"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 2979874845 Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 1973890357
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Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie

Anonymous
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() message posté Sam 3 Juin 2017 - 22:47 par Invité

Ashleigh Strugatsky-Joyce

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Strugatsky-Joyce. Elle est adoptée, Ashleigh, et ses parents adoptifs avaient tous les deux envie de leur donner leur nom, à eux. Alors elle a hérité des deux noms, Ashleigh, les noms respectifs de ses deux pères, de sa nouvelle famille. Parce que ses vrais parents, elle ne les connaît pas, elle n'a que leur sang dans ses veines, pas de souvenirs, pas de noms, juste du sang dans les veines et c'est peut-être mieux comme ça. PRÉNOM(S) : Ashleigh, un prénom anglais, pas très répandu. Elle a souvent consulté les sites débiles pour connaître la signification de son prénom, Ashleigh. Y'avait marqué qu'elle aimait les voyages, la liberté, ils sont peut-être pas si cons que ça ces sites en fait, peut-être pas. Ashowl c'est son nom la nuit, parce qu'elle peut pas se permettre d'utiliser son vrai prénom sur la toile alors elle a prit un pseudonyme. ÂGE : Vingt-huit ans d’errance dans un monde qu'elle n'aime que par la présence de ses deux pères, les seules personnes ayant de l'importance dans ses yeux, vingt-huit ans qu'une parfaite inconnue lui a donné la vie avant de la laisser sur les marches d'une maison aussi abandonnée qu'elle. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le flou le plus total, pas un seul mot, une seule étiquette pour prévenir du jour de sa naissance. Alors ses pères lui ont donné comme date de naissance le jour où ils l'ont recueillie chez eux, un certain quatorze février, dans un coin paumé de l’Angleterre. NATIONALITÉ : C'est pas simple d'avoir une nationalité qui nous correspond quand on ne sait même pas d'où l'on vient, alors Ashleigh elle est britannique parce que ses papas ils sont britanniques aussi et c'est plus simple pour tout le monde. STATUT CIVIL : L'amour c'est un tissu de mensonges, des mensonges bien noués entre eux, l'amour elle n'y croit pas une seule seconde Ashleigh, parce qu'apparemment elle était le fruit d'un amour et pourtant elle a finit sur le seuil de la porte de quelqu'un d'autre. Alors l'amour elle veut pas en entendre parler Ashleigh, c'est une handicapée sentimentale, libre comme l'air, elle fera jamais de fruit de l'amour comme ça., libre comme l'air, elle fera jamais de fruit de l'amour comme ça. MÉTIER : Costumièredans un théâtre très réputé de Londres. Ce n'est qu'une partie de sa vie, la nuit elle devient hackeuse parce que la cybercriminalité c'est son seul moyen de retrouver ceux qui l'ont lâchement abandonnée. TRAITS DE CARACTÈRE : ashleigh. timide + intrépide + solitaire + manque de confiance en elle + tient à sa liberté + fugueuse + n'aime pas s'attacher + a peur de l'abandon + artistique + souriante même si elle se force parfois + prête à aider les autres + attachée à la simplicité des choses + a horreur du luxe + ordinaire + honnête + tolérante + effacée. ashowl. cherche toujours la vengeance + agaçante + méprisante + mauvaise + sûre d'elle + vulgaire + cynique + malhonnête + pas très fréquentable + hautaine + arrogante + insolente + sarcastique.  GROUPE : on my bicycle.



