"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (jullamy) ~ right in the face. 2979874845 (jullamy) ~ right in the face. 1973890357
Le Deal du moment : -43%
-100€ Pack rééquipement Philips Hue ...
Voir le deal
129.99 €


(jullamy) ~ right in the face.

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 29 Juil 2014 - 23:13 par Invité
(jullamy) ~ right in the face. Tumblr_n9hd1wOGVO1twy0uwo1_500punch me like a man. ∞ la facilité aurait été d'inviter le blond chez lui. de lui dire de prendre un pack de six et de venir s'affaler dans son canapé pour regarder ce match de rugby qui s'annonçait être le match du siècle. peut être fitzgerald avait eu une idée brillante en lui disant de s'habiller et de sortir de chez lui pour l'occasion: la bon point aurait été l'afflue de population étrangère et locale dans son bar préférée. étrangement, bellamy aimait cette promiscuité, ces ambiances où l'atmosphère refoulait la testostérone mal employée, où les hommes venaient hurler devant un écran de télé car ils n'arrivaient pas à le faire ailleurs, où les femmes tombaient irrémédiablement sous le charme du meilleur joueur même s'il faisait deux mètres et avait une cinquantaine de kilos en trop, où les enfants se bouchaient les oreilles, ne comprenant absolument pas ce qu'il se passait autour d'eux, où les vieilles gens venaient prendre leur bière de l'année en se remémorant de vieux souvenirs. cette ambiance le ramenait sur terre, lui rappelait que les gens pouvaient être moyennement classe, pas toujours au top de leur forme et souvent ils s'en fichaient royalement. c'était rafraîchissant, apaisant. lui qui était habitué à côtoyer des gens de la noblesse anglaise, toujours tirés par quatre épingles dans leurs costumes trois pièces, leurs mocassins fraîchement cirés, leurs moustaches parfaitement taillées, le voilà avec les esclaves dans la fosse au lion, à se délecter du combat et à, au final, regretter la compagnie pompeuse et suffisante des aristocrates. en réalité, ils ne lui manquaient pas; elle lui manquait. à chacun des repas organisé, il s'informait à l'avance de savoir si elle serait présente, s'il pourrait se délecter de sa voix, de son sourire, de sa sauvage douceur, de son intrépide calme, de ses regards à en faire bouillir n'importe quel être. si elle était là, il venait; sinon, il ne se donnait même pas la peine de décommander. il était, de toute façon, de notoriété publique qu'un événement sans elle se faisait aussi sans lui.
et c'est en pensant à adelina qu'il enfila sa veste bleu marine à revers de velours. il l'avait trouvé au fond de son armoire, vieux souvenir d'une soirée très arrosée. il avait par de ça enfiler une chemise blanche immaculée et un jean très simple. il ne voulait pas en faire trop, de peur de vexer julian. cet homme était surement la meilleure copie qu'il ait pu trouver de lui-même. fier comme un paon, relativement agréable à regarder, écrivain à l'âme sensible, tombeur de ses dames; il était bellamy darcy en blond. une amitié toute particulière s'était crée entre eux, qui entremêlait affection, jalousie, convoitise et compréhension. sans vraiment se connaitre ils s'appréciaient; du moins, assez pour aller voir le match ensemble en tête à tête. lorsque bellamy sortit de chez lui, il repensa un peu à toutes les personnes qui le reliaient plus ou moins à julian. d'abord robin, son ange un peu trop parfait pour être vrai; elliana, la demoiselle aux besoins sexuelles pressants et insatiables. sur le chemin, il revoyait cette rencontre fortuite avec le jeune garçon au cheveux brun, leur affinité croissante à chaque croisement en bas de la rue; et puis il glissa sur les nuits passées avec la jolie blonde, son corps ondulant telle une sirène, ses griffes abimer son dos d'une manière divine et étrangement indolore. et, lorsqu'il arriva au nightjar, il se revoyait encore et encore lui amener son café au lait au lit et ensuite la congédier en prétextant un moment d'inspiration pour son nouveau livre.
contemplant la foule qui commençait à s'agglutiner, il se dirigea rapidement vers le bar et commanda une pinte pression, la boisson des bonhommes qu'il détestait tant. mais, il devait se fondre dans la masse pour commencer. il passerait à la vodka on the rocks à partir de la mi-temps. inspectant les alentours, il se rendit compte que julian était déjà là, accoudé lui aussi au bar, à regarder l'écran d'un air vague. prenant sa pinte en main, bellamy s'approcha de lui et lui posa la main sur l'épaule. "je t'avais dit qu'on aurait été mieux chez moi!", dit-il en pointant du nez deux jeunes femmes relativement grasses et ingrâtes qui parler fort et vulgairement. "on aurait au moins pu en appeler des jolies et qui se taisent." il eut un sourire sincère, symbole d'une véritable blague et qu'il n'en pensait pas un mot. il avait assez donné, étant plus jeune, dans l'escort girl de luxe pendant les soirées. maintenant, cela ne l'interessait plus. une première.




