"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici way down, the lights are dimmer. (rhys) 2979874845 way down, the lights are dimmer. (rhys) 1973890357
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() message posté Sam 24 Déc 2016 - 9:23 par Invité
Elle fixait le petit sapin de Noël installé sur le comptoir, dans le hall. Il clignotait, décoré de guirlandes et de boules multicolores. D'autres avaient été accrochées autour des portes, des bureaux aussi. Un collègue avait insisté pour mettre le sapin dans l'entrée du commissariat, s'improvisant décorateur. Il faisait parti de ces gens incroyablement enthousiastes à l'approche de Noël et lorsqu'il l'avait supplié pour ré-agencé son espace de travail, Maura, dans l'instant, n'avait pas su dire non. Son bureau était recouvert de babioles un peu kitch, toutes dans l'esprit de Noël, qui ne la surprenaient pas mais qui lui valaient quelques moqueries des autres flics. Une boule à neige posée à côté de son pot à crayons, une guirlande scotchée tout autour de son bureau, de sa chaise aussi. Elle aimait beaucoup Noël, cette période était symbolique, pour pleins de raisons, mais elle ne savait pas trop quoi penser de ces décorations. Elle était un peu embêtée. Alors qu'elle fixait la boule à neige, le radiateur électrique installé à côté de sa chaise recommença à grincer, laissant échapper un sifflement aigu qui résonna dans toute la pièce. La température à l'intérieur du commissariat était glaciale, à peu près tout le monde s'en plaignait. Mais à peu près tout le monde était absent, bloqué dans la neige ou déjà appelé sur une intervention. Ils n'étaient plus beaucoup dans le commissariat. Elle pouvait apercevoir, de l'autre côté de la vitre, les flocons qui virevoltaient dans la rue. Une épaisse couche de neige la recouvrant déjà. Elle soupira en tournant le bouton qui servait à augmenter le volume du chauffage. Celui-ci émit un bruit étrange avant de définitivement s'éteindre. Ses doigts se crispèrent naturellement autour de son stylo, au contact du froid. On lui avait donné des dossiers à compléter, tout un tas de paperasse dont Maura se plaignait déjà et qui l'ennuyait à mourir. Elle était une véritable plaie, préférant être sur le terrain. Ne pouvait s'empêcher de râler, son chef l'interpella, de l'autre côté du hall, et elle saisit l'occasion pour délaisser son bureau avec joie. Naïvement, elle espérait qu'on l'envoie en ville, au milieu de la neige, courir après un homme suite à un vole à l'étalage. Elle espérait n'importe quoi qui lui donnerait l'occasion de sortir d'ici. Passant la double porte qui mène à l'entée, Maura relève les yeux pour croiser le regard mauvais de son chef, un rictus moqueur au coin de ses lèvres. Un autre homme se tenait à ses côtés, mais elle ne s'intéressa réellement à lui que lorsque son chef le désigna. Il voulait déposer une plainte et elle devrait prendre note. Elle lui adressa un sourire poli, le dévisageant une ou deux secondes, lorsqu'elle cru le reconnaître. Les traits de son visage lui étaient familiers, comme une impression de déjà-vu, quelqu'un qu'elle aurait déjà croisé mais impossible de se rappeler où. Ou peut-être qu'elle se rappelait mais elle pensa cela impossible. « Vous me suivez ? » Son chef était reparti et ils se retrouvaient désormais seuls. Elle soupira doucement en poussant la porte qui conduisait à son petit bureau de fortune. Elle s'installe directement derrière, où dessus se trouvait des dossiers, de la paperasse à remplir plus tard. Son regard se posa à nouveau sur l'homme, le détaillant probablement trop. C'était limite déplacé. « On va s'installer ici. » L'ordinateur émit à son tour un drôle de bruit et elle dû se retenir de lâcher un juron en le voyant refuser de s'allumer. Elle s'apprêtait déjà à prendre un stylo et une feuille pour prendre sa plainte. « On va commencer par le plus simple, votre nom et votre prénom. »
