"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici home is where the mall is ▬ adriana 2979874845 home is where the mall is ▬ adriana 1973890357
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no one knows what tomorrow holds, all we got is here and now.
Abigail E. Reynolds
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() message posté Mar 25 Avr 2017 - 2:25 par Abigail E. Reynolds
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If you got the keys then start the car and drive as far as you can. If you got the blood then you got the heart to give yourself a chance. It seems like we've been so scared... Some people call it art, I hope you make peace with your pain and never lose your flames.

Abigail n'était pas spécialement en forme ces temps-ci. La seule à qui elle pouvait en parler, en dehors de son chauffeur qui avait pour habitude d'écouter les plus superficiels de ses malheurs, c'était Adriana. Elles étaient amies depuis que la blonde était arrivée à Londres, accompagnée de sa famille. De plus, la mère d'Adriana était un mannequin plutôt reconnu, qui par un heureux concours de circonstance avait proposé de prendre Abigail sous son aile. D'une pierre deux coups, elle s'était trouvé un mentor et une nouvelle amie.
Et depuis une dizaine d'années, les deux femmes ne s'étaient pas quittées. Elles ne se voyaient pas non plus toutes les semaines mais cela ne les empêchait pas de pouvoir toujours compter l'une sur l'autre, autant qu'elles en avaient besoin. Là, c'était le tour d'Abigail. Elle commençait à prendre peur car la trentaine arrivait doucement, et qu'elle savait sa beauté plus qu'éphémère. Surtout dans le métier qu'elle avait choisi. Peut-être devrait-elle bientôt se réorienter vers quelque chose de plus stable, afin de continuer à occuper son temps de façon productive.
Deux solutions étaient apparues à Abigail en ce samedi matin. Elle ne travaillait pas et disposait de sa journée pour elle, jusqu'au lendemain soir. Elle avait besoin de l'amie qui saurait le mieux la conseiller, et elle avait besoin de dépenser de l'argent dans des vêtements qu'elle ne mettrait probablement jamais, une fois tout au plus. Sur les coups de onze heures, et encore dans son lit, elle se saisit de son téléphone et passa un coup de fil à Adriana. Par chance, la blonde avait également sa soirée de libre, et accepta avec plaisir de passer l'après-midi avec Abigail.
Déjà de meilleure humeur, cette dernière se mit un bain chaud à couler, histoire de se détendre avant d'affronter la foule qu'il y aurait en ville. Elle détestait profondément cela. Au moins tout autant que de ne pas savoir quoi faire de sa vie lorsqu'elle ne pourrait plus défiler ou poser. Le magasin où les deux amies s'étaient donné rendez-vous n'était pas très loin de l'appartement de la dernière des Reynolds, mais elle trouva quand même le moyen de se mettre en retard. Son bain lui parut tellement plus accueillant que l'asphalte foulé par les chaussures bon marché de touristes étrangers... Le chauffeur personnel d'Abigail mettait toujours un point d'honneur à la faire arriver en avance à tous ses rendez-vous, mais c'était généralement elle qui tardait à descendre de sa tour. Aussi, il attendit bien un quart d'heure avant que la brune ne se montre, apprêtée et avec un sandwich au saumon emballé dans du cellophane. Sur la route, elle lui en proposa même un morceau, mais il refusa poliment car il ne la trouvait déjà pas bien épaisse. Il avait pour Abigail une espèce de tendresse paternelle, même s'il ne travaillait pour elle que depuis que son chauffeur russe précédent avait disparu sans laisser de trace, tout comme celui d'avant.
Miss Reynolds arriva enfin chez Harrods. La voiture et son chauffeur repartirent tous deux, lui promettant de revenir dès qu'elle en aurait besoin. Son sandwich était terminé depuis longtemps, et le ventre d'Abi grognait encore. Si seulement elle ne s'était pas tant laissée emportée par la chaleur de son bain... Elle entra bien vite dans le magasin par les portes en tourniquet aux armatures dorées, saluant le vigile présent qui ne la connaissait que trop bien, et se posta non loin de là afin de se saisir de son téléphone. "Je suis arrivée, où es-tu ? Je pensais que tu m'attendrais à l'intérieur", tapota-t-elle en se mordant la lèvre inférieure, consciente de son retard énorme.




