par dessous ses vêtements, juste pour la sentir contre les paumes de mes mains. Je la serrais contre moi, répondant à ses baisers avec douceur. J'aurai pu l'embrasser des heures entières, sans jamais m'arrêter. Qu'importe si l'air m'aurait manqué, j'aurai trouvé mon oxygène au contact de ses lèvres. Des heures durant. Des jours durant. Une vie entière. Je fermais les yeux, écoutant sa jolie voix briser le silence. J'ouvrais les yeux et la contemplais. Doucement, ma main vint caresser sa joue, et je murmurais : « Aussi longtemps que tu le voudras... » Puis, doucement, je tirais la couette pour la rabattre sur nous. Mieux encore, je nous y enfouis entièrement, comme pour nous enfermer dans cette bulle qui n'appartenait qu'à nous. Et mes lèvres retrouvèrent les siennes, avec délicatesse. Après quelques instants, je pris le temps de reprendre mon souffle. Et dans le noir, dans un murmure à peine audible, je lançais : « Tu m'avais dit de ne pas tomber amoureux de toi... » Je m'arrêtais quelques secondes, pour laisser le temps à mon coeur de suivre la marche. Je pris une longue inspiration, pour me donner le courage de venir au bout de ma pensée. « C'est déjà trop tard... » Lâchais-je finalement, tel une bombe sortie de nulle part. Puis, sans attendre la moindre réaction de sa part, je l'embrassais de nouveau, avec fougue, envie, passion, désir. Persée n'était plus en mesure de nous séparer. A vrai dire, elle ne l'avait jamais été. Mes doigts se perdirent dans ses cheveux, tandis que mon autre main vint lui ôter son haut avec délicatesse. Je voulais sentir son corps nu contre le mien. Sa peau douce contre mes membres fatigués. Je voulais m'endormir, ainsi, mise à nu, le coeur à découvert, contre l'amour de ma triste vie. Car je voulais y croire que cette histoire était destinée à perdurer par delà les étoiles. « Ne me quitte pas, Nova... » Je la suppliais presque. De ne jamais m'abandonner. De ne jamais renoncer à tout ça. A nous. A ces instants. Mes mains caressaient son corps, comme pour en connaître chaque courbe, chaque détail. Je fermais de nouveau les yeux, et finalement, cessais de l'embrasser pour la blottir contre moi. Et tout en caressant son dos doucement, je me laissais bercer par ce moment de douceur. Ecoutant son souffle, ressentant son coeur battant. Je ne m'étais jamais senti si heureux, si apaisé. Il n'avait amais été aussi simple de m'assoupir. Je voulais que chaque nuit débute comme celle-ci, et qu'au réveil, elle soit chaque matin, la première chose que je puisse voir en ouvrant mes paupières. J'embrassais doucement son front et rompais notre étreinte pour enlever mon tee-shirt et mon pantalon. Puis, lorsque ce fut fait, je la repris dans mes bras, et laissais l'amour, le bonheur, l'apaisement, s'emparer de moi. Je m'endormis, paisiblement, pour la toute première fois de ma vie.
Nova Ainsworth
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(✰) message posté Sam 29 Déc 2018 - 19:57 par Nova Ainsworth
Bien sûr, toute cette histoire terrifiait Nova. Elle ne s’était pas permise de tomber amoureuse depuis sa dernière relation. Ça lui avait fait mal et la jeune femme était terrifiée à l’idée de retomber amoureuse d’un autre homme. Mais elle voulait vraiment rester ici, éternellement avec Solal comme unique compagnie. Sous les étoiles. Elle ignorait à quoi demain allait ressembler, mais quelque part, Nova était prête à prendre le risque. Pour une fois. Avec Solal. Parce qu’il faisait chavirer son cœur. « Aussi longtemps que tu le voudras… » Ce n’était que quelques mots murmurés dans la nuit, mais c’était des mots qui signifiaient beaucoup aux yeux de Nova. C’était comme s’il lui promettait de toujours être avec elle. Dans les bons et mauvais jours. Puis, la noirceur les avait englouti complètement et ses lèvres avaient retrouvés les siennes. « Tu m’avais dit de ne pas tomber amoureux de toi… » Ses doigts caressaient son visage en attendant la suite de sa phrase parce que Nova savait qu’il y avait une suite. Il y avait une suite à l’avertissement qu’elle lui avait donné, il y a quelques mois. « C’est déjà trop tard… » Solal avait été le premier à être averti. C’était la première fois que Nova donnait un tel avertissement parce qu’elle savait que les choses seraient différentes avec Solal. Tout était différent avec lui. Il arrivait à creuser plus profond que les autres. Elle lui dévoilait des facettes de sa personne à qui, elle ne dévoilait pas du tout. Il