(✰) message posté Mer 7 Déc 2016 - 22:26 par Jamie E. Jones-Collins
Jealousy is an ugly emotion that makes people do some seriously whacked shit and when a woman is experiencing it, it's worse. ✻✻✻ J’essaie de ne pas faire de bruit tout en me levant du lit, il commence à être tard et il faudrait vraiment que je rentre chez moi. Eclairant la pièce avec mon téléphone, je suis à la recherche de mes vêtements, malheureusement je n’arrive pas à tout trouver. Et comme je ne peux pas rentrer à moitié habillé, je vais devoir chercher. À chaque fois c’est la même chose, je mets un temps infini à retrouver mes affaires. Je pousse un soupir, avant de me remettre à chercher, la prochaine fois il faudra vraiment que je fasse attention, je passe toujours plus de temps à chercher mes vêtements, qu’il m’en faut pour les enlever quand j’arrive ici. Je fini par repérer mon jean, que j’enfile tout en manquant de tomber, ce n’est pas vraiment pratique de s’habiller dans le noir, mais hors de question d’allumer. Je voudrais partir sans que Hal sans aperçoive, sinon je suis bonne pour rester ici encore un moment. Je me connais, je sais que je n’aurais aucune volonté et il se fait tard, et il n’est pas question que je reste ici. Je cherche mon haut qui visiblement ne doit pas se trouver par ici, je me souviens vaguement l’avoir enlever rapidement, ce qui doit faire qu’il se trouve ailleurs. Je prends ce qu’il me reste ici, avant de sortir de sa chambre. Je peux enfin allumer la lumière, ce qui est tout de suite beaucoup mieux. Je suis à moitié habillée et je n’ai pas encore vu ma tête, si quelqu’un rentrait maintenant le résultat ne devrait pas être très brillant. Impossible de douter pourquoi je suis ici et ce qui vient de se passer. Je pose mes bottes pour ne pas faire de bruit, décidant de les mettre au dernier moment, avant de chercher mon pull que je fini par trouver, dans un endroit pas du tout adapté. Je suis déjà un peu plus présentable, il ne me reste plus qu’à aller dans la salle de bain, pour voir à quoi je ressemble avant de pouvoir enfin partir. Heureusement pour moi, je connais plutôt bien l’endroit désormais, ce qui me facilite la tâche. Cela me fait réaliser que je viens peut-être un peu trop aussi. Seulement, je dois bien reconnaître que je suis aussi totalement incapable d’arrêter de voir Hal. Je n’aime pas tellement cela, même si notre nouvel arrangement et toujours mieux qu’au début. Je fini par enfin voir mon visage et je dois bien constater que le résultat n’est pas très brillant. Mes cheveux ne ressemblent à rien, mon maquillage a coulé, et j’ai une griffure dans le coup. Je ne sais pas comment elle est arrivée ici, mais c’est assez difficile de la rater. J’attache mes cheveux rapidement en un chignon pas très beau, mais toujours mieux et essaie de faire une retouche maquillage avec ce que j’ai dans mon sac. Le résultat est déjà un peu mieux, mais pas très glorieux. Finalement, j’envoie un message à mon frère pour le prévenir que je dormirais chez lui ce soir. Impossible de rentrer chez mes parents dans cet état. Je range mon téléphone dans ma poche, quand je remarque un haut dans un coin. Un haut, très féminin et qui n’est visiblement pas à moi. Pour être sûr, je le prends et le résultat est sans appel, c’est bien un vêtement de fille. Je ne sais que je ne devrais pas me mettre en colère, après tout Hal a le droit de faire ce qu’il veut avec qui il veut et inversement, mais c’est plus fort que moi. Je ne supporte pas de l’imaginer avec d’autres filles. C’est insupportable, d’autant plus que je n’ai aucune envie que nous recommencions à sortir ensemble, comme avant. Notre arrangement me convient plutôt bien, sauf en ce moment. Qu’il puisse ramener une fille chez lui, ne me surprend même pas, mais au point d’avoir des vêtements chez lui, c’est quand même un peu trop. Surtout, que pour porter un tel haut, ça doit forcément être une fille facile. Le temps de me remettre de ma découverte, je ne sais pas quoi faire. Je devrais reposer ce truc là où je l’ai trouvé et partir dignement, mais j’en suis incapable. Alors à la place, je retourne d’où je viens, à savoir de sa chambre. J’allume la lumière sans ménagement, tout en faisant le plus de bruit possible, avant de lui jeter le dit tee-shirt dessus. Je ne vise pas très bien, mais cela m’importe peu. Elle doit être importante celle-là, pour que son haut se trouve toujours chez lui, et dans sa salle de bain qui plus est. Dire qu’elle a été là où j’ai été quelques minutes plutôt me rend malade. « La prochaine fois, appel donc l’autre, et oublie moi ! » Je suis énervée, ce qui ne doit pas être dur à deviner. Je fini par partir rapidement, toujours autant énervé. J’aurais aimé pouvoir partir rapidement, pour ne pas lui donner une chance de dire quoique ce soit, mais je suis toujours en chaussette, ce qui complique ma tâche. J’attrape rapidement une botte, que j’essaie d’enfiler, mais je suis tellement énervée, que tout ce que j’arrive à faire et de manquer de tomber. « Mais merde ! » Si j’avais envie de rentrer tout à l’heure, maintenant je rêve carrément de ne pas être venue du tout.
