"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Could you take care of a broken soul? feat nathan  - Page 2 2979874845 Could you take care of a broken soul? feat nathan  - Page 2 1973890357
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Could you take care of a broken soul? feat nathan

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() message posté Jeu 10 Aoû 2017 - 19:21 par Invité
J'aurais du le rencontrer plutôt. Ça aurait été vraiment bien si tout le monde pensait de la même façon, mais c'était loin d'être le cas. J'avais eu beaucoup de mal à en parler autour de moi, pas à ma famille non ils avaient plutôt bien pris la nouvelle, mais c'était surtout les autres qui m'avaient fait des remarques et depuis je préférais ne pas en parler, mais lui semblait différent. C'était comme s'il comprenait. Je lui ai dit :

«Pourquoi ? Peut-être parce que c'est soit disant contre nature … j'ai entendu tellement de truc que je préfère généralement ne pas en parler. Ça pour avoir un problème … ça serait tellement plus simple si tout le monde pensait comme toi.»

Je lui ai fait un petit sourire. Il ne savait pas à quel point j'avais souffert de ce qu'on avait pu me dire, j'ai croisé les bras, j'avais carrément été harcelé à l'école à cause de ça alors forcément je ne risquais pas d'oublier que je n'étais pas accepté partout et ça faisait mal. Nathan était vraiment adorable. Je n'avais pas souvent rencontré de personne comme lui, la plupart des garçons que je croisais n'étaient pas aussi indulgent ou peut-être juste que je n'étais pas tombé sur les bons, ça semblait être une habitude. Nathan était cependant ouvert d'esprit, ce qui manquait à la plupart des gens et j'avais cette impression que je pouvais me confier à lui, c'était ce que j'avais apprécié la première fois qu'on s'était vu. C'était comme si on était ami depuis longtemps et que je pouvais tout lui dire. Je lui ai donc dis :

« Ce n'est pas que j'ai honte … enfin peut-être que si … mais ça a été compliqué de le dire à mes amis et quand je l'ai fais … ça n'a plus été pareil … »

Je grossissais un peu le tableau. Je ne voulais pas lui dire tout ce que j'avais réellement vécu, le harcèlement, ma tentative de suicide et tout le reste, c'était un peu trop pathétique et je ne voulais pas qu'il me prenne pour un désespéré à ce point, même si je l'avais été forcément. C'était loin de toute manière et j'en avais assez de ne penser qu'à ça. Je voulais passer à autre chose, même si c'était difficile parce que ça faisait parti de moi. Je ne voulais pas non plus qu'il s’apitoie sur mon sort. C'était la dernière chose que je voulais. Je lui étais reconnaissant de vouloir m'aider. Peut-être que ce n'était pas une si mauvaise idée et que je finirais par aller mieux, ça me faisait déjà du bien de parler un peu. C'était mieux qu'une séance chez le psy.
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() message posté Sam 12 Aoû 2017 - 21:11 par Invité
-"Pourquoi ? Peut-être parce que c'est soit disant contre nature … j'ai entendu tellement de truc que je préfère généralement ne pas en parler. Ça pour avoir un problème … ça serait tellement plus simple si tout le monde pensait comme toi."
 
Contre nature... L'étroitesse d'esprit des gens me surprendrait toujours. Certes, je ne suis jamais tombé amoureux de ma vie, du moins il ne me semble pas, mais il me paraissait que dans tous les cas, l'amour c'était l'amour. Quelle que soit la personne, quelle que soit son sexe. Et cela me semblait tout sauf contre nature. Ce n'était pas comme s'il était possible de contrôler ses sentiments, et j'en savais quelque chose maintenant. Je m'étais promis de ne jamais tomber amoureux, je m'étais fait à l'idée de profiter de ma jeunesse avec qui je voulais avant de vieillir seul. C'était la vie que je m'étais imaginée parce que je refusais de souffrir à cause de ce qu'on appelle l'amour. Aussi, il ne m'était jamais arrivé de m'attacher à qui que soit dans le sens romantique du terme. Jusqu'à aujourd'hui. Et quoi que je fasse, toute lutte était inutile. Elle occupait mes pensées, nuit et jour et si Marlon ressentait ce genre de chose pour un garçon alors quoi ? Cela devrait rendre ces sentiments, forts et sincères, moins valides ? C'était totalement idiot. Je l'observais croiser les bras, comme pour se protéger des mauvais souvenirs qui remontaient dans son esprit. Je ne voulais pas le forcer à ressasser un passé douloureux, mais dans le même temps, parler faisait toujours du bien. Et cela semblait lui faire du bien.
 