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() message posté Sam 29 Avr 2017 - 21:57 par Invité
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Avoir des amis, se sociabiliser est une activité que toute les personnes ont pu expérimenter au moins une fois dans leur vie. On rencontre des personnes n'importe où, n'importe quand, certaines fois ils apparaissent au moment où l'on s'y attend le moins, où quelques fois on a le plus besoin, par hasard ou même pars connaissances en commun. Pourtant, c'était beaucoup plus rare de se trouver de réels amis, de réussir à nouer un lien si fort, de pouvoir compter sur la personne à n'importe quelle situation. Adriana avait trouvé une amie de ce type là: des indestructibles comme la blonde aimait appeler ses amis les plus proches et Abigail, la brune au physique parfait en faisait partie depuis près de dix ans maintenant. Abigail était mannequin, oui il s'agissait d'une de ses femmes très minces en une des magazines ou qui défilaient sans l'ombre d'un sourire. Métier qu'avait exercé sa mère anglaise, Molly, il y a des années de cela lorsque cette dernière vivait encore en Angleterre et à son arrivée au Mexique lorsqu'elle avait rencontré l'amour de sa vie. Adriana trouvait sa mère absolumment magnifique, des cheveux blonds brillants, une peau parfaite, un sourire à damner; aux yeux d'Adriana, Molly incarnait la beauté physique. Il y avait à la maison des Vivanco, pleins de photographies d'elle un peu partout dans la maison, elle avait même un album photo rien qu'à elle avec que des photos de mannequinat. D'ailleurs sa mère connaissait très bien Abigail, elle avait pris la jeune mannequin sous son aile et par la suite l'ainée de ses filles, Adriana, est alors devenue amie avec Abigail. Neuf ans qu'elles se connaissaient, neuf ans qu'Adriana habitait à Londres, le changement avait été colossal pour la blonde. Quittée son Mexique natal, le Mexique de son père pour arriver à vingt quatre ans dans le pays de sa mère, cette épreuve avait été dure. Elle quittait ses amis, la chaleur, les danses latines, les sourires, toutes ses racines pour se retrouver face à un pays qu'elle ne connaissait que par rares voyages et par les paroles de sa mère, pure anglaise. Sa mère avait du ressentir la même chose lorsqu'elle avait quitté Londres pour vivre au Mexique le choc des cultures avait du être dure pour elle aussi. Voilà pourquoi Molly Vivanco ne comprenait que trop bien sa fille ainée dans son désarroi en 2008 en arrivant ici. Mais la plus vieille des sœurs Vivanco s'était aujourd’hui habituée à la capitale anglaise, à la nourriture anglaise, même si les domestiques continuaient de leur faire de a cuisine mexicaine. Elle s'était construite une nouvelle vie même si elle aimait encore fréquemment retournée dans son pays rien que pour la fondation par exemple ou juste par nécessité de retrouver son pays, sa ville et ses amis. Mais bon, aujourd'hui elle avait de nouveaux amis, basés ici à Londres qu'elle pouvait voir quand elle le voulait et Abigail avait une place particulière dans son cœur: une grande amie à qui elle pouvait se confier et vice versa. Les deux jeunes femmes s'étaient d'ailleurs prévu une après-midi dans la boutique célèbre et luxueuse d'Harrods, elle pourront très bien acheter des vêtements de marque avec l'argent dont elles bénéficiaient autant l'une que l'autre. Le chauffeur de la blonde l'avait déposé en début d'après-midi en face du magasin, puis elle avait prévenu ce dernier qu'elle l’appellerait dès qu'elle aura fini sa petite journée avec son amie. Comme d'habitude en arrivant, elle ne vit pas une trace de son amie mais la blonde en s'en inquiétait pas, elle savait qu'Abigail avait la fâcheuse tendance d'être toujours en retard. Au lieu de poirauter  pendant une éternité, elle commença à vagabonder dans les boutiques, sa jolie robe et son manteau de créateur sur les épaules pendant pas mal de temps pour faire passer de fichu temps d'attente. Soudain son téléphone vibra, et elle put ainsi voir un message d'Abi. En souriant, Adriana redescendit et s'approcha de son amie pour la saluer, elle était radieuse. "J'étais juste partir faire quelque chose d’intéressant en t'attendant. Tu seras toujours en retard ma vieille." Adriana remit une mèche de cheveux et l'entraina plus loin afin qu'elle puisse se diriger vers les enseignes de vêtements comme Dior, Chanel et autres. "Tu vas bien sinon toi?"

