(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 19:30 par Invité
Azuria Lou Johnson
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Johnson PRÉNOM(S) : Azuria Lou ÂGE : 30 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 15 Mars 1984, Pasadena, Etats-Unis NATIONALITÉ : Américaine et anglaise STATUT CIVIL : Célibataire et brisée MÉTIER : Barmaid TRAITS DE CARACTÈRE : Si l'on devait citer une qualité chez Azuria, la première serait probablement sa fidélité. Oui, c'est une femme fidèle que ce soit en amour ou en amitié. Si vous entrez dans sa vie, vous y êtes pour de bon. Jamais elle ne vous trahira. Ses proches disent d'elle qu'elle est généreuse et attentive, ce qui rend sa présence des plus agréables. Azuria, c'est un peu la fille qui sera toujours là pour vous. C'est une femme douce mais qui a son caractere. Elle n'est pas parfaite et ne cherche pas à l'être. Elle a des défauts comme tout le monde et les assume totalement. Jalouse, elle ne supporte pas qu'on s'approche de trop près de l'homme qu'elle aime. Cela amusait beaucoup Maël, qui se fichait des femmes qui l'approchaient; mais elle, ca ne la faisait pas du tout rire. Têtue elle ne lachera pas l'affaire si elle considère qu'elle a raison. Elle tient à toujours avoir le dernier mot et obtient généralement ce qu'elle souhaite. Elle est aussi très impatiente. Elle peut vous adorer, si vous la faite poireauter trop longtemps vous risquez d'en prendre pour votre grade. Tête en l'air elle oublie souvent ce qu'elle doit faire ou elle a encore rangé ses clefs. C'est un peu énervant parfois, mais on s'y habitue. Toute façon on ne la changera plus ! Particulièrement gourmande, Azuria est une grande amatrice de chocolat. Évitez d'en manger devant elle sans lui en proposer ou vous signez votre arrêt de mort. GROUPE : The Tube
My style, my life, my name
Elle boit toujours son café avec un peu de lait dedans, elle n'est pas très fan de la caféine pure. On se moque parfois d'elle en la traitant de petite joueuse mais elle s'en moque, elle a toujours bu cette boisson ainsi et n'est pas prête de changer ses habitudes pour quelques mauvaises langues. Elle se mord la joue lorsqu'elle est nerveuse. C'est un tic qu'elle a depuis toujours et qui aujourd'hui lui donne un petit côté enfant tout à fait craquant. Bien qu'elle soit barmaid elle ne boit pas beaucoup. A force de voir l'état pitoyables de certaines personnes après quelques verres elle est en quelque sorte vaccinée contre l'alcool. Mais bon, il lui arrive de boire un petit verre de temps en en temps. Malgré le fait qu'elle approche de la trentaine elle ne peut s'empêcher de regarder des dessins animés ou des bêtises en tout genre. Elle ressent le besoin de garder une part de d'enfance en elle. Elle adore chantonner en voiture et sous la douche. The voice n'a qu'à bien se tenir. En parlant musique : elle adore s'endormir un casque sur les oreilles et son MP3 passant ses titres favoris en boucle. Cela l'apaise et lui permet de s'évader de son quotidien. Il lui arrive parfois de fumer, mais seulement lorsqu'elle se sent mal, que le moral n'est pas au beau fixe. C'est une manière de se détendre. Néanmoins elle n'est pas dépendante et pourrait arrêter la clope d'ici demain si elle le voulait vraiment. Elle n'a pas de tatouage mais rêve de s'en faire un, seulement elle n'a jamais eu le courage de sauter le pas. Elle dort toujours du côté droit du lit. Pourquoi ? Même elle ne le sait pas. Elle a plusieurs fois essayé de dormir à gauche mais rien n'y fait : elle passe forcément une mauvaise nuit si elle n'est pas à la bonne place. Le chocolat est son meilleur ami. De nature très gourmande elle ne peut s'empêcher d'en manger, elle en raffole ! Jamais il ne manquera de tablette dans son appartement (elle se sent presque obligée d'en acheter tous les jours c'est pour dire...). Depuis la perte de son grand amour elle ne dort que très peu et pourtant cela fait quatre ans. Mais rien à faire... Lorsqu'elle ferme les yeux elle revoit le visage de celui qu'elle a aimé et ne parvient pas à rejoindre les bras de Morphée. Malgré une famille très riche et un physique plutôt avantageux (soyons honnêtes!) elle reste quelqu'un de très modeste. Elle préfère cacher d'où elle vient, n'aimant pas mettre en avant la fortune de sa famille. Famille qu'elle a quitté quelques années plus tôt sans laisser la moindre explication.» Elle est plutôt froide avec les hommes qui l'abordent (sauf exception). Dans sa tête elle n'aime qu'un seul homme, peu importe qu'il ne soit plus de ce monde, ainsi elle ne peut s'empêcher de repousser ceux qui l'approche. C'est aussi une manière pour elle de se protéger d'une nouvelle peine de coeur. Elle en veut énormément à son père, sans trop savoir pourquoi elle le considère responsable de la mort de Maël. Elle lui en veut également de n'avoir jamais été vraiment présent pour elle et sa petite soeur. Elle a encore des contacts avec sa mère mais personne n'est au courant. Néanmoins, Azuria a tenu à garder secret l'endroit où elle vit. Elle sait que son père pourrait essayer de la retrouver et elle ne souhaite pas le revoir.
