there's a lady who's sure all that glitters is gold, and she's buying a stairway to heaven.
Mon appartement n'était pas insonorisé, c'est pourquoi je ne pouvais pas pleinement composer. J'étais en très bon termes avec mes voisins, et ce, depuis que je m'étais installé il y a maintenant presque dix ans. Dix ans, c'était énorme. Cela faisait dix ans que je n'étais pas retourné dans mon Italie natale. Encore des fois, quelques odeurs me rappelaient ce pays. Je n'avais pas oublié cette langue, d'ailleurs, il m'arrivait de penser en italien ou même être satisfait de pouvoir encore le lire. Quoiqu'il en soit, je n'étais pas nostalgique et malgré la volonté de me libérer à ma majorité, je sentais mes racines encore très présentes. Elles faisaient intégralement partie de mon identité. La musique aussi. Tous les codes musicaux étaient en italiens, tous les opéras en italien. J'étais le fin héritier des prodiges italiens tels que Vivaldi, Corelli ou Galuppi. Même si je ne pense pas atteindre un dixième de leur génie et de leur technique, un jour. Depuis que j'étais parti, je n'avais composé qu'une seule pièce musicale avec un titre italien, des paroles en italien et des sonorités italiennes. C'était dédié à Fausto. Mon grand-père de substitution. Je crois que j'avais tellement concentré mes souvenirs dans ce bout de partition que je n'avais pas eu le cœur à exploiter d'autres choses. C'était resté là, tassé, enfoui. Et c'était mieux ainsi. Je sortis du studio de musique que je louais, là où j'avais entreposé mes instruments. Jamais je n'aurais pu jouer de la trompette, de l'accordéon ou de la batterie sans recevoir de plaintes. C'est pourquoi j'avais tout de suite cherché un petit studio insonorisé, à prix raisonnable dans l'ouest de Londres. Je pouvais passer des journées là-bas, rien que pour chercher un leitmotiv dans une pièce, rien que pour exploiter toute mon inspiration. C'était mon lieu de travail. J'étais isolé, je coupais mon téléphone et je plongeais dans mon univers à moi, fait de nuances et d'arpèges.
Je rentre chez moi, en marchant, ma guitare sur l'épaule, une cigarette aux lèvres. J'avais donné rendez-vous à Slohan, ce soir. Elle devait venir chez moi pour qu'on parle de son projet de faire un film qui me plaisait beaucoup. Un péplum, malgré mes origines, personnellement, je n'avais jamais été super fan. L'Antiquité, toussa... ça me semblait loin, trop loin. Mais, les histoires de la bouche de Slohan, ça vous refaisait un monde. Elle était passionnée, ça se lisait autant sur elle que ça s'entendait. Alors, on écoutait, un peu comme des enfants avides de l'histoire que leur parent leur raconte avant d'aller se coucher. Alors, du coup, j'étais parti pour faire quelque chose comme du magret de canard ou quelque chose de pompeux dans le genre mais m'étais rabattu sur une pizza faite maison, peut-être un peu rustre mais toujours efficace. Si jamais elle n'aimait pas, ils pourraient toujours commander quelque chose, ce n'était pas ça qui manquait à Londres. Il doit être sept heures moins-le-quart quand je referme le four sur la pizza. Je me dirige vers mon salon et sort de mon cartable toutes les partitions dont je me suis servi, j'allais lui montrer mes idées, mon travail. Je le avais donné rendez-vous à dix-neuf quinze, ce qui me laissait trente minutes pour ranger l'appartement, fumer deux cigarettes, mettre la table et changer de chemise. La sonnerie de la porte d’entrée retentit, sans grande surprise. Je posais la bouteille de vin rouge que j'étais sur le point de déboucher pour aller ouvrir. J'ouvris la porte sur une Sloane, jolie comme tout et souriante. Je lui souris et m'effaçais pour l'inviter à entrer. « Bonsoir, entre, fais comme chez toi. » J'avais bien observé mes ex petites-copines en matière d'accueil des invités. Je la déchargeais de ces affaires et les posai, histoire qu'elle puisse se mettre à l'aise. « J'ai pas grand chose à t'offrir mais j'espère que tu seras pas trop déçue d'avoir accepté mon invitation. Et puis, j'ai fait de la pizza ! » Content comme un môme qu'aurait réussi sa sculpture de pâte à modeler, je lui offris un grand sourire. J'étais peut-être pas un grand chef cuisinier, mais je savais me débrouiller. Elle m'en redira des nouvelles !
