"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici we are star crossed, my darling (w/brimie). 2979874845 we are star crossed, my darling (w/brimie). 1973890357
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() message posté Lun 5 Juin 2017 - 0:34 par Invité
and her smile - it forges galaxies and fosters life in a barren world but oh, her rage - it shatters the stars and brings constellations to their knees. ✻✻✻ Le froid avait laissé place à la pluie puis au soleil et encore à la pluie. Briar voyait les jours, semaines et mois défilés devant ses yeux et avec le temps, les jours se ressemblaient tous sans qu’elle puisse y changer quoi que ce soit. C’était ainsi. Bientôt, l’année se terminerait et elle devrait dire au revoir aux enfants de sa classe avant de recommencer à zéro. La dernière journée était toujours la plus douloureuse après tout, elle passait la majorité de son année avec eux, à leur apprendre des choses. Sauf que Briar préférait ne pas s’attarder sur ce point-là préférant penser à des choses plus joyeuses. Par exemple, sa prochaine rencontre avec Minnie Van Halen. La dernière fois qu’elles s’étaient vues remontait à un longtemps, mais elles communiquaient parfois via sms. C’était mieux que rien. Au moins, Briar avait son numéro et savait où elle pouvait retrouver l’avocate/écrivaine au cas où elle perdrait son portable ou qu’on lui volait et c’était sa troupe de théâtre : the juliettes. C’était un détail qui n’avait pas échappé à Briar et dont elle se rappellerait pour toujours, probablement. Les problèmes de mémoire, ça ne connaissait pas Briar ou alors très peu.
D’ailleurs, ça lui donnait une idée qui lui semblait mieux que de rester enfermée dans sa chambre à corriger les petits travaux de ses enfants et coller des petits animaux collants au coin de la page pour les féliciter du beau travail. C’était peut-être un dimanche, mais Briar n’avait pas envie de rester enfermée chez elle. Certes, elle pourrait se joindre à Riley et Jamie sauf que l’envie n’était pas présente. Elle avait de l’amitié pour les deux demoiselles, mais parfois, Briar n’avait pas envie d’être avec elles. D’où pourquoi elle s’était réfugiée dans sa chambre très vite en revenant de chez ses pères où elle avait mangé un bon repas. Briar était impossible à ce sujet-là : trop paresseuse pour cuire quoique ce soit, elle se rendait régulièrement à la maison Rosenwald pour manger et quitter une heure après le repas en remerciant ses pères. À vingt-sept ans, elle ne devrait plus faire ça sauf qu’elle le faisait toujours. Un jour, elle serait une véritable adulte. Un jour, elle accepterait les responsabilités qu’apportaient être un adulte. Pour le moment, elle se contenait de payer ses affaires.
Revenant à la réalité, Briar lâcha son stylo et se releva de sa chaise. Deux minutes plus tard, elle quittait l’appartement en souhaitant, au passage, bonne soirée à ses colocataires. « Bonsoir. » lâcha-t-elle doucement pour ensuite afficher un sourire aux coins des lèvres. Elle espérait ne pas l’avoir trop terrifiée après tout, il était assez tard et Minnie semblait être seule ce qui n’était pas rassurant du tout. Raté. Elle venait de donner une sacrée frousse à Minnie. « Pardon, je ne voulais vous faire peur. » Voilà qu’elle recommençait à vouvoyer Minnie alors qu’elles étaient très loin du vouvoiement. Non, depuis leur dernière rencontre, elles se tutoyaient. Sa main allait se déposer sur l’épaule sans réellement savoir ce que ce geste allait apporter tandis que son autre main tenait toujours cette bouteille de vin rouge qu’elle avait achetée sur le chemin. « Ça va ? » demanda-t-elle finalement, lèvres pincées.