(✰) message posté Sam 10 Déc 2016 - 17:38 par Invité
Depuis son divorce, Hal fuyait les relations sérieuses comme la peste. Il n'était pas prêt. Alors, il se cantonnait à des relations sans réelles attaches. D'ailleurs, il avait du mal à passer la nuit entière avec les femmes avec qui il couchait. Souvent, il devait faire le ninja pour quitter leur domicile en douce ou trouvait des excuses pour les faire partir de son appartement. Avec Jamie, les choses étaient limpides, elle quittait toujours son appartement discrètement sans qu'il n'ait besoin de la faire fuir. Leur nouvel arrangement lui convenait parfaitement. En la sentant bouger à côté de lui, Hal fait semblant de dormir. C'était plus simple que de s'imposer des adieux gênants où il s'interrogerait forcément sur quoi faire : la bise, l'embrasser, un tchek ? Faire le mort était beaucoup plus simple. En l'entendant remuer, Hal doit se retenir d'allumer la lumière simplement pour voir ce qu'elle est en train de faire. Lorsqu'il entend la porte de sa chambre s'ouvrir et se fermer, il ouvre les yeux ne courant plus le risque de se faire repérer. Son naturel de flic prend vite le dessus en entendant pas la porte de son appartement se refermer. Même en essayant d'être discret, celle-ci faisait toujours un bruit monstrueux. Ce n'est pas qu'il n'avait pas confiance en Jamie, depuis le temps qu'ils se fréquentaient, il savait bien qu'elle n'était pas une voleuse ou une dangereuse psychopathe, mais il était quand même curieux. Impossible pour Hal de s'endormir tant qu'il ne serait pas certain qu'elle avait quitté son appartement. Les minutes passent et il commence à se demander si elle ne s'est pas décidée à faire une razzia dans son frigo ou simplement endormie dans son canapé. Soudain la porte de la chambre s'ouvre à nouveau, ce qui fait sursauter Hal qui ne s'attendait pas à la voir revenir. La lumière lui brûle les yeux. Il n'a pas le temps de se protéger avec ses mains ou formuler la moindre protestation qu'un vêtement lui atterri en pleine figure. Si c'était sa manière de demander un nouveau round, ce n'était vraiment pas la bonne manière de s'y prendre. « La prochaine fois, appel donc l'autre, et oublie moi ! ». Jamie s'était déjà montrée jalouse par le passé et cela avait plutôt amusé Hal, mais là il avait un peu de mal à comprendre d'où pouvait bien venir cette réaction. Hal est tenté de garder le T-shirt sur le visage pour le protéger de la lumière aveuglante, mais il est trop curieux de comprendre. Il se saisit du vêtement pour venir le placer devant son champ de vision. Celui-ci lui est familier, mais il voit mal comment une femme aurait pu le laisser chez lui. Elle quitte la chambre et Hal est toujours en train de contempler le T-shirt, soudain il éclate de rire en réalisant à qui il appartient. Même s'ils n'étaient pas en couple, il n'avait pas envie qu'elle se fasse des films, alors il s'extirpe de ses draps, enfile un caleçon et part à sa poursuite. « Mais merde ! ». Hal est soulagé de voir qu'elle n'est pas encore partie et se retient de rigoler en la voyant galèrer avec ses bottes. Il sentait bien que s'il se mettait à rire maintenant, la jeune femme ne le prendrait pas très bien et serait capable de passer ses nerfs sur lui. « Jamie attends. ». Vu l'état d'esprit dans lequel elle se trouve, il préfère laisser quelques mètres entre eux par peur qu'elle ne lui décolle une baffe avant même de l'avoir laissé s'expliquer. Il agite le T-shirt/pièce à conviction devant lui. « Ce T-shirt appartient à une personne qui est beaucoup moins souple que toi. ». Il lui adresse un sourire rassurant et un peu coquin, fricoter avec une danseuse n'était vraiment pas ce qui lui était arrivé de pire dans sa vie. « Et par laquelle je ne suis absolument pas attiré... ». Rien que d'y penser, Hal a envie de se remettre à rire. La réaction de Jamie était vraiment disproportionnée, mais elle ne pouvait pas savoir. S'il s'était agi d'une autre femme, Hal l'aurait probablement laissé partir sans prendre la peine de lui donner une explication. Sauf que ça l'ennuyait que Jamie puisse le voir comme un connard et décide de n'avoir plus rien à faire avec lui. « Il appartient à mon petit-frère, qui est aussi gay qu'Elton John et qui a tendance à faire ses achats dans les rayons féminins. ». Lorsqu'il avait découvert l'homosexualité de son frère, Hal avait eu un peu de mal avec son côté efféminé, mais aujourd'hui il le soutenait de manière inconditionnelle. Jamie n'avait pas eu l'occasion de le rencontrer et ne pouvait donc pas savoir. Hal faisait toujours en sorte que son frère ne rencontre pas les femmes qu'il fréquente, car il avait tendance à faire copine-copine avec elles et d'être déçu lorsque Hal finissait fatalement par ne plus les voir. « Il dort souvent ici et il est plutôt bordélique... ». Espérant que son explication soit prise au sérieux, il fait un timide pas en avant pour se rapprocher de Jamie. Le pire serait qu'elle se sente conne d'être montée sur ses grands chevaux et que cela ait un impact sur leur relation qui se passait comme sur des roulettes jusque là.
Jamie E. Jones-Collins
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(✰) message posté Ven 16 Déc 2016 - 21:06 par Jamie E. Jones-Collins
Jealousy is an ugly emotion that makes people do some seriously whacked shit and when a woman is experiencing it, it's worse. ✻✻✻ Je ne sais même pas pourquoi je suis autant en colère. Hal a bien le droit de faire ce qu’il veut, ou de se faire qui il veut, tout comme moi. Pourtant, découvrir ce haut, m’a énervé. Sûrement beaucoup plus que cela devrait, ce qui ne parvient qu’à m’énerver d’avantage. Peut-être le fait de découvrir ce haut dans sa salle de bain alors que je suis ici. Ou le fait de l’imaginer avec quelqu’un d’autre. Tant que je ne vois rien, je m’en fiche. J’ai toujours un peu de mal quand je suis en courant, parce que je préféré ne rien savoir. Non, que j’ai envie que notre relation redevienne sérieuse, au contraire, je préfère comment cela se passe maintenant. Mais ce n’est pas pour autant que j’ai envie de devoir partager. C’est stupide et puéril j’en ai conscience, mais je n’y peux rien. Je sais aussi que si c’était l’inverse je ne supporterais sans doute pas. Mais puisque jusqu’ici, je ne l’ai jamais entendu se plaindre, je suppose que cela ne le dérange pas. Cela ne sera peut-être plus le cas, après cette fois-ci. Je ne suis pas une pro du mélodramatique, mais je pense que sur ce coup-ci je m’en sors pas mal. J’aurais juste aimé pouvoir partir avant qu’il ne puisse me rattraper ou dire quoique ce soit. L’effet aurait été encore mieux. Manque de chance, je n’ai pas encore remit mes bottes et je refuse de sortir en chaussette dans le couloir. Je manque de tomber, tellement je suis énervée, et je ne parviens pas à mettre ma première chaussure. C’est à ce moment-là, que je l’entends derrière moi. « Jamie attends. » J’essaie de faire la sourde oreille, je n’ai absolument rien de plus à lui dire. Je finirais sans aucun doute par regretter mon geste, surtout lorsque je me sentirais seule, mais tant pis. « Ce T-shirt appartient à une personne qui est beaucoup moins souple que toi. » Je ne peux m’empêcher de tourner la tête, pour le regarder. S’il pense que c’est comme ça, que je vais cesser d’être en colère, c’est raté. J’aurais bien envie de lui faire