| ( ✰) message posté Mar 8 Juil 2014 - 12:40 par Invité
Valentine Jade Thompson London calling to the faraway towns NOM(S) : Thompson PRÉNOM(S) : Valentine Jade ÂGE : 26 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 16 mai 1988 à Londres NATIONALITÉ : Anglaise STATUT CIVIL : Célibataire MÉTIER : Mannequin TRAITS DE CARACTÈRE : Valentine fait partie de ces personnes dont la principale préoccupation est de se faire bien voir des autres. Pour cela, chacun de ses gestes, chacune de ses paroles, répond à des règles strictes qu'elle s'est imposées. Elle n'est pas du genre à se laisser aller, et la vie lui a appris à éviter tout écart de conduite. Il en va du maintien de sa réputation. C'est pour cela que Valentine apparaît souvent comme étant une fille assez distante, et surtout une fille qui ne se laisse jamais aller. L'un des points les plus remarquables de Valentine est la classe dont elle fait preuve : elle a tout d'une reine. Cependant, derrière cette prestance qui a entraîné la jalousie de bien des filles et la passion de bien des garçons se cache une profonde mélancolie, qui se laisse souvent percevoir sur les traits de Valentine. C'est également une jeune femme très secrète : elle déteste parler d'elle, et fuit les personnes qui posent trop de questions. Elle accorde une grande importance à la préservation de son petit jardin secret. Il faut aux gens une grande patience pour l'amener à se dévoiler : elle n'attribue ce privilège qu'aux rares personnes en qui elle a pleinement confiance. Afin qu'elle les considère comme de véritables amis, les gens doivent faire leurs preuves. Effectivement, Valentine est devenue au fil du temps quelqu'un de plutôt méfiant. Elle craint que l'on ne se serve d'elle, et c'est pourquoi elle fait son possible pour contenir au mieux sa générosité, sa serviabilité et sa gentillesse naturelles. C'est une habitude qu'elle a prise au fil du temps, car elle a compris au fil de sa carrière que dans le milieu du mannequinat, les gens étaient impitoyables. S'il y a bien une chose face à laquelle Valentine ne peut pas rester de marbre, c'est l'injustice, même si elle n'est pas concernée. Elle la combat farouchement dès qu'elle y fait face. Valentine aime par ailleurs beaucoup la compagnie masculine, et s'adonne souvent au jeu de la séduction. Cependant, ne vous y trompez pas : elle n'est pas une fille légère, et ses flirts s'arrêtent le plus souvent à la simple drague. Peu d'hommes ont le droit ne serait-ce qu'à un baiser. Par ailleurs, son attitude de reine élégante et distante cache une grande sensibilité qu'elle veut à tout prix dissimuler aux autres, une fois de plus par peur qu'on lui fasse du mal. Pour cette même raison, Valentine a très peur de l'amour, et c'est pour cela qu'elle ne s'engage dans aucune relation sérieuse. Pour finir, Valentine est d'une nature très calme : pour elle, une femme doit savoir contenir ses émotions, car sinon elle ne peut qu'être ridicule. GROUPE : Black cabs
| My style, my life, my name
Elle a commencé le mannequinat à 6 ans Elle a défilé pour les plus grands (Dior, Chanel, Dolce & Gabbana, Calvin Klein,...) Elle vient juste de sortir de l'anorexie Elle n'a plus aucune famille Elle n'a jamais eu de relation sérieuse Et d'ailleurs, elle n'est jamais vraiment tombée amoureuse Elle a déjà fait une overdose, et depuis elle s'est jurée de ne plus toucher à la drogue Elle aime les endroits chics Elle aime le luxe Elle prend très soin d'elle, et est toujours élégante lorsqu'elle sort, quoi qu'elle fasse Elle aimerait devenir l'égérie d'un parfum Elle a joué quelques rôles secondaires dans des films Sa saison préférée est l'automne Sa couleur préférée est le bleu Elle a beaucoup de mal à s'ouvrir aux autres Elle a un goût prononcé pour la solitude Elle fait régulièrement des dons à des associations Le mannequinat la lasse : elle a envie de changer de vie Elle adore le cinéma Son rêve secret est de devenir actrice Cependant, elle n'y croit pas trop et envisage et monter sa propre ligne de vêtements une fois arrivée à la fin de sa carrière de mannequin Elle déteste les transports en commun Elle habite dans un superbe et spacieux loft Elle porte un parfum aux notes florales fait sur mesure Elle a deux petits pêchés mignon : les fruits au chocolat et les longs bains chauds avec de la mousse Elle est très sportive : elle court tous les matins, et pratique le tennis plusieurs fois par semaine |