PSEUDO : Tik Tok PRÉNOM : Jade ÂGE : 20 ans PERSONNAGE : Inventé AVATAR : Adriana Lima CRÉDITS : endless wildones, tumblr COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Par Rory
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(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 19:31 par Invité
At the beginning
J'ai perdu l'homme de ma vie. Savez-vous ce que c'est de perdre la personne la plus chère à vos yeux ? Celle pour qui seriez prêt(e) à tout donner ? Celle qui vous donne envie d'avancer, peu importe les difficultés. Celle qui vous permet de voir la vie autrement. Vous savez ce que c'est ? Je ne crois pas... Mais mon existence ne se résume pas qu'à ce tragique accident. Non, ma vie est plus complexe, plus singulière. Elle ne se résume pas qu'à ce vide constant que je ressens depuis déjà cinq longues années. Je ne suis pas que cette femme au cœur brisé. Vous voulez vraiment savoir qui je suis ? Alors voici mon histoire...
Je n'ai pas eu une enfance particulièrement difficile, mais plutôt complexe. Je suis née à Pasadena et sincèrement je pensais finir ma vie là-bas. Seulement le destin en a décidé autrement. Pourquoi ma jeunesse n'a pas ressemblé à celle de tout le monde ? Simplement car mon père n'était pas n'importe qui. Président d'une très grande entreprise, inutile de vous dire donc que nous ne manquions de rien, mais aussi qu'il était plutôt absent. Je n'ai jamais été proche de lui, et je crois même qu'au fond je n'ai jamais vraiment voulu l'être. Il n'a jamais tenu son rôle de père et n'a jamais cherché à le tenir. Ma mère ne travaillait qu'à mi-temps comme journaliste. A vrai dire, si elle l'avait voulu, elle aurait pu ne pas travailler du tout, mon père gagnait bien assez à lui tout seul, mais elle n'a jamais aimé être inactive, ni même dépendre entièrement de quelqu'un. J'ai toujours apprécié ce trait de caractère chez elle. Oui, il était clair que j'étais bien plus proche de ma mère que de mon père, mais je ne crois pas en avoir particulièrement souffert. Seulement le poste de mon père et la richesse de ma famille ne m'a pas facilité les choses durant l'enfance. Les gens me jalousaient alors qu'ils ne connaissaient rien de moi. Savoir d'où je venais leur suffisaient et cette attitude m'avait toujours énormément blessé. Heureusement, il y avait une personne sur cette Terre qui pouvait me comprendre. Une seule mais la plus importante : Maël, le fils de l'associé de mon père. De toute ma vie je ne me suis jamais aussi bien entendu avec quelqu'un. C'était mon double,mon moi au masculin. Nous avions tout deux des vies très similaires et avions l'habitude d'être rejetés par les autres. Il était le seul à me comprendre, à me faire rire, à m'apprécier telle que j'étais et non pas selon l'image que je renvoyais. Nous étions peut-être tous les deux, mais nous étions biens et heureux ensemble. Il faisait partie de ma vie, partie de moi, c'était indéniable. Azuria sans Maël ? Impossible, impensable. Je n'étais plus tout à fait moi si il n'était pas là. Il m'était devenu vital, vous imaginez ? Nous étions deux contre le reste du monde, le duo inséparable. C'était lui et moi, et rien d'autre ne comptait, exceptée ma petite sœur. Elle était notre exception, la seule que l'on arrivait à aimer tous les deux, la seule qu'on laissait entrer dans notre bulle. Maël a toujours été un ange envers Genesis et ma petite sœur l'a toujours adoré; signe que nous n'étions pas dans la vie de l'autre par hasard. Ils n'y avaient que nous et cela nous suffisait.