My style, my life, my name

ashleigh. un. Elle a été abandonnée par ses parents biologiques sur le seuil d'une maison tout aussi abandonnée que ce bébé qui hurlait, un jour pluvieux de février. Elle a été retrouvée par un couple homosexuel, toujours en train de pleurer sur le seuil de cette maison aussi abandonnée qu'elle, un jour pluvieux de février. deux. Elle est handicapée sentimentale Ashleigh, parce qu'elle a pas envie de s'attacher aux gens, parce qu'elle souffre encore de son abandon. Parce que dans sa tête elle est encore vierge, Ashleigh et qu'elle n'a jamais fondue dans les bras d'un homme, ni dans ceux d'une femme. Parce qu'elle ne supporterai pas un chagrin d'amour, un nouvel abandon. trois. Elle a subit du harcèlement Ashleigh, quand elle était gosse. " Hé, t'as vu, elle a deux papas ! mais ça lui a pas forgé le caractère pour autant, parce qu'elle se laisse marcher sur les pieds, parce qu'elle ose trop rien dire, elle a peur des gens et surtout du regard qu'ils posent sur elle. quatre. Elle est fière de son métier, sa passion, depuis qu'elle est gamine elle adore coudre. Des doigts de fées, une habileté exceptionnelle. C'est peut-être pas le métier le plus gratifiant du monde mais au moins elle est pas sur le devant de la scène, dans les coulisses elle peut s'y cacher, c'est sa place, la place de la grande timide qui flippe à l'idée de se faire remarquer. cinq. Elle est simple Ashleigh, elle n'a jamais vécu dans la richesse. C'est une fille serviable, le genre à porter les courses d'une vieille dame ou à l'aider à passer un passage piéton, parce qu'elle est adorable Ashleigh, et toujours souriante, et qu'elle souhaite le meilleur aux gens, même à ses bourreaux. six. Elle a une très bonne mémoire Ashleigh, et quand elle craque sur un rôle dans sa troupe elle l'apprend par cœur et elle répète même si elle sait qu'elle ne montera jamais sur scène parce que c'est pas sa place, parce qu'une fois le rideau levé elle partira en courant mais c'est un rêve, de peut-être réussir à être comédienne un jour, le genre de rêve irréalisable. sept. Elle aime la liberté, Ashleigh. Alors parfois elle s'échappe pendant quelques jours sans prévenir ses pères, au début ils étaient inquiets mais maintenant ils ont l'habitude. Et puis elle aime bien grimper sur les hauteurs aussi, parce que ça la rapproche du ciel et que dans le ciel y'a les oiseaux, y'a les étoiles, y'a sa liberté.

ashowl. huit. Quand la nuit tombe sur la ville de Londres une jeune femme mal dans sa peau devient l'une des cybercriminelle les plus efficaces, ashowl. Parce qu'au début c'était juste une simple hackeuse voulant découvrir l'identité de ses parents et retrouver sa sœur, parce que maintenant elle se croit invincible derrière son ordinateur, parce qu'elle est une prodige de l'informatique, parce qu'elle peut se venger des gens qui luit font du mal. neuf. Ashowl elle est intrépide. beaucoup trop. Elle fonce dans le tas tête baissée, elle a une confiance en soi beaucoup trop exacerbée. Elle a touché sa liberté, mais elle se brûle les ailes, petit moineau. Parce qu'elle plonge tout droit dans la gueule béante de l'enfer, parce qu'elle n'est plus la même, parce qu'elle se perd toujours un petit peu plus. dix. Elle a retrouvé sa sœur, et elle a bien l'intention de le lui faire comprendre. Avec sa méthode. Parce que sa sœur elle a jamais été abandonnée sur le seuil d'une maison aussi abandonnée que ce bébé en pleurs, un jour pluvieux de février. Alors elle a bien l'intention de la harceler. Parce que c'est comme ça qu'elle communique Ashowl. Et parce que Ashleig serait incapable d'ouvrir la bouche devant elle. onze. Mais Ashowl c'est pas seulement la fille derrière son écran, elle vagabonde ashowl. La capuche noire qui recouvre sa chevelure, parce qu'elle a pas envie de se faire reconnaître, parce qu'elle mène une double vie. Parce qu'elle se drogue et qu'elle boit Ashowl, parce qu'elle couche à droite et à gauche Ashowl. douze. Est-ce que Ashowl est une personnalité schizophrène ? elle en sait rien, sûrement que non parce qu'elle apparaît que la nuit. Elle est le reflet de sa vengeance, elle est un personnage, son rôle théâtrale, celui dont elle rêvait tant, et elle connait son texte par cœur. Elle maîtrise sur la toile, elle est maîtresse de sa destinée. treize. Elle se met en danger, Ashowl. Parce qu'elle réalise des défis débiles avec des gens pas fréquentables, comme des courses de voitures clandestines. Elle aime l'adrénaline. quatorze. Elle a des problèmes de violence, parfois, alors elle frappe avec ses petits poings de fée. Et après c'est Ashleigh qui doit trouver des excuses, du genre j'suis tombée de vélo. Mais elle est pas méchante Ashowl, il faut juste ne rien avoir à se reprocher.
PSEUDO : chloki. PRÉNOM : chloé. ÂGE : vingt ans. PERSONNAGE : inventé.  AVATAR : astrid bergès-frisbey. CRÉDITS : faust (avatar) + LoneWolf (icons). COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : sur les fesses. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: quatrième  Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 2057610021