PSEUDO : Auerea. PRÉNOM : Margot ÂGE : 18 PERSONNAGE : Inventé AVATAR : Keira Knightley CRÉDITS : Moi (vu le travail d'amateur en même temps ) COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : En visitant les forums partenaires de Your Family Tree
At the beginning
22 mai 1994
Ce jour-là, pour la première fois ma mère m’a donné l’autorisation de l’accompagner à l’une de ses séances de shopping. Celles-ci avaient lieu chaque samedi, sans faute. Lorsque je voyais ma mère revenir le soir, chargée de sacs aux marques dont du haut de mes 6 ans je l’avais déjà entendue maintes fois parler, j’avais l’impression d’assister à son retour d’un autre monde. Mais plus qu’accompagner ma mère, c’était sa promesse qui m’emplissait alors d’enthousiasme. En effet, elle m’avait dit que cette fois, ses choix ne reposeraient que sur mon avis. Etant donnée l’élégance de ma mère et l’importance qu’elle accordait à son style, c’était là un rôle des plus importants qu’elle me confiait. Ce samedi-là, c’est gonflée d’orgueil que j’ai quitté la maison familiale aux côtés de ma mère. Une journée rien qu’avec elle, cette femme en tout point parfaite à mes yeux, c’était tel un rêve ! A vrai dire, je passais alors la plus grande partie de mes journées avec ma nourrice. Ma mère, styliste pour enfant, et mon père, homme d’affaires, travaillaient tellement que c’était à en douter qu’ils habitassent la même maison que moi. Cette sortie avec ma mère était donc à mes yeux un cadeau du ciel.
Cependant, je suis vite retombée sur terre. Dès que nous fûmes arrivées au centre commercial, trois amies de ma mère accoururent vers nous. Je me souviens que je me suis efforcée de sourire, d’avoir l’air toujours aussi joyeux, mais au fond j’étais tellement déçue… Effectivement, pour l’avoir constaté aux multiples dîners que ma mère avait organisés, je savais que comme à chaque fois elle allait oublier ma présence, se contentant d’échanger des potins avec ses amies. Or, cette fois-ci fut différente. Une amie de ma mère remarqua en effet ma présence, et après m’avoir embrassée chaleureusement, se tourna vers ma mère.
« Kate, ta fille est vraiment de plus en plus jolie, c’est fou ! Je suis sérieuse, elle pourrait devenir mannequin ! »
Ma mère a souri, lui a dit de ne pas dire de bêtises, puis nous sommes entrées dans le centre commercial. Alors que nous marchions, l’amie de ma mère continua à insister, en répétant à ma mère que je devrais au moins tenter ma chance. Cela fut d’autant plus efficace que les deux autres femmes renchérirent, en disant que j’avais toutes mes chances. C’est ainsi que, et quand j’y repense aujourd’hui j’en suis toujours étonnée, tout commença. Je fus la reine de ce jour : ma mère et ses amies m’emmenèrent dans tous les magasins de vêtements pour enfant des environs, et je pus essayer tout ce que je voulais. A l’époque, je n’ai évidemment pas compris ce qui se passait, bien que j'aie remarqué que ma mère observait mes essayages attentivement.
Le lundi, ma mère m’emmena sur son lieu de travail. Elle me fit enfiler des vêtements de sa toute dernière collection. Ce jour-là, elle avait fait venir un photographe. Elle m’expliqua rapidement que j’allais poser pour lui. Au début de la séance photo, je dois avouer que je me suis sentie très mal à l’aise. Puis, au final, je me suis détendue, et puis j’y ai finalement pris goût. A la fin de la séance, je n’avais qu’une envie : recommencer.