love.disaster
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(✰) message posté Mar 12 Aoû 2014 - 4:43 par Invité
Dog days are over.
Nino & Slohan
Je poussais le vase en verre par terre avec un sourire. En avançant lentement dans le long couloir, je fis attention à ne pas croiser mon frère et j'entrais alors dans la chambre de mes parents. Je m'amusais à faire chaque placard et lorsque je trouvais alors des bijoux de valeur, j'en emplissais mes poches et retournais dans ma chambre en sautillant. Elle était blanche. C'était ridicule. Alors je me baissais, et attrapais le rouleau de peinture recouvert d'un liquide violet, et j'en recouvrais le mur, m'amusant à faire des traits, des vagues, des ronds, des coeurs. Je savais que ça allait rendre mes "parents" fous, et c'était tant mieux. Je pris alors une autre couleur, qui se trouvait non loin de là : du rouge. Et je fis de même. Puis du rose, puis du jaune, puis du vert et du bleu. Fière de moi, je regardais ma chambre arc en ciel et je haussais les épaules. Il ne manquait plus que les signes grecs. Je pris donc le Poska noir qui se trouvait sur mon lit, et soigneusement, je me mis à écrire les noms des dieux grecs, faisant alors un arbre généalogique. Une fois terminée, j'entendis alors mon portable sonner. Je devais me préparer pour aller chez Nino. Je jetais donc le poska dans ma chambre et me dirigeais vers mon dressing. J'avais trop de fringues, ç'en était ridicule. En Grèce, trois jeans, quatre tee-shirt et deux robes, ça me suffisait. Aujourd'hui, j'avais en plus besoin d'une autre pièce pour tout ranger. Je soupirais. Et j'enfilais alors une robe noire en dentelle d'été Chanel et glissais mes pieds dans des talons Pull & Bear. Je n'osais imaginer le prix de ces deux vêtements, mais j'aimais les talons. Etant petite de taille, je ne pouvais m'en passer. J'enfilais donc une veste en cuir et quittais la maison. Non, je ne m'étais pas maquillée. Je revins en arrière. Je savais que j'allais me faire disputer si j'oubliais quelque chose, car Lutan me surveillait. Ce psychopathe. Je fis donc un tour devant la glace, et lorsque je vis ma tête, je poussais un cri. Alors, sans hésiter, j'ôtais tout vêtement et me mis à courir jusqu'à la salle de bain. Je pris une douche rapide, et lorsque j'eus fini, j'enfilais à nouveau mes sous vêtements, ma robe et mes talons. Puis j'attrapais mon maquillage et le regardais longuement. Je ne savais pas me maquiller. Alors je pris le mascara, en recouvrais mes cils et mis mon rouge à lèvre rouge sang avec soin avant de pincer mes lèvres et de les relâcher bruyamment. C'était si dur d'être une fille. D'un certain côté, j'avais grandis avec des hommes, j'avais pêché, interpellé les gens au marché pour vendre mes trésors. Je soupirais. Cette vie me manquait. Milo me manquait. Je passais la main dans mes cheveux dorés, et je quittais enfin l'appartement. Je marchais lentement jusqu'au métro, et pris la direction d'Hammersmith. Mais je manquais le métro à force de laisser passer chaque personne âgée avant moi. Et alors que la porte se refermait juste devant moi, je me rappelais qu'ici, les transports ne m'attendraient pas. Agacée, je soupirais et me mis à taper du pied. J'allais être en retard. Alors, lorsque le prochain métro pointa son nez, je poussais chaque jeune qui tentait de passer avant moi, et je m'adossais à la vitre, en leur affichant un sourire d'ange. Alors qu'au fond, j'étais bien fière de moi. J'attendais patiemment- ou du moins j'essayais - que le métro arrive à Hammersmith. Et comme à l'allée, je poussais tout le monde pour sortir. Puis, d'une démarche peu élégante, je me mis à marcher en direction