"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici all the most beautiful things cannot be seen or even touched (w/jake). 2979874845 all the most beautiful things cannot be seen or even touched (w/jake). 1973890357
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() message posté Dim 11 Juin 2017 - 5:29 par Invité
perhaps in another life, you are icarus falling. though i am no sun, i am no sea. i am nothing known to you. perhaps in another life, i am freedom worshipping you. ✻✻✻ Il lui avait dit que ce serait une belle après-midi. Qu’ils allaient passer un bon moment ensemble. Cela avait été le cas jusqu’à ce que la voiture s’arrête devant une maison dont elle ignorait l’existence. Ou plutôt qu’elle ne reconnaissait pas. Ce n’était pas un quartier qu’elle reconnaissait, mais Briar s’était dit que c’était un simple arrêt avant qu’ils reprennent la route jusqu’à la maison de ses papas. Évidemment, en voyant que son père coupait le moteur, Briar avait compris qu’elle se mettait le doigt dans l’œil. Assise à l’arrière de la voiture, une bouteille de vin en main, Briar avait simplement compris quelques mots de ce que lui disait Patrick, son beau-père. Alors, suivant ses deux pères, Briar râlait peut-être un peu trop et traînait de la patte pour éviter de se rendre jusqu’à cette maison qui appartenait à cette personne dont elle ignorait l’existence. Pourquoi avait-elle besoin d’être ici ? Briar se serait contenté d’une simple soirée à sa seconde maison avec les deux personnes qui comptaient le plus à ses yeux. Sans le savoir, Briar se faisait avoir. Ils avaient organisé quelque chose sans lui dire présumant qu’elle n’avait rien de mieux à faire. Plus elle avançait, plus elle se rappelait à qui appartenait la maison, mais son cerveau préférait croire que ce n’était pas possible. Ce qui, au fond, était la réalité. Briar n’avait pas une vie bien remplie. La plupart du temps, elle se contentait de rester enfermée chez elle à regarder quelques films ou alors elle aimait visiter les quartiers de Londres qu’elle redécouvrait à chaque fois. Mais ce qui emmerdait le plus Briar, c’était que ses propres parents assument qu’elle n’avait pas une vie occupée. Si c’était elle qui l’assumait, ça lui allait étant donné que c’était sa vie sauf que lorsque c’était deux parents, ça frustrait Briar. Assez pour qu’elle décide de faire l’enfant de huit ans et de bouder un peu juste le temps du trajet entre la voiture et la porte d’entrée de cette maison. « Madamemoiselle Cavendish ! » S’exclamait Briar, surprise de reconnaître un visage. « Quelle joie de vous revoir. » Dit-elle en essayant d’afficher son sourire le plus sincère. Ça faisait une bonne décennie qu’elle n’avait pas croisée la mère de Jake. Pendant près d’un an, elle considérait cette femme comme une belle-mère puis les choses avaient changé entre Jake et elle. Alors, elle l’appelait par le nom que Briar l’avait connu. Cavendish. Même si ça ne devait plus être celui-là qu’elle portait. Elle n’était pas du tout certaine alors elle y allait par ce qu’elle connaissait après avoir pris la décision de ne pas s’aventurer dans l’inconnu. Du regard, elle cherchait le reste des membres de la famille Cavendish. Briar se rappelait des sœurs de Jake. Sofia et Victoria. Surtout, elle cherchait Jake du regard. S’ils s’étaient laissés en bon terme la dernière fois, ça ne signifiait qu’ils étaient amis aujourd’hui. Ils avaient encore du chemin à faire avant d’avoir une relation d’amitié. D’abord, la confiance. Briar se doutait bien que cette confiance n’allait pas se construire en une seule soirée puisqu’après tout, elle lui avait brisé le cœur. Toujours avec ce même sourire, elle tendit la bouteille à cette femme charmante qu’elle aurait adoré avoir en tant que mère. Rapidement, elles eurent une discussion sur la fameuse question : comment allait la vie ? Briar répondait honnêtement : enseignante au primaire, toujours célibataire à son âge et oui, sa petite-sœur Juliet allait bien puis la maman Cavendish lui donna une coupe de vin et après l’avoir remercié, elle s’aventura dans cette maison qui ne lui était plus autant qu’inconnu. Elle avait passée du temps ici, Briar s’en rappelait. Son regard allait se poser sur les photos accrochées ici et là et elle eut un sourire en coin. Voir Jake, adolescent, c’était comme revenir en arrière.

