some hearts understand each other, even in silence.

Nous étions tous assis à la table de la cuisine ce qui était aujourd'hui une situation des plus rares. Nos horaires à mes parents ainsi que mes frères et ma soeur étaient tous très différents les uns que les autres ce qui devenait très compliqués de se réunir. Pourtant depuis que Garrett, mon plus grand frère, était parti dans l'armée, nous essayions de passer le plus de temps ensemble, ce qui arrivait finalement plus d'une fois par semaine comme avant. Nous étions rendu au dessert lorsque je m'étais finalement exprimé sur mon intention de partir chez ma cousine. J'habitais Londres depuis ma naissance, nous étions jamais partir de l'Angleterre où mes parents ainsi que toutes mes ancêtres étaient nés. Bien que j'ai voyagé plusieurs fois, l'idée de partir en France me restait dans la tête depuis pas mal de temps. Je voulais vivre dans une ville où personne ne me connait, où tout semble si facile. Paris était l'endroit où j'avais envie de m'arrêter pendant une bonne période de ma vie. Même si pendant plusieurs années l'Italie en était une, cette partie de l'Europe allait être pour moi bien plus enrichissante. J'allais avoir dix-huit ans dans quelques mois et à mon avis c'était le meilleur temps. J'avais déposé ma cuillère délicatement sur la table pour commencer lentement à parler. Je voulais vous annoncer mon intention de partir vivre chez Mads. De ma place, je pouvais voir que mes parents me regardant surpris de cette annonce tandis que mon frère Philipp s'était complètement étouffé ce qui était assez surprenant venant de sa part. Comment dis-tu ? Partir en France, allez chez ma soeur? Mais pourquoi Ruth ? Trop de questions en si peu de temps venant de mon père, qui contrairement à l'habitude ne parlait jamais lors de conversation de ce genre. Je comprends parfaitement tes questions papa. Je suis bien à la maison ce n'est pas la question. C'est plutôt le fait de découvrir de nouvelles choses Personne n'avait répliqué ce qui était le meilleur moment pour expliquer où je voulais en venir. Donc voilà, j'aimerais partir à Paris pour aller étudier histoire. Vous savez tous comment les trucs historiques m'ont toujours passionné, a toujours été un aspect très important pour moi. J'en convient que plusieurs bonnes universités peuvent m'être offerte, mais comme je vous les dit c'est aussi le fait de partir de la ville qui m'attire. Pour l'instant je n'y vais que pour mes études, pour ce qui est de la suite je n'ai pas encore penser. Avant de dire non, j'aimerais beaucoup que vous en parler, vous savez comme moi que je vais persévéré comme j'ai toujours su le faire. Je m'étais arrêtée, voyant que ma mère avait déposé ses lunettes sur la table, ce qui lui donnait un air sévère ce qui ne fonctionnait pas toujours mis a part aujourd'hui. Elle avait fait un signe à Ella, la domestique et petite copine secrète de Philipp pour qu'elle  vide la table. Puis Philipp,  s'était exprimé. Merci Ella. Ruth, ton idée est géniale. J'ai toujours voulu aller chez les Lebel Jérome.. Mon père avait fait un signe de tête pour qu'il puisse arrêter de parler et se lever de table. Ce qu'il fit immédiatement suivit de Garrett et Janelle. Nous avons attendu ce que tu as demandé, ta mère et moi allons en discuter et revenir avec toi un peu plus tard. Tu peux veiller à d'autre occupation maintenant Ruthie. Merci En me levant de table, je réalisai combien l'université n'était pas juste la seule raison de mon rêve de partir, mais aussi pour vivre mon espoir d’indépendance. Pourtant  j'adorais mes parents.

