(✰) message posté Mer 4 Oct 2017 - 10:33 par Invité
America Heather Scott
London calling to the faraway towns
NOM(S) : SCOTT. PRÉNOM(S) : America Heather. ÂGE : 25 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 03 Mars 1992 à Edinburgh. NATIONALITÉ : Ecossaise. STATUT CIVIL : En couple. MÉTIER : Interne aux urgences. TRAITS DE CARACTÈRE : Souriante – Optimiste – Travailleuse – Forget her life for her work – Geek sur les bords – Lunatique – Manque parfois de confiance en elle – Pas super sociable – Méfiante - Honnête (dit toujours ce qu'elle pense) - Intelligente - Curieuse - Sportive - Aime s'amuser - Pleine d'énergie - Toujours de bonne humeur - Adore rester chez elle et ne rien faire - Débrouillarde - Accepte les paiments en nourriture (mais pas en nature, faut pas abuser) - Professionnelle - S'imagine toujours le pire - Bibliovore - Tolkien loveuse - Potterhead - Tête en l'air - Déterminée - Compétitrice - Toujours prête à aider les autres - Audacieuse - Indépendante. GROUPE : Black Cabs.
My style, my life, my name
Son run du matin (obligatoire si on ne veut pas qu'elle soit énervée pour le reste de la journée) + les pâtisseries et les viennoiseries (clairement son copain arrive à l'avoir à chaque fois avec ça) + son tattoo (au niveau du bras gauche et où il est écrit "Our fate lives within us, you only have to be brave enough to see it.") + son prénom (America, parce que ses parents avaient de grands rêves pour elle) + ses livres (son espace d'évasion, elle est fille unique, lire à toujours été pour elle une sorte d'échappatoire) + Hard worker (elle a toujours été une travailleuse acharnée, parce qu'on lui a appris qu'on avait rien sans rien, et que c'était bien beau de faire des voeux mais qu'ils ne se réalisaient jamais sans une bonne part de travail) + le théâtre (lorqu'elle était plus jeune, America était une grande timide et son père a décidé de l'inscrire de force à des cours de théâtre pour vaincre sa peur. Au final, même si c'était une corvée au début, au bout d'un moment c'est devenu un vrai plaisir et depuis elle adore monter sur scène et se déguiser, devenir quelqu'un d'autre, même si aujourd'hui elle n'a plus vraiment le temps pour tout ça) + atténuer la douleur (depuis toute petite, elle rêve de rendre le monde plus heureux, plus optimiste. Au final, en devenant médecin, elle se dit qu'elle peut au moins atténuer voire supprimer la douleur de certaines personnes et qu'un petit geste vaut mieux que rien) + le stress (même si elle n'en montre rien, Ame' est quelqu'un de très stressée, surtout pendant ses examens, plus personne ne peut lui parler, elle prend de l'homéopathie à gogo et se goinfre de chocolat, autant dire que lorsqu'elle est stressée, il vaut mieux se tenir loin d'elle) + le regard des autres (même si elle montre une certaine confiance en elle, il n'en est rien. Le regard des autres sur elle, épiant le moindre faux-pas, l'a rend mal-à-l'aise, elle préfère se fondre dans la masse) + peurs étranges (America est envahie de peur toutes plus étranges les unes que les autres, par exemple elle a peur que quelqu'un se cache sous son lit ou qu'un requin se cache dans la piscine, oui faut pas chercher) + fille unique (Ame' vivait mal le fait d'être fille unique quand elle était plus jeune, ses parents plaçaient tout leurs espoirs en elle et c'était parfois difficile à porter) + son café (tout comme son run, son café lui est indispensable pour attaquer sa journée de travail, sans ça, mieux vaut ne pas lui parler).
PSEUDO : Olympe_. PRÉNOM : M-A. ÂGE : 21 ans. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : Adelaide Kane. CRÉDITS : Google . COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : par le hasard. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: Non :).
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(✰) message posté Mer 4 Oct 2017 - 10:33 par Invité
At the beginning
Mon nom est America Heather Scott et je suis parfaite. Enfin, c’est ce que mes parents, et en particulier mon père, tentent de faire croire au reste du monde. Je suis fille unique, ce qui peut être considéré comme une chance mais que j’ai toujours considéré comme une plaie, mon père étant tout le temps sur mon dos pour que je donne le meilleur de moi-même, voire plus. Être à 200% de mes capacités 24h/24, voilà son objectif. S’il pouvait faire en sorte que je sois productive, même lorsque je dors, je crois qu’il le ferait. Pour vous resituer la chose, mon père est un écossais pur souche un peu bourru mais avec une place influente en politique, malgré toutes les leçons qu’il me donnait sur ce sujet, je n’ai jamais réussi à vraiment comprendre ce qu’il faisait, quant à ma mère elle travaille dans une ONG du genre « Action contre la faim » divisant son temps entre le travail au siège et celui sur le terrain pour vérifier le bon déroulement des différents projets. Dans ces joyeux emplois du temps, je n’ai jamais vraiment eu ma place. Alors que je ne voyais pratiquement jamais ma mère, mon père, lui, s’occupait de près de mon éducation. Mon éducation au sens strict du terme. Comprenez bien qu’une enfant, c’est facile à modeler, on en fait ce qu’on veut tant qu’on s’y prend assez tôt. A l’âge de huit ans, j’avais donc moi aussi un emploi du temps de ministre où je devais apprendre à jongler entre l’école, les devoirs, les activités sportives, mais aussi le bénévolat et bien sûr la vie sociale (pour faire semblant que j’étais bien une petite fille équilibrée). Autant dire que lorsque venait l’heure du coucher, je ne rechignais pas comme la plupart des enfants à rejoindre mon lit et surtout les bras de Morphée. Bref, dans tout ça, on peut vaguement s’imaginer que j’étais malheureuse et pourtant cette vie me convenait très bien, après tout je n’avais rien connu d’autre.
