"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici FB ▪ Those three words... ♢ Nyler 2979874845 FB ▪ Those three words... ♢ Nyler 1973890357
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 27 Mar 2016 - 11:37 par Nathanael E. Keynes
6 février 2016

25 ans. Aujourd'hui, j'atteins le quart de siècle, et ça me fait bizarre de ne pas le fêter avec Spencer, toujours à l'autre bout du monde... ça ne m'empêche pas de profiter de cette journée, cela dit, et comme je suis passé au journal ce matin, de commencer par fêter ça avec Cam'. Dingue comme on s'est tout de suite super bien entendu, tous les deux, et comme on se retrouve avec pléthore de points communs, aussi. Je lui ai amené une boîte de chocolats français, un réflexe que, malgré moi, je dois à mon paternel, même si j'ai quelques jours de retard pour le coup, mais j'ai des circonstances atténuantes puisqu'avant que je parle du mien, j'ignorais la date de son anniversaire.

On a ouvert une bouteille de champagne, et puis j'ai été déjeuner avec Maman, à qui j'ai promis d'aller voir mes grands-parents prochainement. J'envisageais de passer la soirée avec Tyler, un peu moins qu'il ait organisé une sortie dans un bar avec une bonne partie de mes potes... pour certains, j'ignore même parfaitement comment il a pu les contacter, mais clairement, la surprise était de taille et particulièrement plaisante.

Si bien que quand on est rentrés chez lui, j'avoue que pour une fois, je me suis un peu plus laissé aller et j'ai plus les idées parfaitement claires. Sans doute pour ça que j'ai été un peu trop collant par moments, hum... toujours est-il qu'une fois dans son immeuble, je me suis rapproché de lui, plaquant mon corps contre le sien pour venir l'embrasser langoureusement.

- Merci pour cette soirée Handsome...

J'ai clairement pas l'intention de m'arrêter à quelques mots pour manifester ma gratitude et je crois qu'il en est parfaitement conscient. Si bien qu'on a à peine passé la porte de son appartement que je suis déjà en train de m'attaquer à ses vêtements, nous guidant tous les deux vers sa chambre. Ce que j'avais pas vraiment prémédité, en revanche, c'est que mon cerveau embrumé se laisse à ce point aller. L'alcool et l'acte charnel auquel on est en train de s'adonner brouillent ma raison, et je suis proche de l'orgasme quand au milieu des gémissements de plaisir, ces mots m'échappent, qui me stoppent net quand je réalise ce que je viens de dire.

- Oh je t'aime...

Blocage direct. J'ai pas dit ça. J'ai pas dit ça. Je ne peux pas avoir dit ça. Tétanisé, je ne bouge plus, incapable de prononcer quoi que ce soit d'autre, guère plus de penser de façon cohérente. Même à Maman, je peine à me rappeler quand j'ai pu lui faire cet aveu pour la dernière fois. Et si je suis légèrement paniqué à ce sujet, je ne doute pas une seconde que je ne sois pas le seul...
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() message posté Dim 10 Avr 2016 - 3:34 par Invité
- Je t'aime...

Ce sont les mots qui venaient de s’échapper de la bouche de Nate au bord de l’orgasme. Et si ces trois petits mots semblaient totalement inoffensifs au premier abord, ils renfermaient cependant un sens extrêmement lourd de conséquences. D’ailleurs, l’une des premières fut de faire disparaître aussi vite qu’il était apparu l’ouragan de désir dans lequel nous nous étions tous les deux laissés emporter le seuil de la porte de mon appartement à peine franchi et mettre ainsi mon drapeau, qui flottait fièrement quelques secondes auparavant, en berne…

La journée avait pourtant plutôt bien commencé en ce premier jour du tout premier weekend du mois de février. Ce matin, Nate s’était levé tôt pour aller je-ne-savais-trop où – et cela m’était honnêtement bien égal –, j’en avais alors profité pour rejoindre Rafael à son appartement et passer la journée en sa compagnie. Seulement, j’étais loin de me douter qu’il avait d’autres projets en tête que d’aller au cinéma voir le dernier film à la mode ou de débarquer sans prévenir chez Akim ou Elijah dans le but de gâcher le début de leur weekend – ce qui était généralement mon rôle, le sien étant d’essayer de temporiser du mieux qu’il pouvait mon comportement quelque peu excessif. Parce qu’en ce jour du 6 février 2016, le jeune homme qui s’était presque imposé dans mon lit – et dans ma vie – depuis un peu plus d’un an à présent venait de souffler sa vingt-cinquième bougie et je n’avais évidemment rien prévu pour célébrer ce jour comme on se devait normalement de le faire lors d’un anniversaire. Rafael m’avait donc quelque peu poussé à organiser une soirée en son honneur, ce dont il finit par s’occuper lui-même face à mon (très) léger désarroi devant cette situation à laquelle je n’étais franchement pas familier. Et puis, j’avais beau connaître le jeune homme depuis de long mois déjà, je devais bien avouer que je n’étais pas très familier avec ses amis que je n’avais pour la plupart jamais rencontré. Alors que, grâce à l’aide de sa sœur jumelle, Rafael avait réussi à planifier une petite soirée dans un bar du quartier et à inviter quelques-uns des amis de Nate en quelques heures seulement. Donc lorsque le journaliste finit par rentrer de sa longue balade en fin d’après-midi, j’étais en train de l’attendre patiemment dans le but de l’amener à la surprise party mise en place par mon meilleur ami. Et ce fut un Nate légèrement bourré, mais heureux, qui se mit à me sauter dessus dès notre arrivée à mon immeuble.