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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Mar 27 Juin 2017 - 14:33 par Margot Bernstein-Woolf


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{we are star crossed, my darling}
✰ w/briar

Parfois, Minerva se demandait comment elle arrivait à encore trouver le temps de faire tout ce qu’elle avait à faire. Elle était une entrepreneuse, une avocate, une maître de stage, une grande soeur, une fille, une meilleure amie, une comédienne. Elle devait gérer l’appartement, le bureau, la troupe de théâtre. Elle devait être au four et au moulin. Et pourtant, ce rythme éreintant lui plaisait. Elle aimait ne pas avoir un instant pour elle au final. Cette douce fatigue qui l’emmenait tous les soirs sans soucis se réfugier dans les bras de Morphée. S'en était fini, de se torturer l’esprit à s’en empêcher de dormir. La néerlandaise était tout simplement trop fatiguée pour ne serait-ce avoir le temps de penser à la tournure que prenait sa vie. Non, elle n’était pas enceinte. Oui, elle était toujours seule et si quelques mois plus tôt elle aurait paniqué à l’idée de finir seule, elle n’y pensait même plus. Elle était clairement dans une mouise pas possible avec cette histoire de firme d’avocat, mais au final elle se donnait tellement dans la chose qu’elle ne pouvait en aucun cas avoir de remords (ou même de regrets, d’ailleurs, elle avait beau être une femme de lettres, elle n’arrivait toujours pas à différencier le remord du regret, au sens même de sa définition). Non, Minnie n’avait pas le temps de penser à elle, parce qu’il y avait toujours quelque chose de plus important pour occuper son temps de cerveau disponible. Costumes, papiers, stagiaires, quelque chose de plus important que Minnie Van Halen aux yeux mêmes de Minnie Van Halen.
Tout était planifié dans sa vie : du moment où elle irait aux toilettes aux mots qu’elle dirait le soir aux comédiens amateurs qui composaient sa troupe. Tout était planifié et cette part d’impulsivité qui lui était souvent propre commençait à s’effacer, comme si tout ce qu’elle entreprenait ne la faisait au final plus que ressembler qu’à l’ombre d’elle même. Quitter Lerman&Lewis avait été une décision qu’elle reprendrait sans aucun soucis, pour autant, la fatigue de tout le boulot supplémentaire qu’elle s’infligeait depuis commençait à creuser des tranchées autour de ses yeux. Remy l’avait bien compris, même si derrière ses airs de princesses elle n’en disait pas un mot. Parfois, la co-créatrice de la troupe laissait Minnie souffler quelques instants. Et ce sont ces précieux instants qui permettaient à Minerva de se remettre les idées en place et de savoir ce qu’elle voulait à nouveau pour sa pièce. Et ainsi, les répétitions pouvaient filer et continuer sous les ordres de la tyrannique Minnie.
La blonde était en train de ranger les derniers accessoires laissés par les comédiens de sa troupe quand elle finit par entendre une douce et petite voix la saluer. La pièce était sombre, seulement éclairée par les lueurs des projecteurs et la lumière provenant de la rue.
 « Bonsoir » finit-elle par répondre, bien heureuse de reconnaître cette charmante petite voix.
Elle remarqua que Briar avait dans une main une bouteille de vin rouge. Pour une fois, depuis presque un peu trop longtemps Minnie devrait s’adonner au plaisir d’avoir de la compagnie et faire autre chose que de courir à droite à gauche.
« Pardon, je ne voulais vous faire peur. »
Minnie fronça les sourcils. Elles ne s’étaient certes revue qu’une paire de fois depuis cette fois au café où elles avaient littéralement parlé jusqu'à la fermeture, mais tous les SMS qu’elles avaient échangé interdisait d’offices à Briar de vouvoyer Minnie.
 « TE déranger » insista-t-elle.  « Et TU ne me déranges absolument pas. Il n’y a plus personne de toute façon. »
Elle se permit alors une accolade et prit la bouteille de vin des mains de Briar. Maintenant elle allait devoir trouver des verres.
 « Ça va ? »
Minnie ne réfléchit pas. De toute façon, on ne réfléchit jamais quand on pose ce genre de question, on dit toujours :
 « Oui. » dit-elle en haussant les épaules.  « Un peu fatiguée mais ça va, demain j’enchaîne avec des réunions pour des clients et j’ai rien de prêt, mais ça va. Je crois que c’est clairement la première pause que je prends depuis des lustres. »
Elle invita Briar à s’assoir sur le bord de la scène, tandis qu’elle partait en recherche de verres (en plastiques sûrement). Elle en profita pour remonter son pantalon : elle avait perdu du poids aussi, avec toutes ces histoires.