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 30 Juil 2014 - 20:19 par Invité
Nightjar – The night game; > I'm in trouble because I'm great and slightly arrogant. A lot of people don't like themselves and I happen to be totally in love with myself. Je m'avançais à pas lents dans l’obscurité. Dans le noir, tout avait l’air plus beau. Tout était moins effrayant. Cette pensée bien que simplette me permettait de me laisser aller au silence et à l’oubli dans lequel je pouvais m’adonner à quelques écarts :   Aimer une créature aussi détestable et hideuse que mon père; l’homme aux mille bouteilles. Les pales lueurs de la lune se réfractaient sur les vitres des bâtiments avant de s’évanouir dans la ville agonisante. Mes pensées bougeaient dans tous les sens, à un rythme vertigineux encore inconnu des Hommes. A dire vrai, je m'étais toujours senti différent, hissé à un niveau bien supérieur et obscur. Après tout, il n’y avait aucun mal à s’abandonner aux pécher pour mieux s’élever. Il n’y avait aucun mal à nourrir son égo de promesses de royauté. Je déglutis en fendant dans le brouillard. Les  vibrations des musiques et des hymnes d'encouragements vibraient partout sur le sol avant de venir chatouiller mes talons. C’était complètement ridicule : autant de bruits pour un match. Ce n’était pas le Rugby en lui-même qui m'avait attiré dehors ce soir, mais le faux semblant de frénésie que m'inspirait l’ambiance générale.

Je fermai les yeux pendant une fraction de secondes. Le vent était porteur de fraicheur et de passion. Mes doigts se crispèrent sur les manches de ma chemise légère avec lassitude. Les cicatrices de mon passé grouillaient sous le tissu, avide de contact et de combat. Mes démons me jouaient des sales tours à nouveau, m'invitant à des formes de dépravation que je ne pouvais refuser. Un soupir m'échappa. Le brouhaha des supporters fermentait les battements effrénés de mon cœur. J'avais l’impression de marcher sur la voie lactée, bien au-dessus des chemins étroits que les autres mortels avaient bien pu fouler.  Et il me fallait une bonne bouteille de Black Daniels pour fêter ça !  Je bifurquai à droite avant de pénétrer dans le mythique Nightjar, antre des créatures nocturnes et d’idiots en tout genre. Un sourire sournois déforma les traits de mon visage placide. Je me frayai un chemin parmi la foule jusqu’au comptoir ou je pu commander un premier fond de whisky. L’énorme écran plat derrière moi attirait toutes les attentions, me plongeant dans une forme de solitude douceâtre dont je ne pouvais que me délecter. Mes lèvres sèches touchèrent le bord du verre avant de se laisser aller aux plaisirs de la boisson. Ma gorge se ploya, excitée par la perspective d’une soirée riche en émotions. Avec Bellamy qui allait débarquer, je n'avais aucun doute sur la finalité de la soirée : sex and flirt again. Mes yeux perfides détaillèrent les lieux à la recherche de filles à aborder, ou de garçons à charrier mais le temps se faisait long sans mon compagnon de vices. Je levai le bras afin d’attirer l’attention de la barmaid une seconde fois.