J'ai connu Maël quand nous n'avions que 5 ans. Je me rappelle encore de ce jour où nos mères nous ont présenté pour la première fois...
Année 1989 : Une feuille de papier blanc devant moi, je réfléchis à ce que j'allais pouvoir dessiner pour maman. Mais la sonnerie retentit et me tire de ma rêverie. J'entends les talons de ma mère claquer sur le sol tandis qu'elle se dirige vers l'entrée. Elle prononce quelques mots mais je ne parviens pas à distinguer ce qu'elle dit, jusqu'à que sa voix se fasse plus fort. « Azuria ma chérie, viens voir s'il te plait. » Surprise je me lève. En voyant deux personnes inconnues sur le pas de la porte mes pas se font plus hésitants. La timidité me prend et je me colle aux jambes de ma mère qui est attendrie par mon geste. « Azuria je te présente Madame Laurens et son fils Maël. Monsieur Laurens est l'associé de papa. » Je les regarde mais n'ose pas dire un mot. « Ne fais pas ta timide ma chérie. Dis bonjour. » Elle me fait un sourire rassurant et je commence à me détendre doucement. Je prends mon courage à deux mains et sors des jambes de ma mère. « Bonjour... » murmurais-je timidement. Un joli sourire s'affiche sur le visage du petit garçon face à moi. Il semble gentil, pas comme les autres enfants de mon école. Je me dis alors que je n'ai pas de raison d'avoir peur ou même de me méfier. Je lui souris en retour. « Tu veux venir jouer avec moi ? » ose-je alors proposer. Nos mères nous regardent faire sans dire un mot, mais la tendresse que l'on peut lire dans leurs yeux est frappante. Il acquiesce de la tête, visiblement content de ma proposition. Doucement je prends sa main et le tire vers ma chambre, fière de pouvoir lui montrer mes jouets et d'avoir enfin quelqu'un pour s'amuser avec moi.
On ne se doutait pas alors qu'on ne pourrait plus se passer l'un de l'autre. On ne réalisait pas qu'on avait près de nous notre âme sœur. Notre ange gardien. Notre grand amour... Nous n'avions que cinq ans mais c'est là que tout a commencé. On ne s'est plus lâché. Chaque journée je la passais près de Maël. Il était devenu mon meilleur ami, mon repère, mon confident. Certes nous étions petits mais le lien qui s'était crée entre nous semblait incassable et éternel. Et même lorsque ma petite sœur est arrivée, rien n'a changé... Au contraire, cela n'a fait que nous rapprocher davantage. Il faisait partie de la famille, tout simplement. Tous les jours, lorsque ma mère était enceinte, on prenait soin de parler au bébé. Maman nous avait dis que comme ça, elle nous reconnaitrait. On lui racontait tout ce qui pouvait nous passer par la tête. Maël n'arrêtait pas de lui dire qu'il la défendrait si jamais des petits garçons venaient l'embêter, qu'il n'était peut-être pas son grand frère mais qu'il la protégerait quand même. Il n'était pas là lorsque je suis allée voir Genesis à la maternité, mais je me souviens lui avoir raconté cette journée en détail. Elle est d'ailleurs encore parfaitement gravée dans ma mémoire...
24 Novembre 1990: Naissance de mon bébé. Mon amour. Ma petite sœur : Genesis. Papa me tient la main. Autours de moi tout est blanc. Je ne me sens pas à mon aise. Il sent que je ne suis pas très confiante alors il me rassure en me disant qu'on va voir maman et le bébé. On s'arrête face à une porte bleue, mon père frappe doucement et nous pénétrons dans une chambre claire. Maman est allongée sur le lit, près d'elle se trouve le berceau. Je m'approche doucement, curieuse et timide à la fois. Et je la vois... Elle est si mignonne et si petite... Elle semble tellement fragile que je ressens immédiatement l'envie de la protéger, de la prendre dans mes bras. Mais je n'ose pas. Elle est trop petite, je ne veux pas lui faire mal. Alors je me mets sur la pointe des pieds et me penche doucement vers elle. Je dépose un bisou sur son front et chuchote : « Bienvenue petit bébé. » Je me relève et elle attrape mon doigt avec ferveur. Elle le serre de toute ses forces et je ris en la voyant faire. « Je t'aime petite sœur. » Elle me lâche alors la main et sourit. Bizarrement je me sens liée à elle. Je suis petite et pourtant je ressens ce lien fort qu'est l'amour fraternel.