de la sortie. J'aimais les talons, mais je n'y étais pas habituée. Pas encore. J'arrivais devant chez Nino et je tapais à la porte avec bonne humeur, il m'ouvrit et je déposais un baiser sur sa joue avant d'entrer. « Une Pizza?! J'adore ça! » Je sautillais presque sur place et m'asseyais dans le salon comme me l'indiquait Nino. Nous nous étions rencontrés alors que je cherchais quelqu'un pour composer la musique de mon prochain Péplum, et nous avions découvert une passion commune pour le cinéma. Je pris alors mon sac à main et en sortis To be or not to be de Lubitsch et Full Metal Jacket de Kubrick. Fière, je les montrais à Nino avec un sourire, pour le laisser choisir lequel retournerait dans mon sac et lequel resterait posé sur la table jusqu'à ce qu'on se décide à le regarder. « T'as fait quoi aujourd'hui? » Je le suivais alors qu'il se dirigeait vers la cuisine, sûrement pour me proposer à boire. Et je me mis à fouiller tous les placards dans l'espoir de pouvoir l'aider. Et lorsque je sentis son regard sur moi, j'affichais un regard désolé et pinçais les lèvres, comme si je réfléchissais. Alors que non.
(✰) message posté Mar 12 Aoû 2014 - 18:27 par Invité
slohan&nino
there's a lady who's sure all that glitters is gold, and she's buying a stairway to heaven.
J'avais vu mon premier film à... quelque chose vers les huit ans. C'était assez tard, non ? Bien sûr qu'on avait la télé au merveilleux village de Santo Stefano di Magra, mais on avait tellement d'autres chats à fouetter que de la regarder. Les seules fois où tout le monde avait les yeux rivés sur les postes, c'était lors des matchs de foots, c'était incontournable. Moi, j'avais toujours préféré y jouer, au foot. Sans même vouloir devenir un pro. Le premier film m'avait marqué, c'était Vol au dessus d'un nid de coucou. Mémorable. Vraiment. Et en tous points. Ce n'est pas à ce moment là que j'ai aimé le cinéma mais je ne sais pas si cette passion aurait grandi si cela avait été un tout autre film. J'ai aimé le cinéma avec Fausto, les rares fois où j'étais allé chez lui. On regardait ces vieilles cassettes en noir et blanc. Toujours, noir et blanc. C'était les vieux appareils qui demandaient à ce qu'on les rembobine pour pouvoir regarder du début. Il m'expliquait les histoires quand il pensait que l'intrigue était un peu compliquée pour moi, me parlait de son amour pour Audrey Hepburn, puis Elizabeth Taylor, m'expliquait comment on tournait un film. Plus tard, je me suis renseigné et je 'ai su qu'il disait n'importe quoi, que c'était seulement dans son imagination mais je ne lui en ai pas voulu. Comment aurais-je pu ? C'était en partie grâce à lui que je vivais si bien aujourd'hui. Cet amour du cinéma, du septième art, comme on dit, c'est en partie ce qui nous avait réuni Slohan et moi. Slohan, cette petite blondinette un peu sortie de nulle part dans ma vie. J'avais trouvé son annonce dans le journal sans y prêter trop d'attention puis quelqu'un m'avait interpellé, en me demandant si cela m'intéresserait. Entre temps, l'idée de composer une musique de film me charmait. Bien sûr, je me doutais que si elle avait pu elle aurait appelé un de ces grands compositeurs de musiques de film comme Hans Zimmer, mais si elle était réduite à faire passer cette annonce, c'est qu'un petit gars comme lui pouvait tenter sa chance. Je l'avais appelé et puis, son enthousiasme m'avait touché. Cela faisait un petit moment que je n'avais pas été pris dans un projet, depuis la boutique et depuis Jane en fait. Il fallait que je m'ôte Jane de la tête. Tout de suite. Ressasser les vieux dossiers, c'est remuer la poussière. Or, la poussière, j'y étais allergique.