l’avait vu sous un autre jour. Son corps nu collé au sien, elle se sentait protégée dans ses bras. « Ne me quitte pas, Nova… » Son corps frissonnait sous ses mains, elle voulait rester ici éternellement comme elle le lui avait demandé. « Jamais. » Quelque part, elle lui faisait une promesse de ne jamais le quitter. De toute manière, elle ne désirait pas le quitter et tête posée sur son torse, Nova s’était endormie, à écouter la respiration tranquille de Solal. À je ne sais quelle heure, Nova rouvrit les yeux avant de se faire aveugler par la lumière du jour. « Bon matin. » Murmura-t-elle en s’étirant le corps entier avant de s’approcher de son visage pour déposer ses lèvres sur sa joue puis sur ses lèvres rapidement. Pour une rare fois, Nova avait l’impression d’avoir eu une bonne nuit de sommeil comme ça ne lui était plus arrivé depuis qu’elle était une fillette. Généralement, les nuits de Nova étaient courtes parce qu’elle rentrait chez elle à des petites heures et se réveillait aux alentours de 9-10 heures du matin. Quelque part, Nova fonctionnait sur un sommeil de cinq heures. « Tu vois, je n’ai pas pris toute la couverture. Tu t’inquiétais pour absolument rien. » Ajoutait-elle en rigolant en se séparant à contre-cœur de lui pour enfiler le premier chandail qui lui tombait sous la main. Un chandail qui appartenait à Solal, bien sûr. « Tu as faim? Parce que moi j’ai faim. Et je ne me vois pas sortir de cette chambre toute seule et tomber nez-à-nez avec ta mère. » Ça serait beaucoup trop bizarre pour elle. Puis, elle revint s’installer sur le lit, tout près de Solal et l’embrassait à nouveau comme si hier, elle ne l’avait pas suffisamment fait.
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(✰) message posté Sam 26 Jan 2019 - 11:56 par Solal D. B. Fitzgerald
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(Avignon, 16 Juillet 2018) Elles avaient été nombreuses à s'endormir à mes côtés, mais aucune n'était resté dans mes bras tout du long. En ouvrant les yeux, Nova était encore là, contre moi. D'ordinaire, je me reveillais avec la boule au ventre, angoissé, des soucis plein l'esprit. Mais ce matin, aucun de ces sentiments. Lentement, je m'étirais et ouvrais les paupières. Un sourire vint étirer mes lèvres. Nova se réveillait elle aussi. Elle déposa un baiser sur ma joue, puis sur mes lèvres. Idiot, je me redressais en l'observant. et mes doigts vinrent caresser doucement son dos. Je riais à ses mots et caressais doucement sa joue en demandant : « Bien dormie? » A contre coeur, je quittais le lit et allais ouvrir les stores, ainsi que les fenêtres pour observer le beau soleil qui tentait de percer à travers la fenêtre. Comme la veille, tout était calme, comme s'il n'y avait que Nova et moi ici, et rien pour briser notre idylle. Je revins m'allonger à ses cotés et la repris dans mes bras avant de caresser sa peau doucement. Une nouvelle fois, je lâchais un rire et répondis : « C'est vrai, en plus tu n'as même pas prit toute la place. » Je lui jetais un regard amusé et desserrais mon étreinte pour qu'elle puisse se rhabiller. Elle parla de nouveau et je fis alors de gros yeux. Ma mère, mes grands parents. Je les avais complètement oublié. Je gloussais stupidement et me levais alors pour retourner à la fenêtre. Je me penchais et les découvrais en train de prendre le petit-déjeuner dans la véranda. Je pouvais me faufiler, mais ce rapprochement n'allait pas passer inaperçu, c'était certain. Embêté, je tournais la tête vers Nova. Embêté, voir paniqué. C'était la première fois qu'une fille comptait à mes yeux et qu'elle se trouvait en présence de ma famille. Je restai bloqué là, accroché à la fenêtre, observant Nova. Je pris alors une longue inspiration et rassemblais mon courage : « Ils déjeunent. Alors on peut se faire à manger et manger avec eux, ou devant la télé, ou même ici. Ou... Je peux t'emmener manger dehors...? » Je me rendais compte que soudain, les choses étaient précipitées. Et je ne voulais pas lui faire peur. Je quittais enfin mon rebord de fenêtre et m'approchais de la porte. Je l'entrouvris et passais la tête. Je gloussais tel un idiot et glissais à Nova : « J'ose même pas aller aux toilettes. » Je lui adressais un sourire et sortais, en caleçon, dans le couloir. Je fis quelques pas, sur la pointe des pieds. Je sentais le regard de Nova dans l'entrebaillement de la porte. J'avais presque atteint la porte des toilettes lorsque j'entendis la