"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Oh look! It's coffee o'clock (Libre) 2979874845 Oh look! It's coffee o'clock (Libre) 1973890357
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Oh look! It's coffee o'clock (Libre)

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Eulalie F. Montandon
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() message posté Jeu 8 Juin 2017 - 15:27 par Eulalie F. Montandon
Oh Look! it's coffee o'clock
EXORDIUM.
Il est encore tôt à Londres. Pourtant la ville est loin d’être calme et tranquille. Le bruit engendré par les quelques touristes présents sur Westminster réveillent tout doucement Londres et ses habitants. On aurait pu croire qu’après les incidents récents, la ville aurait perdu de son éclat. C’est loin d’être le cas. La vie continue et même si la peur a envahi bon nombre d’entre nous, nous devons continuer à avancer comme nous l’avons toujours fait. C’est la seule réponse possible à tous ces actes de barbaries. Je ne voulais pas inculquer à ma fille un style de vie différent de celui que nous avons toujours connu et lui faire avoir peur de mettre un pied dehors. C’est difficile de trouver les mots pour expliquer ces actes à un enfant de cinq ans mais le plus facile est de lui montrer que l’espoir vit toujours à l’extérieur de notre maison.

J’avais encore un peu de temps devant moi avant de commencer la journée de travail. Madeline était déjà à l’école et sur le chemin qui me menait à mon bureau, je décidai de faire une halte pour aller boire un café. J’étais une fan des Starbucks et à Londres ce n’est pas vraiment ce qu’il manque, on en trouve un peu partout. Une petite file s’était déjà formée devant le bureau de commande et je sentais que j’allais devoir m’armer de patience. En effet, l’hésitation avait envahi les clients me précédant dans la boutique. Ça m’agaçait car je savais déjà ce que j’allais choisir et j’avais déjà hâte de m’asseoir à une table pour siroter mon café bien tranquillement. En plus de l’hésitation, un problème linguistique faisait défaut à mes prédécesseurs. Impatiente, je décidai de me mêler à la conversation. Parlant aisément le français et l’anglais je n’eus aucun problème à faire le relais entre le serveur et les clients. Ce dernier semblait nouveau et un peu perdu de devoir faire face à des clients non anglophones. Grâce à moi, il put rapidement satisfaire et passer à ma commande. Un café latté agrémenté d’un sirop à la vanille ainsi qu’un morceau de cake. Je donnai mon prénom comme le veut la coutume de cette chaîne et attendit que le tout soit servi.

Une fois ma commande prête, je déposai le tout sur un plateau ainsi que mon portable sur lequel j’étais en train d’écrire un texto. Je m’approchai d’une table libre où je pourrai me poser tranquillement. C’était sans compter sur la maladresse d’une personne qui me percuta assez violemment. Je ne pus retenir mon plateau qui s’effondra sur le sol déversant la majorité de mon café partout. Mon portable en était imbibé et je sentais la colère monter en moi. Mes pieds n’avaient pas échappés à la mare de liquide. La journée commençait plutôt mal ! « C’était trop vous demander de faire attention ! » Je ne m’énerve que très rarement mais cette fois j’étais assez énervée et hors de moi. Je ramassai mon portable dont le café coulait de partout. « Pourvu qu’il ne soit pas fichu… »
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() message posté Mar 15 Aoû 2017 - 17:47 par Invité

Chuck était grognon en cette belle matinée. Tout allait de travers depuis hier soir. En effet, suite à une journée épuisante et chaotique, il avait aspiré à une bonne nuit de sommeil pour calmer sa migraine hebdomadaire. Malheureusement, son voisin d’ordinaire calme avait d’autres plans pour l’immeuble. Malgré l’isolation optimale d’un immeuble plutôt luxueux, il avait eu droit à un constant, monotone et vibrant « dong dong » de la musique. Autant dire, la nuit avait été épouvantable et son humeur ne s’était pas amélioré du tout. À vrai dire, nous pouvions même dire qu’il s’était levé du pied gauche.