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() message posté Lun 3 Juil 2017 - 18:55 par Jake O. Cavendish
People think first love is sweet, and never sweeter than when that first bond snaps… Yet that first broken heart is always the most painful, the slowest to mend, and leaves the most visible scar. What’s so sweet about that? ✻✻✻ Mardi soir, Briar et ses papas viennent manger à la maison. Et toi aussi. Tu pourras ramener le pain de la boulangerie en bas de chez toi ? Aussi simple que ça, comme si tout ça arrivait tous les trois jours. A la réception du message, Jake avait aussitôt rappelé sa mère pour demander plus d’explications. Elle avait décidé de les appeler, pour prendre des nouvelles, après que Jake ait parlé de sa rencontre avec Briar, et, une chose en amenant une autre, elle avait fini par les inviter. Peut-être a-t-elle d’autres intentions, mais pour une fois, Jake n’en est pas certain. Sa mère a beau se mêler de sa vie souvent, il ne pense pas qu’elle ait l’intention de les rabibocher, Briar et lui. Après tant d’années, elle doit savoir que c’est terminé depuis longtemps. Il n’empêche qu’ils peuvent devenir amis, et que sa mère a toujours apprécié la jeune femme et ses parents.
Un peu nerveux à l’idée de ce dîner, Jake avait failli en oublier d’aller acheter le pain demandé par sa mère avant de pénétrer dans les bouches du métro. Il avait fait demi-tour au dernier moment, pour acheter le pain préféré de sa mère, qu’elle prend dès qu’elle vient le voir et qu’elle lui demande presque à chaque fois que c’est lui qui vient. Le trajet passe rapidement, comme à chaque fois. Il a l’habitude, et prend les correspondances machinalement, depuis le temps. Rapidement, les métros puis le train de banlieue l’amènent jusqu’à la rue dans laquelle il a grandi. Il lui suffisait de tourner deux fois à droite, puis une fois à gauche pour arriver chez Briar. Il se souvient bien du chemin qu’il empruntait presque chaque jour, pour aller la voir ou même pour la raccompagner après le lycée. Il se souvient à quel point elle était son échappatoire, face à tout ce qui passait chez lui. Il se souvient que le chemin lui donnait le sourire dans un sens, alors qu’il le détestait dans l’autre, traînant des pieds plus qu’autre chose. Aujourd’hui, c’est chez elle que Briar est. Arrivée avant lui, à en juger la voiture inconnue garée juste devant le garage.
Jake salue les deux papas de Briar, donnant quelques nouvelles lorsqu’ils lui demandent, parle de son travail à la BBC, des derniers reportages de lui qu’ils ont pu voir, de Timéo aussi, même s’ils étaient déjà au courant par Helen Cavendish. Rien d’étonnant à ça, elle est véritablement gaga de son petit-fils, et adore montrer les centaines de photos qu’elle a déjà sur son téléphone. Finalement, Jake les laisse quand sa mère les rejoint, pour partir chercher Briar. Il ne met pas longtemps à la trouver, dans le salon, à regarder quelques photos accrochées au mur. Celles-ci ne bougent jamais. Seules des nouvelles viennent s’ajouter, remplissant toujours plus les murs. Aucune n’a jamais été retirée, sinon celle du mariage des parents de Jake. Son père est toujours présent sur certaines, et Jake avait toujours trouvé cela étonnant qu’elle le laisse ici, qu’elle veuille se souvenir de lui. Mais c’était pour ses enfants qu’elle avait fait ça. Parce que son départ n’effaçait pas tout le reste, l’enfance qu’ils avaient passée avec lui. Même si Jake le voudrait parfois. « Quelle honte cette coupe de cheveux quand même. Comment j’osais sortir comme ça ? » C’était un peu avant que lui et Briar commence à sortir ensemble, mais elle le connaissait déjà, au moins de vue. Tout adolescent passe par des périodes capillaires qu’il regrette, Jake n’a pas fait exception à la règle. Lorsqu’elle se tourne vers lui, Jake sourit à Briar, avant de l’enlacer doucement, et de poser un baiser sur sa joue. « Comment est-ce que tu vas ? » Au final, il ne lui avait pas envoyé de message depuis qu’ils s’étaient revus. Pas le temps. Peur de ne pas savoir quoi dire. Mais peu importe qu’il ait fallu l’intervention de sa mère pour qu’il la revoie, il en est heureux tout de même.

