"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici "Honey"  I'm home - Ft Sharona 2979874845 "Honey"  I'm home - Ft Sharona 1973890357
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"Honey" I'm home - Ft Sharona

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Rhiannon O'Connor
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() message posté Ven 12 Mai 2017 - 15:53 par Rhiannon O'Connor
"Honey", I'm home!
Sharona & Rhiannon

10 février 2017

Six jours que j’étais arrivée à l’hôpital et que j’avais eu la plus grosse surprise de ma vie. Les circonstances étant ce qu’elles étaient les médecins avaient décidé de me garder un peu plus longtemps que la normale pour s’assurer que je gérais la situation et que je n’allais pas perdre pieds au moment où je me retrouvais seule avec ce bébé qui était arrivé sans crier gare. J’avais eu à accepter le fait que j’étais enceinte et que le travail avait commencé en l’espace de quelques heures et je n’étais pas sûre que je réalisais vraiment ce qui s’était passé même après six jours. Je n’étais pas sûre d’être prête à assumer ce rôle pour lequel la majorité des parents avaient neuf mois pour se préparer, mais j’avais décidé de garder la petite princesse qui se trouvait actuellement dans mes bras et de faire mon possible pour l’élever par moi-même. Je m’étais promis il y a longtemps que je ne suivrais pas l’exemple de mes parents biologiques qui m’avaient abandonné parce que j’étais arrivée à un moment qui leur était inconvénient et qu’ils n’avaient pas prévu de m’avoir à ce moment-là. Ils étaient jeunes mais adultes, ils pouvaient se permettre de voyager donc n’étaient pas sans ressources financières, je pouvais prétendre que je comprenais leurs raisons mais au fond de moi je n’en étais pas aussi sûre, encore moins après la naissance de ce petit être que j’avais porté neuf mois sans en connaitre l’existence.

J’observais Camille, c’était le prénom que j’avais décidé de donner à ma fille après y avoir réfléchi, alors qu’elle prenait son premier repas de la journée. J’avais toujours dis que si j’avais des enfants un jour ils auraient des prénoms à résonnance française de par la passion que je vouais à ce pays voisin au mien, et Camille était celui que j’avais décidé si il s’agissait d’une fille. Je n’étais pas sûre de ce que Noam en penserait, mais à vrai dire, cela m’était bien égal, c’était mon choix et il n’aurait qu’à l’accepter. J’étais en contemplation totale de la vie que j’avais mise au monde il y a seulement quelques jours quand la porte de ma chambre s’ouvrit, je ne prenais plus la peine de lever la tête m’étant habituée au passage incessant des infirmières ou médecins qui venaient s’assurer que tout allait bien, j’avais eu la visite également de mes proches qui avaient été tout aussi choqué que moi de la nouvelle, mais il était trop tôt encore pour que ce soit l’un d’entre eux qui viennent me voir.

« Rhiannon ? »

Je relevais la tête pour voir l’une des infirmières qui se tenait devant moi avec un dossier et ce qui avait l’air d’être des documents que j’allais probablement avoir à signer.

« Bonjour ! »

Je souris à la jeune femme avec qui j’avais eu l’occasion de discuter à plus d’une reprise les six derniers jours et que je commençais à apprécier un peu plus que les autres. Peut-être que c’était le fait qu’elle ait l’air d’avoir mon âge ou presque, ou la façon dont elle s’adressait à moi, mais je m’étais reprise plus d’une fois à souhaiter que ce soit elle qui vienne s’occuper de moi et Camille à chaque fois.

« Vous allez bien ? Vous allez pouvoir rentrer chez vous, les médecins ont décidé que vous étiez prêtes. J’ai quelques papiers à vous faire signer et ensuite vous être libre. »

« Pardon ? Non, je ne suis pas prête, je vais faire comment chez moi ? Je n’ai même pas ce qu’il faut pour Camille ? »

« Allons, je suis sûre que vous vous débrouillerez très bien, et avec toutes les visites que vous avez eu je suis sûre que quelqu’un de votre famille ou de vos amis pourrons vous aider pour l’essentiel le temps de faire les achats nécessaire !  J’ai confiance en vous, vous avez fait le plus dur et vous vous en sortez très bien avec Camille ! »

Je souris à la jeune femme sans être tout à fait convaincue par ce qu’elle venait de me dire, mais je savais que je ne pouvais pas passer les dix prochaines années dans ce lieu protecteur et que j’allais devoir affronter la vie de maman célibataire un jour. Je prenais les papiers que l’infirmière me tendait de la main que j’avais de libre, la petite puce étant toujours accrochée à ma poitrine, et les parcourait rapidement avant de signer.

Une fois seule dans la chambre, je laissais couler les larmes que j’avais retenu pendant que l’infirmière se trouvait avec moi. J’avais peur de ne pas savoir m’y prendre une fois que je me retrouvais seule chez moi avec mon bébé, que je n’allais pas être submergé par la situation, je n’étais pas sûre d’être prête à assurer toute seule sans le soutien d’un compagnon ou de mes parents. Mais je ne pouvais pas compter tout le temps sur les autres, je reprenais sur moi alors que la puce finissait sa tétée matinale avant de lui faire faire un rot et de la poser dans son lit pendant que je préparais le sac que Breena m’avait ramené de chez moi.

J’avais pris la consciente décision de ne pas demander à mes parents de me chercher, ou à l’un de mes amis. Je savais que je pouvais compter sur eux si j’avais besoin d’aide ou de quoique ce soit d’autres, mais à partir d’aujourd’hui j’étais seule avec Camille et je devais me montrer forte pour l’élever aussi bien que possible par moi-même. J’avais appelé un taxi qui m’attendait devant la porte de l’hôpital alors que j’en sortais et après avoir attaché le siège que l’hôpital m’avait gentiment prêté pour quelques jours je m’asseyais à côté du cosy et profitait du trajet pour essayer de respirer et me convaincre que tout allait bien se passer.

J’arrivais enfin chez moi, ou plutôt chez nous si je comptais Camille et Sharona qui partageait la maison dans laquelle j’habitais. C’était en réalité une petite dépendance d’un logement principal mais cela me convenait très bien jusqu’à présent. Les choses allaient peut-être changer maintenant que je n’étais plus par moi-même. J’ouvrais la porte en essayant de prêter une oreille pour voir si ma colocataire était là ou non.