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Anonymous
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() message posté Sam 3 Juin 2017 - 22:47 par Invité

I. Ma tristesse est immense,
mais quelque part, là-bas, je sais que tu m'attends.


Je ne sais pas quel jour je suis née.
Je ne sais pas qui sont mes parents.
Je ne sais même pas qui je suis.


Ils m'ont retrouvée sur le seuil d'une vieille maison délabrée, abandonnée. Et franchement je sais pas qui était la plus délabrée et abandonnée de nous deux, la maison ou moi. J'en sais rien. Le fait est que j'ai été lâchement abandonnée par des inconnus, mes parents. Mais très chers parents. Mais dès lors, qui est-ce que je considère comme mes parents  ? les biologiques ou les adoptifs ? Cette question m'a rongée pendant des années, elle me ronge toujours. Pourtant la réponse est simple.

Ils étaient deux hommes.
Bien moins lâches que leurs prédécesseurs.
Et ils m'ont aidé à grandir.


Je peux considérer qu'ils sont mes vrais parents. J'ai donc hérité de leurs deux noms. Strugatsky-Joyce. Pas simple à écrire, hein. J'ai pas leur sang dans mes veines, par contre. Non, à la place coule celui de deux abrutis qui ont pas été fichus de se protéger, sauf que les enfants ça se créer pas comme une poule pond un œuf ; mais c'était ce que j'étais pourtant. Un putain d’œuf abandonné par les pourris de la basse-cour.

II. Du ciel, ils ne voient que le bleu.
Ils se trompent, ces hommes si sûrs d'eux.


J'ai grandis dans les moqueries.
Le harcèlement.
Et la différence.


Les gens sont cons. J'ai souffert des moqueries de mes camarades de classe. Parce que j'avais deux papas, ça leur posait problème. Est-ce que j'allais me mêler des problèmes de couple de leurs parents, à savoir si ils baisaient bien ? Ils étaient débiles. Je suis même sûre qu'ils le sont toujours, mais j'étais une gamine. Je longeais les murs, la tête baissée. J'avais pas honte de mes papas, j'avais honte de moi. J'ai toujours honte de moi. Vous voyez la gamine assise au fond de la classe, priant que le professeur ne l'interroge pas ? c'était moi. Et dieu sait que je priais très fort.

Parce que j'avais peur des autres.
Du regard qu'ils portaient sur moi.
Alors je me cachais.


Derrière mes cheveux. Les mèches qui retombaient devant mon visage pâle. Sur mes lèvres un sourire timide. J'ai toujours eu peur des autres, peut-être à cause du traumatisme de ma naissance. Vous allez m'dire que j'm'en souviens pas de ma naissance, vous avez pas tord. Mais j'me souviens d'avoir hurlé jusqu'à m'en déchirer les poumons, sur le seuil de cette maison aussi abandonnée que moi, un jour pluvieux de février. Quatorze février. Les amoureux qui s'aiment, qui saignent.