Ce jour là ma vie a changé du tout au tout, mais seulement en bien. J'ai aimé Genesis au moment où mes yeux se sont posés sur elle. Je voulais être son ange gardien, son modèle. Contrairement à certains enfants je n'ai ressenti aucune jalousie dû au fait que mes parents aient une deuxième petite fille. Au contraire, j'étais heureuse et fière de pouvoir jouer la grande sœur. Fière de pouvoir lui montrer l'exemple. Fière de pouvoir être là pour elle quoiqu'il arrive... Fière de pouvoir l'aimer sans condition, tout simplement. Elle était ma vie. Celle pour qui je me battrais sans relâche. Nous étions à la fois différentes et semblables. Au fil des années elle s'est imposée, elle m'a montré ce caractère de fonceuse qu'elle avait. Seulement, deux têtes de mules ensemble ça fait des étincelles. De nombreuses fois nous nous sommes disputées mais ça ne durait jamais bien longtemps. On s'aimait trop pour pouvoir rester fâchées. Et puis souvent Maël était là pour nous réconcilier. Nous étions soudés. Nous étions heureux, dans notre cocon... Mais les choses ne pouvaient pas rester telles quelles indéfiniment. J'en étais consciente. Le temps passe pour tout le monde, et qu'on le veuille ou non, les choses changent...
Arriva le lycée - chose que j'avais beaucoup appréhendé. On dit souvent que nos années lycée sont nos plus belles années, mais à mes yeux c'était surtout le temps des changements et des au revoir. J'avais une peur bleue de perdre Maël, que ces années nous éloignent, qu'il rencontre d'autres personnes avec qui il se sentirait mieux, une autre fille qu'il aimerait elle et pas moi. Heureusement pour moi, les choses ne se sont pas passées ainsi, du moins au début... Dès ma première année de lycée je fis la rencontre de Julia, une jeune fille qui comme moi semblait un peu solitaire, un peu coupée des autres. Le premier jour, alors que je me trouvais dans une classe où je ne connaissais personne, cette fille vint vers moi, le plus gentiment du monde. « Hey.. Excuse moi de te déranger, je peux m'asseoir à côté de toi ? Je ne connais personne dans cette classe... - Aucun souci au contraire assied toi. Et je ne connais personne aussi, comme ça on est deux ! (sourire) – Au fait moi c'est Julia (sourire) – Et moi Azuria. » Nos premiers mots échangés. Les premiers d'une véritable amitié. Bien sûr je lui ai présenté Maël, après tout comment ne pas le faire ? Elle ne pouvait pas me connaître réellement sans connaître le jeune Laurens. A mon grand bonheur les deux s'entendirent à merveille et nous formions tous les trois le « trio infernal ». Maël était avec nous dans certains cours, c'était comme ça au lycée, allez savoir pourquoi. Et ma peur de le perdre s'était très vite dissipée. Il ne parlait pas beaucoup aux autres élèves et dès qu'il pouvait, il venait nous rejoindre Julia et moi. Nous étions inséparables, comme liés pour toujours. Seulement les choses ne restent belles et simples que le temps d'un instant...Julia savait mes sentiments pour Maël, je n'avais pas su lui cacher, car elle me connaissait par cœur tout simplement. Mais je n'étais pas dupe, et voyais bien que la belle craquait elle aussi pour le charme de Laurens. Le pire c'est que je pouvais la comprendre. Après tout comment ne pas succomber à ce regard profond, à ce sourire tendre, à sa gentillesse, à son humour ? Maël avait tout pour être parfait, et il l'était à mes yeux. Voilà pourquoi je l'aimais tant, parce qu'il était tout ce dont j'avais rêvé, mais il n'était pas à moi. Et bien que je comprenais Julia, je lui ai en voulu, tant voulu de me l'avoir pris... Car oui, bien que ce soit ma meilleure amie, bien qu'elle sache que j'étais folle amoureuse de Maël, elle n'a pas hésité à tenter sa chance avec lui, quitte à me faire du mal. Les voir ensemble me déchirait le cœur. Elle avait dans ses bras celui que j'avais toujours voulu, et moi je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Je me maudissais de les avoir présenté, de lui avoir fait confiance. Je ne voulais plus croire qui que ce soit. Jamais de ma vie je ne m'étais sentie aussi seule. Heureusement pour moi ma soeur était là. Toujours présente pour m'épauler et me