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() message posté Lun 10 Juil 2017 - 3:47 par Invité
perhaps in another life, you are icarus falling. though i am no sun, i am no sea. i am nothing known to you. perhaps in another life, i am freedom worshipping you. ✻✻✻ Briar aurait dû reconnaître cette maison même après toutes ces années. Elle y avait passé plusieurs heures auprès de Jake, à avoir une conversation avec sa mère et manger sa cuisine. Une maison à quelques rues de son ancienne maison. Enfin, pas son ancienne maison puisque sa mère y résidait toujours avec son mari et sa fille et ses souvenirs d’une autre vie. D’une vie plus compliquée qu’aujourd’hui. Perdue dans ses pensées, Briar se disait qu’elle pourrait s’arrêter là-bas après ce souper pour des salutations rapides. Toujours dans sa tête, elle débattait cette option. Briar n’appréciait pas les moments passés avec sa mère. Les moments lui rappelaient à quel point sa présence était inutile dans un sens. Que le fantôme de son grand-frère, Jefferson, se tenait derrière elle. Sa mère la regardait à peine et lorsque c’était le cas, évitait le plus possible de poser son regard sur Briar. Avec le temps, Briar avait eu l’habitude. D’où elle se tenait, Briar était en mesure d’entendre les conversations de ses pères et de la mère à Jake. Ils passaient d’un sujet à l’autre, se remémoraient des souvenirs d’antan. Malgré les événements passés, la mère de son premier amour et son père avaient réussi à rester bons amis. Ils n’avaient pas laissé un amour de jeunesse brisé ternir leur amitié. Briar admirait cela chez eux. Elle aurait aimé que ça se passe de cette manière avec Jake même si les choses étaient différentes entre eux qu’entre leurs parents. Helen et Lewis étaient amis. Jake et Briar avaient été amoureux. « Quelle honte cette coupe de cheveux quand même. Comment j’osais sortir comme ça ? » La voix de Jake lui parvient aux oreilles comme une vieille mélodie qu’on réentend des années plus tard. Pour elle, son ton de voix était resté le même. Pour Briar, Jake aurait toujours la même voix : celle apaisante. Qui lui donnait confiance. Qui la faisait se sentir aimé d’un autre amour que la famille donne. « Elle n’était pas si horrible que tu l’imagines. Elle t’allait même comme un gant. » Répondait Briar en se tournant vers lui, léger sourire à la droite de sa bouche. Une manie développée avec le temps. Peu importe la situation, un sourire en coin s’installait sur son visage. « On peut même dire que c’est ce qui a fait ta popularité. » Rajoutait-elle contre sa joue, sa main se déposant sur son bras un instant puis son regard se déposait sur la coupe que Jake portait aujourd’hui. Quelque chose se passait là. Ça ne ressemblait pas à celle de son adolescence, celle qu’elle connaissait, mais Briar avait toujours l’impression que les cheveux de Jake étaient eux-mêmes mannequins. Briar ne connaissait personne avec une chevelure comme la sienne. « Comment est-ce que tu vas ? » Le regard de Briar se plongea dans cette coupe au liquide rouge. Comment allait-elle depuis leur dernière rencontre ? Bien. Comme toujours, en fait. « Bien. La vie suit son courant, tu sais. Les vacances arrivent bientôt alors j’aurais plus de temps devant moi pour récupérer les heures de sommeil perdues. » En accord avec ses propres propos, Briar hochait la tête avant de porter la coupe à ses lèvres et en boire une gorgée. « Et toi ? J’espère que tu as toujours un emploi pour que je puisse créer ton fan club. » Demandait Briar en tapotant le verre de son index. C’était une petite blague entre eux et une question un peu stupide puisqu’elle savait d’avance que Jake avait toujours un emploi. Elle suivait, par pure curiosité, son évolution à la télévision. Parfois, avant de quitter l’appartement pour se rendre jusqu’au boulot ou d’aller au lit, elle regardait la chaîne BBC. En même temps, il lui était encore difficile de croire qu’elle y connaissait une personne travaillant là-bas. « En tout cas, si ta mère a encore de la rancune envers moi pour ce qui s’est passé, elle le dissimule bien. J’avais l’impression de me faire accueillir de la même manière qu’à l’époque. » Briar avait besoin d’être honnête. Elle ignorait si la mère de Jake avait eu de la rancune envers elle après leur rupture.

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() message posté Ven 25 Aoû 2017 - 12:16 par Jake O. Cavendish
People think first love is sweet, and never sweeter than when that first bond snaps… Yet that first broken heart is always the most painful, the slowest to mend, and leaves the most visible scar. What’s so sweet about that? ✻✻✻ C’est étrange de retrouver Briar dans ce décor. S’ils ont passé quelques après-midi ici, ce n’était pas non plus leur repère préféré. C’était à une période où Jake avait plutôt besoin d’échapper à son quotidien, à tout ce qu’impliquait le départ de son père. En général, ils passaient plus de temps chez Briar que chez lui, mais quelques souvenirs restent forcément attachés à cet endroit. Jake ne s’attendait pas à revoir Briar ainsi. Il avait bien prévu de la contacter mais ne l’avait pas encore fait. Sa mère avait pris les devants, sans qu’il ait son mot à dire là-dedans. A-t-elle une idée derrière la tête, comme souvent, ou bien souhaitait-elle seulement revoir Briar et sa famille ? Difficile de savoir.