 « Pas trop triste de voir tes gamins partir ? »

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() message posté Dim 2 Juil 2017 - 3:36 par Invité
and her smile - it forges galaxies and fosters life in a barren world but oh, her rage - it shatters the stars and brings constellations to their knees. ✻✻✻ « Bonsoir. » La voix de Minnie eut pour effet d’illuminer le visage de Briar d’un sourire. Elles ne se connaissaient peut-être pas depuis des lustres, mais Briar avait l’impression de connaître Minnie depuis des années. Comme si elle venait de retrouver une vielle amie après des années perdues. Même si, au fond, Briar avait l’impression qu’il y avait peut-être bien plus entre elles. Elle avait encore de la difficulté à mettre le doigt dessus bien qu’une chose soit certaine : Minnie était différente et elle plaisait à Briar. « TE déranger. » insista Minnie tandis qu’elle hochait la tête. Briar avait juste l’habitude de vouvoyer tout le monde. Ça venait naturellement à force. « Et TU ne me déranges absolument pas. Il n’y a plus personne de toute façon. » Ce détail, Briar l’avait déjà constaté après être entré dans la théâtre. Minnie devait avoir confiance en les habitants de ce quartier pour laisser les portes déverrouillées. « La porte n’était pas verrouillée alors, je me suis permise d’entrer. » Répondit Briar sans réellement savoir la raison pourquoi elle lui donnait une réponse aussi évasive que celle-ci. Peut-être cherchait-elle une raison de justifier sa présence ici, à cette heure alors que tout le monde était à la maison ou un peu partout en ville.
« Heureuse de savoir que je ne TE dérange pas. » Lâchait Briar doucement en laissant Minnie lui faire une accolade trop brève avant d’insister, à son tour, sur le « tu » lorsqu’elle le prononça avant que la bouteille de vin disparaisse d’entre ses mains pour se retrouver dans celles de Minnie. D’un geste et sans un mot, elle lui retirait ce qui lui donnait du courage lorsque Briar en avait besoin. D’un coup, Briar se sentait vide sans cette bouteille de vin entre les mains. Comme si sa présence ne faisait plus aucun sens. « Oui. » Même si Minnie lui confirmait qu’elle allait bien, il y avait une partie d’elle qui n’y croyait pas le moindre mot. Quelque chose dans sa manière d’agir ou d’être était différente de la fois où elles avaient discuté pendant des heures au petit café secret de l’enseignante. « Un peu fatiguée mais ça va, demain j’enchaîne avec des réunions pour des clients et je n’ai rien de prêt, mais ça va. Je crois que c’est clairement la première pause que je prends depuis des lustres. » Et voilà. Minnie lui confiait la raison de ce changement visible. « La vie va beaucoup mieux avec une coupe de vin rouge... Il est le chocolat des adultes.Le remède de tous les malheurs du monde. » Répondit Briar, hilare. En tout cas, pour elle, c’était ce qui l’aidait à décompresser. Alors, elle espérait que cela fonctionnait aussi pour Minnie.
Déjà parce que 1) elle semblait en avoir beaucoup plus besoin qu’elle et 2) le vin était toujours une bonne décision et que les moments étaient meilleurs avec cet alcool merveilleux. S’asseyant sur le bord de la scène, Briar suivait les mouvements de Minnie, constatant qu’elle remontait son pantalon à toutes les dix secondes environ ce qui fit froncer les sourcils à Briar. « Pas trop triste de voir tes gamins partir ? » Pendant une bonne minute, Briar est incertaine de comprendre puis elle comprend que Minnie faisait référence à son métier d’enseignante. S’emparant d’une mèche de cheveux, Briar commençait à tourner celle-ci autour de son index. « Je suis toujours triste. Je ne suis peut-être pas leur mère, mais j’agis comme tel parfois. Ils passent une bonne majorité de leur année avec moi, comptant sur moi pour leur apprendre à compter ou à écrire. La première semaine est la plus difficile, mais je sais qu’ils iront bien alors je vais mieux. » Répondit-elle, le plus honnête possible. Les enfants lui manquaient toujours les premiers jours sauf que Briar s’ajustait très vite à l’idée qu’ils ne seraient plus dans sa classe à la rentrée prochaine. « Puis, avec les années, je commence à m’y faire, tu sais. » Ajoutait Briar en haussant les épaules et lâchant de tourner sa mèche. « Tu sais ça ne me dérange pas de boire directement à la bouteille. Je ne suis pas dédaigneuse et je n’ai pas la peste alors t’es en sécurité. » Lâchait-elle en regardant Minnie qui cherchait toujours les verres puis lorsqu’elle la vit se retourner, Briar tapotait la place près d’elle. Au fond, elle en avait juste marre de voir Minnie s’arracher les cheveux en cherchant des verres et de perdre du temps où elles pourraient parler.