-"Ce n'est pas que j'ai honte … enfin peut-être que si … mais ça a été compliqué de le dire à mes amis et quand je l'ai fais … ça n'a plus été pareil …"
 
Des amis qui rejettent la personne que nous sommes réellement, ne sont pas de vrais amis à mon sens. Et c'est pour cela que je n'en ai pas. Que je ne donne ma confiance à personne, que je ne parle de qui je suis à personne. Tellement de déception, de gens qui veulent profiter de la personne que nous sommes seulement tant que cela les arrange. Mais avec Marlon, c'était différent. Il était tellement sincère, entier et plein de bonté. Il avait manifestement vécu beaucoup de choses qui faisaient de lui qui il était aujourd'hui, et j'avais l'impression que lui non plus ne me jugerai jamais. Alors peut-être que je pourrais aussi laisser tomber mes murs devant lui, comme il l'avait fait avec moi, comme il était en train de le faire.
 
-"En tout cas, ça ne change rien pour moi, c'est toujours pareil. Et à moins que quelque chose d'incroyable ne se passe, ce sera toujours pareil."
 
En souriant, j'hochais la tête pour le rassurer. J'aurais aimé mettre ma main sur son épaule pour le confirmer ou même le prendre carrément dans mes bras, mais ce n'était clairement pas le bon moment pour lui. Et tout le monde n'était pas aussi adepte du contact physique que moi. Cela ne faisait rien, j'aimais m'adapter aux personnes en face de moi, me mettre en phase avec leurs émotions pour mieux les comprendre et les aider. 
 
-"Je comprends que tu veuilles t'isoler durant cette période difficile, mais ma porte est toujours ouverte. Et mon téléphone toujours allumé, aussi."
 
Je jetais un coup d'œil à mon montre, soupirant avant de me frotter le visage avec ma main. Je prenais mon boulot de barman dans moins d'une heure. J'étais déjà fatigué de ce rythme de vie, mais je savais que je n'étais pas vraiment à plaindre.
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() message posté Sam 19 Aoû 2017 - 19:04 par Invité
J’aurais vraiment dû le rencontrer plus tôt, ça m’aurait évité des tas de soucis. Comme quoi le monde est assez mal fait, mais il y a peut-être une raison si je l’ai rencontré cette année et pas il y a dix ans. C’est sans doute le destin ou un truc du genre, mais je ne sais plus si j’y crois ou pas. Jusqu’à maintenant s’il y a vraiment un destin il s’est bien foutu de ma gueule. J’ai souris quand il m’a rassuré. C’était bien rare que ça arrive mais ça faisait du bien. Je ne savais pas ce qu’il imaginait quand il disait « quelque chose d’incroyable » et ça m’intriguait mais au fond je m’en fichais et je préférais autant ne pas savoir. J’étais juste rassuré qu’il n’ait pas honte, ou pas « peur » de moi. C’était dommage que je démissionne, ça aurait pu m’aider à aller mieux peut-être mais j’en doutais. Je n’avais pas envie de revenir et de toute manière j’avais déjà donné ma démission. J’avais fait mon temps et je n’étais clairement pas en état de retourner au cabinet d’avocat tout de suite, même si je pensais à Ethan et même si j’avais envie d’y aller rien que pour lui, j’avais besoin de temps pour me reposer et pour essayer de remettre mes idées en place.