« Sha’ ? On est à la maison ! »

Comme je n’entendais aucun son venir des pièces principales je décidais d’appeler la jeune femme pour découvrir si elle était là ou pas. Je n’étais pas sûre de l’option que je préférais à vrai dire, d’un côté j’avais envie de me retrouver seule pour faire le tri dans ce que je ressentais. Mais quand je disais seule, c’était vraiment toute seule et ce n’était pas une chose qui m’était encore possible maintenant que j’étais mère. D’un autre j’avais besoin de me sentir entourée ne serait-ce que pour s’asseoir avec une tasse de thé ou café pour discuter de tout et de rien, même si je doutais que rien ne soit vraiment un sujet de conversation pour le moment.


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() message posté Sam 20 Mai 2017 - 12:51 par Sharona K. García-Brown
J'y crois pas. J'y crois pas, c'est pas possible, je suis en train de rêver et je vais me réveiller. Je suis au diner, ce samedi matin, quand je reçois un sms de Rhi' qui me dit qu'elle n'est pas bien et va consulter. Je suis toujours au diner quand le second message m'annonce qu'elle est à l'hôpital et qu'elle va accoucher. Pardon ? Accoucher ? Mais mais mais... Pour ça faut être enceinte. Pour ça, faut avoir passé neuf mois à voir son ventre s'arrondir, faut... je sais pas moi, mais ça peut pas arriver comme ça ! Et si je suis choquée - Marlon m'a vu devenir livide et a pris le relais en salle le temps que je retrouve mon souffle - j'imagine même pas dans quel état est ma coloc'.

Un peu plus tard, une fois que j'étais plus calme, je lui ai renvoyé un message en lui disant que je passerai peut-être quand elle sera plus au calme elle-même, sans savoir si elle avait déjà accouché, sans savoir dans quel état réel elle pouvait finalement être, sans savoir si quelqu'un allait déjà lui rendre visite. Et je veux pas m'imposer, si bien qu'une fois que sa fille a pointé le bout de son nez et qu'on lui a permis de recevoir des gens, j'ai pas insisté : Breena était déjà auprès d'elle, elle a retrouvé un pote à l'hôpital, si j'ai bien compris... Et j'ai pas osé.

Au lieu de ça, j'ai appelé Nate, qui est tombé des nues et est passé me voir. J'ai pas voulu en parler à ma soeur, pas après ce qu'elle a vécu de son côté. Mais comme il connaît Rhi' puisque c'est lui qui nous a présenté, et que je voyais pas à qui en parler d'autre, pas même à Lukas, je l'ai contacté. Il m'a proposé de rester, mais il fête son anniversaire demain, et je veux ni le retenir, ni m'imposer, même s'il m'a répété douze mille fois que c'était pas gênant. Ca a été le week-end le plus long et angoissant de ma vie.

Des petits messages de Rhi', je comprends que, physiquement en tout cas, elles vont toutes les deux bien. Psychologiquement, je ne sais pas, en revanche, parce que je me doute bien que c'est Noam le père, Rhi' n'a pas eu d'autre histoire à ma connaissance depuis lui, et comme il ne fait plus partie de sa vie, j'imagine comme ça peut être compliqué. D'ailleurs, elle a pas fait un déni de grossesse pour rien... Et moi, égoïstement, je peux pas m'empêcher de me demander ce que je vais devenir, aussi. La dernière fois que ma coloc' est tombée enceinte, elle est partie vivre avec le père de son enfant avant de les abandonner tous les deux... Et si on a gardé un peu contact quelques temps avec Ivana, il y a des lustres maintenant que je n'ai plus de nouvelle.

Breena est passé lui ramener des affaires, et moi j'ai... fui. Systématiquement, quand je suis face à sa meilleure amie, je me sens de trop, et si je refuse un peu de l'admettre complètement, je crois que je suis jalouse de leur complicité. Et je sais pas comment je vais réagir, à présent... Je sais pas comment ça va se passer, et ça me perturbe, clairement.

10 février 2017

C'est aujourd'hui que Rhi' doit sortir de l'hôpital, et j'ai toujours rien dit à ma soeur. Elle voit bien que je ne suis pas en forme, que j'ai la tête ailleurs, mais je n'ai pas encore trouvé quoi lui dire de tout ça, pour la simple et bonne raison que je ne sais pas moi-même quoi en penser. On parle d'autre chose quand je vais chez elle, mais pas de ça. Il va bien falloir que je finisse par la mettre au courant, surtout si je veux arrêter de l'empêcher de venir chez moi - de toute façon, elle va finir par se douter que quelque chose cloche si je trouve toujours une excuse pour qu'on aille chez elle - parce que ça serait pire si elle arrivait pour découvrir dans le salon la petite puce de ma coloc'.

Le hic, c'est que je sais déjà pas comment aborder ça pour moi, alors pour elle...

« Sha’ ? On est à la maison ! »

Je crois que mon esprit a occulté le son de la porte en bas comme j'étais perdue dans mes pensées, mais la voix de la jolie blonde m'en tire, et je dévale les escaliers quatre à quatre pour rejoindre ma coloc'. Je me suis arrêté au bas de la cage d'escalier, pourtant, un peu trop submergée d'émotions. Et je suis pas une fille très tactile, bien loin de là, pourtant là, devant Rhi', après que mon regard s'est posé sur le tout petit être dans son cosy derrière elle, je sens mes yeux s'embuer, et je me rends pas très bien compte de ce que je suis en train de faire quand mes bras viennent s'enrouler autour des épaules de la jeune maman comme je la prends dans mes bras.

« Je suis tellement contente que vous soyez là... »

C'est clairement pas souvent que ça arrive, mais pour une fois, je reste ainsi collée à elle, comme si j'avais peur qu'elle disparaisse. A vrai dire, ce n'est sans doute pas complètement faux...
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() message posté Sam 20 Mai 2017 - 14:26 par Rhiannon O'Connor
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10 février 2017

Le retour chez moi me faisait peur, j’avais peur de me retrouver seule avec Camille, de n’avoir personne à qui appeler en plein milieu de la nuit quand elle pleurait et que je n’arrivais pas à la calmer, peur de faire une bêtise, mais surtout peur que la réalité de ce qui était arrivée me frappe d’un coup et que je n’accepte pas ou n’assume pas cette petite princesse qui était entrée dans ma vie. Après le choc initial j’avais essayé de prendre le dessus rapidement et de me montrer forte en faisant de mon mieux pour apprendre à m’occuper de ce bébé que je n’avais pas prévu mais qui avait choisi de faire son arrivée à ce moment précis de ma vie. J’avais peur que cela devienne de trop et que je sois comme une de ces personnes dont on lisait l’histoire dans les infos après avoir commis un infanticide ou d’avoir abandonné le bébé dans une rue sans personne pour l’aider. J’aimais croire que je ne serais pas capable de quelque chose de la sorte mais ces femmes-là pensaient probablement la même chose avant que quelque chose ne se casse et provoque le crime qu’elles avaient commis. Je savais que je pouvais appeler Breena, mes parents ou Mohan, que Sharona était dans la maison quand elle n’était pas au travail et qu’ils seraient tous prêts à m’aider, mais ce n’était pas pareil que d’avoir quelqu’un pour m’aider à l’élever et partager cette nouvelle avec moi. J’étais toute seule avec la princesse et il fallait que je fasse de mon mieux pour l’aider à grandir avec une éducation à ma façon. Il était encore tôt pour s’en soucier, ma princesse n’était âgée que de quelques jours et se contentait de dormir entre deux tétées.