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() message posté Jeu 3 Aoû 2017 - 21:54 par Margot Bernstein-Woolf


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Voir Briar agissait comme un soulagement aux yeux de Minnie. Avec tous les chamboulements qui avaient eu lieu dans sa vie, elle n’avait clairement pas le temps de souffler. Briar était une douceur, une fille attentionnée et tellement mignonne qu’il fallait se pincer pour être sûr de ne pas être dans un rêve. Elle avait une petite voix, des traits tout fins. Une fois, Minnie s’était prise à penser qu’elle lui rappelait un peu le physique qu’elle avait quelques années plus tôt -même si Briar était plus âgée qu’elle : bien conservée la nana. Bref. Tout ça pour dire que Briar était un véritable nouveau souffle. Quelque chose qui donnait à Minnie du renouveau et un peu de folie dans sa vie qui en manquait cruellement à l’heure actuelle.
« La porte n’était pas verrouillée alors, je me suis permise d’entrer. » 
Minnie sourit, et hésite à rigoler, se rendant compte du danger dans lequel elle s’était mise. Elle avait trop confiance en la ville de Londres. Elle pensait à tord que tout le monde était bon, gentil, incapable de commettre le moindre crime. Pour autant, les caméras à chaque coin de rue auraient du lui rappeler le contraire.
« Heureusement que tu n’étais pas un cambrioleur » lâche-t-elle dans un ricanement.
Note pour elle même : la prochaine fois, quand tout le monde serait parti, verrouiller les portes et être en sécurité. Se faire poignarder une fois en pleine rue aurait du être suffisant pour qu’elle se rappelle que des fous trainent partout. D’ailleurs, ça faisait bientôt un an que cet incident était arrivé.
« Heureuse de savoir que je ne TE dérange pas. »
Minerva sourit timidement. Elle aime bien Briar. Et elle aime bien cette proximité qui s’installe entre elles. Les longues soirées à s’envoyer des textos pour parler de tout et de rien. Des textos qu’elle aurait du mal à ne plus avoir dans son quotidien d’ailleurs.
« La vie va beaucoup mieux avec une coupe de vin rouge... Il est le chocolat des adultes.Le remède de tous les malheurs du monde. »
« Une bouteille tu veux dire » s’indigne alors Minnie.
Elle avait un rapport assez tendu avec l’alcool, à cause de Sam. Sa colocataire était en effet passée par une sombre période, où l’alcool avait été, tristement, son seul refuge. Alors, oui, elle buvait de temps en temps. Mais souvent elle était rattrapé par la pensée de son amie qui avait développé une dépendance à l’alcool. Mais pour ce soir, elle penserait à autre chose que Sam. Briar par exemple, qui était en l’occurence face à elle.
« Je suis toujours triste. Je ne suis peut-être pas leur mère, mais j’agis comme tel parfois. Ils passent une bonne majorité de leur année avec moi, comptant sur moi pour leur apprendre à compter ou à écrire. La première semaine est la plus difficile, mais je sais qu’ils iront bien alors je vais mieux. »
Minnie écoute alors d’une oreille ce qu’est en train de raconter Briar. Les gamins, elle n’y avait jamais réellement pensé pour elle, alors enseigner… Si. Elle y avait pensé, il n’y avait pas si longtemps. Elle avait pensé qu’elle avait failli être maman : et même si cette pensée était dérangeante aux premiers abords, elle s’était faite à l’idée. Avant d’apprendre qu’il s’agissait d’un faux positif. Et l’idée ? Elle avait commencé à lui plaire.
« Tu sais ça ne me dérange pas de boire directement à la bouteille. Je ne suis pas dédaigneuse et je n’ai pas la peste alors t’es en sécurité. »
Elle lève alors la tête, tellement concentrée dans sa recherche qu’elle ne sait pas trop si Briar avait continué de parler.
« Hmm ? » se contente-t-elle de faire, avant de se replonger dans ses recherches. « Je vais pas te faire boire à la bouteilles. Des verres, on en a pleins, j’en suis sûre. Ah ! les voila. »
Elle les passe alors à Briar, tandis qu’elle se charge d’ouvrir la bouteille.
« Règle numéro une : ne pas me faire trop boire, sinon je vais chanter dans une langue qui n’existe pas. Règle numéro deux : ne pas me faire rire quand je bois. Je vais en mettre partout et je n’ai plus que ce chemisier de propre pour demain. »
Elle commence déjà à boire un peu dans son verre.
« Bon. Raconte moi une blague. » dit-elle en s’asseyant en tailleur.