Alors que les parents sont à côté, Briar et Jake peuvent être seuls un petit instant. Ce qui n’est pas plus mal. Pouvoir se saluer et discuter un peu sans avoir à s’inquiéter des regards insistants de leurs parents. « Elle n’était pas si horrible que tu l’imagines. Elle t’allait même comme un gant. » Le pense-t-elle vraiment ou dit-elle ça pour lui faire plaisir ? Parce que, vraiment, il préfère ne pas revoir ces photos. Tout le monde a fait des erreurs de style dans sa jeunesse, c’est le principe. La période où on se découvre, ou on suit une mode puis une autre, pour finalement regretter tout ça, des années plus tard. « On peut même dire que c’est ce qui a fait ta popularité. » Jake sourit, alors que son regard se perd dans les photos, dans les souvenirs. Chaque photo représente un moment, parfois ancré en nous, parfois oublié. Il ressent toujours une certaine nostalgie en observant de vieilles photos. Sans doute est-ce pareil pour tout le monde. « Et moi qui pensais que c’était mon humour désopilant. Tu brises mes rêves. » Peut-on vraiment dire qu’il faisait partie des élèves populaires au lycée ? Il n’en a pas l’impression mais sans doute que tout dépend d’où on se place. D’autres l’étaient plus que lui, d’autres moins. Jake, lui, se contentait de vivre sa vie avec ses amis.
« Bien. La vie suit son courant, tu sais. Les vacances arrivent bientôt alors j’aurais plus de temps devant moi pour récupérer les heures de sommeil perdues. » Il imagine que son travail ne doit pas toujours être facile, mais tant qu’elle aime ce qu’elle fait, c’est le principal. Et en effet, elle aura les vacances pour se reposer et se ressourcer. « Et toi ? J’espère que tu as toujours un emploi pour que je puisse créer ton fan club. » Il sourit à l’évocation de cette idée, à nouveau. Ce n’est pas grand-chose mais ça lui plait d’avoir une blague à eux, quelque chose qui reste. C’est le genre de choses qui finit par disparaître, quand on ne se voit pas pendant des années. Maintenant, ils pourraient sans doute devenir amis. Oui, ça serait possible. Il faut vraiment que Jake évite de prendre autant de temps à la recontacter, la prochaine fois. « Toujours oui. Apparemment, ils n’en ont toujours pas marre de moi. » Même s’il aime toujours son travail, Jake est moins passionné par celui-ci. Sans doute parce qu’il a d’autres choses à gérer à côté, alors qu’avant, sa vie tournait autour de son emploi. En soi, c’est sans doute plus sain, mais ça lui paraît toujours étrange.
« En tout cas, si ta mère a encore de la rancune envers moi pour ce qui s’est passé, elle le dissimule bien. J’avais l’impression de me faire accueillir de la même manière qu’à l’époque. » Jake se passe une main dans les cheveux, un peu gêné. Il ne pensait pas que la conversation reviendrait si vite vers ce sujet qui avait créé une certaine gêne entre eux la dernière fois. « Je ne lui ai jamais dit pourquoi on s’était séparés exactement en fait. » Il se mord la lèvre, comme s’il avouait quelque chose de mal. Simplement, il ne se confie pas sur ce genre de sujet auprès de sa mère. « Je crois qu’elle a toujours été déçue d’ailleurs. » La version officielle était qu’ils s’étaient éloignés avec le temps, avec le départ de Jake pour l’université. Ce qui est en partie vrai. « Mais bon, rien ne sert de ressasser encore le passé. On est là aujourd’hui, c’est le principal, non ? »

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() message posté Lun 11 Sep 2017 - 5:37 par Invité
perhaps in another life, you are icarus falling. though i am no sun, i am no sea. i am nothing known to you. perhaps in another life, i am freedom worshipping you. ✻✻✻ « Et moi qui pensais que c’était mon humour désopilant. Tu me brises mes rêves. » En temps normal, Briar, elle se serait excusée de lui briser ces rêves même s’il le disait sur un ton blagueur. Même si Jake ou peu importe la personne n’était pas réellement blessé, Briar s’excusait. Elle s’excusait parce qu’elle détestait l’idée d’offusquer les gens avec son humour ridicule. Son humour qui n’avait pas sa place. En temps normal, Briar aurait baissé la