"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici long time no see + pv hayley 2979874845 long time no see + pv hayley 1973890357
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Anonymous
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() message posté Ven 9 Déc 2016 - 19:24 par Invité
Y avait que lui pour se retrouver dans ce genre de situation. Il avait beau être un officier de la Navy, en imposer quand même un peu physiquement, et ne pas chercher les embrouilles au quotidien, il fallait toujours qu’il réussisse d’une façon ou d’une autre à piquer dans les ennuis la tête la première. Présentement, finir sa soirée au commissariat n’était pas exactement la façon dont il avait envisagé de passer son vendredi soir, bien au contraire. Un verre, juste un verre au pub histoire de se détendre avant de rentrer chez lui, c’était tout ce qu’il avait demandé. Evidemment, il n’avait pas anticipé la bagarre qui avait éclaté entre deux clients – déjà bien entamés – du pub habituellement respectable où il avait posé ses valises. Il avait bien tenté de les ignorer, mais quand les insultes avaient dégénéré en coups de poings incontrôlés et qu’il était devenu évident que personne n’osait intervenir, il s’était résigné.

C’était sans compter que les deux autres ne décident de se retourner contre lui, le forçant à tenter tant bien que mal de les maîtriser sans violence et sans se faire éclater le nez au passage. Il avait réussi à éviter la deuxième occurrence (même si sa pommette allait avoir un bleu pour quelques jours), mais la police avait eu le bon goût de débarquer au moment où il se décidait à recourir à ses vieux cours de self-defense pour éviter la bouteille cassée qu’un des autres hommes tenait dans les mains. Résultat des courses, il avait été embarqué aussi. Forcément.

Donc oui, Rory Jones-Collins était d’humeur relativement boudeuse dans la voiture qui lui conduisit au poste de police, et il l’était toujours lorsqu’il se retrouva en cellule puis en salle d’interrogation le temps que les policiers ne tirent toute cette histoire au clair – sachant qu’un de ses deux agresseurs s’était endormi et n’avait pas l’air de vouloir se réveiller avant d’avoir déssoulé, la nuit s’annonçait longue. Et Rory n’avait aucunement l’intention de passer sa nuit au poste, merci bien. Après cinq heures à poireauter et à ruminer, il se décida à jouer la carte qu’il s’était pourtant promis de ne jamais utiliser.

Il demanda à ce qu’on appelle Hayley Montgomery.

C’était un coup bas. Il détestait devoir faire appel à des contacts pour demander des faveurs, alors faire appel à son ex, avec qui il n’avait pas discuté depuis un an, pour le sortir d’une situation aussi ridicule ? Pour sa défense, il avait vraiment envie de rentrer chez lui. Même s’il n’avait pas beaucoup d’espoir quant à cette issue : la dernière fois qu’il avait vu Hayley, ils s’étaient (encore) séparés sur une dispute, en se hurlant mutuellement dessus si ses souvenirs étaient corrects. Ils ne s’étaient pas adressé la parole depuis, et ne l’auraient probablement pas fait, s’il n’avait pas besoin d’elle pour se sortir de ce pétrin. Assis en salle d’interrogatoire, seul, Rory posa ses coudes sur la table en enfouit son visage dans ses mains en laissant échapper un long soupir contrit.

Bien sûr qu’il ne détestait pas Hayley. Il en avait même été réellement amoureux, dix ans plus tôt, lorsque leur relation pouvait encore s’appeler comme ça. Mais c’était trop compliqué, il était trop compliqué, elle l’était aussi, leurs vies étaient trop compliquées pour que ça marche. Puis le temps avait passé, ils avaient changé tous les deux, grandi, mûri même, peut-être. Et tout était encore trop compliqué. Même quand, par miracle, ils avaient réussi à retrouver un terrain d’entente, une trêve, le temps d’une soirée ou d’une étreinte, ça se finissait dans le drame. Forcément, des fois, c’était plus sévère que d’autres.

Entendant la porte s’ouvrir, il releva la tête et se détendit à moitié en voyant Hayley dans l’encadrement. « … hey. » dit-il simplement, visiblement éreinté par cette mésaventure. Ses yeux bruns-verts la détaillèrent brièvement avant qu’il ne soupire à nouveau. « Désolé de te déranger pour un truc aussi stupide, mais… » Il écarta les mains en se mordant la lèvre inférieur, soulignant son impuissance face à la situation. « Comme tu le vois, j’ai un petit problème. Et avec tout le respect que je dois à tes collègues, les deux types qu’ils devaient être en train d’interroger sont en pleine sieste, pendant qu’on essaye de me faire avouer une bagarre que je n’ai pas provoquée. Je ne savais plus quoi faire alors… j’ai demandé à ce qu’on t’appelle. » Il releva les yeux vers Hayley, cherchant à déchiffrer son expression. Anticipant peut-être une engueulade, peut-être de la compassion. Avec elle, il avait appris à ne plus s’attendre à l’évident.
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Anonymous
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() message posté Lun 12 Déc 2016 - 19:27 par Invité