«  Encore. » Déclarai-je de manière sobre, sans m'encombrer de fausses politesses.

Je lançai un sourire coquin à une jeune femme à mes côtés sans trop m’attarder sur son visage. Après tout la beauté était surfaite. Personne n’était à la hauteur de mes espérances. Personne n’avait le regard enjoué d’Eugenia, ou les fossettes discrètes de Samantha. Parfois la perversion était plus clémente que les raisons du cœur. Tout n’était que désillusion et rien n’était désillusion. Il y avait ce premier amour inavoué. Puis il y avait cette salvation lumineuse qui promettait de panser toutes mes blessures. Je ne savais plus ou donner de la tête. J' haussai les épaules avec désinvolture, ignorant les sifflements sournois de mon âme. Il n’y avait rien à gagner à être humain. Il n’y avait jamais rien à gagner à être humain.

Bellamy apparu tout à coup parmi les mortels. Son petit air arrogant transperçait les corps agglutinés et les hautes couleurs des équipes en compétition afin d’attirer mon attention. Son charisme suffisant faisait toute la différence. J’arquai un sourcil d’un air amusé. Si je n’étais pas aussi imbu de ma personne, j’aurais peut-être pu l’adorer comme il le méritait. Mais il y avait déjà un culte dans mon esprit, une petite statuette brandissant les armes qui ne jurait que par mon nom. Il s’assit à mes côtés et ma main frôla la sienne.

« Je t'avais dit qu'on aurait été mieux chez moi. » Remarqua-t-il en jetant un coup d’œil furtif dans le bar.

Je suivis discrètement son regard. Il s’attarda sur deux jeunes demoiselles bien fortes et charnues. Leurs voix stridentes braillaient les noms barbares de deux joueurs que je ne reconnaissais pas. Je fronçai légèrement les sourcils, irrité à mon tour.

«On aurait au moins pu en appeler des jolies et qui se taisent.»

Sa remarque était pertinente. J'éclatai d’un rire sonore avant de me redresser sur mon siège. Mon attention se reporta sur ma boisson ambrée à nouveau. Je bus une gorgée.

« Mais voyons Sir Darcy. Il faut bien se mélanger de temps en temps. » Lançai-je amusé. «  De toute façon, personne n’est jamais à la hauteur. Autant faire dans les extrêmes. Ce n’est que la question de quelques coups de reins bien placés et c’est fini.»

Les coins de ma bouche se courbèrent, exprimant toute mon insolence et mon dédain. Ces tournées des bars n’étaient qu’une façon comme une autre de tuer l’ennui. Après tout, la stupidité des autres pouvait parfois être bien distrayante. J'avais une copine à présent, et bien que notre relation ne soit qu’à ses débuts, je connaissais Sam depuis un bon bout de temps. Je ne voulais en aucun cas lui faire du mal. Mais l’appel de l’obscur était trop fort. Mes démons grognaient à l’intérieur, excitée d’avoir enfin trouvé un compagnon à leur hauteur.

J'avais une copine à présent. Je l'aimais. Mais j'aimais les ténèbres aussi. Je déglutis lentement, avant de me tourner vers Bellamy.

« ça ne servirait à rien de sillonner tout Londres, je suis quasi sûr que tu t’es déjà tapé presque toutes les filles potables. Tu ne te serais pas rabattu sur les femmes mariées sinon.  » Me moquai-je en prenant quelques amuses-gueules. « Autant me faire plaisir et rester ici.  »


Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» Olly - you can't face the problem if the problem is your face
» i'm ready to face it all ❝ zola.
» face it all together (kaspar)
» Paxim | Cig's and a drunk face ❤
» Don't punch me in the face... again. ┊Hazel

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-