voix de ma mère : « Solaaaal ! Le petit-déjeuner vous attend ! » Je m'arrêtais brusquement et me retournais vers Nova, d'un air à moitié désolé. C'était évident, Juliette tentait depuis trop longtemps de me caser, elle avait forcément pensé à nous réunir ce matin. Trop gênant. Vaincu, je marchais normalement jusqu'aux toilettes, allais pisser rapidement, passais par la salle de bain et avant de retrouver Nova, je m'avançais vers la véranda pour hurler : « On vient que si y'a des pancakes !!! » « Tu m'as prit pour une débutante Solal Gabriel?!!! » Je fis la moue. Je n'aimais pas qu'elle utilise mes deux prénoms. En traînant des pieds, tel un gamin, je revins vers Nova qui n'avait pas quitté l'encadrement de la porte et lui adressais un sourire désolé. « C'est le guet happens. » Je passais ma main dans sa nuque et embrassais son front au passage. Puis, j'ouvrais les placards à la recherche de vêtements adaptés pour ce premier repas presque officiel. Plus officieux qu'officiel, mais tout de même. /div>
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(✰) message posté Dim 17 Fév 2019 - 3:31 par Nova Ainsworth
Se réveiller auprès d’une personne, Nova n’en avait pas l’habitude. En général, mademoiselle préférait s’enfuir avant que l’autre personne se réveille ou même la minute où celle-ci s’endormait. Alors, s’endormir dans les bras de Solal, c’était une première pour la jeune femme et c’était une idée presque réconfortante. Se réveiller constamment dans ses bras, Nova pourrait s’y faire avec le temps. Ce n’était pas aussi pire qu’elle s’imaginait. C’était même agréable. Puis, c’était les bras de Solal. Ils étaient réconfortants. « Bien dormie? » La lumière du jour l’aveugla la seconde suivante alors elle dissimula ceux-ci avec sa main pour une bonne minute, le temps que ceux-ci s’habituent à la luminosité du jour alors qu’elle hochait de la tête de manière affirmative. C’était étrange pour Nova de ne pas voir un autre bâtiment à travers les carreaux de la fenêtre. Ou même d’entendre les voitures rouler sur la route. Le calme régnait ici et elle n’en avait pas l’habitude. « C’est vrai, en plus tu n’as même pas prit toute la place. » Fière d’elle, Nova lui offrit un sourire vainqueur. « Toi, par contre, tu prends beaucoup de place. » Répondit-elle, moqueuse avant de rigoler de la tête que faisait Solal. Ça se voyait qu’il avait complètement oublié la présence de sa mère et ses grands-parents. Pas elle. La seule différence était qu’elle n’aurait pas besoin d’en entendre parler pour l’éternité. Solal, oui, puisque c’était sa famille à lui. « Ils déjeunent. Alors on peut se faire à manger et manger avec eux, ou devant la télé, ou même ici. Ou… Je peux t’emmener manger dehors… ? » C’était mignon sa petite panique intérieure. « Je ne suis pas difficile. On fait comme tu veux et ce qui te semble le plus logique à faire dans ce genre de situation. » Dans sa tête, c’était un peu étrange de rencontrer sa famille après avoir passé la nuit chez eux alors qu’eux-mêmes ignoraient ce qu’était leur relation. « J’ose même pas aller aux toilettes. » Elle répondit à son sourire avant de le voir disparaître de son champ de vision. Pendant ce temps, elle en avait profité pour ramasser ce qui lui appartenait dans cette chambre. Pas grand chose. Ses affaires se trouvant en bas. Finalement, elle allait s’accoter sur l’encadrement de la porte pour l’observer, sourire en coin. Elle sursauta lorsque Nova entendit la voix portante de la mère de Solal. Juliette, c’était son prénom. Puis, ce fut au tour de Solal de crier et Juliette, à nouveau. Ce genre de conversations, Nova n’en avait jamais eu et c’était particulier à ses oreilles. « C’est le guet happens. » Elle ricana alors que Nova commençait à paniquer, un peu, à l’idée de cette rencontre qui faisait trop officielle à son goût. S’approchant de lui, Nova enroulait ses bras autour de sa taille, collant son corps à son dos et déposant sa tête sur son omoplate. « On a besoin d’un code si jamais ça devient trop sérieux. Je n’ai pas l’habitude de rencontrer les parents d’une personne. » Lâcha-t-elle, se sentant vulnérable d’admettre cette vérité. « Et je veux qu’on passe un moment seul avant que je retourne à l’hôtel. » Elle allait se planter devant lui, lui montrant son petit doigt, demandant un pinky swear de sa part. « Si tu es prêt, je suis prête. J’ai faim, je te l’ai dit ? » Son ventre gargouillait depuis une bonne vingtaine de minutes.
