"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici la vérité finie toujours par éclater feat frank  2979874845 la vérité finie toujours par éclater feat frank  1973890357
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() message posté Mer 6 Déc 2017 - 21:42 par Invité
New-York. J'ai encore du mal à croire que je suis là, qu'ils m'ont rappelé et que je dois continuer mon job. Ils n'ont pas voulu que je parte. Ils trouvent que c'est encore un peu tôt pour me laisser partir. D'un côté ils n'ont pas tort, mais d'un autre … j'aurais préféré qu'ils me disent oui et que je puisse m'occuper de ma fille mais visiblement on n'a pas toujours ce qu'on veut et encore une fois je n'ai pas pu leur dire non. Je suis entièrement remis de ma dernière blessure et dès qu'ils l'ont su ils m'ont rappelé. Ma fille a été très triste de me voir encore partir, elle pleurait quand je l'ai déposé chez ses grand-parents qui m'ont encore regardé comme si j'étais le diable en personne. Ils ont encore du mal à accepter la mort de leur fille et ils ne savent pas à quel point j'ai aussi du mal à m'y faire. Ils me voient toujours comme un étranger, même après tout ce temps. Pour eux je ne suis que le russe que leur fille à épousé. Je ne suis rien. J'aurais aimé que les choses soient différentes.

Je suis donc parti à New-york, c'est l'un des avantages de mon métier, je voyage beaucoup sans vraiment payer les déplacements, c'est eux la plupart du temps qui règlent la note. J'ai déjà voyagé en grande classe comme en économique, ça dépends du rôle que j'ai a jouer et cette fois c'est en première classe. Costume cravate, mallette, lunette de soleil en plein hiver, je dois jouer entrer dans l’identité du personnage qu'on m'a demandé d'être pour cette mission, un commercial, un homme d'affaire tout ce que je n'ai jamais voulu être. J'ai lu le dossier à la maison, l'entreprise où je dois récupéré des informations n'est pas nouvelle, mais son dirigeant à l'air d'être impliqué dans des drôles d'histoires. On m'a demandé de vérifié ça sur place.

Je suis là depuis trois jours. J'ai pris la place d'un employé, s'ils vérifient mon nom dans leur dossier j'y serais. Tout a été arrangé pour que je sois intégré directement sans qu'on ne me pose trop de questions. Je fais même le vrai travail de la personne qui aurait du être là et dont j'ai pris la place et ça ne m'amuse pas vraiment, mais en fouillant dans l'ordinateur, j'ai remarqué un dossier particulier, qui ne devrait pas être dans ce genre d'entreprise. J'ai fouillé un peu plus, je suis en contact avec un informaticien qui m'aide à entrer dans différent fichier et il trouve un dossier de client sur l'ordinateur du directeur. Un certain monsieur Turner. Je ne tique pas sur le nom, des Turner il y en a des centaines dans le monde. Ce dossier client me paraît étrange, ce ne sont pas des clients ordinaire, ces gens là sont répertorié dans une base de donnée d'hommes recherchés dans plusieurs pays. Pourquoi est-ce que ça figure dans ce genre d'entreprise ? Je n'en sais rien, mais je décide de fouiller un peu. C'est la pause déjeuner. La plupart des gens sont encore dans leur bureau, dommage, je ne pourrais pas fouiller maintenant. J'ai observé les habitudes de chacun et je sais que la secrétaire du directeur part une bonne demi-heure pendant sa pause. Je pourrais donc entrer dans le bureau sans trop de mal. Il me faudra juste de quoi ouvrir la porte qui sera sans doute verrouillé, mais j'ai un trombone que j'ai récupéré sur mon bureau qui devrait faire l'affaire. Je sors d'ailleurs de mon bureau et vais dans le couloir qui mène à celui du directeur. Il n'y a personne comme prévu, pile dans le timing. La secrétaire n'est pas là Je me dirige vers la porte et insère le trombone pour ouvrir la porte qui s'ouvre après quelques secondes. La pièce est assez vide, comme si elle n'avait pas été utilisé depuis un moment. Et ça ne m'étonne pas, le directeur est visiblement nouveau et je ne l'ai d'ailleurs pas encore vu. Je vais directement jusqu'à l'ordinateur et l'ouvre. Il y a un mot de passe comme prévu. Mon informaticien dans mon oreillette me dit quoi faire et au bout de dix minutes j'arrive à entrer. Je retrouve le fichier et le télécharge dans un clé usb, ainsi que d'autres dossiers annexes. Il y a tout un tas de comptes et factures que je n'ai pas le temps de regarder maintenant. Je suis presque arrivé à la fin du chargement quand j'entends des pas dans le couloir. Je me fige et tiens ma respiration. Le chargement viens de se terminer, j'enlève la clé et referme l'ordinateur sans l'éteindre. Je n'ai plus le temps. J'allais vers la sortie, mais je tombe nez à nez avec la secrétaire. Et merde.