ravaler son sourire, qui je dois reconnaître me fait oublier un instant que je lui en veux. « Et par laquelle je ne suis absolument pas attiré... » Maintenant je suis curieuse, ce qui n’était pas du tout prévu. Je ne fais même plus semblant de vouloir mettre mes bottes, concentrée sur ces explications. Je devrais n’en avoir rien à faire, mettre mes chaussures et partir, surtout après lui avoir balancé le tee-shirt tout à l’heure, mais non, je reste là à l’écouter parler. « Ben voyons… » Je ne sais pas trop si je me fais la remarque, ou si je m’adresse à lui. J’ai bien du mal à croire ce qu’il est en train de me raconter, tellement cela me paraît totalement étrange, mais je reste plantée là, une botte dans ma main, attendant la suite. « Il appartient à mon petit-frère, qui est aussi gay qu'Elton John et qui a tendance à faire ses achats dans les rayons féminins. » J’ai du mal à savoir s’il est sérieux, ou s’il se fou de moi. C’est vraiment loin, mais alors très loin, des explications auxquelles je m’attendais. Je n’ai encore jamais entendu ce genre de réponses, je crois que personne n’a jamais entendu ce genre de réponse en réalité. Non, que je doute que cela ne puisse pas être vrai, mais c’est quand même drôlement arrangeant. Et surtout, surtout, cela me fait passer pour une folle, ce dont j’ai horreur. Je ne sais pas quoi dire, partagé entre l’envie de crier et de m’excuser. « Il dort souvent ici et il est plutôt bordélique... » Ça expliquerait l’endroit où j’ai trouvé le tee-shirt. Cela aurait finalement été plus simple, si ce tee-shirt appartenait à une autre femme. « Sérieusement ? » Je ne suis pas folle, Hal est loin d’être moche et je suis presque sûre qu’il n’a aucun souci à ramener quelqu’un chez lui. Et comme je n’ai aucunement envie de passer pour une pauvre fille folle et jalouse, ce qui est un peu le cas pour le coup, je préfère encore mettre en doute sa parole. Je dois quand même avoir l’air stupide, et je suis plutôt reconnaissante qu’il ne m’ait pas encore foutu dehors après mon petit numéro de tout à l’heure. Ça serait pourtant plus facile pour moi, que de rester là à ne pas savoir quoi faire. « Il s’appelle comment ? » Quitte à essayer de sauver le peu de dignité qui me reste, surtout toujours en chaussette, autant essayer de voir s’il dit la vérité. En réalité, je suis presque sûre que oui, je ne pense pas qu’il m’aurait menti, après tout il ne me doit rien. Mais je n’ai pas envie de lui donner la satisfaction de m’excuser de mon accès de jalousie. Même si je connais un moyen qui pourrait être totalement efficace cela dit.
(✰) message posté Ven 30 Déc 2016 - 23:32 par Invité
Le fait que Jamie ne s'était pas mis à lui jeter tout ce qui lui passait sous la main était un bon signe, car Hal devait bien reconnaître que son explication était assez farfelue, bien que vraie. Jamais il n'aurait pensé à inventer un mensonge pareil, même lui n'avait pas autant d'imagination. Puis de toute façon, il n'aurait pas pris la peine de la retenir pour lui dire autre chose que la vérité. Cela lui arrivait de mentir aux femmes sur de nombreux sujets, son job, la raison pour laquelle il ne buvait pas d'alcool et d'autres choses encore, mais avec Jamie il ne ressentait pas le besoin de mentir constamment. Il espérait vraiment qu'elle n'était pas en train de s'imaginer qu'il se foutait royalement de sa gueule. Un frisson le parcours, c'est seulement en caleçon qu'il avait été traîné hors de son lit par la furie brune en face de lui. « Sérieusement ? ». Hal hoche la tête, à défaut d'avoir une meilleure réponse. Il ne trouvait pas comment il pourrait réussir à la convaincre que ce qu'il avançait était vrai. Certes, il avait des photos de son frère dans son téléphone, mais vu son amour pour les fringues, il y avait peu de chances pour qu'Hal tombe comme par magie sur une photo où il portait le haut en question. « Il s'appelle comment ? ». La question le laisse un peu sceptique et cela doit se voir sur son visage. En tant que policier, il était plutôt habitué aux interrogatoires et il ne voyait pas en quoi cette question pouvait l'aider à découvrir s'il mentait ou pas. Il pouvait très bien dire le premier prénom qui lui passait par la tête sans qu'elle ne puisse le vérifier. Sauf qu'il n'avait aucune intention de la faire tourner en bourrique et il comptait bien lui dire la vérité. « Teddy... ». Hal se met à rigoler rien qu'en prononçant son prénom. « C'est assez drôle, parce qu'il a rien d'un Bear, il a aucun poil nulle part. ». Malheureusement pour Hal, en plus d'être un squatteur d'appartement, son frère avait tendance à se trimbaler à poil sans aucune gêne. Plus il parlait, plus il avait l'impression de s'enfoncer avec ses explications. Sauf qu'au fond c'était de la faute de Jamie qui était montée sur ses grands chevaux pour quelque chose qui ne devrait pas poser de problèmes entre eux. Hal avait d'ailleurs un peu de mal à saisir pourquoi il se donnait autant de mal pour la convaincre, même si elle était un super coup, il s'était aussi promis de ne plus laisser une femme dicter sa vie. Il n'avait aucune raison de se justifier sur la présence d'un haut de son appartement après tout. Finalement, il aperçoit du coin de l’œil son téléphone portable qui traîne et se déplace pour aller s'en saisir. Quelques clics et il s'arrête sur le contact de son frère dont la photo n'était vraiment pas très flatteuse, elle avait été prise à une gaypride, il était vêtu de vêtements de cuire d'un goût plutôt douteux. Il fourre le téléphone dans les mains de Jamie pour bien lui montrer qu'il n'avait rien à cacher. « Appelle le si tu me crois pas, t'en profiteras pour essayer de lui faire rencontrer des mecs, doit bien y avoir des gays dans tes cours de danse... ». C'était sans doute une remarque un peu macho, mais dans son esprit cela n'avait vraiment rien d'offensant. Pour lui, c'était un fait indiscutable que les hommes homosexuels aimaient plus la danse que les hommes hétérosexuels. Il en était le parfait exemple, certes il savait danser les bases de quelques trucs, mais il ne le faisait que sous la contrainte. D'ailleurs, il avait appris uniquement pour ne pas avoir l'air stupide le jour de son mariage. Un nouveau frisson le parcours, la pièce lui semblait tout aussi glaciale que Jamie. Soudain, il constate qu'il a toujours le haut de la discorde dans sa main et décide de l'enfiler, pour essayer de la faire rire ou au moins récolter un sourire. Si la tête ne passe sans aucun problème, c'est une autre histoire pour le reste. Hal était beaucoup plus baraque et musclé que son petit frère, même s'il finit par réussir à l'enfiler complètement, il a l'impression qu'un simple mouvement pourrait suffire à le faire craquer. Pour ne rien arranger, il se met sur la pointe des pieds et se lance dans une pirouette ridicule qui ne lui permet même pas de faire un tour sur lui-même, mais qui lui permet de se rapprocher un peu de Jamie sans être trop flagrant. « T'as vu ce talent ! Ma mère était persuadée que j'aurai pu jouer Billy Elliot, d'ailleurs je crois que c'est pour ça qu'elle déteste autant Jamie Bell et qu'elle passe son temps à clasher ses oreilles. ». Son sourire jusqu'aux oreilles est bien présent, à ce stade, il était capable de raconter n'importe quoi pour que Jamie oublie cette histoire de vêtement pour femme et se détende un peu.