Adosser contre la porte, j'attendais impatiemment les résultats de médecin à savoir si ma mère allait s'en tirer avec ses blessures. Hier soir j'avais reçu un appel de l'Angleterre me disait qu'un accident grave était arrivé à ma mère, le conducteur Mr Beaulieu avait violemment percuté une voiture qui conduisait en sens inverse. Ce n'est pas mon père qui avait appelé, mais Ella, la domestique de la maison qui depuis son annonce de relation avec Philipp était encore plus de la famille qu'autre chose. De ce fait, ça ne m'avait pas choqué que ce soit elle, au contraire. Elle m'avait informé de la situation me demandant par la suite si je voulais qu'une voiture vienne me chercher le lendemain matin pour ensuite prendre un jet et rejoindre ma famille à Londre. J'avais longuement hésité à lui dire oui parce que je n'avais pas vu mes parents depuis trois bonnes années, mais quand elle m'avait mentionné que Garrett était revenu à la maison pour voir notre mère, j'avais acceptée. Donc ce matin au lieu d'aller à mes cours comme je l'avais habitude  depuis que j'étais à Paris, j'attendais la voiture qui avait pris du retard. Une voiture noir s'était avancé près de la porte, où un homme en était sorti du coté conducteur. Mademoiselle Gibsens, si vous vous voulez bien prendre place Il avait prit la poignet de la portière gauche pour que je puisse m'y asseoir. Je m'approchai, le saluant et lui répondre doucement. Ruth, je préfère que les gens m’appellent par mon prénom. Vous pouvez aussi me tutoyer, je n'ai que 21 ans après tout. Bien sûr. Pendant tout le trajet de la voiture au jet, je n'avais pas dit un mot, je regardai les voitures, les paysages sans réellement penser à mon retour à Londres. Je n'étais pas venu voir mes parents comme il en était convenu parce que je n'avais pas eu la chance de prendre congé pour cinq jours, je ne pouvais pas non plus car j'avais plusieurs travaux à remettre durant la période où j'allais devoir être absente. Ma mère avait eu du mal à comprendre que je ne pouvais pas me libérer, mais mon père lui avait fait comprendre que j'avais beaucoup de choses à faire comme eux avait aussi. Ruth, nous sommes arrivés, tu peux aller dans le jet ou aller prendre l'air avant de partir. J'étais sorti de la voiture, remerciant l'homme qui m'avait reconduit jusqu'ici. Je tournai vers le jet et y vit mon grand frère Philipp. Je m'étais accouru vers lui, le serrant contre moi. Il avait complètement changé physiquement. Il ressemblait un peu plus à un adulte de vingt-cinq ans qu'un pré-adolescent. Il avait les cheveux fraîchement coupés, un sourire radieux et un veston foncé. Comme à son habitude il portait une paire de jean et de vieux souliers. Wow la sœurette, comme t'as changée. Tu es devenue une vraie française à ce que je vois. Pourtant je ne trouvai pas que j'avais tant changer, j'avais mis mes vêtements confortables que j'avais l'habitude de mettre aussi à la maison. Je regardai mes vêtements sans voir quoi que se soit de différent. Tu devrai te regarder avant Monsieur Gibsens, tu ressembles beaucoup trop à papa. Ne dis pas ça toi aussi, Garrett me le fait remarquer depuis trois jours. Je lui avais souris avant de le serrer une seconde fois contre moi. Je suis contente que tu sois venu, le trajet allait être long sans toi, Mads ne voulait pas venir En entrant dans le jet, je lui avait posé plusieurs questions sur la santé de notre mère, comment elle allait maintenant. Il m'avait expliqué clairement comment elle avait eu son accident, où elle était rendu de sa stabilisation, il m'avait tout expliqué.