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() message posté Sam 14 Jan 2017 - 2:13 par Invité
Rhys était assez familier avec les commissariats de police. Il ne s’y rendait pas tous les quatre matins mais il avait déjà eu l’occasion d’y mettre les pieds à de nombreuses reprises, pour diverses raisons. Une fois pour un cambriolage survenu chez lui, une fois pour s’être bagarré dans un bar, une autre fois pour se retrouver en cellule de dégrisement… S’il analysait tous ses passages ici, on pouvait même dire qu’il avait été autant de fois coupable que victime. Au moins, il y avait une juste balance. Néanmoins, se rendre au commissariat aujourd’hui bouleversait tous ses plans. C’était bientôt Noël, Rhys n’avait eu le temps (ou la motivation) de n’acheter encore aucun cadeau pour ses proches et le rush des fêtes commençait sérieusement à le stresser. D’un air désespéré, il tapotait d’impatience le sol avec son pied dans le hall du commissariat, incapable de tenir en place. Le policier à l’accueil lui avait dit qu’il y avait de l’attente. Cela faisait déjà une heure et demi. Il avait eu le temps de feuilleter deux fois chaque magazine, de scruter les personnes autour de lui pour tenter de deviner la raison de leur présence ici et s’imaginer des scénarios dignes films d’action. Il avait déjà fait tout ce qu’il y avait à faire dans une salle d’attente. Machinalement, il passa sa main sur sa poche pour sortir son portable… Oh, shit, il n’avait plus de portable. Ah, oui. Il se l’était fait voler ce midi, en plein cœur de Londres. Le genre d’histoire stupide qu’on ne souhaite à personne tellement c’est risible. Une seconde d’inattention dans un restaurant alors qu’il déjeunait en compagnie de Julian et pouf, son smartphone posé sur la table avait disparu. Le pire, c’est que ce n’était pas la première fois qu’il se faisait avoir de cette façon. C’était bien plus rageant que de devoir attendre une heure et demi pour une putain de plainte qui évidemment, ne servirait à rien mis à part se faire rembourser seulement la moitié du prix payé de son portable. Se levant pour se dégourdir les jambes qui commençaient à ressembler à de la guimauve, Rhys fut appelé. Il salua l’homme qui lui annonça qu’un agent allait s’occuper de lui et le journaliste se retint de le serrer dans ses bras tant il était content d’enfin être pris en charge. Cette attente aurait pu le rendre dingue. Glissant par habitude une main dans ses cheveux, son attention se reporta sur la blonde qui s’approchait d’eux. Il resta quelques instants immobile, fouillant dans sa mémoire pour retrouver le souvenir qui lui revenait en tête dès la seconde où il avait posé son regard sur elle. Rhys la connaissait. Il en était sûr et certain. Il était aussi quasiment sûr de son identité mais ne pipa mot, se contentant de la suivre sans la quitter des yeux. Heureusement qu’elle était devant lui et qu’elle ne pouvait pas voir comment il la regardait parce qu’autrement, elle l’aurait sûrement pris pour un demeuré. Une fois isolés dans un bureau, le jeune homme l’imita, s’asseyant en face d’elle après avoir ôté sa veste. « Vous ne le savez pas? » répondit-il, presque avec insolence. C’était impossible qu’elle ne le reconnaisse pas. Im-po-ssible. Du temps avait passé, ils avaient vieilli, mais pas tant changé que cela. Rhys trouvait même qu’elle était devenue deux fois plus belle. De toute façon, il avait toujours eu de très bons goûts en matière de femmes, hein? « Rhys Carstairs. » concéda-t-il en insistant, espérant déclencher un déclic chez la policière. Peut-être qu’il se trompait. Peut-être que sa mémoire lui faisait défaut mais honnêtement, à moins qu’il ne soit complètement fou ou qu’elle ait une sœur jumelle sortie de nulle part, il était à quatre vingt dix pourcents sûr d’avoir son ex face à lui. Posant ses coudes sur le bureau, il la toisa, les sourcils froncés. « On est d’accord qu’on se connaît? » Au lieu de jouer aux devinettes, autant directement poser la question.