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() message posté Mer 10 Mai 2017 - 4:39 par Abigail E. Reynolds
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Abigail savait le regard du vigile de l'entrée posé sur elle, et se demandait si c'était plus par souci de veiller sur elle ou pour se délecter de son physique qu'elle savait très agréable. Même si elle le connaissait, elle gardait en mémoire qu'il s'agissait d'abord d'un homme avant d'être l'une de ses relations on ne pouvait plus lointaines. Elle n'eut finalement pas à attendre bien longtemps à l'entrée du grand magasin, puisqu'elle aperçut Adriana bien vite. Abigail adressa un signe de la main ainsi qu'un sourire au vigile avant de se diriger d'un pas aérien vers son amie. En arrivant à sa hauteur, Abigail l'étreignit légèrement alors que son amie lui lançait une pique sur son retard. Le mannequin savait parfaitement qu'elle était en tord, et aurait bien parlé, pour sa défense, du confortable bain qu'elle avait quitté pour rejoindre son amie. Feignant d'ignorer la pique, Abigail préféra demander à Adriana des détails sur la raison qui l'avait poussée à ne pas l'attendre à l'entrée du magasin. La blonde était d'ailleurs bien l'une des seules qu'Abigail laissait la traiter avec autant de familiarité. D'ordinaire, qui lui parlait de la sorte se retrouvait assailli d'un jet bien senti de remarques toutes plus désobligeantes (et souvent justifiées) les unes que les autres.

- Partie faire quelque chose d'intéressant ? Ah oui ?

Abigail se laissa docilement entraîner plus en arrière du magasin par Adriana, qui lui demanda juste après comment elle allait. Avant de lui répondre, Abigail s'arrêta instinctivement devant le stand de Chanel, qui était d'une taille plutôt appréciable. Ayant été par le passé l'une des égéries de la marque, elle ne pouvait qu'apprécier flâner sous ses lumières en magasin.

- Je fais aller. Ma cheville a bien guéri, comme tu le vois.

En disant cela, la brune montra d'un signe du menton ses chaussures à talons. Adriana avait été l'une des seules à lui avoir rendu visite lorsqu'elle était bloquée chez elle à cause de ce stupide accident survenu quelques mois plus tôt. C'était d'ailleurs l'une des raisons de la crise existentielle qu'avait subie Abigail le matin-même, avant de donner rendez-vous à Adriana. Ayant été en arrêt de travail pendant plusieurs semaines, Abigail avait dû laisser sa place à des dizaines d'autres mannequins. Il était très difficile dans le milieu de la mode d'être malade. C'était un droit que les mannequins ne pouvaient prendre, sous peine de voir leur popularité descendre en flèche. Bien sûr, Abigail pouvait compter sur son ancienneté pour ne pas se faire trop canarder, mais il y avait, à l'affût, tout un tas de jeunes recrues bourrées de talent, prêtes à tout pour pousser les plus âgées hors du tableau et prendre leur place sans une once de remords.



© Gasmask


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