consoler. Elle était certes la plus jeune mais elle savait comment me réconforter et son amour m'a énormément aidé. En dehors de mon foyer j'étais très seule... Je ne parlais plus à Julia, et l'évitais du mieux que je pouvais. Quant à Maël, je devenais distante, un peu malgré moi. Je souffrais trop, beaucoup trop pour rester telle que j'étais. J'avais le cœur brisé, et je ne pouvais pas le lui dire. Je ne voulais pas lui avouer mes sentiments, je ne l'ai jamais voulu, par simple peur que ce ne soit pas réciproque et qu'il s'éloigne. Je préférais l'avoir en ami, que de ne pas l'avoir du tout. Puis vint ce jour où tout bascula...
C'était le soir de mon anniversaire. Mon père avait organisé une petite fête afin de fêter ça, mais le cœur n'y étais pas. Je ne connaissais pas la plupart des gens, et les autres je m'en fichais. Il devait être là ce soir, et j'appréhendais sa venue. Je le vis de loin, si beau dans son costard, il semblait plus vieux. Je fis comme si je ne l'avais pas aperçu, je tenais à garder cette distance entre nous, même si cela me déchirait. Du coin de l'œil, je vis qu'il s'approchait de moi. « Hey, Azur', salut... » Je me tourna vers lui, sans même un sourire, car trop blessée. Je savais qu'il ne supportait pas cette situation et qu'il vivait mal mon éloignement, mais c'était la seule façon pour moi de me protéger. « Salut. Qu'est-ce que tu fais là ? T'es pas avec Julia ? » J'étais froide et je n'aimais pas ça, mais après tout ma question était légitime non ? Pourquoi n'était-il pas venu avec sa chère petite amie ? J'avais beau adorer Maël, l'aimer, d'une certaine façon je lui en voulais de l'avoir choisi elle et pas moi. Qu'avais-t-elle que je n'avais pas ? Je n'étais pas assez jolie à ses yeux peut-être, ou pas assez drôle, pas assez intéressante, pas assez quelque chose... Je n'étais juste pas assez bien pour lui, mais elle, l'étais. Et c'était dur à encaisser, très dur. Car durant des années, c'était moi qui avais auprès de lui, ce n'était pas Julia. Oui mais voilà, je n'étais que la bonne amie au final, celle qu'on laisse de côté. Du moins, c'est ce que je croyais.« Pas vraiment, non. On s'est quitté en froid et... Bref. On est plus ensemble. » Surprise de ma part, mais aussi un léger soulagement. Je savais que je ne devais pas me réjouir de cette annonce mais je n'y pouvais rien, cela me faisait plaisir et me redonnais espoir en mes chances avec le beau Maël. « Pourquoi ça ? Tu avais l'air heureux avec elle... » Et c'était vrai, à mon plus grand désarroi. Je les voyais toujours le sourire aux lèvres, heureux d'être ensemble, voilà aussi pourquoi j'avais tant souffert, car j'avais eu la sensation qu'avec moi il n'avait jamais été aussi si bien. Je baissa la tête au rappel de ce souvenir douloureux pour moi. Je sentis alors ses doigts se poser sous mon menton. Le contact de sa peau sur la mienne me fit frissonner, comme si cela faisait des jours que j'attendais un geste de sa part. Alors mes yeux rencontrèrent les siens. Ses deux perles bleues me fixaient, me faisant perdre pied. Bizarrement je le sentais vulnérable, anxieux, presque.. fragile. Que lui arrivait-il tout à coup ? « Azuria... Je ne pouvais plus mentir. Ni à moi, ni à elle... Ni à toi. Il n'y a jamais eu de Julia, seulement toi. Je ne respirais que pour toi. Je ne vis que pour toi, tu m'entends ? Tu es et à toujours été la seule, et l'unique. Depuis le début. » Etait-ce un rêve ? Une blague ? Venait-il de dire tout ce que j'avais rêve d'entendre ? Non ce n'était pas possible, ce n'était pas possible... J'avais attendu ce moment pendant des années et des années, finissant par croire qu'il n'existerait jamais. Mais j'avais tord. Car désormais c'était mon tour d'être heureuse. De légères larmes s'échappèrent, des larmes de joie, de soulagement, qu'il s'empressa d'essuyer. « Toi aussi Maël... J'ai cru que tu allais m'oublier, et m'effacer de ta vie... » Je n'aurai pas supporté cette situation plus longtemps, je n'aurai pas supporté être la seconde dans sa vie, je ne pouvais pas c'était au dessus de mes forces. « Une telle chose n'arrivera jamais. Jamais. C'est... Impossible. Ne me demande jamais de faire une chose pareille. Je ne le pourrais pas. » Il encadra mon visage, et nous nous sommes regardés droit dans les yeux, profitant de cet instant que nous attendions tout deux. Puis un peu tremblants, un peu peureux on s'est approchés l'un de l'autre jusqu'à qu'enfin nos lèvres se touchent. Le premier baiser. Et le plus important. Celui qui rendait notre histoire d'amour réelle, concrète. Je ne pouvais pas rêver d'un plus beau cadeau pour mon anniversaire, car celui-ci était le plus important de tous.