Je n'ai pas eu assez de temps, elle aurait du revenir dans quinze minutes, pas maintenant. Je ne comprends pas ce que j'ai loupé. Fait chier. Je lève les yeux au ciel et elle me demande ce que je fais là. Je lui réponds que je me suis perdus. Évidement mon mensonge est piètre et elle ne me croit pas, puis elle voit l'ordinateur qui clignote. Elle avance et appel la sécurité sur son téléphone en me demandant de rester là. Le agents arrivent. Ils sont deux, deux types bien baraqués. Ils comprennent que je n'ai rien à faire là et la secrétaire leur demande de me fouiller. Je tente d'abord de fuir, après tout je ne suis pas venu pour me faire prendre sans rien tenter avant. Ce n'est pas mon genre. J'avance vers l'un d'eux et lui colle mon coude dans le ventre dans une prise de karaté que j'ai apprise il y a bien longtemps. J'avance vers l'autre, la secrétaire se met à crier et prévenir quelqu'un d'autre. Le deuxième agent me saute dessus et arrive derrière moi, il serre ses bras autour de moi me met facilement à terre. Mes supérieurs auraient peut-être du m'écouter, je ne suis plus fait pour ce genre de conneries. Une douleur vive se refait sentir dans mes côtes. L'agent de sécurité qui me tient me relève et me plaque contre le mur. Il me fouille et trouve la clé qu'il me prend. Il trouve également mon arme qu'il pose sur le bureau. Il me fait asseoir sur une chaise et la met et me menotte aux accoudoir, sans doute pour le temps qu'il appelle les flics et que je n'essaie pas de m'enfuir à nouveau. Fait chier. J'ai l'air fin maintenant. J'entends des pas arrivé derrière moi, et je tourne la tête pour voir qui arrive, la secrétaire avec un visage que je ne m'attendais pas vraiment à voir ici. Merde. C'est quoi ce cirque ? L'agent de sécurité lui lance «  Monsieur le directeur, monsieur Lawer allait vous voler ceci, on a trouvé également ça sur lui. » Évidement ce n'est pas mon vrai nom, il lit celui qu'il y a de noté sur mon badge. James Lawer. Il montre mon arme qu'il a posé sur le bureau et lui tends la clé USB. Monsieur le directeur ? … J'ai encore manqué un épisode on dirait, plusieurs sans doute. On ne s'est pas revu depuis la dernière fois qu'il est venu chez moi.

« Monsieur le directeur ? Sans blague ? Tu es devenu directeur, je croyais que tu étais flic. Tu peux dire à tes deux gorilles de desserrer les menottes ? 

Je ne suis pas certain qu'il le fera et pas certain non plus qu'il comprenne ce que je fais ici. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi lui est là.
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Frank Turner
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() message posté Jeu 7 Déc 2017 - 17:09 par Frank Turner
Fin Novembre 2017

Forrest Gump, grand philosophe émérite d'un film éponyme tout aussi saisissante, a dit « La vie, c'est comme une boîte de chocolats. On ne sait jamais sur quoi on va tomber » Oui, je vous l'accorde la comparaison est un peu maladroite, mais résume tellement bien la situation pour l'heure. Forrest Gump, grand philosophe émérite d'un film éponyme tout aussi saisissante, a dit « La vie, c'est comme une boîte de chocolats. Puis vous avez des trucs pralinés ou à l'orange, que je déteste. Mais comme ils se ressemblent tous et que vous avez rarement le descriptif, vous piochez au hasard et vous découvrez ensuite si c'est bon ou mauvais, sans savoir à l'avance. Je ne suis pas un grand philosophe comme vous l'aurez constaté, je me contente d'être simple dans le propos, d'observer les choses elles-mêmes dans leur simplicité. On se rend vite compte, à force d'observer la banalité de notre monde, qu'on y prend goût. Jusqu'à tomber sur le mauvais chocolat. Là-dessus ces derniers temps, je n'ai pas eu de bol.