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(Avignon, 16 Juillet 2018) Je riais à la remarque de Nova et haussais les épaules d’un air nonchalant. Mes longs membres devaient toujours forcer, s’étirer, batailler pour trouver de la place. C’était un risque à prendre. « Tu finiras par t’y faire. Tant que tu te prends pas des coups, on est biens » Incertain que cette nuit soit réelle, je l’avais invité à venir passer la nuit chez moi sans songer à ma famille. Sans penser à ce qu’ils en diraient, moi qui ne présentais jamais aucune fille. La panique m’envahissait car la situation se concrétisait sans que l’on puisse y donner nom. Mais l’envie de m’asseoir à ses côtés, et de la présenter était immense. Nova était unique, et je l’avais remarqué dès notre première rencontre. Des filles, j’en avais fréquenté, toutes différentes. J’avais fini par m’en lasser, par ne jamais trouver mon compte, par ne jamais être satisfait. Nova était différente. Elle était imprévisible, et me poussait dans mes retranchements. Sa rencontre allait changer ma vie, et c’était tout le risque de cette relation. Mes yeux s’étaient perdus dans les siens à force de l’écouter parler. La guider jusqu’à la véranda pour prendre le petit déjeuner, c’était un risque, mais c’était aussi une manière de lui prouver qu’elle n’était pas qu’une fille parmi tant d’autres. Je ne voulais pas fuir la situation. Toute ma vie j’avais fuis. Pas cette fois. J’attrapais sa main, et serrais ses doigts entre les miens. « Ce n’est qu’un petit déjeuner. Il n’y a qu’un plan cul qui s’enfuit par la porte de derrière ». Je lui adressais un petit sourire réconfortant, et déposais un baiser sur son front. Je m’apprêtais à quitter la chambre lorsque je me rendis compte que nous n’avions pas de code. Je m’arrêtais, posais un doigt sur mes lèvres et en fronçant les sourcils, songeais à ce fameux code. Après un long moment, je lançais : « On parle du beau temps si ça dérape. J’ai pas de code. J’suis le mec le moins discret du monde. Note-le. » J’eu un rire idiot, et l’entraînais en dehors de la chambre. Tout en marchant, je lui glissais « De toute façon on s’éternise pas. Comme ça on passera plus de temps ensembles avec que tu partes… » Je ne voulais pas qu’elle parte. Je ne voulais plus qu’elle s’éloigne de moi désormais que j’avais eu accès à son cœur. « Allons-y. » Un sourire aux lèvres, je me penchais vers elle et l’embrassais. Je lui souris, et la guidais jusqu’à ma famille. Dans la véranda, ma mère et mes grands parents étaient installés autour de la grande table. Sur la table, l’essentiel d’un bon petit déjeuner. J’invitai Nova à s’installer et fis de même, me rendant alors compte que l’instant était gênant. Je me grattais la gorge, attrapais tasse, bol, couteau… Bref tout ce qui me permettait de changer le sujet d’attention et passais le tout à Nova pour qu’elle puisse se servir. J’attrapais le récipient plein de café Je regrettais déjà de ne pas avoir choisi de sauter par la fenêtre pour s’enfuir comme des voleurs. Ma mère et son regard brillant, c’était beaucoup trop intrusif. Je la sentis attraper sa tasse de café et l’apporter à ses lèvres. Finalement, Juliette décida de rompre le silence. « Tu es de Londres toi aussi, Nova ? » Sa voix était douce, mais je la savais maîtrisée. Juliette trépignait d’excitation. Son unique fils ramenait une jolie fille à la maison, pour la toute première fois. Je tournais la tête vers Nova, pour voir si elle avait besoin de mon aide. On échangea un sourire et je repris mon occupation, la laissant parler. Après tout, elle ne s’était pas enfuit par la fenêtre, probablement que quelque part, elle avait voulu essayer. Et voir où tout cela pouvait mener.