Je n’avais pas vu Sharona depuis que je lui avais annoncé que j’étais à l’hôpital et que j’avais accouché de Camille. Nous étions resté en contact grâce à nos téléphones mais je n’avais pas osé lui demander de venir nous voir. Nous nous entendions bien depuis que nous avions emménagé ensemble, mais je ne voulais pas qu’elle se sente obligée de m’aider avec ma princesse. Je n’avais pas encore pensé à la dépendance que nous partagions, ce n’était pas vraiment une urgence pour le moment, je me souciais plus du fait que je n’avais rien pour un bébé et qu’il fallait que je fasse une liste de ce que je devais acheter et dans quel ordre. Le logement allait probablement être un peu trop petit pour trois, mais pour les premiers Camille pouvait dormir dans ma chambre et le jour où cela ne serait plus vivable on envisagera une autre solution mais je n’étais pas prête à avoir à faire à un autre changement dans ma vie, l’arrivée de la petite puce me suffisait.

Malgré la peur de me retrouver face à la réalité j’étais heureuse de retrouver mon chez-moi, ma chambre, ma cuisine et ma coloc ! Camille avait dormi tout le trajet en taxi depuis l’hôpital et ne bougeait pas d’un sourcil que je posais son siège sur le sol avant d’appeler Sharona qui n’avait pas l’air d’être à l’étage inférieur de la maison que nous habitions. Il ne fallut qu’une seconde après mon appel pour que j’entende sans pas dans les escaliers avant de me retrouver dans ses bras. Je passais mes bras dans son dos la serrant contre moi. Ce n’était pas vraiment un geste auquel j’étais habituée de la part de ma colocataire mais cela me faisait du bien et je ne pus empêcher des larmes de couler sur mes joues en réalisant à quel point j’étais soulagée d’être chez moi en présence d’une personne qui m’était aussi familière que la jeune femme avec qui je vivais depuis presque un an et avec qui nous étions devenues amies.

« Je suis tellement contente que vous soyez là... »

« Moi aussi ! Plus que je m’en suis rendue compte. »

Je restais un moment de plus dans l’étreinte de la Mexicaine avant de me reculer et d’essuyer les larmes qui avaient couler sur mes joues. Les petits pleures, ou plutôt couinement de Camille se firent entendre depuis le cosy qui était toujours par terre, je me penchais avant de la détacher et la prendre dans mes bras. Je savais ce qu’elle voulait et pour cela il me fallait m’installer confortablement, mais d’abord je me tournais vers Sharona.

« Sharona je te présente ta nouvelle colocataire ! Elle doit avoir faim, tu veux bien qu’on s’installer au salon et on peut continuer de discuter pendant que je la nourris. »

J’attendais la réponse de la jeune femme avant de la précéder vers la salle de séjour et de m’installer dans un des fauteuils, je remontais mon tee-shirt afin de pouvoir donner le sein à ma petite princesse. C’était la première fois que je devais le faire ailleurs qu’à l’hôpital et en présence de quelqu’un qui ne faisait pas partie du personnel médical qui s’occupait de nous, et même si je savais que c’était naturel je me sentais un peu gêné de le faire devant ma colocataire.

« Je suis désolée, ça ne te dérange pas que je fasse ça ici j’espère ? Sinon je peux me couvrir ou le faire dans ma chambre.

Je ne voulais pas provoquer de malaise entre nous, mais j’espérais que cela ne la dérange pas que je le fasse de cette façon, en un an nous avions eu l’occasion de nous connaitre et je n’étais pas sûre d’avoir envie de me couvrir dans ma propre maison à moins que nous ayons des invités.

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() message posté Mar 18 Juil 2017 - 22:42 par Sharona K. García-Brown
J'ai pas eu le courage d'aller la voir à l'hôpital. A vrai dire, je sais pas comment je vais réagir quand elle va rentrer. Peut-être bien que si elle avait expressément demandé à ce que je vienne, je l'aurais fait, mais je suis tout à fait consciente qu'il y a plein d'autres personnes qu'elle a envie d'avoir auprès d'elle en priorité. Moi je suis que la petite coloc', rien de plus. Et l'idée qu'elle ne veuille pas m'ennuyer avec ça ne m'effleure pas l'esprit, tout au contraire, j'ai plus l'impression d'être le boulet qu'elle se traîne - et qu'elle ne souhaitera peut-être plus avoir à ses basques maintenant qu'il y a Camille. Ca m'empêche pas d'être ravie de les savoir rentrées, et de prendre ma coloc' dans mes bras - ce que peu de gens peuvent se vanter d'avoir eu droit. Rhi' me serre contre elle, et je mentirais si je disais que ça me laissait complètement indifférente.

« Moi aussi ! Plus que je m’en suis rendue compte. »

Je mentirais si je disais que ces mots ne me font pas plaisir, aussi. Sans doute plus qu'ils ne devraient. Et puis nous nous sommes détachées l'une de l'autre, et les larmes de la blonde ont fait écho aux gémissements adorables de sa fille.

« Sharona je te présente ta nouvelle colocataire ! Elle doit avoir faim, tu veux bien qu’on s’installe au salon et on peut continuer de discuter pendant que je la nourris ?
- Bien sûr, t'es chez toi Rhi' ! »

On est donc passées au salon, toutes les trois, et ma jolie colocataire s'est installée, dégrafant son corsage pour donner le sein à sa fille.

« Je suis désolée, ça ne te dérange pas que je fasse ça ici j’espère ? Sinon je peux me couvrir ou le faire dans ma chambre.
- Non bien sûr que non ! T'es chez toi, vraiment, et c'est juste... normal, non ? »

Dans d'autres circonstances, peut-être que j'aurais été embarrassée de voir son sein nu. Dans d'autres circonstances, et vu ce que je ressens, ça aurait peut-être posé plus de problème. Mais là, je sais pas, c'est tellement naturel, à mes yeux, que j'identifie même pas qu'il s'agit de sa poitrine. Un peu comme si dans ce cas de figure, c'était juste devenu le garde-manger de Camille.

