NOMS : Muñoz (bien que normalement, mon nom complet est Muñoz-Torres, mais je n’utilise que le nom de mon père). PRÉNOMS : Cruz (donc autant dire que je n’ai pas besoin de surnom), Ezequiel en second prénom et Andreas, en hommage à mon grand-père. ÂGE : vingt deux ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 16 mars 1992 à Barcelone, Espagne. NATIONALITÉ : Espagnol. STATUT CIVIL : célibataire. MÉTIER : Joueur de football dans l’équipe de Chelsea. TRAITS DE CARACTÈRE : attentif, sérieux, consciencieux, à l’écoute, discipliné, amusant, s’emporte parfois trop vite, nerveux, simple, idéaliste. GROUPE : black cabs.
My style, my life, my name
Cruz parle parfaitement le catalan, l’espagnol, le français ainsi que l’anglais. ► Sa passion du football lui vient de son père qui entraîne les jeunes d’un quartier sensible de Madrid. ► Il vient d’une grande famille : il a deux sœurs et trois frères ainsi qu’un nombre incalculable de cousins et cousines aux quatre coins de l’Espagne. ► Lors des réunions de famille, ils sont si nombreux que toutes les pièces de la maison sont occupées et pleines. ► Sa famille est d’ailleurs très croyante et catholique : ils se rendent à l’Église tous les dimanches et prient avant chaque repas. ► Il a quelques tatouages sur le bras. ► Il a également le nom « Jesus » tatoué sur le bras. ► Le plus grand rêve de Cruz est d’être un des meilleurs joueurs de football et de faire ensuite parti de la sélection de l’équipe de son pays lors des compétitions mondiales. ► Il rentre dans sa famille au moins six semaines par an et s’autorise également quelques week-ends lorsqu’il le peut. ► Il s’entraîne tous les jours, y comprit les dimanches : à ses yeux, les efforts payent toujours. ► Son grand-père était lui-même un joueur de football professionnel. ► Il ne loupe jamais un match du FC Barcelone, du Real Madrid et de l’Espagne. ► Il a intégré l’équipe de Chelsea depuis quelques semaines. ► Cruz a d’ailleurs fait toutes ses classes juniors au sein du Real Madrid dès l’âge de douze ans. ► Il se signe toujours avant un match et touche la pelouse avant d’y mettre les pieds. ► Il a tendance à être superstitieux.
PSEUDO : WS. PRÉNOM : Ingrid. ÂGE : 23 ans. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : Diego perfect Barrueco. CRÉDITS : cranberry et london jukebox. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : j’ai pas vu la marche *pan*.
Que je vous raconte mon histoire… J’espère que je ne vais pas être trop long ou trop chiant parce que je n’ai rien de croustillant à dire (c’est pas avec moi que vous aurez droit à des événements tordus). Je suis le cinquième enfant de la famille Muñoz, soit, le quatrième fils. Avant moi sont nés : Miguel, Nataniel, Sofia et Felipe. Et deux années après moi est venue au monde la petite dernière de la famille : Esmeralda. Pas besoin de faire des gros yeux, je vous l’assure et le dit avec une grande fierté : oui, nous sommes six enfants et nous sommes très heureux ainsi. Nous formons une sorte de petite tribu très unie et très heureuse. D’ailleurs, je plains sans cesse les enfants qui n’ont pas de frères ni de sœurs ou ceux qui ne sont qu’à deux et qui ne s’entendent pas. Ceux là devraient faire un stage dans notre famille et ils n’en sortiraient que plus heureux. Enfin, je passe à l’essentiel…
Mon enfance a été plus que parfaite. J’étais avec mes frères et sœurs et mes parents qui sont deux personnes extraordinaires et très aimantes. Ils ne faisaient jamais aucune différence entre leurs enfants parce qu’à leurs yeux, nous étions tous au même niveau. Ils n’aimaient pas lorsque l’un se mettait en compétition avec un autre et ils disaient sans cesse qu’on formait une famille, qu’on était une équipe et qu’en aucun cas on ne devait être des adversaires. Alors forcément, on réfléchissait beaucoup à ce qu’ils disaient et au final, on s’entendait encore mieux. Moi, j’étais très proche de mes frères, mais j’étais aussi très proche de la petite dernière parce qu’on avait que deux années de différence donc notre lien semblait encore plus puissant. Lorsque Esmeralda se trouvait quelque part, on pouvait être certain que je n’étais pas très loin et inversement. Je prenais très à cœur mon rôle de grand frère et lorsqu’elle quittait la maison pour se rendre dans le jardin, sa main ne quittait jamais la mienne tout comme mes frères et ma grande sœur l’avaient fait pour moi. J’étais aussi très proche de mon père parce que je le suivais tout le temps lorsqu’il allait au centre pour les jeunes de la ville. Il donnait toujours de son temps parce qu’il estimait qu’ils avaient tous droit à une chance alors il donnait des cours de sport et plus particulièrement du football qui est comme une seconde religion dans notre famille. Déjà à cette époque, le ballon rond était ma grande passion et je ne quittais jamais mon ballon. Ma mère me l’avait offert quelques années plus tôt et je ne voulais jamais être sans lui. Même lorsque j’allais à l’école, j’avais mon ballon sous le bras et je passais plus de temps à taper dedans qu’à être vraiment très attentif pendant les leçons. Mais je savais que si je n’étais pas bon à l’école, on m’empêcherait de faire du football alors je me donnais à fond dans les deux domaines.