Au Starbucks Coffee où il prenait de temps en temps un espresso bien fort et amer – il connaissait un autre bar dont le café amer pouvait rendre hyperactif un paresseux toute une journée -, la serveuse le reconnut et s’amusa de son expression bougonne. Chuck ne se contentait que d’un regard noir mécontent, optant pour le silence exceptionnellement.

Lorsqu’il approcha de la file d’attente pour récupérer son café, il reçut un appel. Le nom qui s’affiche à l’écran était d’une telle importance qu’il s’empressait d’y répondre. Cependant, qui dit urgence, dit maladresse. D’un mouvement de coude maladroit, il donna un coup un tantinet violent à un autre coude, s’ensuivit un fracas de taille qui attira l’attention de la majorité de la salle.

Chuck se retourna aussitôt pour voir la catastrophe dont il était à l’origine. De prime abord, c’était une jeune femme blonde qu’il avait percuté, et son plateau déversé semblait également avoir soutenu son téléphone. Le voilà par terre, imbibé de café. Chuck espérait sincèrement ne pas avoir affaire à une addict au téléphone comme lui. En effet, en raison de son emploi, son téléphone était sûrement son meilleur ami, qui n’était jamais au repos. Ainsi, perdre son téléphone pour une pauvre heure lui semblait impensable… Par ailleurs, en parlant téléphone, son interlocuteur attendait à l’autre bout du fil et exprimer déjà son impatience.

- Merde, laissa échapper Chuck.
- Pardon ?, demanda le client au bout du fil, d’un ton outré.
- Non ce n’est pas pour vous , mais pour autre chose. J’ai eu un malheureux accident. Si cela est possible, je vais vous rappeler plus tard, quand je serais plus disponible.

Le client se plaignait et critiquait au grand dam de Chuck, se confondant tantôt en excuse, tantôt en d’acidulées remarques. Au bout de quelques minutes, il put raccrocher et se concentrer pleinement à la blonde furax.

- Les accidents arrivent, mademoiselle. Je m’excu…

Son téléphone sonne à nouveau et, encore, le nom qui s’affichait était d’une grande importance. Il fit un signe de son index signifiant « une minute » à la demoiselle pour se concentrer pleinement à cet appel. Il tourna le dos, sortit de son attaché case des oreillettes sans fil, et put enfin débuter sa conversation avec une main libre pour s’emparer d’une commande, et l’autre qui tient sa petite valise professionnelle.

Quant à la conversation, elle s’éternisait. Chuck en avait presque oublié l’incident, la tête tout donnée à la conversation, son regard rivé à l’horizon et droit comme un piquet dans ce costume de tailleur au milieu du Starbuck Coffee.
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Eulalie F. Montandon
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() message posté Jeu 17 Aoû 2017 - 16:58 par Eulalie F. Montandon
OH LOOK! IT'S COFFEE O'CLOCK
EXORDIUM.
Je sentais que la journée allait être longue et j’avais déjà hâte qu’elle se termine. Ce n’est pas dans mes habitudes de vouloir éviter d’affronter une longue journée de travail mais comme je savais ce qui m’attendait, je n’étais pas très pressée. J’aime mon métier et pourtant il y a des aspects que je n’apprécie pas. D’ici quelques heures, j’allais devoir m’installer dans une salle de réunion et écouter le blabla de mes supérieurs tout en prenant des notes. L’après-midi serait tout aussi ennuyante en devant retranscrire le procès-verbal de cette réunion. Je n’apprécie pas toujours de passer mes journées assise dans un bureau. Je préfère la pratique mais malheureusement, cela n’arrive pas tous les jours. Pour affronter cette dure journée, le café serait sans doute mon meilleur ami.