Je vivais enfin cet amour dont j'avais toujours rêvé, j'avais enfin dans mes bras celui tant attendu, mon ange Maël. Chaque moment passé à ses côtés était un cadeau du ciel. Jamais de ma vie je n'avais été aussi heureuse, aussi apaisée et comblée. La Terre pouvait bien s'écrouler, maintenant que j'étais sienne. Je ne craignais plus l'avenir puisqu'il était à mes côtés. La fin du lycée, la fin d'une époque. Une autre démarrait, et j'avais placé tous mes espoirs dans ce futur qui ne nous appartenait pas encore. Mais comme si cela avait été écrit, rien ne se passait comme je l'avais prévu. Nous devions vivre ensemble, et commençait doucement mais sûrement à construire véritablement notre histoire. Faire nos études, trouver un travail, et qui sait, se marier ? Nous devions suivre le chemin que chacun doit suivre, celui tracé d'avance, dès notre arrivée dans ce monde. Je me fichais des études et de tout le reste, il n'y a que lui qui comptait. La mort de son père a été un événement perturbant et difficile. La perte d'un être cher n'est jamais simple, quelle que soit notre histoire, notre passé. Mais cette tragédie n'était pas simplement un dur moment à passer pour mon cher et tendre. Toute sa vie en a été changée, et la mienne également. Grandir trop vite, ne pas pouvoir savourer notre jeunesse enfin heureuse. Gabriel dû prendre la place de son père, soit devenir co-directeur de l'entreprise que son père avait bâti avec mon père. Les heures supp, les appels constants qu'il recevait toute la journée - week-end compris, les voyages à l'autre bout du monde. C'était comme si au final je perdais encore l'homme que j'aime. Il passait plus du temps avec son travail qu'avec moi et je devais avouer mal le vivre. Mais je ne pouvais pas le blâmer, au contraire. Il en souffrait probablement plus que moi. Mais je détestais vivre dans l'attente de le voir et dans la crainte de le perdre. Je restais des heures seules à guetter son retour à la maison. Le temps ne m'avais jamais paru aussi long. Mais chaque fois que je le voyais passer le pas de la porte, mon cœur s'emballait et j'oubliais ma peine. Mon amour était là, près de moi, et pouvoir m'endormir dans ses bras chaque nuit ou presque me donnait du courage pour le lendemain. Jusqu'à ce jour, ce voyage de trop, celui qui brisa ma vie pour toujours. J'aurai dû le sentir, ce matin là... Je m'en souviens encore comme si c'était hier. C'était un matin de Décembre, aux alentour de 7h. La ville était recouverte de neige, dehors tout semblait calme, comme endormi en cette heure matinale. Sentant une légère agitation autours de moi, j'ouvris doucement les yeux et vis Maël s'affairer à remplir sa valise. La peine que je ressentais depuis plusieurs jours et que j'avais laissé durant la nuit me repris tout à coup. Je détestais ces matins où il devait me laisser pendant plusieurs jours, seule. C'était son travail, je le savais depuis longtemps mais chaque départ était une souffrance à laquelle je ne pouvais échapper. « - C'est déjà l'heure ? - (surpris de la voir réveillée, petit sourire) Déjà debout petit cœur ? Mon avion ne décolle que vers 11h ne t'en fais pas. Je ne serai jamais parti sans rien dire tu le sais ça ? - Je sais oui... (mine triste) Reste avec moi... S'il te plait... C'est trop dur sans toi Maël. - (soupirant) Je peux pas.. C'est dur pour moi aussi, vraiment dur (venant près d'elle, caressant sa joue) Je reviens vite petit ange ok ? - (petit sourire) Ok. Je t'aime plus que tout mon amour, ne l'oublie jamais promis ? - (sourire) Promis. » Puis on s'était embrassés tendrement, amoureusement. Je n'aurai jamais pu envisager que ce baiser ce serait notre dernier baiser...