III. Ils voient la route, longue et sans fin.
Moi, la lumière, je la tiens dans mes deux mains.


Le théâtre c'est censé t'aider.
Acquérir de la confiance.
C'est des conneries.


Mes pères ils avaient tout compris. Mon mal-être, ma solitude. Les amis ils courraient pas dans ma vie. Alors ils m'ont envoyé faire du théâtre. Le pire souvenir de toute ma vie. J'ai chialé, je vous jure j'ai chialé. Juste avant le lever de rideau, j'avais le trac, mais pas le petit trac parce que t'as envie de bien faire et te donner à fond. Le trac qui te prends au trip, qui te donne la gerbe, qui te fais chialer et qui te fais partir de la scène en courant. Comment gâcher une pièce de théâtre en quelques leçons, par Ashleigh Strugatsky-Joyce.

La scène elle était pas faite pour moi.
Je voulais pas mourir sur scène.
Je voulais crever dans les coulisses.


J'avais treize ans quand j'ai commencé la couture. Un truc de vieux vous allez m'dire, vous avez tord. J'avais des doigts de fée, j'ai toujours des doigts de fée. J'avais envie de me faire pardonner pour avoir tout foutu en l'air, alors j'ai fais des costumes, c'était juste la petite troupe de l'école mais j'aimais ça. La couture. Tenir le fil entre mes mains, l'aiguille qui passe et repasse, une passion, ma destinée.

IV. On se dit au revoir, le cœur tout apaisé,
je ne sens plus mon corps, je peux t'entendre, espoir.


On tourne un page à l'adolescence.
L'enfance est derrière nous.
L'innocence aussi.


Même si j'ai jamais vécu dans l'innocence de l'enfance. Sous mon lit les monstres vivaient, aucune fée ne venait me visiter la nuit tombée. Mon enfance avait été égale à toute ma vie : merdique. Je me plaignais pas de mes pères, je les aimais, plus que tout certainement. Mais j'espérais que mon adolescence soit moins merdique. Spoil : elle le fut tout autant. L'adolescence c'est un concept franchement merdique, sérieux qui a envie d'avoir des boutons sur la tronche, la voix qui déraille pour les mecs et ses règles pour les meufs. Pas moi, en tout cas, j'avais pas signé ça dans le contrat de naissance.

Les premiers amours.
Amours désastreux.
Amours destructeurs.


Parce que ça se pose des questions sur l'autre à l'adolescence. Les questions elles tourbillonnaient pas dans ma tête et visiblement c'était pas normal, mais je m'en foutais des garçons moi. Mes yeux ils étaient posés sur sa douce chevelure blonde à elle, en cascade dans son dos, je suivais les mouvement de sa tête, j'étais guidée par son délicat parfum. Mais vous savez ce qu'est plus con qu'un gosse qui se moque parce que t'as deux papas ? Un ado qui se moque parce que t'aime les filles quand t'es toi-même une fille. Apparemment c'était génétique, deux papas alors mon gosse auraient deux mamans. L'adolescence c'est vraiment de la merde. Faudrait penser à supprimer le concept.

V. Le mystère de la mort, le mystère de la vie,
les fleurs, le vent, la ville, c'est toujours le même sort.


Je savais où me cacher.
Parce que sur la toile personne me connaissait.
Et que je pouvais me venger.


Dix-huit ans, la majorité. La jolie blonde avait disparue dans les méandres de mon esprit, il ne reste plus aucune trace de sa jolie chevelure. Les moqueries persistaient par contre, inlassablement, elles frappaient mon cerveau pour me rappeler que je n'étais qu'une lâche. L'incapable. Incapable de tout. Incapable de me défendre, de dire les choses, de leur dire de fermer leur grande gueule de petits cons. L'incapable. J'avais néanmoins trouvé un échappatoire : ashowl. Le hibou. Ashowl c'était la fille que je voulais être, en exagérée. La fille confiante, sûre d'elle, la petite chieuse, celle qui plaisait aux garçons, celle qui profitait de la vie. C'était pas moi. Mais derrière l'écran je pouvais être Ashowl.