Après avoir passé ma commande, j’attendais avec impatience au bout de la file que ce dernier soit servi. Le réveil ayant oublié de sonné, je suis partie un peu plus tard que prévu et je n’ai pas eu le temps d’avaler mon premier café de la journée. C’est pour cette raison que j’avais hâte de goûter à ma première gorgée. Mais c’était sans compter sur mon voisin de file qui gâchait mon début de journée. Elle allait vraiment être longue. Mon plateau se retrouva très rapidement sur le sol, déversant mon café un peu partout même sur mon portable. Au premier regard, aucun dégât dû à la chute mais je doute qu’il survive à la dose de caféine qui l’avait noyé. Le prenant du bout des doigts, des gouttes de café coulaient d’un peu partout. Tout cela n’allait pas m’aider à passer une bonne journée. Je m’énervai sur le responsable de ce désastre. Au fond de moi, je savais que ça ne changerait rien de lui parler de cette manière. Mais c’était plus fort que moi. Il faut avouer que j’étais déjà assez bien énervée.

Mais les excuses sortirent à peine de sa bouche, car « Monsieur » était trop absorbé par son téléphone. Ce qui m’énerva encore plus. A peine commençait-il à prononcer quelques mots d’excuses qu’il décrocha de nouveau son téléphone. Mais pour qui il se prend celui-là. Il gâche ma journée et il n’en a vraiment rien à faire. Je continuai à attendre qu’il daigne raccrocher pour enfin s’excuser correctement mais c’était trop demander. Je tapai alors sur son épaule pour lui rappeler que j’étais encore là. « Vous comptez quand même régler ce problème ? » Je n’attendis même pas qu’il raccroche pour lui parler et lui faire comprendre qu’il allait devoir au minimum me payer un nouveau café.

Prenant des serviettes j’essayai d’éponger mon téléphone. J’appuyais sur le tactile mais il ne répondait pas. Qu’est-ce que j’allais pouvoir faire sans téléphone ? Rien ! Je me devais d’aller rapidement en acheter un nouveau pour pouvoir être joignable à tout moment. Je savais que c’était dans ces cas-là qu’on essaye toujours de me joindre. Mais le temps que j’aille voir après ce portable, j’allais arriver en retard au travail. Pour prévenir mon chef, il me fallait un téléphone. « Vous avez bientôt fini votre conversation, j’aurais besoin de votre portable vu que vous avez cassé le mien ! » Je pouvais paraître emmerdante au vu de mon comportement mais son ignorance à mon égard m’exaspère royalement.

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() message posté Dim 27 Aoû 2017 - 15:04 par Invité

Chuck détestait ces jours où tout le monde souhaitait avoir toute son attention. Aujourd’hui, tantôt c’était le client qui révélait un fait important pour le procès, par téléphone, tantôt c’était une parfaite inconnue qui voudrait sûrement obtenir quelques réparations et assurances vis-à-vis de cet accident. L’un comme l’autre avait tous les droits d’exiger d’être prioritaire dans sa petite liste mentale. La véritable question était de savoir qui favoriser en premier, au risque de blesser l’autre. Chuck réfléchissait.

« Difficile de se concentrer au téléphone, si on me parle constamment à côté » conclut-il assez vite. De fil en aiguille, il finit par arriver à la conclusion suivante : s’il ne pouvait pas réfléchir, et avoir une discussion sensée et complète avec son client, il risquait de laisser passer des choses importantes que lui comme le client pouvait oublier pour de multiples raisons. Or, entre le client et l’étrangère, c’était son client et son affaire qui étaient importants – tant pour son cabinet que pour lui-même.

- Je vous propose de venir vous voir dans une heure. Nous pourrions discuter plus sereinement, et plus calmement. Malheureusement, je suis actuellement assez indisponible, et le lieu ne se prête pas à ce genre de conversation.

Chuck appréciait cette notion de confidentialité dans sa profession. C’était bien souvent l’excuse parfaite pour pouvoir se dérober à un appel téléphonique qui traînait en longueur ou qui était faite à un moment inapproprié, sans que le client ne s’offense – il est le premier à vouloir que « tout » soit confidentiel.