18 novembre 2004
J’ai été mannequin pour la marque de ma mère jusqu’à mes 16 ans. Arrivée à cet âge, j’ai décidé de commencer à vraiment voler de mes propres ailes. Ma première expérience dans le mannequinat m’avait heureusement permis d’acquérir une certaine popularité, et j’ai reçu beaucoup de réponses positives suite aux différents castings où je me suis présentée. J’ai finalement choisi Asos, étant donné la popularité de l’enseigne à travers le monde. Les débuts furent très durs. J’avais apparemment ce quelque chose qui faisait de moi une fille faite pour le mannequinat, mais ça ne suffisait pas. Maintenant que j’entrais dans la cour des grands, on me demandait d’agir en conséquence. Fini le temps de l’insouciance où le mannequinat était juste un rêve éveillé. Désormais, je devais obéir à des consignes strictes, afin de ne pas être mise à la porte. Plusieurs fois, j’ai été tentée de baisser les bras : il m’était insupportable de toujours devoir me limiter au niveau de la nourriture, d’être l’esclave des critères des marques. Sans compter qu’il s’agit d’un milieu où la pitié n’existe pas : entre eux, les mannequins sont cruels, prêts à tout pour se démarquer. Je sentais que même si en apparence nous avions l'air de nous apprécier, je n'avais aucune alliée. Cette ambiance a entraîné chez moi de nombreuses petites phases de déprimes. Cependant, l’acharnement a fini par payer. Le 18 novembre 2004, j’ai reçu un appel. C’était une employée de Diesel, qui m’a annoncé que j’avais été repérée, et que si j’étais partante j’avais rendez-vous la semaine suivante. J’ai bien évidemment sauté sur l’occasion. L’entretien a été concluant, et j’ai ainsi commencé à être mannequin pour Diesel.
Après cela, les choses se sont très vite enchaînées. Ma popularité n’a cessé de grandir, et de nombreuses marques, comme Burberry ou encore Calvin Klein, m’ont demandé de défiler pour elles. J'étais l'un des mannequins féminins les plus en vogue, et j'étais invitée à toutes les soirées huppées. D'ailleurs, je recevais tant d'invitations que je devais même en refuser certaines! Ma vie avait pris un rythme que j'avais moi-même du mal à suivre. Elle n'était que défilés, soirées, paparazzis, voyages. A côté de cela, j'ai eu plusieurs propositions d'apparitions dans des films en tant que personnage secondaire. Ces petits essais en tant qu'actrice m'ont énormément plu : j'ai trouvé cela fantastique de pouvoir me mettre dans la peau de quelqu'un d'autre. De plus, ces expériences m'ont permis de rencontrer des acteurs dont je rêvais depuis toujours de faire la connaissance. Beaucoup de personnes croient que la vie en tant que célébrité n'est que plaisir. C'est faux : beaucoup de personnes célèbres finissent par perdre pied, et c'est ce qui m'est arrivé... Ma descente aux enfers a commencé à partir de 2007.
16 février 2007
La célébrité peut avoir de très mauvais côtés. On croit maîtriser les choses, et avant que l’on s’en aperçoive on est déjà au fond du trou. J’étais alors au sommet de ma carrière. J’avais déjà gagné beaucoup d’argent, et je vivais dans un splendide loft à Londres. J’avais un cercle d’amis très select, avec lesquels je sortais tous les soirs. Les soirées où nous allions étaient comme…un monde parallèle. L’alcool et la drogue y étaient en abondance, et très vite toutes les personnes présentes se retrouvaient dans un état second. Je ne faisais pas exception à la règle. J’aimais cet état où l’on ne se sent plus soi-même, où on a l’impression que tout est possible, que tout est facile. La soirée du 16 février 2007 avait pourtant commencé comme toutes les autres soirées : beaucoup de monde, musique à en faire exploser les tympans, alcool et substances illicites omniprésentes. Lors de mes premières soirées de ce genre, j’avais été très prudente, et puis comme je m’en sortais toujours bien, j’avais fini par me laisser aller. Mais, ce soir-là, tout a déraillé. J’ai commencé à me sentir mal alors que j’étais en train de danser avec un homme dont je ne savais même pas le nom. Tout d’abord, j’ai essayé d’oublier ce malaise qui grandissait en moi. Et puis, ma vue a commencé à se troubler, et j’ai commencé à avoir des nausées. Tout tanguait autour de moi, tout devenait flou. Tantôt mon cœur battait à une lenteur infinie, tantôt il s’emballait et prenait un rythme effréné. Et puis, je suis tombée.
Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’étais à l’hôpital. Ma mère, à mon chevet, avait les yeux encore rouges de larmes, et le visage horriblement fatigué. Lorsqu’elle a vu que j’étais éveillée, elle a commencé à pleurer, à pleurer comme je ne l’avais jamais vue pleurer.
« J’ai eu… J’ai eu tellement peur ! » a-t-elle hoqueté.
Me sentant horriblement coupable, je l’ai prise dans mes bras et serrée très fort.
« Je suis désolée… »
Ma mère s’est alors écartée de moi, et a pris fermement mon visage entre ses mains :
« Plus jamais, tu m’entends ?! Plus jamais ?! »
Et son ton m’a en effet totalement dissuadée de toucher de nouveau à la drogue à l’avenir.
Après cet accident, j’ai commencé à me renfermer sur moi-même. J’ai cessé de voir les amis avec lesquels je sortais, et d’ailleurs j’ai même cessé de sortir tout court. J’avais une peur bleue de recommencer à prendre de la drogue, et de faire une nouvelle overdose. Tout ce qui m’importait désormais, c’était ma carrière. Je savais de plus que la drogue était aussi un danger pour celle-ci. Et si ma carrière prenait fin, je n’aurais plus rien. Je n’avais aucun diplôme, aucune alternative. Je suis ainsi devenue plus sérieuse que jamais, ma réussite étant mon unique préoccupation.
19 février 2013
Le drame survint le matin du 19 février 2013. C’est la sonnerie de mon portable qui me réveilla. Je me souviens avoir regardé l’heure (8h00), m’être sentie agacée d’être réveillée si tôt. Cependant, je me souviens aussi que l’agacement a laissé place à la surprise lorsque j’ai vu qui appelait : Jane, une amie de ma mère. Nous n’étions pas proches, et je me suis demandée ce qu’elle avait à me dire à une heure pareille.
« Valentine… Tu as regardé les informations ? »
Sa voix était tremblante.
« Non. Jane, qu’est-ce qui vous arrive ? » lui ai-je demandé d’une voix inquiète.
A l’autre bout du fil, je l’ai entendue sangloter.
« Ma chérie… L’avion qui ramenait tes parents du Maroc… Il s’est écrasé… Il n’y a pas de survivants… »
Elle a alors fondu en larmes. Je suis restée interdite. Tout semblait s’être arrêté autour de moi. Après plusieurs minutes à écouter Jane pleurer, j’ai raccroché. Et j’ai moi aussi fondu en larmes.