« Merci Nathan, ça faisait tellement longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Tu viens d’égayer ma journée. Ce n’est pas énorme mais ça me fait énormément de bien de voir que tout le monde ne pense pas la même chose. Ça a quelque chose de rassurant. »

Il trouverait peut-être ça bizarre, mais j’avais tellement besoin d’entendre ça. C’était au fond peut-être juste ce genre de mots que j’avais besoin d’entendre plus pour aller mieux. Je les entendais de la part de mon frère et de ma mère évidement ça me touchait mais ce n’était pas pareil parce que je savais qu’ils m’aimaient et que j’aurais pu faire n’importe quoi qu’ils m’aimeraient toujours alors oui j’avais besoin de les attendre d’autres personnes et ça c’était moins gagné jusque-là.

« Merci. Je te donnerais des nouvelles. »

Je ne savais pas si j’allais vraiment le faire mais je ne voulais pas perdre son amitié. On venait juste d’être amis et ça serait tellement dommage de l’éloigner alors qu’il voulait m’aider, mais je ne me sentais pas capable pour le moment de sortir. C’était compliqué. J’avais toujours peur de me retrouver seul et j’osais à peine approcher les gens. C’était idiot pourtant mais c’était comme ça et pour le moment je ne me voyais pas du tout franchir ce cap-là. Je pouvais cela dit lui donner mon adresse, il avait déjà mon numéro de téléphone, s’il voulait passer il pourrait.

« Je t’enverrais mon adresse si tu veux, je ne me sens pas vraiment près à sortir pour le moment, enfin là je n’ai pas eu le choix, il fallait bien que j’informe le patron … mais tu peux passer si tu veux. Mon frère m’héberge pour le moment … »

Je lui ai envoyé un sms avec l’adresse de mon frangin qui se trouvait à Westminster, c’était toujours plus classe que de dire que j’habitais à Brixton et en plus c’était vrai, mon frère ne voulait pas que je retourne tout de suite chez ma mère, parce qu’il savait qu’il y aurait trop de tentations pour moi qui pourraient m’entrainer sur une pente glissante parce que ma mère buvait et il ne voulait pas prendre ce risque-là et moi non plus.
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() message posté Lun 21 Aoû 2017 - 19:26 par Invité
J'étais réellement déçu que Marlon quitte le restaurant, encore plus maintenant. Cet échange et le fait qu'il se soit un peu ouvert à moi semblaient montrer qu'il me faisait confiance. Et que notre amitié commençait à être bien réelle. Maintenant que je savais que je ne le verrais plus au travail, le peu de motivation que j'avais encore au fond de moi était vraiment en train de s'envoler. Certes, nous n'avions que peu d'heures en commun, mais c'était les meilleures. Et c'était mieux que rien. Mais son moral et sa santé passaient avant quoi ce que soit et je comprenais qu'il ne soit pas capable de travailler ici plus longtemps.
 
-"Merci Nathan, ça faisait tellement longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Tu viens d’égayer ma journée. Ce n’est pas énorme mais ça me fait énormément de bien de voir que tout le monde ne pense pas la même chose. Ça a quelque chose de rassurant."
 
Ces mots me firent immensément plaisir et je lui offris un grand sourire. C'était toujours tellement agréable de voir que je pouvais aider un ami dans le besoin. Ce n'étaient pas que des mots ou des actes dans le vent, c'étaient des paroles qui touchaient réellement son cœur. Et c'était tout ce que je désirais, que je puisse l'aider ne serait-ce même qu'un tout petit peu à se sentir mieux. Je n'avais pas besoin de faire semblant avec Marlon, il n'avait pas besoin lui non plus de cacher sa personnalité et ses préférences. Et nous nous ressemblions beaucoup sur certains points, je crois que c’est pour cela que nous nous sommes si vite entendus.
 
-"Ne me remercie pas pour ça Marlon, je n'ai rien fait. Et pour être honnête, parler avec toi égaye aussi ma journée."
 