« Est-ce que tu veux boire quelque chose, d'ailleurs ? Y a pas que cette petite princesse qui a le droit de se réchauffer, d'abord ! »

Je souris largement, le regard attendri vers ladite petite princesse, qui ne se fait pas prier pour téter le sein de sa mère. Et pendant quelques minutes, j'observe ses traits, détaille l'arrête de son nez minuscule, et ses petits doigts agrippés à la poitrine de sa mère.

« Elle est tellement mignonne... Mais c'est tellement petit ! On dirait qu'on va la casser rien qu'en la prenant dans les bras... »

Enfin moi j'aurais peur de lui faire mal, pas à l'aise du tout à l'idée de porter un si petit être, si fragile, dans mes grandes mains rustres.
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() message posté Dim 23 Juil 2017 - 4:31 par Rhiannon O'Connor
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Il n’y avait rien de mieux que de se retrouver chez soi après une absence de quelques jours, encore plus quand cette absence n’était pas quelque chose qui avait été planifié à l’avance comme des vacances pouvaient l’être. Quelques jours plus tôt je me rendais chez mon docteur pour des maux de ventre, et aujourd’hui je me rentrais enfin chez moi après avoir passé quelques jours à l’hôpital suite à un accouchement auquel je ne m’attendais pas. L’accueil de ma colocataire me faisait du bien et je ne pouvais m’empêcher de laisser couler quelques larmes en réalisant à quel point c’était bon de rentrer chez soi. Après avoir sorti la princesse du siège qui m’avait été prêté par l’hôpital je proposais finalement de nous rendre dans le salon sachant très bien que les pleures de la petite tête blonde ne signifiaient qu’une chose : elle avait faim.

« Bien sûr, t'es chez toi Rhi' ! »

Je ne savais pas quoi répondre à sa remarque, elle avait raison, j’étais dans mon propre logement, mais je ne voulais pas paraitre impolie en me dirigeant simplement vers la pièce de vie commune que nous partagions depuis un peu plus d’un an maintenant. J’essayais de ne pas penser à toutes les choses que j’avais à faire, les achats que je devais faire pour Camille et tout ce qui allait avec. L’hôopital, au vu de la situation avait eu la gentillesse de me fournir quelques couches et un paquet de lingette ainsi que quelques vêtements pour fille qui venaient compléter ceux que Breena avait apporté à l’hôpital après les avoir acheté après l’accouchement. Mais il allait falloir que je m’occupe d’acheter un lit, une table à langer, une poussette avec un siège voiture car même si je n’avais pas de voiture personnellement il m’en fallait un ne serait-ce que pour si mes parents nous emmenaient quelque part.
J’avais commencé par m’installer dans le fauteuil où je me mettais à l’aise pour nourrir Camille, sans oublier de m’assurer que cela ne dérangeait pas Sha’. Je ne voulais pas la rendre inconfortable et si c’était le cas j’étais prête à me couvrir bien sûr, aussi naturel que le geste l’était je pouvais comprendre que certaines personnes puissent trouver cela gênant. De plus, j’imposais déjà la présence de Camille à ma colocataire, je ne voulais pas rendre les choses difficiles entre nous.

« Non bien sûr que non ! T'es chez toi, vraiment, et c'est juste... normal, non ? »

« Merci ! C’est naturel je suppose oui, mais tu vis ici aussi je ne veux pas que tu te sentes gênée pour ça. »

J’appréciais qu’elle comprenne et que je puisse m’installer dans le salon et que l’on puisse papoter pendant que je m’occupais de Camille en même temps. Je n’étais pas sûre de combien de temps nous allions pouvoir rester dans le logement mais je n’avais pas envie d’y penser pour le moment. Notre colocation se passait très bien, et j’aimais à penser que nous étions devenues de bonnes amies au cours de cette année malgré le fait que nous étions différentes toutes les deux.

« Est-ce que tu veux boire quelque chose, d'ailleurs ? Y a pas que cette petite princesse qui a le droit de se réchauffer, d'abord ! » 

Je souris à la jeune femme avant de répondre.

« Je veux bien une infusion aux fruits rouges s’il-te-plait. Mais je peux me faire ça moi-même tout à l’heure, ne t’inquiète pas. »

Je savais qu’il était conseillé d’éviter tout ce qui était à base de caféine et autre stimulant quand on allaitait, mais une infusion ne pouvait pas faire de mal. Mais je ne voulais pas être une charge pour la brunette en lui demandant de me servir une boisson chaude même si elle me l’avait proposé. Il n’y avait rien d’urgent et je voulais prouver, ou du moins me prouver à moi-même que j’étais capable de subvenir à nos besoins à toutes les deux par moi-même.

Je suivais le regard de ma colocataire vers le petit ange qui finissait de se rassasier. Je ne pouvais m’empêcher de la contempler à chaque fois que j’en avais l’occasion me posant beaucoup de questions, mais je ne voulais pas gâcher ce moment avec ce genre de choses, et je me doutais que ma colocataire avait ses propres questions.

« Elle est tellement mignonne... Mais c'est tellement petit ! On dirait qu'on va la casser rien qu'en la prenant dans les bras... » 

« Je dois avouer qu’elle est bien jolie. Ce n’est qu’une impression, elle n’est pas aussi fragile qu’elle en a l’air. »

C’était ce que je m’étais dit après l’avoir vu la première fois, mais la sage-femme m’avait rapidement rassurée et après avoir été montrée comment m’en occuper j’avais un peu plus confiance. Camille avait finalement fini de téter et après m’être rhabillée et lui avoir fait son rot je me levais avec elle dans les bras avant de me diriger vers la brunette.

« Positionne tes bras comme tu vois les miens. »

J’attendais qu’elle ait les bras replié avant de déposer Camille dans ses bras, je pouvais voir le regard de la jeune femme mais lui lançais un sourire encourageant tout en caressant doucement la tête de mon petit ange.

« Et voilà, ne t’inquiète pas tu ne vas pas la laisser tomber, et je reste à côté si tu veux.
Camille je te présente tata Sha’ ! »


Je ne pouvais m’empêcher de sourire en les voyant toutes les deux, avant de sortir mon téléphone de ma poche pour immortaliser ce moment.