Ma mère est décédée deux semaines plus tard, à l’hôpital. Elle m'avait toujours dit qu'elle souhaitait mourir à la maison, mais elle était encore trop fragile pour qu'elle puisse quitter l’hôpital. Pendant plus d'une semaine les journalistes étaient venu frapper à la porte pour qu'on puisse leur accorder une petite entrevue. Plusieurs journaux parlant de nous sans pouvoir en dire plus sur la mort de notre mère. Nous avions préféré ne rien dire pour garder ça entre nous. Pourtant, je trouvais sa mort si tragique que j'avais envie d'en parler. J'avais l'impression de revoir la documentation sur la mort de la princesse Dianna alors que cette fois-ci c'était de notre famille qu'il s'agissait. Lorsqu'il était venu le temps pour moi de repartir, mon père était près de moi souriant. Ruth, ta mère aurait Je ne lui ai pas laisser le temps de terminer sa phrase que je lui ai coupé la parole Je ne savais quoi dire, je m'étais approché de lui, lui souriant en lui faisant une accolade. que j'avais l'habitude de lui faire petite. J'ai décidé de revenir à Londres pour terminer mes études à la maison. Je sais que maman voulait que je termine mes études à Paris, mais je sais aussi que tu as besoin que je sois plus ici. Mon père avait les yeux remplis d'eau. Il ne pleurait pas souvent mais ce mois-ci avait été plutôt difficile pour lui. Par contre j'aimerai être indépendante et partir en appartement. Il se mit à rire, il tend ses mais vers moi et automatiquement je m'approche de lui pour le serrer contre moi. Même si ce n'était pas très joyeux pendant plusieurs jours j'étais contente de revenir chez moi, chez mes parents. En y pensant, je ne pouvais m'empêcher de sourire, très fière.

Je peux m’asseoir J'avais les deux mains sur le visage, essayant de lire le document que notre professeur de français nous avaient remis il y plus d'une semaine. Je devais remettre ce travail demain et je n'avais même pas jeter un coup d’œil avant aujourd'hui. Une voix féminin m'avait fait sortir de mon travail qui commençait de plus en plus à me donner mal à la tête. Depuis mon enfant j'avais cette habitude de faire mes études/travaux des jours à l'avance pour en avoir fini, pourtant maintenant que je vivais avec les garçons et Mads, ma cousine, je n'avais même plus le temps de lire de simples documents. Je m'étais levé le visage pour voir apparaitre une blondinette, je lui souri avant de posser la chaise devant moi Bien sûr J'avais fait le tour des tables du café-internet du regard, plusieurs de celle-ci ou encore même des sofas étaient disponible pourtant cette inconnue avait demandé de s'assoeir à la même place que moi. Je lui avais souri de nouveau, quelque peu intrigué par elle. Elle avait déposé sa veste qu'elle tenait dans ses mains puis son sac à main en regardant par la suite. Tu dois probablement te demander pourquoi je me suis assise ici... J'avais simplement envie. Je lui avait souris de nouveau, sans répondre. Je replongea mes yeux sur le document, mais je sentais son regard sur moi. Je suis désolé, si je te déranges je peux partir.Oh non non, ça va. Je m’appelle Ruth. Elle s'était aussitôt lever ce qui me surpris évidemment. Quel jolie prénom. Mes parents m'ont appelé Blossom, je ne te dirais pas mon second prénom. Ma mère adore les fleurs, elle a toujours passer sa vie dans les fleurs. Son rêve était de devenir fleuriste et c'est ce qu'elle fait maintenant. Je ne comprends toujours pas pourquoi mon père a accepté ces prénoms.  Je voulais me prendre quelque chose à boire, tu veux un truc ? Je ne savais plus trop quoi faire, son comportement était plutôt étrange, mais pas dérangeant. Elle semblait sympa, mais plutôt spéciale. Pourquoi pas, tiens de l'argent. Je prendrai un chai latte s'il te plait Elle était parti en laissant l'argent que je venais tout juste de lui remettre. Je le regardai partir vers la caisse pour commander ce que nous voulions. Je n'avais pas remis mes yeux dans mon document du reste de la journée, pourquoi ? Parce que j'ai passé le reste de ma journée a parler avec Blossom. Je ne pourrai dire pourquoi, mais son énergie m'a complétement chamboulé. Alors que nous étions en train de parler d'éducation, elle eu un appel qu'elle prit immédiatement en s'excusant puis quelques minutes après, elle était de retour. J'ai un client qui vient de m'appeler pour que je lui vendre du stock, tu veux venir. J'ai confuse, d'une certaine façon je ne comprendais pas ce qu'elle venait de me dire et d'une autre j'étais certaine de ce que j'avais entendue. Ouais tu as bien entendu Ruthie, je vends de la drogue, mais ne le dit pas s'il te plait, alors tu viens? Pourquoi pas À vrai dire je ne savais pas quoi lui répondre.