Après tout, il était mon seul vrai contact social de la journée et je me rendis compte que discuter avec lui me mettait de bonne humeur et me rendait heureux. Il pensait peut-être qu'il était le seul à trouver un bénéfice à notre amitié, mais ce n'était en rien le cas. Je suis certain qu'il ne se rendait même pas compte que cette simple conversation m'aider à traverser une journée aussi triste comme aujourd'hui avec un peu plus de force. Et j'avais réellement l'impression de servir à quelque chose dans ce lien qui s'était tissé entre nous sans que nous nous en rendions totalement compte. C'était toujours agréable.
 
-"Merci. Je te donnerais des nouvelles."
 
J'entendais dans le ton de sa voix comme un doute. Comme si lui-même, au fond, doutait un peu de cette affirmation. Mais je ne lui en voulais pas, je savais que ce n'était simplement pas le meilleur moment pour lui. Et puis j'avais le temps et si un jour il voulait que nous nous voyions ou s'il souhaitait simplement discuter, je répondrai présent. Je n'étais pas la personne la plus patiente de la terre dans le cas général. Mais quand il s'agissait de personnes qui en valaient la peine, j'aurai pu attendre aussi longtemps qu'il le fallait. J'attendais déjà que Sharona soit prête, j'étais prêt à attendre que Marlon le soit aussi. 
 
-"Te force pas. Tu as tout ton temps et quand tu voudras, n'hésite pas."
 
Je l'observais, un peu intrigué, alors qu'il sortait son téléphone, pianotant rapidement sur l'écran tactile. 
 
-"Je t’enverrais mon adresse si tu veux, je ne me sens pas vraiment près à sortir pour le moment, enfin là je n’ai pas eu le choix, il fallait bien que j’informe le patron … mais tu peux passer si tu veux. Mon frère m’héberge pour le moment …"
 
Je n'avais pas mon téléphone sur moi, rangé avec mes autres affaires que je récupérerai après la fin de mon service, dans un coin du restaurant. Le coin des employés, désormais privé de Marlon. C'est bête, c'était certainement le plus gentil et le plus efficace de nous tous. De toute façon, il faisait des études avec un bel avenir et il méritait mieux que de travailler ici. Cela ne lui apportait rien, à part bien évidemment l'argent dont il avait besoin. Je travaillais ici parce que je n'avais pas le choix et que je ne trouverai rien de mieux, mais pas Marlon. C'était finalement peut-être un mal pour un bien pour lui de démissionner. En tout cas une chose était sûre, j'accepterai son invitation. Je passerai lui rendre visite de temps en temps. Pour m'assurer qu'il allait bien, pour l'aider s'il s'avérait qu'il avait besoin de soutien et puis simplement pour le voir. Pour passer un moment avec un ami. S'il n'était pas capable de sortir pour le moment, venir chez lui serait le seul moyen pour que nous nous voyions de toute façon. 
 
-"Super merci ! Je passerai de temps en temps, j'espère que t'en auras pas marre de moi."
 
Je rigolais doucement avant d'entendre le patron appeler mon nom. Je suppose que j'avais pris une pause un peu trop longue, ce qui me semblait justifié. Il était clair que j'avais dépassé mes cinq minutes réglementaires. En soupirant, j'écrasais ma dernière cigarette au sol avant de lancer un regard à Marlon.
 
-"Avoue ça te manque déjà de servir les clients pressés du midi."
 
J'avais dit cela sur le ton de la rigolade parce que lui comme moi savions très bien que le service du midi était le pire. Stressant à souhait. C'était du passé pour lui maintenant mais j'étais certain que cela ne lui manquerai pas. Je me levais, sans grand entrain. J'aurai largement préféré rester ici à discuter avec Marlon, mais je suppose que je n'avais pas le choix. Je n'avais pas particulièrement envie de perdre mon travail ni d'abuser de la gentillesse du patron qui m'avait déjà laissé une pause assez longue.
 
-"Bon je suppose qu'il faudrait mieux que j'y retourne..."
 
Je n'en avais pas envie et je me sentais un peu mal de laisser Marlon comme cela. Mais il était le mieux placé pour comprendre la situation après tout.
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