« On dit cheese ! »


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() message posté Lun 31 Juil 2017 - 11:47 par Sharona K. García-Brown
Je crois que c'est un bien que sa fille l'appelle, réclame son sein, à cet instant, parce que ses larmes, je suis pas sûre de très bien les encaisser. A vrai dire, je sens bien qu'il en faudrait assez peu pour que je l'accompagne, mais ça, c'est un truc que je refuse. Alors se raccrocher aux gémissements plaintifs de la petite puce, c'est bien. Et non, ça ne me dérange pas qu'elle la nourrisse - en même temps, il faut bien ! - et puis... je sais pas, c'est peut-être que c'était tellement naturel au village des abuelitas quand je pouvais encore passer mes vacances d'été avec elles, que c'est resté quelque chose de complètement normal dans mon esprit, même si ça fait assez longtemps que j'ai plus été témoin de ce genre de scène. Ca aurait pu me poser problème, étant donné que je me rends bien compte que j'apprécie un peu plus que je ne devrais ma coloc', mais... Mais en fait non, et c'est sans doute mieux comme ça, n'est-ce pas ?

« Merci ! C’est naturel je suppose oui, mais tu vis ici aussi je ne veux pas que tu te sentes gênée pour ça.
- Bah c'est pas le cas, donc... »

Un sourire comme elle s'installe tranquillement pour nourrir sa princesse. Et un peu pour me donner une contenance autant que pour la mettre à l'aise - parce qu'à vrai dire, je crois que je sais quand même pas quoi faire de ma carcasse maintenant - je lui ai proposé une boisson chaude, et sans doute que je vais me préparer quelque chose, moi aussi.

« Je veux bien une infusion aux fruits rouges s’il-te-plait. Mais je peux me faire ça moi-même tout à l’heure, ne t’inquiète pas.
- Ca me dérange pas ! Puis je vais me faire un chocolat chaud comme ça ! »

J'aurais sans doute très bien compris qu'elle veuille se débrouiller seule, se prouver qu'elle peut assumer la responsabilité de son enfant comme il faut, mais à cet instant, ça ne me traverse même pas l'esprit. Je veux juste être là pour elle, et trouver un petit quelque chose pour m'occuper aussi. Parce que ce petit bout de chou a l'air adorable, c'est indéniable, mais moi, je ne suis pas très à l'aise avec les enfants, à l'évidence.

« Je dois avouer qu’elle est bien jolie. Ce n’est qu’une impression, elle n’est pas aussi fragile qu’elle en a l’air. »

Et je suis vraiment pas pressée de la porter, j'aurais tellement peur de mal faire, de lui faire du mal ou... pire. J'aurais sans doute rien dû dire, à ce sujet, parce qu'après avoir tenté de me rassurer verbalement, c'est d'office que Rhi' est venue poser la petite dans mes bras.

« Positionne tes bras comme tu vois les miens.
- Oh non Rhi'... Je crois pas que... »

Je secoue la tête, en signe de négation, mais elle me tend presque déjà la petite, ce qui fait que j'ai suivi le mouvement, plus par réflexe qu'autre chose. Mais réellement, je suis un peu paniquée là... Et Rhi' a dû le voir, parce que comme si elle lisait dans mes pensées, elle a rajouté :

« Et voilà, ne t’inquiète pas tu ne vas pas la laisser tomber, et je reste à côté si tu veux. Camille je te présente tata Sha’ ! »

Ca me fait trop bizarre. Vraiment. Et Rhi' sourit, ravie, mais moi... Je sais pas, je me sens... je sais pas comment le décrire. Elle a pris son téléphone pour nous prendre en photo, et moi, j'ai le regard rivé sur la petite puce, incapable de m'en détacher, terrorisée à l'idée de faire un geste qui pourrait la blessée autant qu'admirative devant cette nouvelle vie qui commence. Et je sens mes yeux s'embuer de larmes, sans que je parvienne à le contrôler.

« On dit cheese ! »

Ca, ça va être compliqué, et je garde la tête baissée vers la petite puce qui commence à sentir mon malaise, je crois, comme elle se met à chouiner un peu, à nouveau, mais certainement pas à cause de la fin, cette fois.

« Je crois qu'il va falloir que tu la reprennes, Rhi', elle sent très certainement que je suis pas à l'aise... »

Bel euphémisme que voilà, et Camille semble confirmer mes dires comme ses plaintes se font plus fortes. Ma voix est beaucoup trop tremblotante, je déteste ça. Je déteste me sentir aussi... nulle. Et sentir les larmes sur mes joues, aussi. Alors dès que ma coloc' a récupéré sa puce, je m'enfuis - littéralement - en cuisine, et met de l'eau à chauffer.

« Je reviens tout de suite, je nous ramène à boire... »

Histoire de noyer le poisson, d'avoir le temps de sécher mes larmes, mais de ne pas, non plus, faire trop de peine à la blonde que je viens de planter là. Je suis pas faite pour ça, c'est ce qui tourne en boucle dans ma tête. Et je pensais pas, jusque-là, que ça me ferait autant de peine. Je me recompose un masque un peu plus jovial, plus neutre, tout au moins, après avoir essuyé les gouttes salées sur mes joues, et je reviens quelques minutes plus tard avec son infusion et un chocolat chaud pour moi.

« Je suis désolée... » murmuré-je, le nez dans ma tasse. « Je crois qu'il va me falloir un moment avant de réussir à pas lui faire peur... »

Elle y est pour rien, personne y est pour rien, mais à vrai dire, ça me bouffe un peu. Je sais bien que je suis pas la fille la plus féminine ni maternelle du monde, mais faire peur à un bébé en moins de trois minutes, c'est pas vraiment facile à encaisser...
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() message posté Sam 5 Aoû 2017 - 5:38 par Rhiannon O'Connor
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Je me sentais plus à l’aise pour allaiter sachant que cela ne mettait pas mal à l’aise ma colocataire si je le faisais en sa présence dans les pièces communes de la dépendance que nous occupions. Je n’étais pas sûre que l’idée de m’occuper d’un nouveau-né me soit tout aussi naturelle, même après avoir passé plusieurs journées à l’hôpital à m’occuper de Camille. J’apprenais doucement ce qu’être mère impliquait et comment m’en occuper. Quand j’avais un doute ou une question, je prenais mon téléphone pour appeler ma mère, ce qui voulait dire que je lui parlais au moins une demi-douzaine de fois par jour. Quoique l’on dise on avait toujours besoin de ses parents.