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() message posté Mar 22 Aoû 2017 - 19:49 par Invité
and her smile - it forges galaxies and fosters life in a barren world but oh, her rage - it shatters the stars and brings constellations to their knees. ✻✻✻ « Heureusement que tu n’étais pas un cambrioleur. » Briar échappait un rire nerveux. Dans sa tête, des millions de scénarios étaient en cours. Et si elle avait un cambrioleur ? Qu’aurait fait Minnie contre une personne désirant blesser autrui d’un acte volontaire ? Alors avant de s’avancer vers la scène, elle jetait un regard à la porte qui n’était toujours pas verrouillé. Aurait-elle l’air cinglée si elle tournait les talons pour s’assurer que ce soit verrouillé ? Peut-être, mais en même temps elles seraient plus en sécurité de ce monde d’aujourd’hui. Pourtant, elle ne tourna pas les talons. Non, Briar continuait d’avancer, suivant Minnie jusqu’à cette scène où la magie se déroulait. Où des gens interprétait des personnages en leur donnant vie. C’était beau aux yeux de Briar et elle s’en voulait de ne pas avoir assisté à une pièce de théâtre depuis près de dix ans. Ça lui manquait aussi d’être sur scène. Elle qui avait longtemps fait du théâtre. « Une bouteille tu veux dire. » Oui. Sauf que Briar n’avait pas désiré passer pour une alcoolique en disant bouteille parce qu’il n’était pas rare pour Briar d’en boire une seule. Surtout lorsqu’elle ne devait pas se réveiller le lendemain pour cinq heures du matin et qu’elle savait qu’elle méritait une coupe de vin. Ce qui n’était pas très rare, au fond. « Hmm ? » Briar constatait que Minnie l’écoutait d’une oreille distraite. Une chose dont Briar avait l’habitude avec ses élèves ou n’importe qui. Elle parlait trop parfois. Comme maintenant. Briar racontait pratiquement toute sa vie à Minnie. « Je vais pas te faire boire à la bouteille. Des verres, on en a pleins, j’en suis sûre. Ah ! les voilà. » Au fond, elle s’en moquait, Briar. Principalement, elle était ici parce que la présence de Minnie lui manquait. Le son de sa voix, son rire. L’unique raison pour laquelle la bouteille de vin était ici, aujourd’hui, c’était parce que Briar n’arrivait jamais les mains vides quelque part. À moins, qu’elle connaisse la personne depuis toujours. Ce qui n’était pas le cas avec Minnie même si, certaines fois, elle lui donnait l’impression de la connaître depuis des années déjà alors que ce n’était pas du tout le cas. Moins de cinq mois qu’elles se connaissaient. « Règle numéro une : ne pas me faire trop boire, sinon je vais chanter dans une langue qui n’existe pas. Règle numéro deux : ne pas me faire rire quand je bois. Je vais en mettre partout et je n’ai plus que ce chemisier de propre pour demain. » Mentalement, Briar elle notait les indications de Minnie en se disant qu’au fond, elle aimerait bien pouvoir l’entendre chanter dans une langue qui n’existait pas. « Bon. Racontre moi une blague. » Son sourcil droit s’haussait dans les airs tandis qu’un point d’interrogation s’installait doucement sur le visage de Briar. Briar n’était pas drôle du moins, elle n’était pas une personne qui racontait des blagues à faire rire jusqu’aux éclats. En fait, son humour s’apparentait plus à celui d’une vielle tante lors d’un réveillon pour le jour de l’An. Briar avait cet humour pas tellement drôle, mais parce que c’était elle qui racontait la blague. Les gens ne riaient pas de la blague, non, ils riaient dû à la manière dont celle-ci était raconté. Se raclant la gorge, Briar réfléchissait à une blague dont un de ses élèves ou même une personne dans son entourage avaient racontés. Évidemment, elle ne trouvait rien alors elle commençait à élargir ses recherches jusqu’aux fois où elle était assise dans le bus. « D’accord… » Pour la deuxième fois en moins de trois minutes, Briar se raclait la gorge et buvait une gorgée du vin afin de se donner du courage. « Qu’est-ce que ça fait un hibou dans le grille-pain ? » Lâchait très vite Briar, en riant déjà à sa blague. Puis, son regard se posait sur Minnie, impatiente d’entendre sa réponse. « Ça fait longtemps que tu as une troupe de théâtre ? Je suis curieuse de la manière dont les choses se sont passés. » Demandait Briar en portant le verre de plastique jusqu’à ses lèvres.

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