Jusqu'à sombrer.
Dans le cercle vicieux.
De proie j'étais devenue prédatrice.


Ashowl faisait partie de moi. J'étais toujours la petite gamine timide, mal dans sa peau, celle qui ne disait jamais rien parce qu'elle n'osait pas. Mais j'enregistrais les visages, les paroles blessantes, je gardais tout dans un coin de ma tête pour préparer ma vengeance. Ashowl devait retrouver ses parents de sang, et sa sœur mais ses agissements avaient dépassés sa première volonté. De petite hackeuse sans prétention elle était devenue cybercriminelle. Est-ce que je la contrôlais ? Je ne sais pas. Et ça me faisait flipper.


VI. C'est tout au fond de moi, rêvez toujours, encore.
Du bout des lèvres qui déversent la tristesse, chantez !


Je tenais à ma liberté.
Plus qu'à ma propre vie.
J'écartais mes ailes de moineau.


Au début mes pères s'en sont inquiétés, je crois qu'ils ont même appelé la police. Première disparition, trois jours. J'avais besoin de m'évader, ashowl m'engourdissait le cerveau autant que l'adrénaline, je ne contrôlais plus rien, j'étais presque folle. J'étais partie. Me ressourcer, comme j'aimais à le dire. Et ce fut tellement plaisait que j'ai recommencé. Jamais très loin, jamais très longtemps. J'écartais mes ailes de moineau. Je grimpais sur le toit de la maison, quand la maison ne me suffisait pas je grimpais sur celui du musée, sur celui de la mairie, celui de l'école maternelle, celui des beaux-arts, j'étais ashleigh, j'étais ashowl, j'étais la définition même de la liberté. Peut-être que je me voilais la face. Peut-être que dans le dictionnaire le mot adéquate était solitude.

Le vent sur le visage.
Les étoiles dans les yeux.
Et les ailes brûlées du moineau.


Parce que j'étais seule. Ashowl n'était qu'une illusion. Je ne pouvais définitivement pas vivre de cette manière, ma double-vie je ne la maîtrisais pas. J'avais hacké tellement de fois que j'étais capable de hacker le compte bancaire du ministre, mais qu'est-ce que ça pouvait me foutre ? Je me moquais bien du nombre de zéro sur son compte en banque, l'argent j'en voulais pas. J'étais toujours animée par mon désir de vengeance, ma volonté de retrouver ma sœur. J'avais du sang mafieux dans les veines, ça me répugnait. Mais ça suivait le cours des choses. Peut-être que les ados ils avaient raison. Peut-être que c'était génétique. Des mafieux ne pouvaient engendrer qu'une cybercriminelle. Alors les ados, allez vous faire foutre.

VII. Dans mes souvenirs qui s'effacent, seul un murmure me reste.
Le miroir s'est brisé en miettes, mais un nouveau monde s'y reflète.


L'alcool engourdit les membres.
La drogue engourdit le cerveau.
Et le sexe ne fait pas voir les étoiles.


Je crois que j'avais vingt-trois ans quand j'ai merdé. J'avais rencontré un mec pardon, ashowl avait rencontré un mec sur internet, un grand brun avec des tatouages partout. Pas mal de piercing aussi. Un hackeur, comme elle. Il voulait la voir, pour de vrai, alors on l'a vu, pour de vrai. Mh. Je vais vous passer les détails graveleux, ashowl elle fait vite tomber les vêtements, c'est pas mon délire. J'ai sombré dans l'alcool, dans la drogue, dans le sexe. J'ai sombré un peu plus dans l’illégalité, défis débiles, courses de voitures clandestines, combats de rue. La capuche sur la tête, le moineau n'existait plus, seul le hibou régnait sur les rues délabrées de Londres.

J'étais devenue comédienne.
Mon rêve était réalisable.
Mon texte, je l'avais appris par cœur.