Je répondais au sourire de la brunette avant de tourner mon regard à nouveau sur le petit être qui était accroché à mon sein pour subvenir à son besoin le plus important pour le moment. J’avais encore du mal à réaliser qu’elle était vraiment à moi et qu’elle allait être à mes côtés pour le reste de ma vie. J’acceptais l’offre d’une boisson chaude même si je ne voulais pas que Sharona se sente obligée de me préparer boissons ou autre juste parce que Camille était là.

« - Ca me dérange pas ! Puis je vais me faire un chocolat chaud comme ça!
- Merci beaucoup. »

J’espérais ne pas être trop imposante pour elle, ce n’était vraiment pas mon intention. Je pouvais toujours me lever après m’être occupé de Camille pour le faire moi-même. J’avais refusé l’offre de mes parents de revenir m’installer à la maison, ne serait-ce que pour quelques mois, avec Camille voulant prouver que j’étais une adulte indépendante et que je pouvais me débrouiller toute seule, même dans une situation comme celle-là.  J’aimais mes parents et j’en avais toujours été très proche mais je ne voulais pas les laisser avoir à s’occuper de nous. Cela ne voulait pas dire que je n’allais pas les solliciter pour un baby-sitting ici ou là, mais j’avais besoin de retomber sur mes deux pieds par moi-même et apprendre dès maintenant ce qu’être mère célibataire incluait.

L’attention retombait sur Camille qui finissait son repas tout doucement. Je n’étais probablement pas la personne la plus partiale quand il s’agissait de juger de la beauté de la petite puce mais je ne pouvais qu’accepter quand une autre personne en faisait des compliments. J’avais passé des heures à la maternité simplement à la regarder alors qu’elle dormait ou mangeait n’ayant pas d’autres obligations que de m’occuper d’elle. Je n’avais pas perdu une seconde pour me lever afin de laisser Sharona la porter.

« - Oh non Rhi’… Je crois pas que… »

Je n’écoutais pas les protestations de ma colocataire, la rassurant que je n’allais pas m’éloigner et que tout irait bien. Je lui faisais confiance et était sûre qu’elle n’allait pas la laisser tomber et dans tous les cas j’étais prête à intervenir si elle en avait besoin. Mais je ne pouvais résister à l’envie de prendre mon appareil photo pour immortaliser ce moment entre Sharona et ma fille. Après quelques photos avec la brunette regardant la petite princesse, j’essayais de la faire sourire et regarder l’objectif afin d’en faire où l’on voyait son visage mais elle n’avait pas l’air de vouloir relever les yeux et avant que j’ai le temps d’insister c’était Camille qui commençait à se faire entendre.

« - Je crois qu’il va falloir que tu la reprennes, Rhil’, elle sent très certainement que je suis pas à l’aise…
- Elle a probablement un rot qui est pas passé. Mais je la reprends si tu veux oui. »

Je pouvais comprendre Sha’ si elle n’avait pas l’habitude de s’occuper de bébé et reposait mon téléphone sur la table basse avant de me pencher pour reprendre Camille avant de la tenir à la verticale pour voir si elle se calmait et si il y avait bien un retour d’air qui la dérangeait. Je n’avais pas le temps de rajouter quoique ce soit pour rassurer ma colocataire qu’elle s’était déjà relevé pour se diriger vers la cuisine.

« - Je reviens tout de suite, je nous ramène à boire…
- D’accord. Merci ! »

Je restais un moment seule dans la pièce, me réinstallant dans le fauteuil où après avoir aidé ma princesse à se calmer et l’avoir bercée un peu elle s’endormait dans mes bras. Je la reposais dans le siège qui était tout ce que j’avais pour le moment pour la princesse, avant de regarder autour de moi au logement que j’occupais avec Sharona. Je me rendais compte que je n’allais pas pouvoir rester ici avec un bébé à charge, il n’y avait pas la place nécessaire et ce n’était pas juste pour ma colocataire d’avoir à trébucher sur des affaires de bébés partout. Il allait probablement falloir prendre une décision à ce sujet, mais je n’avais pas le temps d’y penser plus que la brunette arrivait de nouveau et me tendait ma boisson chaude.

« - Je suis désolée… Je crois qu’il va me falloir un moment avant de réussir à pas lui faire peur…
- Tu n’as pas à être désolée ! Et tu ne lui fais pas peur, elle avait un rot qui n’était pas passé avant que je te la donne. Et même si elle a senti que tu n’étais pas à l’aise, ça ira mieux la prochaine fois j’en suis sûre. Je n’étais pas à l’aise non plus les premières fois, j’ai même appelé le personnel soignant plus d’une fois pour qu’ils soient là quand je la prenais au cas où je la laissais tomber. »

J’aurais aimé pouvoir rajouter autre chose pour la rassurer mais je ne voulais pas qu’elle se sente forcer à prendre Camille si elle n’était pas à l’aise. Le fait qu’on vive ensemble et s’entende bien ne devait pas la pousser à vouloir s’occuper de ma princesse ou de la prendre dans ses bras tout le temps. Je pouvais comprendre que tout le monde ne pouvait pas avoir envie de cajoler des bébés pour tout le monde, et si Camille n’était pas mon bébé je n’étais pas sûre que je cherche à la porter de moi-même non plus.

Le problème de la place dans la dépendance me revenait à l’esprit ainsi que le fait qu’avec le décès d’Aleksi nous allions probablement devoir trouver autre chose rapidement. Je n’étais pas sûre de ce que Sharona voulait faire, et si elle voulait continuer notre colocation maintenant que Camille était là. Je pouvais comprendre qu’elle ne veuille pas habiter avec un bébé, devoir l’entendre pleurer jour et nuit, avoir ses affaires au milieu des notre et des pièces communes. Mais je ne savais pas vraiment comment aborder le sujet. Mais il fallait que l’on en parle un jour afin de pouvoir prévoir avant que la sœur de notre propriétaire décide ce qu’elle voulait faire de la propriété et que l’on se retrouve coincée.

« - Avec l’arrivée de Camille, la dépendance va se faire un peu petite pour toutes les trois et je me demandais, si tu serais prête à ce qu’on trouve quelque chose de plus grand ensemble ? Si tu es prête à supporter les pleures de Cam’ pendant la nuit et le bazar qui arrive avec un bébé. Je comprendrais si tu préférais trouver autre chose, mais ça me ferait vraiment plaisir qu’on continue à habiter ensemble. Et on a pas besoin de se décider maintenant si tu as besoin d’y réfléchir. »

Je ne voulais pas précipiter sa décision, ou qu’elle se sente forcer de dire oui à ma proposition, mais je voulais qu’elle sache que c’était quelque chose que je souhaitais réellement car j’appréciais de vivre avec elle et non car je pensais que je devais le lui proposer.