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() message posté Mar 14 Fév 2017 - 23:56 par Invité
Elle avait écouté les alertes météorologiques, sans vraiment y porter beaucoup d'intérêt. Les présentateurs exagéraient souvent beaucoup, selon Maura, ce qui leur valait son désintérêt profond pour la météo et les alertes qu'ils prévoyaient souvent. Elle préférait attendre le matin, pour ouvrir les rideaux et voir de ses yeux le temps qui régissait dehors. Parfois Lya lui envoyait un message, à son réveil, pour la prévenir de ne pas oublier de mettre un bonnet, une écharpe ou de prendre son parapluie. Elle n'était pas de ces gens qui avaient une saison favorite, qui choisissaient l'automne à l'hiver seulement pour la couleur des feuilles, ni de ceux qui détestaient la pluie et attendaient toujours l'été. Maura aimait seulement penser que le temps reflétait son humeur, son état d'esprit au réveil ou au court de la journée. Elle s'émerveillait, bien sûr, en voyant toute cette neige derrière les carreaux, aussi heureuse d'être parvenue jusqu'au commissariat sans avoir été bloquée dehors. La paperasse s'entassait sur un coin de son bureau, entre la boule à neige et son téléphone. Elle allait passer sa journée dans ce bureau mal chauffé, mal éclairé, avec un homme qu'elle soupçonnait d'être son ex petit-ami, tout en priant secrètement pour qu'on ait besoin d'elle sur une enquête. Elle détestait ce sentiment d'impuissance, celui de ne pas pouvoir agir, de ne pas être sur le terrain ou en mission avec Hal, mais d'être certaine que si elle était privée, c'était entièrement par sa faute. « Vous ne le savez pas? » L'homme assis en face de son bureau la ramena brutalement à la réalité. Il lui parlait comme si elle était débile. Oui, Maura savait son prénom, mais elle préférait qu'il le confirme avant qu'elle ne se ridiculise. « Je suis pas encore médium. » Elle répondit, avec la même insolence qu'il arborait alors qu'elle se sentait revenir des années en arrière. A l'époque, ils se chamaillaient de la même façon, avant de se réconcilier tout aussi vite. « Rhys Carstairs. » se résigna-t-il à avouer, alors qu'aussitôt, un sourire naissait sur les lèvres de Maura. Le nom lui rappela instantanément tout un tas de souvenirs. Les meilleurs comme les plus mauvais. Ses traits avaient vieillis, son corps était plus viril, plus mature, mais elle reconnaissait toujours le garçon de son adolescence. Elle se souvenait qu'à une époque, il faisait quelques centimètres de moins et n'avait pas encore l'allure d'un homme. Elle ne savait pas ce qu'elle était supposée dire à un homme après dix ans sans l'avoir vu. Ils méritaient mieux que les banalités qu'ils avaient forcément déjà entendu un jour dans les films. « On est d'accord. Je voulais jouer l'amnésique mais à quoi bon. Tu peux arrêter d'être vexé maintenant. » souffla-t-elle en désignant l'expression sur son visage, ses sourcils froncés, le regard suspicieux. « Je pensais pas te revoir un jour. En fait je pensais pas revoir des gens du lycée. » Elle releva les épaules, avant de naturellement prendre appui contre le dossier de sa chaise. Maura ne le quittait plus des yeux, comme pour comparer cette nouvelle image de Rhys aux souvenirs qu'elle avait toujours en tête. C'était fascinant. Se saisissant du clavier de l'ordinateur pour le rapprocher, et ouvrir une nouvelle page pour prendre sa plainte, parce qu'elle n'oubliait pas la raison de sa présence ici. « Alors, qu'est-ce que tu deviens ? » Question trop classique, trop banale. Pas digne d'eux.
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