J'avais réussis à mener une double vie. Mes pères avaient prit l'habitude de me voir disparaître, quand j'avais trop bu je partais, je disparaissais quelques jours avant de revenir sous les traits de Ashleigh. J'aimais le caractère indomptable de Ashowl, elle faisait partie de moi à des années lumière, elle était incontrôlable. Nous étions très différentes mais je ne pouvais définitivement pas être elle en plein jour, parce que je ne pouvais pas l'assumer. La nuit je camouflais mon visage, j'étais méconnaissable. Je vivais deux vies différentes. Ashleigh : la jeune femme souriante, serviable, la gentille fille timide qui se laissait un peu trop faire, qui ne voulait pas de relations amoureuses parce que ça n'apportait que des problèmes. Ashowl, la cybercriminelle tout permit, dédaigneuse, l'indomptable.

IX. Je ne chercherai plus au large le trésor enfoui.
J'ai retrouvé tout son éclat au plus profond de moi.


Et j'ai trouvé celle que je cherchais.J'ai trouvé ma destinée.Un semblant de bonheur.J'avais déménagé. J'aimais Londres mais la présence de mes deux pères devenait pesante, j'avais grandis, j'avais besoin de mon espace à moi, je ne voulais plus rendre de compte. Je suis costumière dans une petite troupe de théâtre sans prétention, je rêve toujours de pouvoir mettre les pieds sur scène, moi, Ashleigh, sans prendre peur, sans avoir envie de régurgiter mon petit déjeuner. En attendant les coulisses me vont très bien, j'adore toujours autant le couture et c'est un plaisir d'être leur costumière. J'ai retrouvé ma sœur mais ça va prendre du temps, parce que j'ose pas. J'ose jamais, j'ai ma vie bien rangée maintenant, je ne peux pas la faire revenir dans la mienne, ça bousculerait trop ma routine.

Mais c'est sans compter sur Satan.
Qui s'insinue en moi.
Ashowl est toujours là.


Je tiens l'alcool bien plus qu'avant. C'est le détail inutile que je voulais partager. J'ai longuement réfléchis à comment je pouvais aborder ma très chère sœur et comme ashleigh se bougera pas ses fesses, j'ai décidé d'agir. à ma façon. Alors j'sais pas encore comment je vais m'y prendre j'ai pas non plus envie de la faire flipper mais j'pense que je vais programmer une rencontre. Ou je sais pas. Peut-être que les parents prendront avant elle. Mais je réfléchis. Et je tiens beaucoup mieux la drogue aussi.  


☆☆☆ Beerus


extraits du journal intime de ashleigh strugatsky-joyce.
à remettre entre les mains d'un professionnel.
psychiatre ou psychologue.
urgemment.


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Theodore A. Rottenford
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LA COSTUMIERE : theodore:
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() message posté Sam 3 Juin 2017 - 23:04 par Invité
astrid trop de beauté  Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 878725457 Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 2778241890 Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 2941632856
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() message posté Sam 3 Juin 2017 - 23:07 par Lola Barnett
Rebienvenue. What a Face
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() message posté Sam 3 Juin 2017 - 23:08 par Invité
re-bienvenue parmi nous I love you j'adore le choix d'avatar!
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() message posté Sam 3 Juin 2017 - 23:12 par Alycia Hemsworth
Re-bienvenue à la maison Chloé. Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 2057610021 Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 1973890357
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() message posté Sam 3 Juin 2017 - 23:16 par Invité
Rouuur que t'es belle, on se marie dis ? Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 2941632856
Je me permets d'me donner le droit de véto pour avoir ton meilleur lien Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 3821695141
Rebienvenue chez toi Chlochlo Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 3585889792 Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 2057610021
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() message posté Sam 3 Juin 2017 - 23:32 par Invité
Super choix Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 2941632856
Rebienvenue chez toi et bon courage pour ta fiche. Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 208687334
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() message posté Sam 3 Juin 2017 - 23:44 par Invité
t'es belle. et voilà.

rebienvenue. Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 1973890357
bonne chance pour la fiche Ashleigh + c'est tout au fond de moi, l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie 3877719739
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