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() message posté Mer 9 Aoû 2017 - 0:14 par Sharona K. García-Brown
Je sais évidemment pas ce que c'est que de s'occuper un enfant, c'est quelque chose qui m'est complètement étranger, mais je vois pas pourquoi je lui compliquerai la tâche en limitant son espace ici... elle est chez elle, de toute façon, et ça doit être suffisamment difficile comme ça pour que ma présence ne soit pas un frein supplémentaire. Pour ce qui me concerne, j'ai surtout peur de ne plus faire partie de l'équation maintenant, et en ce qui concerne Camille, de mal faire. J'ai pas vraiment très envie de la prendre dans mes bras, non pas parce que je n'aime pas les enfants, même si je ne suis pas la personne la plus maternelle qui soit, mais bel et bien parce que je suis persuadée qu'elle va me sentir mal à l'aise et se mettre à pleurer. Alors me sauver pour aller nous préparer des boissons chaudes, c'était un peu la bonne excuse. Surtout que Camille n'a pas l'air d'apprécier d'être dans mes bras...

« Elle a probablement un rot qui est pas passé. Mais je la reprends si tu veux oui. »

Je m'en veux d'un côté, parce que ça donne l'impression que je veux pas toucher sa fille, et c'est pas vraiment ça le problème. Le problème, c'est moi, c'est ma foutue incapacité à être en contact avec la quasi totalité de la planète, et filer en cuisine est un soulagement autant qu'une honte. Et les propos de Rhi' pour me rassurer n'y changent rien.

« Tu n’as pas à être désolée ! Et tu ne lui fais pas peur, elle avait un rot qui n’était pas passé avant que je te la donne. Et même si elle a senti que tu n’étais pas à l’aise, ça ira mieux la prochaine fois, j’en suis sûre. Je n’étais pas à l’aise non plus les premières fois, j’ai même appelé le personnel soignant plus d’une fois pour qu’ils soient là quand je la prenais au cas où je la laissais tomber. »

J'esquisse un sourire, mais je crois que sur ce point, on va avoir du mal à se comprendre. Je conçois tout à fait que tout ça soit un bouleversement pour elle, mais... Mais je crois que c'est sa fille, la chair de sa chair, et ça change tout. Moi... Moi je sais pas si j'aurais un jour la possibilité de tenir mon propre enfant dans mes bras. Et même si j'ai bien le temps avant de me poser sérieusement la question, à l'heure actuelle, je vois pas comment ça serait possible.

Ce que je visualise assez bien, cependant, c'est que notre logement actuel ne va plus convenir. De toute façon, avec le décès d'Aleksi, on savait bien qu'on devait déménager, mais maintenant qu'il y a Camille, je crains plus que tout que Rhi ne souhaite plus s'encombrer de ma présence... Et je pourrais pas lui jeter la pierre, mais on va pas se mentir, ça a un goût très amer de déjà-vu, et j'ai beau siroter mon chocolat, à présent que cette pensée est venue occuper mon esprit, j'ai énormément de mal à l'en sortir. Alors quand la blonde reprend la parole, je frissonne imperceptiblement, terrorisée de la façon dont elle va terminer sa phrase.

« Avec l’arrivée de Camille, la dépendance va se faire un peu petite pour toutes les trois et je me demandais, si tu serais prête à ce qu’on trouve quelque chose de plus grand ensemble ? Si tu es prête à supporter les pleurs de Cam’ pendant la nuit et le bazar qui arrive avec un bébé. Je comprendrais si tu préférais trouver autre chose, mais ça me ferait vraiment plaisir qu’on continue à habiter ensemble. Et on a pas besoin de se décider maintenant si tu as besoin d’y réfléchir. »

Le putain de soulagement. Je sais pas si elle s'en rend compte, si ça se voit sur ma tronche ou quoi, mais elle imagine sans doute pas à quel point le simple fait qu'elle pose la question, c'est énorme. Un sourire a fini par pointer sur mes lèvres, alors - je vous raconte pas l'ascenseur émotionnel, là - comme je me suis décidé à lui répondre.

« Le bazar qui arrive avec un bébé... Euh... T'as vu ma chambre ? Non sérieusement Rhi', je m'en fiche. Quant aux pleurs d'un bébé... bah, je m'y habituerai. En vrai, ça me fait super plaisir que tu me proposes qu'on continue à habiter ensemble, t'imagines même pas... A vrai dire... Je craignais un peu de devoir tout recommencer à zéro, encore... »

J'ai rebaissé le nez sur ma tasse sur ces mots. Après tout, c'est bien ce que j'ai dû faire quand Ivana est tombée enceinte de Lily...
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() message posté Sam 12 Aoû 2017 - 5:53 par Rhiannon O'Connor
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Je restais un moment seule dans le salon de la dépendance que nous occupions avec Sharona et en profitait pour remettre Camille dans son siège auto pour la laisser dormir. Je l’aurais gardé dans mes bras, mais je ne voulais pas l’habituer à y dormir tout le temps, cela ne me dérangeait pas de l’endormir dans mes bras mais il était mieux pour elle et moi qu’elle puisse ensuite être posée et dormir toute seule. Quand ma colocataire revenait finalement je prenais ma tasse de tisane et essayait de la rassurer sur le fait que sa réaction avait été normale et qu’elle n’était pas la faute des pleures de la petite puce qui dormait maintenant tranquillement. Je n’étais pas sûre qu’elle me croit et quand elle ne répondait pas je décidais de ne pas insister. Je ne voulais pas la forcer à être à l’aise avec Camille, je pouvais respecter que tout le monde n’avait pas l’habitude ou l’envie d’être proche de tous les bébés que l’on pouvait croiser, et je devais avouer que je n’avais pas été une de ces personnes complètement gagas quand je croisais quelqu’un avec un bébé. Si ce n’était parce que Camille était ma fille, je n’insisterais probablement pas pour la porter et m’en occuper non plus. Et je n’attendais pas de la brunette de m’aider à m’occuper d’elle ou prendre plus de responsabilité dans le logement pour autant, j’étais responsable de prendre soin de Camille et d’apprendre à jongler avec les tâches ménagères en même temps. Si j’avais besoin d’un coup de main, je savais que je pouvais appeler ma mère pour prendre sa petite-fille pendant quelques heures ou que Breena serait heureuse de venir passer quelques heures avec moi et Camille.