Ça commence par jouer les héros pour protéger la femme que l'on aime. Un acte irréfléchi, altruiste à son paroxysme. Mais on ne s'attaque pas aux « puissants » sans que cela reste impuni. Pour ma part, j'ai payé le prix fort. J'ai perdu ce boulot qui me faisait tant vibrer, car enfin, je me sentais utile quelque part. J'ai perdu la garde de mon fils. J'imagine que Megane attendait patiemment d'avoir la bonne occasion pour brandir cette demande et s'accaparer définitivement la garde de Samuel. Je n'ai rien pu faire. Et enfin en plus de devoir quitter Londres, j'ai perdu l'amour de ma vie que j'ai une fois encore laissé derrière moi, à contre cœur. Les joies du mariage ! Là, vous vous dites que je cumule les merdes ! Oui, pas faux, je songe même à demander une carte d'adhérent. Une demande que je vais cependant repousser, car voyez-vous, dans la grande boite de la vie, il n'y a pas que des chocolats dégueulasses. Ça commence par un appel, le 25 septembre 2017 et cela finit par une visite à l'hôpital. La vie est parfois ironique. Il aura fallu attendre que je touche le fond additionné à presque vingt ans d'absence dans ma vie, pour que mon père refasse son apparition. Bien sûr j'omets délibérément la prise de contact avec Dylan en début d'année. « Votre père voudrait vous voir ! » avait commencé l'un de ses employés d'une voix grave. Et comme par hasard, tout cela devait se passait à New-York, où je résidais depuis quelques jours.

Et ça continue, quelques jours s'écoulent. On vous apprend la mort de son père par téléphone. Le 6 octobre 2017. Je ne saurais dire ce que j'ai ressenti à ce moment, j'en suis toujours incapable. Une page se tourne et me voilà quelques heures plus tard dans le bureau d'un notaire qui n'a de cesse de me jauger du regard. « Qu'est-ce qu'il me veut ce trou du cul ? Ma photo peut-être ! » Il m'a alors tendu un papier, que j'ai signé sans trop réfléchir et c'est là que ma vie a pris, une fois encore, une tournure que l'on peut, je pense qualifier d'incroyable. En signant ce bout de papier somme toute banal, je suis devenu le nouvel actionnaire et patron d'une entreprise côté à plus de 700 millions de dollars en bourse. La blague n'en était pas une et je me suis pincé à de nombreuses reprises, vous pouvez me croire. Et me voilà aujourd'hui à la tête d'une lourde, d'une très lourde entreprise. J'aimerais vous dire que ma vie n'a pas changé, mais cela serait mentir. Je ne vis plus dans ce petit appartement, j'ai tout un étage dans une tour, qui appartient à l'entreprise. De vous à moi, je n'aurai jamais cru en 1997 en quittant précipitamment mon père violent, qu'il parviendrait à construire un tel empire qu'il a légué à moi et Dylan pour la plupart. Je dois aussi partager avec l'autre famille qui par chance ne semble s'offusquer de me voir débarquer comme un cheveu sur la soupe. Étrangement, je les apprécie et en leur compagnie c'est un peu comme si je retrouvais un semblant de famille. C'est étrange comme sentiment, cette impression constante d'être comme prit entre deux feux, mais je pense m'y être fait. Je n'en demeure pas moins nostalgique de ma vie passée, mais plus encore de Londres et d'une certaine pédiatre chère à mon cœur, ainsi que mes quelques amis.

Une fois le plus gros déblayé, je m'octroierais des vacances et fuck ceux et celles qui tenteront de m'en empêcher. Ils ne seront pas légion, vu le poste que j'occupe. Oui, j'ai encore cette prétention, malgré les conseils de mon coach, qui m'a conseillé de ne pas trop en faire. Pour ainsi dire, j'ai trois coachs, qui veille sur moi et me conseille sur le job. J'ai même dû faire une formation accélérée pour pouvoir plonger dans le grand bain. Bien sûr je ne maîtrise pas encore tous les codes et le jargon, mais je fais au mieux, mon demi-frère est de ce fait d'une aide précieuse. Vestimentairement parlant, là aussi, j'évolue dans un nouveau monde. Finis les barbes de trois jours, les jeans et les chemises à carreaux que j'affectionnais tant. Dorénavant, c'est costume cravate et à en juger par les frais de teinturier et par le nom à connotation italienne, les costumes que je porte correspondent à un, voire deux salaires de mon ancienne vie. Mais soit, je dois les porter, portons-les ! Allez promis, j'arrête de me plaindre maintenant.