Tout en parlant, il put observer l’inconnue tester son téléphone. A première vue, le tactile ne fonctionnait pas au vu de l’inertie quand elle tapait furieusement sur l’écran avec ses doigts. Chuck soupirait déjà. Si le tactile ne fonctionnait pas, le téléphone devenait inutile – c’était l’un des plus gros défauts des appareils de notre époque. Il sentait la facture salée d’un coût supplémentaire exigée par la compagnie d’assurance pour la réparation ou encore le rachat d’un téléphone neuf.

- Je m’excuse sincèrement pour votre téléphone. A notre époque, ces appareils sont vitaux pour notre quotidien. D’une main experte, il sortit son portefeuille d’une poche intérieure, pour en tirer une petite carte. Je suis Chuck Lewis, avocat associé. Ecoutez, je vais vous donner ma carte de visite. Si votre téléphone n’est plus réparable ou si l’on exige de vous un coût supplémentaire, je paierai de moitié, finit-il par dire en tendant la fameuse carte de visite.  

La moitié s’imposait naturellement pour le radin qu’il était. En effet, à ses yeux, il n’était pas « entièrement » fautif. Elle avait été insouciante en posant son téléphone sur un plateau à côté d’un café, dans un Starbuck constamment surpeuplé. Il avait été maladroit en gesticulant de droite à gauche pour un appel. La faute se partageait donc naturellement.

- J’ai vraiment été maladroit, mais vous avez été imprudente en posant un téléphone sur un plateau, souligna-t-il tout en tendant son téléphone. Il aurait pu se taire, mais c’était mal le connaître.

Il était trop embêté à l’idée d’avoir à payer pour une telle chose – surtout que les smartphones valaient un bras de nos jours ! Certes, il était riche mais il avait pu l’être en comptant chacun de ses centimes jusqu’à maintenant. Il ne comptait pas changer cette habitude-ci de sitôt.  

- Après cet appel, avez-vous encore besoin de ma présence ?
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() message posté Jeu 14 Sep 2017 - 12:51 par Eulalie F. Montandon
OH LOOK! IT'S COFFEE O'CLOCK
EXORDIUM.
Je regrettais déjà d’avoir quitté mon lit. J’aurais mieux fait de me porter malade et de rester allongée au chaud sous la couette. Il m’arrivait parfois, principalement l’hiver, de prendre un jour de congé en dernière minute. Je trouve une excuse pour dispenser la petite de l’école et nous passons la journée ensemble devant des films. Enfin, ceux-ci sont plus souvent des dessins animés. Et au vu de la journée pourrie qui commence, je regrette de ne pas avoir craqué pour cette mauvaise habitude.

J’avais hâte d’avaler ma première gorgée de café mais j’en aurai droit à aucune au vu de la catastrophe qui venait de se produire. Mon bon café éparpillé sur mon plateau. J’avais envie de crier et de m’énerver dans tous les sens mais ce n’est pas vraiment dans mes habitudes de me faire remarquer de la sorte. Je préfère passer incognito mais cette fois c’est un peu difficile. Surtout quand je dois faire face à un abruti qui pense qu’il est seul sur terre. A mon avis il a dû manquer quelques cours de son éducation ou bien c’est simplement son ego qui parle pour lui. En tout cas, je n’aime pas du tout ce genre de comportement. Mais c’était loin d’être terminé. J’avais beau tenté de déverrouiller mon portable, il refusait de répondre à mes demandes. J’avais vraiment la poisse aujourd’hui. Sans doute qu’au fil de la journée j’allais être victime de catastrophe encore pire que celle-là. J’espère quand même que je serai encore vivante d’ici ce soir.

« De moitié ? Mais vous vous fichez de moi ! Je refuse de payer quoi que ce soit pour réparer vos bêtises même s’il s’agit de mes affaires. » Aucune honte ou gêne ne semblait le traverser alors même qu’il parlait. Oui les portables sont des instruments dont on ne pourrait plus se passer mais uniquement quand ceux-ci fonctionnent. C’était loin d’être le cas. En plus d’être « con », il est radin. Il n’a vraiment rien pour lui ce garçon. Mise à part qu’il soit plutôt charmant. C’est toujours mieux que rien mais la beauté n’aide pas toujours. A choisir je préfère être laide et intelligente que belle et complètement stupide.