HJ : Ca m'avait manqué Des gros bisous
Nova Ainsworth
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» Absence : 30 avril.
(✰) message posté Lun 22 Avr 2019 - 21:35 par Nova Ainsworth
« Tu finiras pas t’y faire. Tant que tu te prends pas des coups, on est biens. » Tout comme lui, Nova est incertaine de ce que cette nuit signifiait pour eux. Pour leur relation. Pouvaient-ils avoir une relation ? Oui. Persée n’était plus dans le chemin après avoir disparue du jour au lendemain. Nova était même libre de tomber amoureuse de Solal, si elle le désirait et si son cœur le lui permettait. De toute manière, elle n’avait pas envie d’y penser maintenant. Pas tout de suite. Peut-être que cette nuit ne voulait rien dire aussi. Peut-être qu’elle se faisait des idées. Il l’avait sauvé de gens malveillants, mais cela ne signifiait qu’ils étaient destinés à passer le restant de leurs vies ensemble. Autant profiter du moment, se disait-elle mentalement. Ainsi, Nova s’évitait un mal possible. « Ce n’est qu’un petit déjeuner. Il n’y a qu’un plan cul qui s’enfuit par la porte de derrière. » Peu importe la situation, Solal trouvait toujours les mots réconfortants alors qu’elle, elle restait bloquée, incertaine de savoir quoi faire dans ce genre de situation. Parce qu’il y a encore quelques heures, Solal n’avait été qu’un plan cul. Qu’une simple aventure d’un soir dans le simple but de goûter au fruit défendu. Elle n’avait pas ressenti des remords pour leur dénominateur commun. Solal lui était resté dans la bouche comme un arrière-goût. Jusqu’à maintenant, il avait toujours été rien d’autres qu’une aventure d’un soir. Qu’un nom sur une liste. Qu’un désir. Lui offrant un mince sourire, Nova commença à le suivre pour affronter sa famille. « On parle du beau temps si ça dérape. J’ai pas de code. J’suis le mec le moins discret du monde. Note-le. » Nova était discrète, mais aussi très honnête et directe. Si elle s’emmerdait, habituellement, elle le faisait remarquer très vite. Aujourd’hui, probablement pas. Peut-être qu’elle enfilerait un masque différent. Celle qui est timide et différente. Au moins, Solal lui confirma qu’ils n’allaient pas s’éterniser au déjeuner retirant un poids sur ses épaules à Nova. Finalement, Nova hocha la tête en le laissant les guider jusqu’en bas des escaliers pour ensuite se rendre jusqu'à la terrasse. Le soleil l’aveugla quelques minutes tandis que les rayons du soleil vinrent taper sur sa peau. Nova était comme une plante, il lui fallait du soleil pour survivre. Tous ses regards sur elle, Nova ne savait plus comment fonctionner correctement alors qu'à l'habitude, elle cherchait l'attention des gens. Mais là, c'était une attention différente. C'était celle de la famille de Solal. Comme s'il présentait, pour la première fois, une fille à celle-ci. Toujours aussi silencieuse, Nova se servit de la nourriture et mangea silencieusement. Quelqu'un allait bien parler, éventuellement et ce ne serait pas elle. « Tu es de Londres toi aussi, Nova ? » Rapide coup d'œil à Solal avant qu'elle offre un sourire à sa mère. Une jolie femme dont elle avait oublié le prénom. « Oui, j'y suis née et mes parents m'y ont élevés. Depuis 21 ans, c'est la maison comme on dit. » Répondit-elle en portant la tasse de café à ses lèvres. C'était drôle de dire que ses parents l'avaient éduqués alors que ce n'était même pas vrai. « Vous avez une très belle maison d'été. Y venez-vous tous les étés ? » Nova préférait largement parler d'autres chose que sa propre personne. Sous la table, elle allait serrer la main de Solal.