« Monsieur Turner, bonjour ! Voici votre café, bien noir. Je vous ai fait le listing des dernières actions. Tout est sur votre bureau ! »

« - Merci Ste… »

« Betty monsieur ! »

« - Pardonnez-moi Betty. Le temps que je mémorise tout, je vous promets que ça rentrera » Betty était et demeure mon assistante. Toujours le sourire aux lèvres, elle ne rechigne pas à sortir par ce froid, pour aller jusqu'au Starbuck du coin, me récupérer mon fameux café bien noir. Une crème cette petite. Café en main, je rejoins donc mon bureau, déverrouille l'écran tactile de mon Mac dernière génération. En guise de fond d'écran, j'ai devant moi la bouille de mon petit Bowie-Samuel qui me sourit et laisse apparaître la perte de l'une de ses dents. Voilà plusieurs mois que je ne l'ai pas revu, sauf si on tient compte de Skype et de notre dernière conversation qui date d'il y a quinze jours. Nous avions beau nous trouvait dans la même ville, Megan ayant quitté Londres pour la grosse pomme, je n'avais pas encore revu mon fils en chair et en os. Une situation difficile à vivre, encore plus au vu de la distance non-conséquente. La distance, qui elle était un problème avec Rachel qui me manquait tout autant. Face à mon immense bureau qui m'offrait cependant l'une des plus belles vues de New-York, mon cœur n'en demeurait pas moins lourd et pas encore prêt à mettre mon ancienne vie et les personnes que j'aime de côté pour ce qui est du volet professionnel. Je devais toutefois me reprendre, avaler ma dose de caféine et jouer les patrons.

Sur mon ordinateur, je triais mes dossiers comme on me l'avait enseigné en formation. J'œuvrais aussi au téléphone avec nos divers partenaires financiers. Aujourd'hui encore, avant la pause déjeuner, il me fallait gérer une réunion avec le personnel. Rien de bien compliqué pour les initiés, mais pour moi, c'était aussi intéressant qu'une partie de ping-pong. « -Bien sûr ce, nous en avons terminé ! Allez donc vous restaurez. » Impatient ? Non j'avais juste envie de rejoindre mon bureau pour avaler mon petit sandwich d'une part et tenter d'avoir mon fils en ligne d'autre part. Betty, ma chère secrétaire s'octroya donc sa petite pause, tandis que je prenais place sur ce fauteuil aussi confortable que cher. Mais comme j'aurais dû le prévoir, le petit est à l'école et sa mère se fit un plaisir de me le rappeler. « - Ecoute Megane, tu n'es pas obligé de me parler comme ça. Non, tu n'as pas à me balancer ça comme ça. Je ne suis pas un chien. Quoi ? Non, non, je ne cherche rien, sauf à avoir des nouvelles de mon fils. Tu sais quoi ? Ok, tu veux la jouer comme ça ? Bien ! Puisque maintenant, j'ai les moyens et que ma situation est stable, prépare-toi. Je vais engager un bon avocat et récupérer la garde de mon fils » Sur ces mots, j'ai raccroché, ne me rendant pas compte, sur le coup, de ce que je venais de dire. Par chance, Betty vint me sortir de ma torpeur. Elle semblait inquiète, trop pour que je l'ignore. « - Comment ça je dois vous suivre ? »

« On a un petit problème, le genre que vous devez régler ! »

« - Euh ok d'accord ! » J'aurais préféré qu'elle soit plus explicite, les mystères n'étant pas mon truc. Elle resta vague durant le trajet, se contentant juste de me dire, qu'il était question d'un type avec une clé usb. Arrivé sur place, mon regard se posa aussitôt sur deux gorilles, que moi-même, je ne me serais pas risqué à titiller.