« Si vous n’aviez pas croisé ma route, mon portable n’aurait pas souffert. J’ai l’habitude de le poser là et il n’a jamais rien subi avant de vous rencontrer ! » Voilà qu’il me remet la faute sur le dos. Certes j’ai peut-être mes tords mais je refuse catégoriquement de lui donner raison. Déjà qu’il n’est pas très sympathique, ce serait une situation encore plus gênante. « Merci ! » Dis-je par politesse vu que je suis une jeune femme bien élevée. Je pris son portable et je me dépêchai de prévenir mon patron dans une conversation brève comme à mon habitude. Je lui retendis rapidement son portable dans un signe de tête pour le remercier de nouveau. Son comportement devenait de plus en plus déplaisant et même vexant. « Si ma présence vous dérange, vous n’avez qu’à le dire clairement ! » Ce type a vraiment le tact avec les femmes!


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() message posté Dim 15 Oct 2017 - 22:30 par Invité
Je n’aimais pas le ton qu’avait cette femme et ses insinuations. Ainsi donc, par ma simple présence, je serais la cause de tous les malheurs de sa matinée ? En effet, de nos jours, avoir un téléphone brisé équivalait à une existence interrompue et en pagaille. Nous devenions injoignables, nous ne pouvions plus suivre toutes les dernières actualités du monde via les multiples applications ou encore être tenu au courant des dernières soirées organisées par votre boîte, par votre cercle d’amis ou votre cercle professionnel.

« Mouais. Elle me semble pas spécialement fêtarde, celle-là » la jaugeais-je d’un regard lambda.

- Votre présence ne me dérange pas. Cependant, vos insinuations me dérangent. A vous entendre, j’aurais sciemment et volontairement foncé sur vous dans l’unique but de détruire votre téléphone ? Je vais vous décevoir mais non. Vous êtes une parfaite inconnue ayant la sale manie de poser un téléphone sur un plateau café que j’ai accidentellement percuté.

Je ne voulais pas payer. Et je ne comptais sincèrement pas payer. Ou du moins, pas la totalité de son nouveau smartphone car, comme dit préalablement, ces choses-là valaient une fortune de nos jours.

- Je reconnais avoir ma part de la faute dans cet accident, mais je ne suis pas le seul et l’unique responsable de ce qui arrive à votre téléphone. Je vais être franc avec vous : je ne vois pas pourquoi je devrais assumer totalement le coût d’un nouveau smartphone ? De plus, de nos jours, ce que vous avez maintenant ne vaut plus rien sur le marché or, le marché « minimum » démarre déjà bien haut, rappelais-je. La vérité est que c’est moi qui finis par être lésé dans cette affaire.

La technologie était un domaine sincèrement impitoyable. Avoir plus de deux ans signifiaient être à la retraite et n’avoir aucun équivalent sur le marché. Avoir un an signifiait qu’on était sur le point d’être sur la retraite – ni trop jeune, ni trop vieux – et avait comme équivalent des moyens de gamme sortis. Avoir quelques mois signifiaient être encore la star de sa gamme, ou de sa marque… et ce dernier cas était une misère par contre.

- Voici ma vision des choses. Quelle est la vôtre ? m’enquéris-je calmement, peu curieux. Je savais déjà la réponse : que j’ai à tout payer, car « tout » était de ma faute. Et comment cela doit-il se régler ? Par exemple au niveau du paiement. Dois-je me contenter de vous donner un chèque blanc, vous accompagner dans le choix de votre nouvel smartphone, témoigner auprès de votre garantie que c’est bien moi qui a causé cet accident pour être dédommagé ?