Jamie E. Jones-Collins
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(✰) message posté Ven 20 Jan 2017 - 18:42 par Jamie E. Jones-Collins
Jealousy is an ugly emotion that makes people do some seriously whacked shit and when a woman is experiencing it, it's worse. ✻✻✻ J’ai un peu de mal à croire aux explications de Hal, mais en même temps c’est tellement peu commun, que je ne pense pas qu’il mente. Dans tous les cas, il en aurait parfaitement le droit, il ne me doit rien, et surtout pas des explications. Et moi, je ne devrais pas être jalouse, et encore moins me mettre en colère. Mais c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à m’enlever ces images de ma tête de lui avec une autre fille, ce qui me donne envie de vomir. Pourtant, je suis plutôt contente de notre relation actuelle, qui semble vraiment mieux nous convenir, enfin jusque-là. Je m’en veux de m’être tout de suite énervée, mais je ne suis pas prête à l’admettre à haute voix, non. Je préfère donc tenter de sauver le peu de dignité qu’il me reste, et surtout, surtout, ne pas admettre que cette crise de jalousie est aussi ridicule qu’inutile. Le plus serait de lui dire d’arrêter de raconter n’importe quoi, mais je suis presque sûre que c’est la vérité, ce qui ne m’aide pas. Les choses seraient beaucoup plus faciles s’il me mentait, ou s’il m’avait annoncé que ce haut appartenait réellement à une autre femme. À la place de cela, me voilà à faire une crise de jalousie, pour un haut qui appartient à son frère. J’hésite un instant à poursuivre sur ma lancée et partir, mais je ne pense pas que ce soit la meilleure idée. Si je pars maintenant, j’ai peur que cela n’arrange pas mon cas, sans parler du fait qu’il pourrait ne plus vouloir entendre parler de moi après ça, ce que je pourrais comprendre. Alors, tentant d’accepter ses explications, et surtout essayant de ne pas passer pour une folle furieuse, je préfère essayer d’en savoir plus sur son frère. Je ne suis pas sûre que ce soit ma meilleure idée, mais je n’en ai pas d’autres. Je ne quitte pas du regard Hal, juste pour éviter d’admettre que tout cela est ridicule. « Teddy... » Il se met à rigoler, et je me demande si c’est de moi. « C'est assez drôle, parce qu'il a rien d'un Bear, il a aucun poil nulle part. » Information dont je me serais bien passé, j’aurais aimé ne pas essayer d’imaginer ça, mais il est trop tard. Plus le temps passe, et plus je me sens stupide. J’aurais dû agir autrement, ou faire comme si de rien n’était et me torturer l’esprit toute seule. Mais non. Il a fallu que j’en tire tout de suite des conclusions et que je fasse sortir mon côté dramatique par-dessus le marché. Je suis toujours plantée là, à moitié habillée, ne sachant pas quoi lui répondre. Il est hors de question de m’excuser, cela emmènerait à me demander pourquoi j’ai agi de la sorte, et je refuse de commencer à partir dans ce sens-là. Cependant, je ne peux pas rester indéfiniment ici sans rien faire. Ce n’est que lorsqu’il bouge, que je me concentre sur ce qui se passe. Je le vois prendre son téléphone, me demandant ce qu’il compte faire. Effacer mon numéro, pour ne plus avoir affaire à une folle ? Visiblement non, puisqu’il me met son téléphone dans les mains. « Appelle le si tu me crois pas, t'en profiteras pour essayer de lui faire rencontrer des mecs, doit bien y avoir des gays dans tes cours de danse... » Je le dévisage complètement perdue d’un seul coup. Est-ce qu’il est sérieux ? Je ne me suis pas assez ridiculiser pour en plus appeler son frère. J’ose jeter un coup d’œil à l’écran, et ne peux m’empêcher d’observer la photo du contact. Très charmant. Finalement, je pose son téléphone. « Très jolie photo. » Pour le reste, je pense qu’il est plutôt inutile d’en rajouter. « J’essaierais d’y penser pour ton frère. » Je ne fais pas vraiment attention aux homosexuels, ce n’est pas vraiment ce qui m’intéresse personnellement. Je songe à partir, avant que je fasse encore une boulette, ou qu’il me le demande, quand je le vois enfiler le fameux haut. Mais qu’est-ce qu’il fait encore ? Je ne sais plus très bien s’il essaie de me rendre folle, de se moquer de moi, ou de me dire que ce n’est pas important. Il a l’air absolument ridicule dedans, cela lui fait plus une brassière qu’un tee-shirt et je ne serais pas étonné qu’il finisse par le déchirer. Mais le pire vient après quand il essaie de faire un pas de danse. Du moins je pense que c’est ça, mais en vraiment raté. « T'as vu ce talent ! Ma mère était persuadée que j'aurai pu jouer Billy Elliot, d'ailleurs je crois que c'est pour ça qu'elle déteste autant Jamie Bell et qu'elle passe son temps à clasher ses oreilles. » Je ne peux m’empêcher de pouffer de rire. Il est vraiment stupide comme ça, sans parler du reste. « Désolée de contredire ta mère, mais si c’était censé être un pas de danse, c’est raté. » Même si c’était bien tenté, en revanche il est difficile de ne pas le regarder sans rigoler. « Enlève ça, tu as l’air complètement ridicule. J’espère qu’il va mieux à ton frère… » Une façon d’admettre que je le crois. Maintenant que l’atmosphère est moins tendue, j’espère juste qu’il va oublier ma légère crise de jalousie.