Jusqu’au lycée, j’ai continué à être la petite fille modèle, parfaite, sans un pli de travers dans sa jupe. Mon père veillait à ce que je n’ai de difficultés dans aucune matière et que je gère parfaitement tous les aspects de ma vie, « pour mon avenir » disait-il, et tant que tout allait bien il me laissait tranquille, enfin aussi tranquille que ce dont il était capable. Ma mère… Eh bien, elle passait en coup de vent à la maison pour récupérer des dossiers ou nous faire l’honneur de sa présence à table. Je ne la voyais pratiquement jamais, à cause d’elle, à cause de moi, à cause de nous deux, au point où parfois j’étais obligée de regarder des photos d’elle et de notre petite famille « parfaite » pour me souvenir de ce à quoi elle ressemblait. Souvent elle rentrait à la maison, me regardait, puis s’étonnait sur le fait que j’avais « tellement grandi », en même temps, vu le peu de fois où nous nous voyions, ça me semblait plutôt logique qu’elle remarque à ce point mon changement de taille. Bref, tout ça pour en venir au fait : ma vie a quelque peu dérapé au lycée. Vous allez me dire « Comme toutes les adolescentes, surtout avec un père aussi autoritaire. » Effectivement, j’ai commencé toutes les bêtises que font toutes les filles de mon âge, à l’exception prêt que j’étais une vraie garce. Mon père avait modelé une compétitrice dans l’âme et je n’hésitais pas à marcher sur les pieds pour obtenir ce que je voulais. Si la manière loyale ne fonctionne, utilise les chemins dérobés, soit la voie complètement déloyale. Merci papa pour ces conseils fort judicieux. Bien sûr, je n’allais pas jusqu’à prendre part à une brimade collective, mais disons que je ne l’empêchais pas non plus. Je restai simplement passive lors de ce genre de moment. Je faisais souvent semblant d’être trop occupé avec X ou Y devoirs à rendre pour être au courant de ce qu’il se passait. Pourtant, je savais tout. Absolument tout. Le lycée n’avait pas de secrets pour moi. J’étais populaire même si je parlais peu, ajoutez à cela un minois angélique et vous aviez la formule parfaite de la fille en qui on peut avoir confiance, à qui on peut tout confier. Se pourrait-il alors que certaines informations m’échappaient malencontreusement ? Mon père m’avait à nouveau formatée : « Le lycée est une jungle : mange ou fais-toi manger. » Et qu’on soit bien d’accord, il était hors de question que je me fasse manger. Je m’efforçais à m’intégrer du mieux que je le pouvais, maladroitement sans doute. Je ne sais pas exactement à quel moment tout à déraper. Contre toute attente, je me suis mise à mentir à mon père, qui avait pourtant bien tenu la bride pour éviter ce genre de désagréments, à sortir à des soirées de plus en plus arrosées, à sortir avec le stéréotype typique du bad boy qu’on voit dans les livres de romance moyen. Pourtant, même si mes notes ne chutaient pas, mon père à commencer à sentir le pot-aux-roses aux alentours des vacances de Thanksgiving de mon année de terminale. Autant vous dire qu’un homme aussi influent en politique peut obtenir tout ce qu’il veut, y compris des informations sur ce que fait sa propre fille dans son dos. En apprenant la manière dont j’occupais mes week-ends, les soirées pyjama entre filles n’étaient plus devenues une excuse valable, la plupart du temps avec Josh, mon petit ami de l’époque, plus âgé et surtout pas très fréquentable, il a vite pris les décisions qu’il jugeait convenable : il m’a envoyée purement et simplement dans un internat pour fille, réputée, cela va sans dire, paumée quelque part au beau milieu de l’Angleterre. Je n’avais qu’une seule consigne : obtenir un diplôme qui me permette d’aller au minimum à l’université d’Oxford, si ce n’est à Cambridge.
Au final, l’internat étant dans un trou vraiment paumée, je suis quasiment certaine qu’il y avait plus de vaches que d’habitants, voire même plus de filles à l’internat que d’habitants dans la ville la plus proche, je n’eus aucun mal à obtenir Cambridge et Oxford. Le seul bénéfice que j’ai pu tirer de cet endroit : une affinité aigue avec le sport, merci papa ! Avant je ne le pratiquais que pour les compétitions, surtout celle de sauts d’obstacles avec mon cheval Ino ou encore le cheerleading, ou pour les notes que j’obtiendrais en cours. Au final, je le pratique désormais comme une vraie détente et un moyen d’évacuer mon éventuel stress. Tout ça pour dire que je suis désormais rentrée dans le droit chemin, enfin celui que mon père considère comme le droit chemin. Je suis allée à Cambridge où j’ai passé chacune de mes années de médecine avec brio, mais sans vie sociale, les études avant tout le reste, et je vise désormais le poste de chirurgienne urgentiste dans un grand hôpital Londonien. Bye bye les patelins, bonjour la grande ville. J’ai donc demandé à réaliser mon internat au Great Ormond Street Hospital et papa continue gentiment de suivre ma réussite tout en alimentant mon compte en banque tous les mois, merci papa !
« Nage droit devant toi, ne regarde pas derrière, la réussite est devant toi, les erreurs derrière. »