Jusqu’où souhaitait-elle mon implication dans cette affaire des plus mineures ? Je traitais de cas légaux plus complexes, et j’étais sacrément rôdé dessus. Par contre, j’avais un sacré mal à mesurer des cas simples et quotidiens comme celui de maintenant. A trop baigner dans la complexité, le monde s’inversait. C’était le simple qui devenait une véritable prise de tête…
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() message posté Mar 17 Oct 2017 - 15:05 par Eulalie F. Montandon
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Habituellement j’avais beaucoup de patience et j’étais capable de gérer toutes les situations qui s’offrent à moi. Mais cette fois, ma patience s’échappait petit à petit. Je n’arrivais même plus à supporter la présence de cet homme que je qualifiais d’abruti. Comment est-ce qu’à l’heure actuelle on peut encore se comporter de la sorte. Déjà que le respect il se veut pour tout le monde mais en plus je suis une femme et il me parle comme si j’étais de la « merde ». C’est une situation tellement vexante que c’en est difficile de la gérer sans paraître impolie et complètement chiante. Je perdais pied et je devenais le genre de femme que je refuse d’être. De celles complètement désagréables qui ne savent pas se satisfaire de ce qu’elles ont et qui cherchent toujours à obtenir plus. J’aurais mieux fait de quitter les lieux une fois que le mal avait été fait. Mais le ton hautain qu’il emploie avec moi, m’empêche de fuir car mon égo en prendrait un coup.
« Premièrement, je ne vous permets pas de déformer mes propos. Deuxièmement je n’ai jamais parlé que c’était volontaire de votre part. Mais l’incident c’est vous qui l’avez créé. Et même si mon portable se trouvait dans mon sac, l’incident aurait tout de même eu lieu. Il n’en est pas à l’origine, il en est juste une conséquence. L’origine de tout notre problème, c’est vous. Ce dont vous semblez avoir oublié. » Sans sa présence dans cet endroit, je serais tranquillement installée à ma table à siroter mon café tout en lisant mes mails pour le travail. Et là je me retrouve face à un égo surdimensionné, sans café et sans téléphone portable. Je n’en revenais toujours pas qu’il était totalement incapable d’accepter qu’il était le responsable de base de toute cette histoire.

Jamais dans ma vie je n’avais eu à faire face à une personnalité comme la sienne. Premièrement il était incapable de reconnaître ses erreurs, ensuite il était vraiment mal poli et maintenant il se permet de juger les portables des gens. Je reconnais que je n’ai pas acheté ce téléphone hier mais il n’a à peine que quelques mois donc il exagère ces propos. Mais c’est ce qu’il semble faire depuis le début de cette malheureuse rencontre. Un vrai discours de politicien ou d’avocat. « Ce n’est pas parce que mon téléphone n’est pas neuf de ce matin, qu’il ne vaut rien. De plus, vu tout ce qu’il y avait à l’intérieur, je pense que je perds beaucoup plus que les quelques dollars qu’il vaut d’un point de vue matériel ! » Je suis persuadée que si les rôles avaient été inversés, il aurait été encore plus désagréable que moi. Mais j’en avais marre de me prendre la tête pour une personne pareille.

« Laissez tomber ! Je vais me débrouiller toute seule vu que vous êtes incapables d’accepter vos responsabilités. Heureusement que je ne vis pas dans la rue et que je peux au moins me racheter un portable qui ne vaut plus rien sur le marché de l’or ! » Déjà qu’il gâche la journée des gens et il n’est même pas capable de vivre dans un respect d’autrui. J’aurais très bien pu ne pas avoir de travail et être forcée de me ruiner pour me racheter un téléphone et vu sa manière de parler, ça ne semble pas son cas. Faire preuve d’humanité ne semble pas non plus dans ses capacités. Affligeant de vivre dans un monde comme celui-ci. Je suis heureuse de ne jamais l’avoir rencontré quand je vivais dans la rue.

Il me donnait mal à la tête avec ses paroles d’avocat. Et sans avoir bu mon café, j’étais encore moins capable de supporter plus de la situation. « Je suppose que vous demandez de remplacer mon café est tout aussi mal venu ? Ou votre cœur se serait-il radoucit ? »

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