Hal n'était pas un pitre de nature, qui essayait sans cesse de capter l'attention en faisant des blagues, mais il avait découvert avec le temps que l'humour était une arme redoutable avec les femmes. Surtout que le ridicule ne lui faisait absolument pas peur. Sa réaction en voyant que ses pitreries ont l'effet espéré est de bomber légèrement le torse, ce qui doit être parfaitement ridicule avec ce qu'il porte et il en a conscience. Il ressent une satisfaction intense d'avoir réussi à la faire rire, alors qu'une minute auparavant elle était en train de l'engueuler. « Désolée de contredire ta mère, mais si c'était censé être un pas de danse, c'est raté. ». Il fait mine d'être complètement outré, même si ce n'est pas du tout le cas. Il fait de gros yeux pour rester dans son personnage. Elle n'avait pas besoin de le préciser, mais il savait pertinemment qu'il n'était vraiment pas doué en danse. Hal était doué dans beaucoup de domaine, mais il manquait de coordination pour être un bon danseur. « Enlève ça, tu as l'air complètement ridicule. J'espère qu'il va mieux à ton frère… ». Hal bouge un peu les bras et sent le vêtement qui lui compresse le haut du corps. Il fait mine de prendre une expression dégoûtée quand elle parle de son frère, il n'avait vraiment aucune envie de l'imaginer dans des fringues pareilles, mais c'était certain que ça lui irait mieux qu'à Hal. « Je sais que tu me préfères nu, pas besoin d'être si pressante. ». Il lui adresse un sourire taquin, avant de se débattre avec le haut. Déjà qu'il avait lutté pour réussir à rentrer dedans, mais en sortir était encore une tout autre histoire. Il avait réussi à dégager un bras, mais sa tête était restée coincer. Il n'y voyait plus rien à cause du vêtement qui lui bloquait la vue, la scène devait être particulièrement comique pour Jamie. Au bout d'un moment, il finit par entendre le craquement qu'il avait redouté et il parfait enfin à s'extirper du vêtement. Il envoie ce qu'il en reste sur le canapé, en prenant bien note de faire disparaître toutes les preuves. Si son frère découvrait qu'il avait abîmé une de ses fringues, Hal en entendrait parler jusqu'à la fin des temps, alors c'était beaucoup plus simple de jeter les preuves à la poubelle et de ne jamais lui en parler. Même s'il avait réussi à désamorcer la crise de Jamie, Hal se demandait quand même ce qui avait bien pu la provoquer. Il avait passé des années dans une relation où les non-dits étaient rois et il n'avait aucune envie de se retrouver à nouveau dans la même situation. Surtout que Jamie avait été aussi d'accord que lui pour que leur relation ne soit pas exclusive et qu'ils ne se considèrent pas en couple. Avec la scène qu'elle venait de lui faire, il commençait à se demander s'il ne s'était pas trompé sur toute la ligne, peut-être que Jamie n'avait pas voulu la même chose que lui finalement et qu'elle avait simplement cherché à garder la face. Hal avait besoin d'éclaircissement, il ne pouvait pas continuer dans ce flou. « On était bien d'accord pour ne pas être exclusif non ? ». Même si le haut avait appartenu à une autre femme, il ne voyait vraiment pas ce que cela pouvait bien avoir de si terrible. Elle ne voulait pas être exclusif, mais en même temps elle ne voulait pas que d'autres femmes viennent chez lui. Hal avait beau tourné la situation dans tous les sens, il n'arrivait pas à suivre la logique de la jeune femme. Même si les conversations de ce style n'étaient pas sa tasse de thé, il allait devoir passer par là pour avoir des éclaircissements. Hal n'était pas d'une nature jalouse, bien qu'il puisse se montrer particulièrement suspicieux dans certains cas. C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait autant de mal à comprendre ce que la jalousie de Jamie pouvait bien signifier. « Ou alors j'ai loupé un épisode... ». Il passe sa main dans sa barbe, signe d'un léger malaise chez lui. Il n'était pas un homme à femmes qui couchait avec une dizaine de femmes en même temps, mais il pensait qu'il avait la liberté de faire ce qu'il voulait avec d'autres. Par le passé, il n'aurait même pas cherché à s'interroger sur le comportement de Jamie et n'aurait pas essayé de la faire parler, il se serait contenté de faire disparaître tous signes d'autre présence féminine avant le passage de la brune, mais c'était différent aujourd'hui. Hal avait besoin de relations claires et bien définies dans sa vie, pour ne pas compromettre le mince équilibre qu'il avait réussi à trouver depuis qu'il avait arrêté de boire. « On peut aussi arrêter si c'est trop dur pour toi. ». Dans son esprit, ce n'était pas du tout de la prétention qui signifierait qu'aucune femme ne veut partager Hal Manning. Son regard se braque sur le visage de Jamie en essayant de lui faire comprendre que si leur relation actuelle ne leur convient pas, elle peut simplement le dire, car personne ne devrait rester dans une relation qui ne lui convient pas.