Mais quelle ne fut pas ma surprise en découvrant l'identité du fameux voleur. Une identité qui n'était pas cependant la sienne, à moi bien sûr que Damian ne se fasse appeler James. « - Vous pouvez nous laisser s'il vous plaît ? Je gère ne vous en faites pas ! » Les gorilles hochent la tête et s'en vont suivi de près par mon assistante. Une fois la porte fermée, je me rapproche à nouveau de Damian, à la fois content et surpris de le voir. en de telles circonstance « - Wow ! Du calme ! Tu sais qu'en théorie, c'est moi qui devrais poser des questions. » J'attrape alors la clé des menottes, laissait en évidence sur la table et déleste aussitôt mon ami de leur étreinte métallique. « - Victor Turner, l'ancien PDG était mon père. Il est décédé en octobre et m'a presque tout légué à la grande surprise. Ce qui inclus cette entreprise évidemment. Et je ne suis plus flic depuis que le conseil de discipline a pris sa décision. Tu te doutes qu'elle ne fût pas positive. À moi maintenant ! Qu'est-ce que toi, tu fais ici, avec ce nom d'emprunt et cette clé usb ? »
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() message posté Ven 8 Déc 2017 - 13:11 par Invité
Je n'arrive pas à croire que ça soit lui. Frank directeur d'une multinationale qui l'aurait cru? J'ai du vraiment manquer des wagons parce que je ne suis pas certain de comprendre ce qu'il ait la. C'est un peu bizarre comme situation et sans doute que ça doit l'être pour lui aussi. Les deux gorilles ne broncher pas à ses ordres et ils s'en vont nous laissant seul lui et moi. Je lève les yeux au ciel, oui c'est lui qui doit poser les questions sans doute mais j'espère qu'il sait ce qu'il fait et qu'il sait que certains de ses clients sont des criminels anglais recherchés par le MI6. C'est d'ailleurs pour ça que je suis la. Ils avaient eu raison de croire que tout n'était pas clair.

"Mouai. Je t'avouerais quand même que j'étais loin de m'attendre à tomber sur toi. D'ailleurs tu as bien choisi ton équipe de sécurité ..."

C'est à moitié un reproche, d'un côté parceque ils ne se sont jamais aperçus que je mentais sur mon identité et de l'autre ils ont quand même réussis à me mettre à terre en moins de deux minutes et je suis d'ailleurs assez vexé de ne pas avoir mieux anticipé. Je savais bien que c'était une connerie de continuer mais ils n'ont pas voulu que je parte. Alors je suis resté. Il me retire les menottes et je passe mes poignets. Il m'explique alors que son père est mort et qu'il lui a tout légué. C'est donc lui le chef maintenant. Ça ne me dit pas si il est au courant du trafic d'argents qui semble régner dans sa boîte.

"Je suppose qu'avant de partir il a oublier de te dire qu'il bossait avec des criminels?"


Je lui dis de façon assez franche. Ça ne sert à rien de lui cacher de toute manière. Peut-être même qu'il l'avait découvert de lui même. Et évidemment c'est à son tour de me poser des questions.

"Je suis sur que tu sais au fond de toi que je n'ai pas le droit de te répondre ... Mais pour faire simple ça fait parti de mon job ..."


Il comprendra que je ne suis pas agent spécial. J'en suis certain c'est un type intelligent et si il a cherché un peu peut-être qu'il se doute déjà que je lui ai menti et que je mens à tout le monde. Je ne peux pas faire autrement.

"On m'a demandé de venir fouiller. Je ne fais qu'executer les ordres et regarde dans ton fichier que j'ai trouvé sur ton pc. Tu te rendra compte que ces types ne sont pas net et que les transactions d'argents non plis. Je me demande meme si ton père ne blanchissant pas de l'argent ... Et j'espère vraiment que tu n'étais pas au courant."


Sinon je risque de devoir le signaler lui aussi et ça me ferait clairement chier.
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Frank Turner
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() message posté Dim 17 Déc 2017 - 15:01 par Frank Turner
En acceptant les responsabilités incombant à la fonction de PDG, je ne m'imaginais pas devoir faire face à ce genre de choses. J'entends par là devoir gérer des problèmes d'usurpation d'identité. Mais pour dire vrai, je n'avais pas encore conscience de toutes les ramifications, de toutes les annexes inhérentes à l'entreprise créée par mon géniteur. « - Betty vous m'intriguez là ! De quoi il s'agit ? » demandais-je en réajustant le nœud de ma cravate. Décidément cet accessoire bien que de rigueur ici, n'avait toujours pas ma faveur, et même en n'ayant de cesse de le desserrer, je me sentais toujours comme un condamné sur le point d'être pendu. Bref, passons, ce n'est qu'un détail parmi tant d'autre. « - Betty ? » Mais elle ne disait rien si ce n'est « vous verrez ! » Était-ce un sujet délicat à traiter ? Trop pour être évoqué devant les employés ? « - Betty, je n'aime pas les questions sans réponses, vous savez ! » Mon intervention gêna la jeune femme qui s'empressa d'ouvrir la porte et de me mettre face au fameux problème que j'étais à même de régler.