Avec Felipe aussi je faisais beaucoup de sport. Je crois qu’on était les deux enfants les plus accros et nos parents le savaient bien, mais lui se passionnait aussi pour les sciences alors je me trouvais parfois seul avec mon ballon sous le bras. Cela ne me posait pas franchement de problèmes, je faisais des jongles, je trouvais toujours un truc à faire. Et, je l’avoue, il arrivait parfois que j’entraîne ma jeune sœur dans mes délires fous et elle me suivait toujours avec le sourire. Et plus ça allait dans les années, plus j’étais fou de sport au point où mes parents avaient acceptés que je fasse mes classes juniors au sein du Real Madrid. C’était pour moi une grande chance et j’en avais déjà conscience. Cela voulait dire que j’avais du talent et que je devais encore fournir plus de travail pour que ce talent devienne une force et que je puisse faire de cette passion mon travail. Au fond de moi, je savais que je pouvais le faire et j’avais le soutien de toute ma famille.
Je ne dis pas que c’était tous les jours évident : il fallait faire des sacrifices. Je n’avais pas franchement la vie de tous les garçons de treize, quatorze et quinze ans, mais je savais pourquoi je faisais tout cela alors cela rendait les sacrifices moins importants. Heureusement, j’étais souvent chez moi et être avec mes proches me semblait être la meilleure des récompenses. On se réunissait souvent avec toute la famille – je dis bien toute la famille –. C’est tout un art de mettre tout le monde dans une seule et même maison parce que nous sommes nombreux. Parfois, on était plus d’une centaine et dans ces cas-là, on attendait l’été comme ça on pouvait aussi investir les jardins. Je ne plaisante pas. Mes grands-parents (des deux côtés) ont aussi des familles nombreuses… Je crois que les Muñoz-Torres pourraient envahir une ville à eux seuls. Enfin, l’essentiel là-dedans c’est que j’avais de bons résultats en cours et en même temps, je faisais d’énormes progrès en football. Ils disaient que j’étais un bon élément, l’un des meilleurs et que si je continuais de prendre cela au sérieux, j’irai probablement très loin, mais il fallait vraiment que je m’en donne les moyens. Et heureusement, lorsqu’on fait ses classes là-dedans, cela ouvre de grandes portes et à tout juste vingt ans, je faisais déjà mon entrée sur les terrains.
Là encore, le sport passait avant le reste et je ne passais pas assez de temps avec ma copine de l’époque. Certes, je l’aimais bien, mais elle voulait toujours que je sois avec elle alors que moi, je lui avais clairement dit que le football et ma carrière passaient avant ; d’autant que j’en étais au début, je ne pouvais pas me permettre de faire des conneries. Elle me faisait souvent des reproches et elle se fichait pas mal du fait que je jouais avec des professionnels, cela ne l’intéressait pas outre mesure et au final, c’est elle qui avait perdu tout intérêt à mes yeux. Elle n’était pas faite pour moi et les autres qui ont suivis non plus. J’ignore si j’étais trop difficile ou exigeant, mais je ne trouvais pas chaussure à mon pied.
Cela n’avait aucune importance puisque je voyais ma carrière prendre le bon côté. Mes parents étaient fiers, mes frères et sœurs aussi ; ils étaient toujours là, toujours prêt à faire le déplacement et ils venaient toujours lorsqu’ils savaient que j’avais un match. Mais l’année suivante, les sélectionneurs m’avaient parlé d’une proposition en or ; un club en Angleterre était intéressé par moi. J’étais juste sur les fesses parce que je ne m’y attendais pas du tout. Je pensais que j’étais juste un peu connu dans les clubs espagnols et que cela n’allait pas plus loin… Pourtant, ce club voulait vraiment que j’en fasse parti parce qu’ils avaient carrément fait le déplacement pour les propositions et le reste… Je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. Je ne voulais pas quitter ma famille et mon pays, alors j’ai pris le temps mais au final, c’est ma mère qui m’avait convaincue : elle savait que je devais poursuivre mon rêve, peu importe la distance qu’il mettait entre nous.
C’est ainsi que j’ai intégré l’équipe de Chelsea et que je suis parti vivre en Angleterre. Cela n’a pas été facile, mais je m’accroche parce que cette carrière, je la veux et j’ose espérer qu’elle sera longue et aussi parfaite que celles des joueurs que j’admire le plus en ce monde. Forcément, mes proches me manquent énormément, mais je parviens à être en contact avec eux tous les jours et je ne renonce jamais à l’idée de partir quelques week-ends chez moi parce que mon Espagne natal me manque beaucoup trop. Mais pour le moment, ma vie se passe ici.