Jamie E. Jones-Collins
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(✰) message posté Mar 7 Fév 2017 - 15:46 par Jamie E. Jones-Collins
Jealousy is an ugly emotion that makes people do some seriously whacked shit and when a woman is experiencing it, it's worse. ✻✻✻ En peu de temps, il a complètement réussi à me faire changer d’humeur. Forcément, je dois reconnaître que j’ai agi de façon complètement stupide, et sans réfléchir. Je ne l’explique toujours pas, ou du moins je n’ai pas envie de lui expliquer. Il est trop tard pour changer les choses de toute façon, et j’espère seulement que l’on va en rester là. J’en doute fortement, surtout après la façon dont je me suis énervée, mais j’espère quand même. Il serait plus pratique que je parte, ou bien que l’on passe à autre chose, sans évoquer cela. Même moi, j’ai conscience que cela ne risque pas d’être possible, j’espère simplement que je n’ai pas tout gâché pour rien au final. Mais en attendant le voir dans ce tee-shirt lui donne un côté ridicule, il est beaucoup trop petit, et je me demande un instant s’il parvient à respirer correctement. « Je sais que tu me préfères nu, pas besoin d'être si pressante. » N’importe comment, mais pas avec ce haut. Il serait préférable de le mettre de côté et de ne plus jamais en parler, comme ça inutile de se souvenir de ce qui vient de se passer. Je le regarde se débattre avec, me demandant si je dois l’aider ou non, avant de décider que non. La situation est bien trop amusante pour lui donner un coup de main. Je me retiens de rigoler, et finit par le faire, quand le tee-shirt fini par craquer libérant enfin Hal. L’instant d’après le tee-shirt se retrouve sur son canapé, et je me demande si je ne ferais pas mieux de partir, tant qu’il me reste encore un peu dignité. Je n’ai pas envie de m’expliquer, je n’ai d’ailleurs pas grand-chose à expliquer, j’ai réagi sur un coup de tête, et pas de la meilleure façon qui soit je le reconnais. Mais je ne voudrais pas devoir m’expliquer devant lui, cela serait bien trop insupportable. J’attrape donc une des bottes, pour essayer de la mettre. Je peux toujours rentrer chez mon frère, et faire la morte auprès d’Hal pendant quelques temps. Cela me paraît être un bon plan. « On était bien d'accord pour ne pas être exclusif non ? » Je manque de tomber en entendant sa question. Bien sûr, il aurait été trop simple d’oublier et de passer à autre chose. « Ou alors j'ai loupé un épisode... » Je termine de mettre ma chaussure, prenant plus de temps que nécessaire, pour ne pas avoir à lui répondre tout de suite. De toute façon, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais lui répondre. Que je n’ai pas envie que l’on ressorte ensemble, mais que je n’aime pas savoir qu’il voit d’autres filles. Cela me semble être contradictoire, j’en ai bien conscience. Malheureusement, c’est ce que je ressens, et je ne vois pas vraiment comment lui faire comprendre. Je n’ai pas non plus envie de l’admettre devant lui, c’est trop gênant. J’aurais dû ne rien dire tout à l’heure, ou alors lui laisser un mot, et faire semblant de prendre cela à la rigolade, ça aurait été beaucoup plus simple. Seulement, il est trop tard, et je ne peux pas prétendre mettre mes chaussures pendant encore longtemps. « On peut aussi arrêter si c'est trop dur pour toi. » Je pousse un soupir, avant de le regarder. Je ne sais toujours pas quoi lui répondre. M’excuser serait sans doute le mieux, mais je ne peux, ou plutôt je ne veux pas. « Je n’ai pas envie d’arrêter. » Ça au moins, c’est la vérité. Notre situation me convient tout à fait, ou presque. « C’est moi, je suis stupide… » J’ai vaguement l’impression de ne pas arranger mon cas, mais tant pis. Le problème vient de moi je le sais. Il n’a rien fait de mal, nous avons clairement établi que chacun était libre de voir d’autres personnes s’il en avait envie. Si je ne me gêne pas pour le faire, il n’y aucune raison pour qu’il ne le fasse pas. Seulement cette pensée ne m’enchante pas, et je ne sais pas ce qui ne tourne pas rond chez moi. « Ne te moques pas. Mais le simple fait d’imaginer une autre fille, c’est trop me demander. » Je lui adresse un léger sourire d’excuse, espérant que cela va passer comme explication. C’est complètement stupide, et cela m’énerve de réagir de la sorte, mais c’est plus fort que moi. « Pourtant, je t’assure que notre situation me convient bien mieux, qu’avant. » Je ne suis pas douée pour les vraies relations comme tout le monde le sait. Non, j’ai tendance à me lasser, sans parler du fait que je suis totalement incapable de me projeter dans le futur avec quelqu’un. Alors, la situation actuelle est bien mieux pour moi, et comme il n’a rien trouvé à redire, je suppose que pour lui aussi. Et pourtant, cela ne m’empêche pas d’être jalouse d’autres filles qui n’existent peut-être pas.
(✰) message posté Dim 19 Fév 2017 - 12:21 par Invité
Hal n'avait aucune envie de se lancer dans une relation sérieuse maintenant et il essayait d'être toujours honnête dès le début avec les femmes qu'il fréquentait, pour être certain qu'ils soient sur la même longueur d'onde. Toutefois, il ne rentrait jamais dans les détails de la raison, c'était trop intime pour des femmes qu'il connaissait à peine à connaître. Avec Jamie, ils avaient essayé une relation exclusive, mais ils s'étaient vite rendu compte qu'elle ne convenait à personne finalement. Hal n'avait jamais eu besoin de mettre le frein à sa relation avec Jamie, car elle n'avait jamais exigé quoi que ce soit de sérieux de sa part. Hal n'avait jamais interrogé la jeune femme sur ses raisons pour ne pas vouloir d'une relation sérieuse, car de ce qu'il avait compris, ce n'était pas en rapport avec lui à proprement parler. Elle ne voulait de relation sérieuse avec personne, un peu comme lui. Ils s'étaient bien trouvés. Sauf que pour son cas, il savait exactement pourquoi il ne voulait pas se lancer dans une vraie relation maintenant. Peut-être qu'il était trop prudent ou qu'il se trouvait des excuses pour ne pas souffrir à nouveau, mais le souvenir de son mariage raté était encore bien trop présent dans son esprit. Puis, sa sobriété était encore beaucoup trop fragile pour qu'il expose quelqu'un à ça, il savait qu'il pouvait finir le nez au fond d'une bouteille à la première dispute venue. C'est pourquoi, il ne laissait pas les femmes qu'il fréquentait prendre trop d'importance dans sa vie. Malgré toutes les précautions qu'il avait pu prendre, il avait la mauvaise sensation de ne plus savoir où il en était avec Jamie, tout du moins de son côté. « Je n'ai pas envie d'arrêter. » . Hal hoche la tête pour l'inciter à continuer, car ce n'était pas suffisant. Sa crise de tout à l'heure avec le T-shirt avait été désamorcé facilement, en partie parce qu'il ne s'était pas énervé. Si elle lui avait fait une scène du genre à un autre moment, il aurait pu tout aussi bien monté sur ses grands chevaux et dire des mots qu'il ne pensait pas vraiment. « C'est moi, je suis stupide… ». Il fronce les sourcils, n'appréciant pas forcement son choix de mot. Le reste des gens passaient déjà assez de temps à nous critiquer sans qu'on se mette à se dénigrer soi-même. Il devait forcément y'avoir une autre raison à son comportement que la simple stupidité. « Ne te moques pas. Mais le simple fait d'imaginer une autre fille, c'est trop me demander. ». Cela ne