Long Time no see
Rory & Hayley



Cela faisait plus d'une heure qu'elle arpentait des kilomètres de rayons du magasin de jouet. Et quand on connaissait Hayley, c'était un réel défi et surtout, une vrai prouesse. Les magasins à quelques jours de Noël représentaient un fléau innommable. Partout, les parents se pressaient de trouver le jouet idéal à placer sous le sapin. Ils comparaient chaque boite, chaque couleur, chaque petits détails insupportable aux yeux de la Montgomery. Elle n'avait jamais affectionné les fêtes de fin d'année. Noël était une fête de famille et cela rappelait à Hayley à quoi ressemblait la sienne. Elle poussa un profond soupire avant de tourner dans une nouvelle allée et au vu de la couleur rose bonbon, elle était au rayon fille. Seulement elle n'allait pas tomber dans le pathétique, elle se refusait à devenir comme toutes ces mamans hystériques devant le premier poupon ou la première barbie. De toute façon, Beth était trop jeune pour jouer à ces jeux de « grand ». Elle s'arrêta devant un rayon plus adapté à son choix, un espace dédié aux plus jeunes avec des couleurs moins criarde quoi que toujours aussi niaises pour Hayley. « Avec ça, votre fille sera ravie ». Un vendeur était sortit de nul part et lui mit sous le nez une immonde poupée aux yeux globuleux et au sourire digne de la poupée Chucky. Elle lui donna congé avec un sourire méprisant et lui tourna délibérément le dos. Elle n'avait aucune envie de discuter chiffon avec un vendeur dont la moustache commençait à peine à pousser. De plus, elle ne supportait pas l'intrusion ni son petit air de vendeur qui cherche à obtenir la prime de noël. Et elle n'avait pas de fille. C'était assez navrant de penser que si un adulte arborait les magasins de jouet c'est parce qu'il était parent. Non, Hayley était une tante, une tata prévenante et vraiment débordante d'amour pour sa nièce qu'elle aimait comme sa fille. Qu'elle élevait comme sa propre enfant depuis sa naissance. Comme à chaque fois qu'elle songeait à ça, elle avait une pensée émue pour Kristen qui avait succombé à un cancer, un foutu cancer qui l'avait empêché de s'occuper de sa fille. Voilà pourquoi Hayley était à la recherche du meilleur cadeau : pour tenter de palier le fait que Beth n'avait plus de maman.

Le bureau lui avait presque manqué. Faire les boutiques avait relevé du miracle pour elle qui ne supportait pas la foule plus des quelques minutes obligatoire. Elle ne supportait pas non plus les sourires forcés des vendeurs, les gémissements des bébés ou les plaintes des parents épuisés. Au moins, elle, elle avait réglé le problème en ne s'affligeant pas de faire des enfants. Elle monta au dernier étage, celui qui abritait leur unité. Elle était de garde cette nuit et elle aimait ça. Hayley avait toujours préféré la solitude et le silence, des moments apaisant où elle n'avait pas à écouter geindre ces collègues. Le soir, le commissariat était baigné par les quelques lumières des couloirs mais chaque bureaux avaient fermé leur porte. Seul l'accueil était encore mouvant bien qu'au ralentit comparé à la journée. Mais Hayley savait que cela ne durerait pas, jamais. Londres était une grande ville et pas un soir ne se passait sans qu'il s'y passe quelque chose. Cependant, elle aimait savoir qu'on ne la dérangerait pas pour des broutilles, elle était lieutenant, elle avait passé son tour. Elle venait de se servir un énorme mug de café quand un type, un bleu au vu de son uniforme et de sa mine contrite, vint faire irruption dans son bureau. « Heu...Lieutenant Montgomery ? Il y a quelqu'un qui demande à vous voir... ». Elle le toisa quelques secondes, attendant qu'il en dise plus. Seulement le type vira au rouge vif. Elle faisait vraiment cet effet à tous les flics ? Sa réputation de dragonne semblait avoir découlé jusqu'aux petits nouveaux. « Et ? », railla-t-elle, lui faisant comprendre que s'il n'avait pas plus d'éléments il pouvait dégager vite fait. « Il dit qu'il vous connaît... C'est un homme et... ». Elle se leva, le poussant de devant elle tout en gardant sa tasse en main. Il la suivit, essayant de tenir le rythme dans les escaliers. « Quand vous venez déranger un gradé, assurez vous d'avoir un nom au moins bordel ! ». Elle ne se souvenait pas d'avoir était aussi niaise quand elle était jeune recrue. Décidément, l'école de police avait perdu de son blason. Arrivé en bas, l'un des flics de garde l'attendait. « Tu connais du beau monde Montgomery », dit-il simplement avec un petit air suffisant. Elle résista à l'envie de lui balancer son café chaud au visage. Elle était déjà sur la sellette avec son patron, il n'était pas question de faire des vagues.

Elle poussa la porte de la salle interrogatoire. « … hey. » Elle ne c'était pas attendu à lui. Rory. Elle regretta de ne pas avoir insisté auprès de son connard de collègue pour savoir qui avait été coffré. En vérité, elle hésita à rebrousser chemin, mais son visage contrit la retint. « Désolé de te déranger pour un truc aussi stupide, mais… Comme tu le vois, j’ai un petit problème. Et avec tout le respect que je dois à tes collègues, les deux types qu’ils devaient être en train d’interroger sont en pleine sieste, pendant qu’on essaye de me faire avouer une bagarre que je n’ai pas provoquée. Je ne savais plus quoi faire alors… j’ai demandé à ce qu’on t’appelle. ». Elle haussa les yeux au ciel, mi-agacé, mi-soulagé. Après tout, elle c'était attendu à pire, mais ce n'était que Rory qui semblait s'être retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Cependant, le revoir ne faisait pas partit de ses projets pour la soirée, mais à le voir ainsi, il n'avait sans doute souhaité passer la sienne ici. « Si tu voulais me revoir, tu pouvais trouver mieux », dit-elle simplement en refermant la porte derrière elle. Elle n'avait pas envie que ces collègues viennent épier la conversation. Ils devaient déjà se faire un tas de film après qu'il est demandé à la voir. « T'es sur que tu faisais pas partit de la bagarre ? Parce que t'as vraiment une sale gueule ». Elle ne trahissait aucune expression. En fait, elle ne savait comment elle devait réagir avec lui. Ils ne c'étaient pas revu depuis au moins un an et voilà qu'il lui demandait de lui venir en aide.
© ACIDBRAIN
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