Des retrouvailles !? En d'autres circonstances, il aurait été aisé de parler de retrouvailles, mais au vu de la situation, je ne savais quel point de vue adopter face à Damian, qui aujourd'hui se faisait appeler « James » Étrange ! Les explications semblaient de rigueur, je fus d'ailleurs le premier de nous deux à en donner espérant me laisser convaincre par celles de Damian si toutefois, il en avait à m'offrir. Je pris donc soin de m'asseoir loin de me douter que je serais debout la minute suivante. « - Quoi ?! » Cette fois, le nœud de ma cravate bien que desserré me conféra un bien étrange sentiment de mal-être. « - Qu'est-ce que tu racontes ? » J'avais besoin de reposer la question bien que j'aie au préalable entendue chacun de ses mots. « - Attends ne me balance pas que mon père traitait avec des criminels pour ensuite me faire entendre que tu ne peux rien me dire. Je dirige cet endroit, si de telles pratiques avaient lieu, j'en aurais eu vent. » Oui, j'étais sur les nerfs, trop de mystère tue le mystère, c'est un fait, mais je savais aussi que Damian avait des obligations, le genre qui l'obligeait, bien malgré lui, à cultiver le mystère. Je ne pouvais donc le blâmer pour cela. Soupirant longuement, je me suis donc assis à nouveau pour lui faire face. « - Ok… » commençais-je la mâchoire serrée.« - De toute évidence où je suis trop naïf ou trop novice. Toujours est-il que… Attends, tu as dit blanchissement d'argent ? » Les accusations étaient graves, trop pour que je les ignore. « - Tu n'es pas obligé de me croire, mais je n'étais au courant de rien. Voilà ce qu'on va faire. Vu que maintenant, je n'ai plus confiance en personne et que j'ai l'impression de bien m'être fait enc… avoir, on va quitter le bâtiment. Prends la clé USB avec toi. On va aller à mon appartement et tu vas me montrer tout ce qu'il y a à voir. Je ne peux pas tolérer de tels procédés encore plus lorsqu'on a été du côté de la loi. On va quand même la jouer fine pour ne pas ameuter les pourris. Remets les menottes, je vais faire mine de t'embarquer au poste de police. Mais avant j'ai besoin de savoir si tu me crois ? »

Pour dire vrai, j'étais choqué, mon père était un salaud, un connard, une enflure. J'ai entretenu cette haine durant des années jusqu'à ma dernière visite à l'hôpital. Il paraissait si faible, le fringuant Victor Turner n'était plus, ni ma haine. J'avais pitié de lui et l'espace d'un instant, après son saisissant discours sur les regrets, j'ai même cru que j'allais lui pardonner le mal qu'il nous avait fait à moi, à mon frère et à ma mère. Je l'ai cru, j'ai été berné, quel enfoiré ! Et recevoir la vérité en pleine face s'avérait plus douloureux que je ne l'aurais crû. « - Allons-y ! » Il me fallait des réponses, au plus vite.

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() message posté Lun 15 Jan 2018 - 21:50 par Invité
Je n'aurais jamais imaginé que je me retrouverais ici avec Frank en train de lui parler de son père qui trafiquait avec des criminels et qui donc par conséquent en était un aussi. Je me serais bien passé de lui raconter ça surtout que je sais qu'il a déjà eu beaucoup de soucis ces derniers temps. Je ne veux pas en rajouter une couche, mais il semblerait que je n'ai pas le choix. Je soupire quand il me demande ce que je lui raconte. Il n'a pas l'air au courant, c'est déjà une bonne chose, au moins il n'a pas l'air impliqué et je ne vais pas devoir l'arrêter. Je m'en serais voulu. C'est un de mes seuls amis alors je ne veux pas le perdre. Il débite un flot de paroles et j'ai comme l'impression qu'il réfléchi à voix haute. Je n'ai pas de doute. Je le crois entièrement. Il ne serait pas aussi surpris et pas aussi mal s'il avait su la vérité et puis je ne peux pas croire qu'il serait mêlé à tout ça, il a été flic après tout. Il n'aurait jamais penché du mauvais côté, même si certains le fond. Je grimace quand il me dit de remettre les menottes et je le regarde dans les yeux avant de lui répondre :