Un avion, un crash ; son avion, sa mort et la mienne par conséquent. Mon cœur avait cessé de battre lorsque lien s'était arrêté. Physiquement j'étais là, vivante, aucun signe inquiétant de santé. Mais à l'intérieur, ce n'était pas la même chose. Ravagée, dévastée, j'étais morte en même temps que lui. Je ne vivais plus qu'à moitié. Je n'étais plus vraiment moi sans lui, sans cet homme que j'aimais plus que quiconque sur Terre. Comment envisager un avenir sans lui à mes côtés ? Comment supporter un seul jour en sachant qu'il ne reviendrait plus jamais ? Je voyais l'avenir comme un fardeau, une torture. C'était mon enfer à moi. Je souffrais comme jamais je n'avais pu souffrir auparavant, et rien ni personne ne pouvait consoler cette peine, personne... J'étais seule face au monde et dans mon désespoir je me surprenais encore à croire que tout ceci n'était pas vrai, que ce n'était qu'un mauvais rêve. Mais non, c'était la vie. C'était ma vie.
Aujourd'hui je n'étais plus qu'une épave se laissant porter par les vagues de sa destinée. J'avais fini par fuir tout ceux auxquels je tenais. J'avais quitté cette ville, cette vie, qui me rappelait sans cesse celui que j'avais perdu. Un nouveau départ... Voilà ce que dont j'avais eu besoin il y a cinq ans de cela. Je suis partie dans l'espoir de me reconstruire, de parvenir à vivre sans lui... Mais rien n'y fait. Pasadena ou Londres, quelle est la différence ? Rien ne me fera l'oublier. Il est ancré en moi pour toujours... Et plus le temps passe, plus la douleur est intense. Chaque jour je pense à lui, et à elle... Genesis. Elle me manque tellement. Avoir quitté ma sœur a été la chose la plus dure pour moi. Elle était la seule personne capable de me faire rester aux États-Unis. Mais je ne pouvais pas... Je ne pouvais plus... Tous ces lieux, tous ces souvenirs... Alors voilà. Cinq ans que je suis partie sans dire un mot. Ma mère est la seule personne à qui je parle encore car je sais qu'elle peut comprendre. Gene', c'est différent. Elle ne m'aurait pas laissé partir et entendre sa voix m'aurait fait revenir sur le champs. Seulement aujourd'hui j'ai besoin de ma sœur plus que de n'importe qui...
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(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 19:32 par Invité
Quelle est belle et une barmaid en plus :hinhin: nous faudra un lien entre bartender ! Bienvenue
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(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 19:39 par Invité
Non, mais Adriana bordelou de Déesse. C'est juste THE perfection. :hinhin:
Bienvenue sur le forum.
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(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 19:45 par Invité
Bienvenue
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(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 19:50 par Invité
Dammit, sexy girl ! Excellent choix d'avatar Bienvenue sur le forum, et bonne chance pour ta fiche
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(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 19:52 par Invité
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche.
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(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 19:59 par Invité
Merci à tous. Quel accueil ! Contente de voir qu'Adriana plait
Damian, avec grand plaisir pour le lien ! :hinhin:
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(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 20:04 par Invité
bienvenuuue!!! bon courage pour ta fiche =)
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(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 20:55 par Invité