"Fermeture" de London Calling
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No more counting dollars, we'll be counting stars ◇ Aleksander ♥︎

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() message posté Dim 29 Oct 2017 - 14:22 par Invité
No more counting dollars, we'll be counting stars
Aleksander & Othilia

« Les souvenirs sont parfois encore plus importants que les moments présents parce que le temps qui passe les rend irremplaçables, uniques. Et c'est pourquoi il ne faut jamais regretter ses choix et toujours avancer droit devant, ne gardant bien précieusement au fond de soi que les belles choses que la vie a mises sur notre route. »
Othilia n’est pas la personne la plus patiente au monde. Non pas qu’elle s’énerve telle une hystérique lorsqu’on lui demande d’attendre, non. Mais elle a tendance à quand même avoir du mal à rester tranquille. Dans cet aéroport, alors qu’elle et Aleksander patientent avant l’heure de leur vol pour la Suède, elle, elle cherche quoi faire. Rester assise sur ces bancs où d’autres personnes attendent sagement, un journal dans les mains, un magazine ou encore un livre, elle préfère toiser tout ce petit monde du regard le temps qu’une merveilleuse idée -lui permettant de passer le temps- lui monte à la tête. Ses yeux fixèrent un jeune homme littéralement absorbé par son téléphone portable, presque aussi grand qu’une tablette. Il semble tellement concentré sur ce qu’il fait qu’Othilia est quasi certaine que lui, il ne voit pas le temps passer, contrairement à elle. Son portable, il lui sert juste à téléphoner, envoyer des textos et passer son temps sur Instagram. Bon, elle consulte aussi ses mails, mais pas de quoi passer autant de temps le nez dessus. Elle soupira une bonne fois et tourna la tête vers son cher et tendre, qui lui-même semblait trouver son compte face à ces minutes qui ne passaient pas aux yeux de la suédoise « Tu crois que c’est possible qu’un jour, une compagnie aérienne avance l’heure de ses vols ? » Non parce que les retards, ça ils connaissaient et se le permettaient aisément. Mais ce n’est pas demain la veille qu’on entendra dire qu’un vol est à l’avance et pourtant, au prix où sont les billets parfois, ça ne serait pas du luxe, pesta sa conscience. Le pire dans tout ça, c’est que non, leur vol n’était même pas – encore – en retard.  

Enfin, Othilia songea à sa fille. Eden ne les accompagnait pas, une idée qu’elle trouvait dommage. Et pour cause, elle voyait déjà sa mère d’ici lui reprocher de ne pas avoir emmené sa petite-fille alors qu’elles ne se voyaient déjà que très rarement. Ce à quoi Othilia lui répondrait le même refrain que les fois où sa mère appelle et qu’Eden n’est pas disponible pour lui parler au téléphone ‘Mais tu sais, maman. Eden  a vingt-quatre ans, elle vit sa vie de petite femme et entre ses copines, la danse et ses activités c’est un vrai courant d’air !'. Othilia se mordit la lèvre rien qu’en imaginant la déception sur le visage de sa propre mère « On aurait peut-être dû obliger Eden à nous accompagner. J’espère que t’as une explication toute faite pour expliquer à ma mère le pourquoi du comment » En effet, ses parents avaient beaucoup d’affection pour Aleksander au point que parfois, Othilia utilisait son mari comme bouclier afin de sauver les meubles avec ses parents. Comme pour l’absence d’Eden. Elle savait qu’il arriverait à persuader Elin Svensson sans trop de mal, puisqu’elle buvait indéniablement les paroles d’Aleksander.  La suédoise jeta une fois de plus un œil à l’heure. A peine cinq minutes s’étaient écoulées depuis la dernière fois. Elle finit par se lever non sans un ‘je reviens’ à l’adresse de son compagnon et prit la direction d’un espèce de starbucks revisité. Les mains dans les poches arrières de son jeans, elle attendit son tour et finalement, commanda deux cafés. L’homme qu’elle avait en face d’elle lui adressa un sourire bête à laquelle elle ne répondit qu’à moitié, ou du moins de manière très forcée. Othilia ne put s’empêcher de se demander pourquoi avait-on mis le serveur le plus moche, et probablement le plus …dégueulasse au comptoir. Cet homme lui faisait penser à ce petit garçon dont elle était amoureuse lorsqu’elle était petite. Le pauvre, il véhiculait cette image de petit garçon le plus horrible de l’école, sans aucune réelle explication, elle éprouvait pour ce petit garçon une réelle fascination. Néanmoins, face à cet homme, le sentiment était tout autre, plus encore lorsqu’elle voyait le nombre de postillons qu’il dégageait à la minute à chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Finalement, elle paya, prit les boissons qu’elle balança dans la première poubelle venue. La suédoise n’était pas pour le gaspillage, ni même pour l’argent jeté par les fenêtres, mais elle était encore moins pour une potentiel contamination envers son bien aimé ou même envers sa propre personne. Othilia rejoignit Aleksander, bredouille. La seule bonne nouvelle fut sans doute qu’elle venait de perdre au moins 9 minutes de son temps. Mais ce n’était pas non plus suffisant.

Une fois dans l’avion, son agacement contre les longues minutes à attendre s’était envolé. Le temps de vol était de deux heures et demi environs, pas de quoi s’énerver puisque ça restait relativement raisonnable. Autant dire qu’elle avait désormais le sourire aux lèvres, comme à chaque fois qu’ils retournaient en Suède. Non pas qu’elle n’aimait pas Londres, elle s’y plaisait bien également et c’était une nouvelle vie pour eux. Mais décidément, le pays d’où ils venaient lui manquaient malgré les souvenirs qu’elle gardait. Elle jeta un regard vers le hublot et puis finalement reprit à l’attention de son époux « Est-ce que tu sais, que dans deux heures on est en Suède ? Sans parents, sans enfants, juste nous ?! » Non pas qu’elle en avait marre de sa vie, ou de ses parents. Mais à Londres ils ne pouvaient pas se permettre de mettre leur activité respective de côté trop longtemps, et puis la vie était différente. Quant à ses parents, elle savait qu’une fois en Suède elle n’aurait pas le choix de les voir, mais elle savait aussi qu’ils n’y allaient pas juste pour ça, heureusement. C’était du moins, ce dont elle était certaine…

(c) DΛNDELION
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