Février 2013-Juillet 2014
Avec le décès de mes parents, quelque chose était mort en moi. Je me sentais horriblement vide, plus rien n’avait d’attrait ni même d’importance. J’étais comme une âme errante. Mais ma tristesse a amené quelque chose d’encore plus grave. Maintenant que j’étais seule, c’était comme si j’étais encore plus exigeante vis-à-vis de moi-même. Il me semblait en effet que tout ce que j'avais désormais, c'était ma carrière. Et je m'y accrochais comme à une bouée. J’étais toujours persuadée de ne pas être assez bien, et que si je ne me prenais pas en main ma carrière allait s’effondrer. J’avais l’impression que lors des défilés les gens posaient sur moi des regards désapprobateurs, et lorsque je me regardais dans la glace j’étais persuadée de ne pas faire le poids face aux autres mannequins. Toutes les autres filles me semblaient plus jolies et avoir un plus beau corps que le mien. L'idée d'être effacée du paysage est peu à peu devenue une phobie permanente. Ça a commencé par quelques repas sautés. Je n’avais simplement pas faim. Sauf que plus ma tristesse durait, plus mon dégoût vis-à-vis de la nourriture s’est amplifié. J'ai vite renoncé à tout ce qui était gras ou sucré, puis à la viande, pour au final me contenter d'une mince portion de légumes à chaque repas. Toujours en quête d'aller plus loin vers la "perfection" (et Dieu seul sait combien au lieu de m'en rapprocher je m'en éloignais), je faisais à côté beaucoup de sport. Au bout d'un moment, bien évidemment mon corps ne parvint plus à suivre : au moindre effort j'avais des vertiges et me sentais épuisée.
La prise de conscience ne s'est produite que deux mois après le début de cette descente aux enfers. Juste avant un défilé je me suis aperçue que mon nom ne figurait pas sur la liste. C’était pourtant un défilé organisé très longtemps à l’avance, et j'étais sûre d'avoir été sélectionnée au départ! Affolée, j’ai cherché quelqu’un à qui demander des explications. Autour de moi, j'entendais des filles perfides échanger des messes basses à propos de moi en me jetant des regards emplis de dégoût. Une des mannequins, Anna, a fini par se pointer devant moi et me lancer d'une voix mauvaise : « Tiens, voilà le squelette! » Sur le coup, je n'ai pas compris pourquoi elle disait ça. Je l'ai ignorée, et ai continué à errer en quête d'aide. J’ai finalement trouvé Mme Adams, qui gérait les mannequins, et lui ai dit d'une voix pleine d'une angoisse on ne peut plus perceptible.
« Pourquoi ne suis-je pas sur la liste ? Ai-je fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? Oh, je le savais que j’allais perdre ma place… »
Dans ma tête, c'était bien évidemment ce que je redoutais qui avait fini par arriver. On avait du juger que je ne convenais plus, que je ne mettais pas assez en valeur la marque. Et bien entendu, j'étais alors loin de m'imaginer que j'avais été enlevée de la liste parce que j'étais d'une maigreur horrifiante, et non parce que j'avais besoin de perdre du poids. Mme Adams a posé une main sur mon épaule et m’a regardée droit dans les yeux.
« Valentine, tu sais que je t’aime bien. Tu as un problème qu'il faut que tu règles, car ça peut finir très mal. Il faut que tu ailles voir quelqu’un. »
Au départ, j’ai refusé, persuadée que contrairement à ce qu'elle disait j'allais parfaitement bien. Puis, j'ai repensé aux mots que j'avais pu entendre dans les conversations des mannequins à mon propos. J'ai finalement acquis la certitude qu’il fallait que j'aille voir un psychiatre. Absolument. Au moins pour comprendre ce qui m'arrivait... En effet, je sentais que quelque chose clochait, que je perdais pied, même si je ne savais pas alors exactement ce qui m'arrivait. J'ai ainsi pris quelques jours plus tard rendez-vous avec un psychiatre réputé. Après des mois de travail, j’ai réussi à m’en sortir. J’ai aujourd’hui 26 ans. Après ce que j'ai vécu, j'ai l'impression que le mannequinat n'est qu'un piège pour moi, et que cette activité ne peut que me faire sombrer de nouveau dans les troubles alimentaires. Je pense ne plus avoir la force de faire ce métier. Je ne supporte plus l'ambiance de ce milieu, les contraintes inhérentes au métier de mannequin. Tout au long de mes journées, une petite voix au fond de moi me dit qu'il faut que quelque chose change, car sinon je n'aurais jamais droit au bonheur. Nous n'avons qu'une vie, et tout ce que je veux désormais, c’est trouver ma voie, pour reprendre goût à la vie et être heureuse. Quel que soit le temps que cela prendra, j'y arriverai... Je m'en fais la promesse.
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