Tout ce que j’espérais de Sharona était qu’elle accepte de continuer à habiter avec moi et ma princesse malgré les changements que cela impliquait. Et l’un des premiers changements, qui allait arriver dans tous les cas, était de trouver un nouveau logement car même si Camille n’avait pas pointé le bout de son nez nous allions devoir déménager car la propriété où nous habitions en ce moment allait être mise en vente et les nouveaux propriétaires n’allaient probablement pas vouloir hériter de deux locataires même si la dépendance était séparée de la maison principale. Je pouvais voir le changement dans le visage de ma colocataire entre le moment où j’avais commencé mon petit discours et la fin où je lui disais que à quel point cela me ferait plaisir si elle acceptait de trouver autre chose ensemble.

Un grand sourire s’afficha sur mes lèvres avant même qu’elle commence à répondre et je devais me contrôler pour ne pas sauter de joie alors qu’elle n’avait pas encore confirmer sa réponse.

« - Le bazar qui arrive avec un bébé... Euh... T'as vu ma chambre ? Non sérieusement Rhi', je m'en fiche. Quant aux pleurs d'un bébé... bah, je m'y habituerai. En vrai, ça me fait super plaisir que tu me proposes qu'on continue à habiter ensemble, t'imagines même pas... A vrai dire... Je craignais un peu de devoir tout recommencer à zéro, encore...
- Effectivement, mais son propre bazar est différent que celui des autres, encore plus d’un bébé. Promis, j’essaierais de ne pas la laisser pleurer trop longtemps, du moins la nuit ! Et je suis tout aussi heureuse que tu sois prête à te lancer avec moi dans une nouvelle colocation malgré la nouvelle addition ! Je ne me voyais pas habiter seules ou commencer une nouvelle colocation avec des étrangers. »

A vrai dire, je doutais qu’une autre colocation accepte une nouvelle arrivante avec un bébé, je n’étais pas sûre que j’accepte de vivre avec une inconnue ayant un bébé moi-même. Si c’était une amie les choses seraient différentes bien entendu. Mais pour le moment je n’avais pas à m’inquiéter à ce sujet, j’avais la meilleure colocataire du monde et elle voulait bien que l’on recommence ensemble ailleurs et c’est tout ce qui comptait pour moi pour le moment.

« Je doute avoir le courage les prochains jours, il faut déjà que je m’habitue un peu à l’arrivée de Camille ici. Mais d’ici une ou deux semaines on pourrait commencer à regarder ce qu’il y a de disponible et visiter de nouveau logement si tu veux ! Tu veux rester habiter ici, ou tu veux te rapprocher de ton boulot et tes études ? Personnellement je n’ai pas vraiment de préférence, je peux travailler de n’importe où tant que j’ai mon ordinateur et internet. »

Maintenant que l’on était d’accord, même si il me fallait un minimum d’adaptation à avoir une autre vie dépendant de moi à la maison, j’avais hâte de trouver ce nouveau logement pour toutes les trois.

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() message posté Sam 12 Aoû 2017 - 23:34 par Sharona K. García-Brown
Je sais pas comment ça va se passer maintenant. Et je flippe, clairement, parce qu'une jeune maman, ça a clairement pas besoin d'un autre boulet à gérer... Et puis je suis déjà passée par là, en quelque sorte, en fait. Quand Ivana est partie pour s'installer avec Kaspar parce qu'elle attendait son enfant, je me suis retrouvée... sur le bord de la route, si on peut dire. Je peux pas vraiment en attendre mieux, j'étais que la coloc', ça pouvait pas être comparable à son mec mais... Mais ça restait pas facile à encaisser quand même, et je suppose que si j'y pense encore aujourd'hui, c'est que ça m'a blessée plus que j'ai été capable de l'exprimer.

Alors évidemment, quand Rhiannon m'a proposé clairement qu'on cherche une coloc' plus grande ensemble, toutes les trois, j'ai pas pu cacher ma joie - et j'en ai même pas envie. Ca me fait tellement plaisir ! Alors je m'empresse de rejeter en bloc les points négatifs qu'elle a pu évoquer. Ce à quoi elle ne manque d'ailleurs pas de répondre, le plus naturellement du monde.

« Effectivement, mais son propre bazar est différent que celui des autres, encore plus d’un bébé. Promis, j’essaierais de ne pas la laisser pleurer trop longtemps, du moins la nuit ! Et je suis tout aussi heureuse que tu sois prête à te lancer avec moi dans une nouvelle colocation malgré la nouvelle addition ! Je ne me voyais pas habiter seule ou commencer une nouvelle colocation avec des étrangers.
- A vrai dire... Moi non plus... »

J'aurais eu le choix, en réalité, et l'information semble n'arriver à mon cerveau que tardivement. J'aurais eu l'option d'aller vivre avec ma soeur. Et si l'idée ne me déplaît pas en soi, que ça soit par défaut me plaît beaucoup moins. Je voudrais lui proposer pour une bonne raison, pas juste parce que j'ai pas le choix. Parce qu'on aura envie de vivre ensemble toutes les deux, pas parce qu'on n'aura pas d'autre option.

« Je doute avoir le courage les prochains jours, il faut déjà que je m’habitue un peu à l’arrivée de Camille ici. Mais d’ici une ou deux semaines on pourrait commencer à regarder ce qu’il y a de disponible et visiter de nouveaux logements si tu veux ! Tu veux rester habiter ici, ou tu veux te rapprocher de ton boulot et tes études ? Personnellement je n’ai pas vraiment de préférence, je peux travailler de n’importe où tant que j’ai mon ordinateur et internet.
- A vrai dire... Je m'en fiche un peu. Ca serait plus rapide si je me rapproche, mais je bosse dans le nord huppé et ma fac est en plein centre, je suis pas sûre que ça soit dans nos moyens... »

En tout cas pas dans les miens... En revanche, puisqu'on en est à parler des modalités de notre future nouvelle coloc', je pourrai peut-être demander à ma soeur si elle veut nous rejoindre ?

« Dis, Rhi'... Est-ce qu'on reste que toutes les deux, ou... Enfin non, laisse,
il y a déjà bien assez de changements à gérer...
 »

Je veux pas lui imposer ça en plus. Pourtant j'ai envie de lui demander... et en même temps, je me dis que ça ferait peut-être plus de mal à Kassie qu'autre chose, que d'être confrontée chaque jour à un bébé qui n'est pas le sien, et qui ne le sera jamais, après qu'elle a avorté... Ou peut-être que ça l'aidera à passer à autre chose ? Je suis en train de me battre avec mes réflexions, les mains sur ma tasse, si bien qu'elle a tout le temps qu'il faut pour me reprendre alors...
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