tête en murmurant un pardon à la personne concernée. Aujourd’hui, Briar ne murmurait pas un simple pardon, elle ne baisserait pas la tête, honteuse. Aujourd’hui, elle gardait la tête haute, le regard fixé droit devant elle, muette. Briar avait conscience qu’elle-même, elle lui avait dit en blaguant que c’était sa coupe de cheveux qui avait fait sa popularité, elle n’en croyait même pas un mot. Même si ça datait, Briar se rappelait plutôt bien comment Jake était au lycée. Différent. Gentil et apprécié par les autres. Il avait été populaire, sans réellement l’être. Il avait été populaire sans vraiment le savoir. C’était ce qui avait fait la différence entre eux. Briar n’avait jamais été celle qui traînait avec les plus populaires. Briar traînait avec deux copines. Ses meilleures amies et elle s’en était contentée. Elle avait préféré garder un cercle fermé qu’avoir de faux amis. « Toujours oui. Apparemment, ils n’en ont toujours pas marre de moi. » En voilà une bonne nouvelle. « Je suis contente de l’apprendre. Au moins, s’il y a quoique ce soit qui arrive à mon métier, j’aurais toujours ton fan club sur lequel retomber. » Répondait Briar en tapant son index contre la coupe de vin. Briar était passionnée par son métier d’enseignante aux enfants. Elle aimait ce qu’elle faisait et ne comptait pas abandonner ce métier. Briar ne s’était jamais imaginé faire autre chose qu’enseigner. Elle était bonne dans ce qu’elle faisait. Douée. Briar voyait le petit impact qu’elle avait dans la vie de ses enfants et c’était ce qui la rendait fière. Briar était fière d’avoir choisi un chemin où elle se réveillait le matin, sourire aux lèvres. Elle était fière de pouvoir dire qu’elle faisait une différence dans la vie de quelqu’un. Du moins, c’est ce qu’elle pensait parce qu’à ses yeux, Briar était douée dans ce qu’elle faisait. L’enseignement, c’était fait pour elle et ô grand jamais, elle ne voulait qu’on lui enlève le droit d’enseigner. « Je ne lui ai jamais dit pourquoi on s’était séparés exactement en fait. » Son sourcil s’arquait tandis qu’au fond d’elle, Briar regrettait d’avoir apporté le sujet. Elle aurait préféré ne rien dire et désirait se cacher six pieds sous Terre en cet instant. Quelque part dans sa tête, elle se demandait la raison pour laquelle elle avait fait cette remarque. C’était juste que le tout était bizarre à ses yeux. Que cette femme soit aussi gentille avec elle tandis qu’elle avait littéralement brisé le cœur de son fils. Ce qui surprenait encore plus, c’était le fait que Jake n’ait rien dit alors qu’elle, elle avait tout avoué à ses pères. « Je crois qu’elle a toujours été déçue d’ailleurs. » Tout comme ses proches à elle, mais ils s’étaient fait à cette idée. Ils n’avaient pas eu le choix. Le contact s’était brisé avec le temps. « Mais bon, rien ne sert de ressasser le passé. On est là aujourd’hui, c’est le principal, non ? » Silencieusement, elle acquiesçait de la tête en portant sa coupe de vin à ses lèvres. « Ouais, t’as raison. Je ne voulais pas ramener le sujet, y a plus rien à dire maintenant. On peut mettre le sujet derrière nous et l’oublier. » C’était sa réponse. Aussi simple que cela. Rien d’autre ne lui venait en tête, de toute manière. Ce qui n’était pas vrai. Elle avait pensé à une autre réponse. Une réponse qu’elle avait conservée pour elle et seulement elle. « On m’a forcé à venir et je crois que c’est de ta faute. Tu lui as parlé de notre dernière rencontre, pas vrai ? » Questionnait Briar en continuant son chemin dans cette pièce où les souvenirs se rencontraient. Des photos ici et là. Un peu partout. Un visage enfantin. Un autre visage un peu moins enfantin. Deux filles. Un garçon. Deux filles et un garçon. La famille au complet. Briar jalousait les photos de ce genre-là et ce, même si la situation familière de Jake n’était pas mieux que la sienne. C’était juste normal chez l’humain de jalouser. « Maintenant, je suis ici en espérant que le vin m’aide à traverser des conversations ordinaires. » Admettait-elle en levant son verre dans les airs.

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