« Evidemment je te crois. Je sais que tu mens ou non et ça ne t'aurais pas ressembler de tremper dans des affaires sales. Tu es toujours un bon flic. Tu as ça en toi. Tu l'aurais découvert tôt ou tard alors oui je te crois et ne sert pas trop fort pour les menottes, je n'ai jamais aimé ce machins. »

Je soupire et met mes mains derrière le dos pendant qu'il me remet les menottes. J'ai toujours détesté ce sentiment d'impuissance, de ne pas pouvoir être libre de mes mouvements. Ce n'est pas la première fois que j'en ai. J'ai été arrêté quand j'étais jeune et j'ai été attaché d'autres fois, j'ai toujours réussis à m'en débarrassé mais je ne vais pas m'amuser à essayer aujourd'hui. Je lui fais confiance. Je sais qu'il les enlèvera. Je l'ai suivi dans le couloir du bureau et dans la voiture qui attendait en bas. Une fois à l'intérieur et après qu'il m'ait enlevé les menottes je suis resté silencieux me demandant comment il allait réagir quand il allait comprendre ce que j'étais et quand il comprendrait aussi que je lui avais menti. Je ne pouvais pas faire autrement, je sais qu'il comprendra, du moins je l'espère. Je ne veux pas perdre son amitié alors je décide d'atténuer un peu les choses, du moins de commencer à lui expliquer pendant qu'on roule et je lui dis :

« Écoute, je suis désolé de ces mensonges. Je n'avais pas trop le choix ça fait parti du métier. Je suis surpris qu'ils ne t'aient pas contacté d'ailleurs. Tu aurais fait aussi un très bon agent. Mais ce n'est peut-être pas pour toi après tout. C'est plutôt contraignant comme vie … »


On arrive à son appartement et je le suis jusqu'à chez lui. Il y avait longtemps que je n'avais pas mis les pieds dans un appartement New-yorkais. Ça me rappelle tellement de choses. Il ressemble assez à celui que j'avais avec Joanne quand on venait en vacances et ça me fait tellement de mal de repenser à elle. Je décide de me lancer voulant être le premier a vider mon sac et sachant qu'il attendait des réponses :

« Comme tu l'a deviné je ne suis pas agent spécial. Je travail pour le MI6. Ils m'ont envoyé ici pour une mission et je devais découvrir dans quoi ton père trafiquait. Ca fait quelques jours que j'ai intégré ton entreprise. J'ai fouillé un peu partout mais je n'avais pas encore pu accéder à ton bureau jusqu'à aujourd'hui. Il y a un fichier crypté dans l'un de tes dossiers, mon assistant informatique a réussis à le décrypter et à trouver une base de donnée avec des fiches de criminels tous recherchés par le MI6 et par d'autres agences gouvernementales. La plupart blanchissent de l'argent et visiblement ton père à utiliser leur service assez souvent ... »

Ca lui paraîtra sans doute dingue, sans doute digne d'un film, pourtant ces choses là sont bien réel et je ne peux malheureusement rien faire pour les effacer.
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Frank Turner
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() message posté Sam 3 Fév 2018 - 17:22 par Frank Turner
J'ai été naïf et ça me tue de devoir le reconnaître, qui plus est en de telles circonstances. En voyant mon père sur son lit de mort, près à pousser son dernier soupire en laissant entendre son ultime soliloque lourd de regret, j'ai cessé d'abhorrer mon armure, je l'ai laissé parler sans l'arrêter, j'ai failli et je me suis fait littéralement entuber, preuve que je ne suis pas un as en affaires, comme le mort partit avec les honneurs en me laissant en guise de dernier cadeau ses emmerdes. Je me sens si mal à présent, trahit de toutes parts et faible, en plus d'avoir été naïf. Mais je ne peux me permettre de laisser transparaître sur mon visage la moindre faiblesse. Si j'ai bien appris une chose depuis que je suis ici, c'est que dans cet univers est impitoyable, que les requins sont à nos portes et qu'il ne suffit que d'une goutte de sang pour tous les ameuter. Toutefois, dans mon malheur, j'ai de la chance et elle se nomme Damian, bien que je me demande ce qu'il fout ici. Le temps manque pour les questions à mon grand dam et déjà une multitude de regards nous dévisage lorsque nous regagnons le couloir. J'ai convaincu Damian, qui ici se fait appeler Jack, de garder les menottes pour n'éveiller aucun soupçon. Ils doivent continuer à faire ce qu'ils ont l'habitude de faire, ce qui inclus les employés véreux que je débusquerais tôt ou tard.