lui serait même pas venu à l'idée de se moquer, alors qu'il comprenait très bien que ce soit compliqué d'expliquer son comportement à quelqu'un. Il n'était pas forcément aider sur ce qu'elle pouvait dire avait comme conséquences sur leur relation. « Pourtant, je t'assure que notre situation me convient bien mieux, qu'avant. ». Il plisse les yeux et se passe une main sur le front, s'accordant quelques secondes pour bien intégrer tout ce qu'elle a dit. Cela ne devait pas être évident d'être dans sa tête. D'un côté, elle ne voulait pas penser au fait qu'il puisse être avec une autre femme, mais elle ne voulait pas changer leur relation libre pour autant. Hal ne savait pas trop comment il devrait réagir, lui dire qu'il n'y avait personne d'autre même si ce n'était pas forcément vrai ? Sauf que cela reviendrait à dire que leur relation était exclusive de son côté. Il n'aimait pas ne pas comprendre, les pièces du puzzle n'allaient pas ensemble et il avait une envie grandissante de s'allumer une clope. « Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? ». Il n'était pas un goujat, il ne mentionnait jamais une autre femme en présence car il trouvait ça vraiment déplacé. Ce qui c'était passé aujourd'hui était vraiment indépendant de sa volonté, il ne contrôlait pas les fringues de son frère en se demandant ce qu'une femme pourrait penser en tombant dessus. « On pourrait aller à l'hôtel, comme ça tu seras sûre que j'ai couché avec personne dans le lit où on sera... ». Cette fois, il ne peut retenir un léger ton moqueur et le fin sourire au coin de ses lèvres. Il voulait bien faire des efforts, mais ce qu'il proposait était stupide. Les hôtels étaient pour les couples qui avaient quelque chose à se reprocher ou une grosse occasion à fêter et il n'avait pas les moyens de payer un super hôtel pleins d'étoiles avec son salaire de policier. « Par contre je roule pas sur l'or, alors ce sera pas du grand luxe. Puis les gens risquent de penser que t'es une prostituée à te rendre à l'hôtel avec un flic. ». Hal n'était pas un flic pourri qui profitait de son statut pour abuser de son pouvoir de toutes les manières possibles. Il savait pertinemment que certains policiers touchaient des enveloppes ou qu'ils faisaient du chantage aux prostituées pour obtenir certains avantages. Certes, Hal ne respectait pas toujours la procédure et pouvait rendre fou ses supérieurs, mais il ne s'adonnait pas à ce genre de pratiques.
Jamie E. Jones-Collins
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(✰) message posté Ven 17 Mar 2017 - 17:51 par Jamie E. Jones-Collins
Jealousy is an ugly emotion that makes people do some seriously whacked shit and when a woman is experiencing it, it's worse. ✻✻✻ Comment est-ce que je peux lui faire comprendre, alors que je n’arrive pas moi-même à me comprendre. Je pensais que la situation actuelle me convenait tout à fait, mais il m’a fallu tomber sur un haut féminin pour me rendre compte que je ne peux pas supporter de savoir qu’il fréquente d’autres femmes. C’est complètement stupide, je n’ai pas envie d’une relation sérieuse, cela ne me réussit pas. Je n’arrive pas à m’y faire, j’ai tellement peur que l’autre personne finisse par en avoir marre de moi, et me quitte que je préfère ne pas prendre le risque. C’est beaucoup trop effrayant d’envisager sa vie avec une seule et même personne pour toujours. Non, je ne peux pas, c’est une véritable source d’angoisse. Est-ce qu’on ne finit pas par se lasser ? Terminer les sensations des premiers rendez-vous, de la rencontre, du premier baiser, de la première fois et toutes ses choses. Rien que d’y penser, j’aurais presque une bouffée d’angoisse. Non, il n’y a pas à dire la situation actuelle est beaucoup mieux pour moi, et puisque Hal ne s’est jamais plains je suppose que cela lui convient aussi. Enfin, ça c’était avant. Je doute qu’il puisse oublier ma crise de jalousie, ou faire comme si rien ne s’était passé et reprendre comme avant. Cela m’arrangerait bien pourtant. Je ne saurais l’expliquer réellement, mais finalement je me demande si cela me convient réellement. Oui, je ne veux simplement pas devoir l’imaginer avec quelqu’un d’autre. Ce qui est parfaitement ridicule, puisque tout repose sur le fait que l’un comme l’autre nous pouvons voir d’autres personnes. Alors pourquoi cette crise stupide de jalousie ? Je ne sais pas vraiment, mais c’est plus fort que moi. Je m’attends presque à ce qu’il me demande de partir, ou qu’il me dise que je suis complètement folle ou stupide, mais non. J’ai l’impression que cela me rend encore plus ridicule. Moi qui m’énerve pour rien, et lui qui reste calme. Je préférais qu’il s’énerve lui aussi, ou me mette dehors que de rester là presque compréhensif. C’est soulagent dans un certain sens, il ne s’est pas moqué, mais je ne sais pas s’il comprend. J’ai déjà du mal à comprendre moi-même. « Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ? » Et voilà qu’il recommence. Je me demande si je n’attendais pas à ce qu’il s’énerve aussi dans le fond ? Ça me serait plus utile. Il n’y a rien à faire, il n’y ai pour rien, c’est moi qui suis complètement folle. « On pourrait aller à l'hôtel, comme ça tu seras sûre que j'ai couché avec personne dans le lit où on sera... » Je ne peux retenir un rire. C’est complètement stupide, et je ne peux m’empêcher de m’imaginer des histoires un peu glauques pour aller avec. Non, ce n’est pas mon genre, et ce n’est pas notre genre. Ça serait complètement stupide, et onéreux. Les choses seraient peut-être plus simples si j’avais aussi mon propre appartement. « Par contre je roule pas sur l'or, alors ce sera pas du grand luxe. Puis les gens risquent de penser que t'es une prostituée à te rendre à l'hôtel avec un flic. » Cette fois j’éclate de rire franchement. Cette histoire d’hôtel est complètement stupide, mais j’aime le fait qu’il propose. Il me prend peut-être pour une folle, mais il ne semble pas vouloir se débarrasser de moi pour le moment, ce qui est le plus important. « Aussi tentante que l’idée de passer pour une prostituée soit-elle, je vais passer. Merci. » Je lui souris, en aucun cas je l’ai mal pris, de toute façon il a raison. Non, il faut simplement que je fasse abstraction du fait qu’il puisse coucher avec d’autres filles et tout devrait bien se passer. Et puis pourquoi imaginer ce genre de chose après tout, c’est complètement tordu. Parfois, je ne comprends pas moi-même ce qui se passe dans ma tête. Pourquoi vouloir penser à ça ? C’est comme si j’essayais d’imaginer mon frère avec une fille, ou pire encore mes parents en train de faire l’amour. Complètement flippant. Non, le mieux est encore de passer à autre chose pour le moment, et ne plus jamais en reparler. Ça me semble être une excellente idée. « Et puis à quoi bon une chambre d’hôtel, quand il y a tellement plus d’espace chez toi… Il y a largement de quoi s’occuper. » Je lui adresse un sourire sous-entendu, qui n’est pas dur à comprendre. C’est une technique mesquine pour changer de sujet, mais généralement ça marche plutôt bien, et tant pis si je viens tout juste de me rhabiller. Normalement je devrais arriver à lui changer les idées, et mieux encore à oublier tout cela moi aussi. De toute façon, toute cette histoire est complètement stupide. Malheureusement je ne peux pas m’empêcher de penser, ce qui serait parfois vraiment pratique.