Voir Slohan, c'est une sorte de thérapie douce. On partageait notre passion pour les films, on discutait du projet et elle me racontait ses sujets d'études, la mythologie grecque. Je ne savais rien d'elle, c'était pour ça que j'avais hésité à l'inviter chez moi, j'avais peur qu'elle me trouve trop entreprenant. Mais finalement, elle avait accepté et cela me faisait plaisir. J'aimais travailler chez moi et j'étais certain qu'elle y serait plus à l'aise que si on avait été dans un restaurant peut-être. Elle était vraiment super jolie. J'aimais beaucoup la couleur de ses cheveux, ils me faisaient penser au Soleil, mais un beau soleil, un soleil du sud de l'Italie, encore plus au Sud, encore. A un soleil grec. C'était bien ça. J'arrivais presque même à m'imaginer les petites maisons blanches et bleues fleuries, typiques du pays dans son sourire. Elle me fit une bise que j'accueillis avec un contentement non feint. Elle était vraiment adorable cette petite. « Tant mieux alors ! Sinon, y'a des pâtes dans le placard. Oui, je sais ce que tu vas penser, oh la la, les italiens et leurs pâtes... c'est presque une religion ! Mais je mange autre chose des fois... de la soupe, quand je suis malade ! », blaguais-je. Je vins m'installer à côté d'elle sur le canapé en la regardant sortir deux dvds de son sac. Elle m'énonça les titres et je me hâtais de faire mon choix dans ma tête. Je fis mine de réfléchir. « Je suis en adoration devant Kubrick, mais je pense que je vais partir sur To be or not to be. J'veux dire, il a l'air plus léger que l'autre et puis ça change, un film en noir et blanc. », déclarais-je en pointant du doigt le boîtier préféré. « Et toi, lequel tu veux ? Ton avis compte aussi ! » Je lui souris avant de me lever, ayant entendu le four sonner. Je tournais le bouton sur le mode « garder au chaud » puis me tournais vers Slohan. « Rien de spécial, figure toi, j'ai travaillé. J'ai proposé des morceaux à un petit groupe de rock dont le manager était ravi de collaborer avec moi, je ne sais pas pourquoi. Puis, bah, j'suis resté au studio pour essayer des morceaux. Pas grand chose de foufou, et toi, de ton côté ? » Il s'approcha de la jeune femme, recula la chaise puis inviter d'un geste son amie à s'asseoir. « Mademoiselle. » Il l'installa correctement pour prendre sur son plan de travail leur apéritif. « - il prit une grosse voix grave de cuisinier à l'accent italien - Accrochez-vous bien parce que le chef, oui je suis un chef sans toque et sans tablier, vous a concocté pour cet apéritif des tempuras aux légumes, aux crevettes. -il reprit sa voix normale- Bon, y'a aussi des chips et des pistaches. - il repartit dans son rôle de cuisinier – Et en boisson, un punch coco framboisé ! » Bon, et bientôt, j'irais me présenter à ces émissions de cuisine, promis. En attendant, je guettais la réaction de mon invitée, espérant que ça lui plairait.
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(✰) message posté Mer 20 Aoû 2014 - 0:30 par Invité
Dog days are over.