Nous quittons donc l'immeuble. Le regard sombre et la mâchoire serrée, je joue à la perfection le rôle du patron prêt à mouiller la chemise pour soutirer des informations à mon captif. J'espère ne pas en faire trop et détourner ainsi l'attention des vrais coupables. La berline noire que j'ai l'habitude d'emprunter pour mes déplacements est déjà garée face au bâtiment. Nous n'avons qu'à descendre les escaliers et faire quelques pas pour l'atteindre. Une fois à l'intérieur, je n'attends pas une seconde de plus pour délester Damian de ses menottes. Toutefois, je reste silencieux. Les questions je les ai déjà posées, à présent c'est à lui et lui seul de m'apporter des réponses (que je redoute) Le chauffeur acquiesce avant même que je n'ai eu à prononcer le moindre mot. Il connaissait son job celui-là ! Damian profite de l'instant pour enfin parler, ce qui me soulage en un sens. « - Dam, de quoi tu parles ?! Bien sûr que non personne ne m'a contacté ni prévenu de quoique ce soit tu l'as bien vu. » Je me tais, prends le temps de me masser les tempes avant de reprendre avec moins d'hostilité. « - Excuse-moi ! Te voir là et apprendre que mon père m'a sûrement menti, ça fait un peu beaucoup à encaisser. » Par chance, le trajet entre l'entreprise et mon appartement ne fut pas long, du moins pas assez pour avoir le temps de tout développer. « - Tu vas tout m'expliquer autour d'un bon verre d'accord ? » De toute façon, je n'avais rien de mieux à proposer hormis un bon Japonais qui livre à domicile quand l'envie m'en prend. Nous regagnâmes donc l'ascenseur d'un immeuble que je qualifierai moi-même d'inabordable pour le commun des mortels, un groupe dans lequel je pensais encore me trouver.

L'argent ne fait pas le bonheur dit-on ! En tout cas, il permet d'être confortablement logé. J'en arrive presque à me sentir gêné de présenter ce luxueux appartement qui est mien, à mon ami. « - Ne fais pas attention au bazar ! » lançais-je alors qu'il n'y avait aucun bazar, une femme de ménage y veillait de près. Puisqu'il fallait, une fois encore mettre les pieds dans le plat, je laissais à Damian le privilège de commencer en espérant qu'il puisse éclairer ma lanterne. Et quelle ne fut pas ma surprise en apprenant la profession exercée par mon ami et l'organisme qui l'employait pour se faire. « - Le MI6 ? Tu es sérieux ? » Devant l'évidence de la réponse, je ne résiste pas à l'envie de me servir un verre, histoire de me remettre les idées au clair. Et il est évident que ce verre serait lui aussi salutaire pour la suite. Je ne me fis donc pas prier pour avancer vers le bar et en sortir la bouteille que j'inclinais légèrement dans le verre adéquat. Le liquide ambré tapissa rapidement le fond de mon verre. Je n'en croyais pas mes oreilles, le MI6 s'intéressait à mon père et à ses affaires. « - Donc tu es en train de me dire que l'entreprise familiale et pourrie jusqu'à l'os, que mon père blanchissait de l'argent et traitait avec des criminels répertoriés dans votre base de données. » L'info ne passe pas, j'avale mon verre cul-sec pour réchauffer ma gorge et mon esprit encore tout embrouillé par les informations qui me parviennent. Il me faut un autre, tu en veux un ? » Je n'attends pas sa réponse, pour me descendre quelques lampées de Whisky. « - Quel enfoiré ! Le pire de tous, un escroc de merde qui sur son lit de mort, n'a pas été foutu de me dire la vérité. Il m'a tout légué, surtout les emmerdes. C'est dingue, on se croirait dans un film et pourtant, on n'est pas à Hollywood. Si je pouvais l'avoir en fasse de moi, je n'oserais imaginer ce que je ferais de lui. Je suis tellement en colère si tu savais. » Et alors que le whisky réchauffait mon esprit, il était évident que je devais me reprendre et contre carrer ce mauvais coup du sort. « - Ok ! Qu'est-ce que je dois faire ? Je veux réparer les conneries de mon père et nettoyer toutes les merdes qui entravent l'entreprise. Dis-moi ce que je dois faire pour t'aider ! » Et me voilà redresseur de torts
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