(✰) message posté Lun 27 Mar 2017 - 16:45 par Invité
Au commissariat, les policiers avaient pour habitude de raconter leurs histoires de cul. Certains avec beaucoup trop de détails, personne n'avait envie d'imaginer un homme de soixante ans en train de s'envoyer en l'air avec sa femme. Pour sa part, Hal n'avait jamais parlé de sa femme lorsqu'il était marié, malgré l'insistance de ses collègues, il n'avait pas envie que d'autres hommes pensent à sa femme surtout dans ce contexte. Il avait gardé la même habitude depuis qu'il était divorcé, il ne parlait pas des femmes qu'il fréquentait. Même s'il n'était pas dans des relations sérieuses, cela ne voulait pas dire pour autant que les femmes pouvaient être considérées comme des simples bouts de viandes. Hal avait le plus grand respect pour les femmes qu'il considérait comme son égal, contrairement à d'autres, il n'avait jamais râlé quand on lui avait donné une femme comme coéquipier. Malheureusement, c'était encore courant dans sa profession qu'on considère les femmes comme inférieures, car elles couraient moins vite, elles étaient moins endurantes ou simplement parce qu'elles avaient des seins. Certes, il ne comprenait pas leur comportement par moment, comme avec Jamie, mais elles n'étaient pas une espèce à part pour autant. D'ailleurs, il se sentait un peu sous-habillé devant elle, si quelqu'un devait avoir l'impression d'être un gigolo c'était plutôt lui. « Aussi tentante que l'idée de passer pour une prostituée soit-elle, je vais passer. Merci. ». Il hausse les épaules, cela ne servait à rien de faire semblant d'être déçu de toute manière, mais il n'avait aucune solution miracle à proposer à Jamie. Il aurait voulu savoir comment réagir, dire les bons mots aux bons moments, mais il n'était pas comme ça, il avait toujours peur de dire quelque chose de travers. Bien qu'il ne dise pas à haute voix, le mariage était plus simple, il savait que sa femme ne prendrait pas la fuite au moindre faux-pas. Avec Jamie, l'équilibre était fragile, elle était imprévisible dans ses réactions, ce qui pouvait être très excitant au lit, l'était beaucoup moins pour une relation « légère ». Hal ne voulait pas être obligé de changer sa façon d'être pour accommoder une femme, Jamie ou non. Il l'avait fait pendant des années et il ne voulait pas retomber dans cet engrenage, de devoir ravaler ses mots ou faire des choses dont il n'a pas envie. « Et puis à quoi bon une chambre d'hôtel, quand il y a tellement plus d'espace chez toi… Il y a largement de quoi s'occuper. ». Son expression soucieuse se transforme instantanément en un sourire conquérant, Jamie avait laissé entendre qu'il y avait une chance pour un nouveau round. Quitte à être réveillé, il pouvait essayer de rendre cela agréable. Instinctivement, il réduit à néant la distance entre eux. La tension était revenue d'un coup. Hal approche son visage de l'oreille de Jamie. « T'as de la chance, je fais jamais la cuisine, le plan de travail est toujours nickel... ». Sa phrase était pleine de sous-entendu, mais ce n'est pas pour autant qu'elle était fausse. Le plan de travail dans sa cuisine servait à poser le courrier, mais rarement à faire la cuisine. C'était beaucoup plus simple de se faire livrer dès que son estomac se réveillait. « Puis personne s'habille jamais dedans ! ». C'était une petite moquerie gratuite qu'il n'avait pas pu retenir, la crise de jalousie avait paru tellement surréelle, c'était plus fort que lui. Sans attendre une quelconque indication, il vient placer sa jambe droite entre celles de Jamie, effleurant l'intérieur de ses cuisses avec son genou. Ses gestes étaient guidés par le désir, autant que par le besoin de se rassurer sur leur relation, que le côté physique fonctionnait toujours parfaitement et que la crise de Jamie n'était qu'un petit écart sans gravité. Du bout des doigts, il vient relever son menton pour qu'elle le regarde dans les yeux. Son geste se termine par un baiser qu'il cherche aussitôt à intensifier, certains hommes étaient capables de faire l'amour sans embrasser, mais ce n'était pas son cas. Sans embrasser, il trouvait cela trop mécanique, pas assez intime. Chaque femme était différente, coucher avec elle était forcément différent. Hal se souciait de la personne avec qui il le faisait. « Mais si tu veux toujours partir, je veux pas t'en empêcher. ». Malgré tout, il restait un gentleman et voulait s'assurer qu'il ne la forçait à rien.