Nino & Slohan
Je ne m'attendais pas à être accueillit comme une reine. Tout ces superflus, tout ce luxe me mettait mal à l'aise. Nino n'avait rien avoir avec mes parents, matérialistes au plus au point. Du moins, son appartement ne laissait pas paraître ce trait de personnalité. Néanmoins, le vin, les pizzas faites maisons, les pièces chaudes et bien éclairées me rappelait le confort des De Beaulieu. En Grèce, avec Milo, nous n'avions besoin de rien. La maison était petite, et nous étions obligés de nous partager la même chambre avec son père. Alors, lorsque nous en avions assez d'être tassé les uns sur les autres, on sortait, nos couvertures à la main, et on allait s'installer sur la plage avant de nous raconter nos rêves, nos envies, nos espoirs. Après mon accident, lorsque Milo avait compris d'où je venais, je n'avais pas cherché un instant à retrouver ma famille et mon lieu d'habitation, car la vie simple et honnête me plaisait. Je ne voulais pas entendre le bruit des klaxons, me faire bousculer par des gens pressés et irrespectueux, ne pas pouvoir dormir à cause des voitures défilant à toute vitesse. Je préférais le doux bruit des vagues s'échouant sur les rochers et le sable, les cris quotidiens des oiseaux et l'ambiance chaleureuse et étouffante du marché où nous vendions nos poissons. Notre seul luxe, c'était le cinéma. Nous économisions des journées et des journées de travail pour nous payer une séance de cinéma, et voir les derniers films mais aussi les anciens. Notre plus grand achat a été ma petite caméra qui nous a permit de réaliser des péplums à deux balles, mais dont on était si fier. Deux gamins. Mais j'étais Slohan Bulle De Beaulieu, capable de m'adapter à toutes les situations, et même si la vie de Londonienne ne me plaisait pas, je n'avais aucun mal à y vivre. C'est donc en sautillant que j'écoutais Nino me parler. Je riais alors et passais derrière lui, les mains jointes dans mon dos, un air malicieux sur le visage. « Tu peux faire tout ce que tu veux, je le mangerai. Je ne suis pas très difficile à vrai dire. » Je suis un vrai aspirateur de table oui! Tout ce que je trouve de comestible, je dois le manger, et pas juste y goûter. Il m'arrive même de tenter de nouvelles choses comme les frites au soda ou le steak au yaourt. A mes risques et périls. Je regardais donc autour de moi en suivant l'odeur de la pizza. Et lorsque je la trouvais enfin, je restais quelques secondes à m'extasier devant. « Je sens que je vais m'en péter le bide! » Lançais-je alors brusquement en sautillant jusqu'à Nino, qui faisait... Je ne sais pas trop quoi. A vrai dire, je m'en foutais. J'étais bien trop occupée à détailler son appartement. Je me rendis alors compte que je m'étais un peu laissée aller dans mon langage. Mais je haussais les épaules, et continuais mon tour du propriétaire. Je portais tout de même mon attention sur lui lorsqu'il m'annonça quel film il voulait voir. Il me demandait mon avis, alors j'attrapais la boîte du dvd et lui glissais sous le nez en souriant. Au moins les choses étaient claires et je n'aurais pas besoin d'ouvrir la bouche pour lui répondre, qu'en effet, je voulais aussi voir To be or not to be. Trop de salive utilisée pour rien. J'avais donc regagnée ma place dans le canapé lorsque le four sonna. Je regardais alors Nino et répondais : « J'ai fais... De la peinture. Dis, tu connaîtrais pas une famille pauvre qui a besoin d'argent? J'aurai quelque bijoux à leur donner... » Je pris un air innocent et allais vers lui tandis qu'il tirait la chaise pour que je m'assois. Quelle galanterie! Je m'asseyais donc, la tête haute, un peu comme une princesse, et le regardais et l'écoutais m'annoncer l'apéritif. Mon dieu tout ça avait l'air tellement bon! Je souriais et sautais doucement sur ma chaise, le sourire jusqu'aux oreilles et j'attendais qu'il soit assis et qu'il se soit servi pour le jeter sur l'apéritif. Je restais un moment sans rien dire et je finis par lancer en regardant ce que je pourrais bien prendre d'autre : « C'est délicieux! Je vais t'engager comme cuisinier haha! » Je souriais et pris un dernier canapé avant de m'essuyer les mains sur la serviette. J'étais gourmande, mais pas impolie.