Cependant, l’alcool qu’il avait ingurgité toute la soirée lui était très certainement monté à la tête pour qu’il se laisse aller à me dire ce genre de choses sans même se donner la peine de réfléchir. Je savais bien évidemment que Nate avait ce genre de sentiments à mon égard – je n’étais après tout ni aveugle, ni stupide –, seulement, j’avais jusque-là toujours fait en sorte de les ignorer, refusant comme à mon habitude de faire face à la réalité. Alors, le fait que ces trois petits mots lourds de sens aient été prononcés rendait cette chose – que je savais déjà inconsciemment – plus réelle que jamais et totalement impossible à ignorer à présent.

Stoppé dans mon plaisir, mon cerveau ne se remit à fonctionner qu’après de longues secondes, et lorsque cela fut enfin le cas, je finis par me détacher lentement des bras de Nate afin de reposer mon corps frustré et sous le choc à ses côtés. Les bras le long de mon corps et les yeux tournés vers le plafond dont le blanc était d’un gris foncé à cause de la pénombre, je restai silencieux, ne sachant franchement pas quoi dire après ces révélations totalement inattendues…
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 16 Avr 2016 - 11:49 par Nathanael E. Keynes
Pourquoi il a fallu que ça m'échappe ? Pourquoi il a fallu que ces mots que je ne dis juste jamais d'ordinaire passent la barrière de mes lèvres ? Il y a eu ces quelques instants d'immobilité et de silence plus que pesants, et puis il s'est détaché de moi, et pendant encore de longues secondes, je suis resté immobile, incapable de bouger ou de prononcer quoi que ce soit. Ce silence est oppressant, pourtant, et je finis par ouvrir la bouche, sans trouver quoi que ce soit à dire d'abord. Je scelle à nouveau mes lèvres, observe encore le plafond un instant et puis ce murmure résonne pourtant terriblement fort dans la pièce sombre et silencieuse.

- Je... Désolé...

Désolé de quoi au juste ? De l'aimer ? Oui et non. Je changerais ça pour rien au monde, je peux pas me passer de lui et j'en ai aucune envie, mais ça me terrifie parce que je sais bien que ce que je ressens prends des proportions largement supérieures à ce que j'aurais cru être capable de ressentir au départ et que je flippe que ça s'arrête un jour ou l'autre. Quand il en aura marre, peut-être, ou qu'on se sera pris la tête une fois de trop. D'avoir laissé passer ces mots, en revanche, oui, assurément. Parce que, donc, ça me terrifie, et que ça donne beaucoup trop de corps à ce que mon coeur ne cesse de tambouriner et sur quoi je veux pas trop m'attarder. Je le sais bien au fond, mais c'est une chose de le savoir, c'en est une autre de l'avouer. Surtout quand on connaît la personne concernée et sa difficulté avec ce genre de sentiments et de relations. Et puis même pour moi, ça n'est pas si simple que ça.

Je dis pas ce genre de chose. Je suis là pour mes proches, évidemment, je les aime, oui, mais de là à le dire, il y a un gouffre. Est-ce que je l'ai déjà dit à Spencer, Nik ou Kaspar ? Je crois pas. A Prim, Jo ou Katee ? Non, certainement que non. A mes parents ? La blague... Maman peut-être, il y a longtemps. Pourquoi j'ai dit ça, là, au juste, maintenant, hein ? Parce que c'est la vérité, que l'alcool désinhibe et que ce à quoi on était en train de s'adonner a fini de griller mes derniers neurones actifs, sans doute, mais tout de même. Je me suis tourné sur le côté, lui présentant mon dos, incapable de poser les yeux sur lui après ça. Mais je sais bien que je vais pas trouver le sommeil, et je sais pas si je dois dire autre chose - à vrai dire, je vois pas quoi. J'ai bien assez bousillé la soirée comme ça, hein ? Elle avait pourtant tellement bien commencé...

J'ai pas fermé l'oeil jusqu'aux premières lueurs du jour. A un moment, j'ai entendu sa respiration, à lui, s'appesantir, et je suppose qu'il a fini par réussir à rejoindre Morphée, mais j'ai pas osé me tourner vers lui, ni même bouger d'un pouce. Ca tourne en boucle dans ma tête, je m'imagine tous les scénarios possibles après ça. Je vais me faire virer parce que ça rendra les choses trop réelles ? C'est une option que j'envisage et en même temps, je refuse d'y croire. C'est pas si surprenant que ça, n'est-ce pas ? Je tente par tous les moyens de me rassurer, mais ça ne marche pas vraiment. Et le jour commence à peine à se lever quand je finis par sombrer, épuisé, dans un sommeil pas vraiment réparateur...

Et quand je me réveille quelques heures après d'un rêve agité, il est déjà parti, me laissant seul dans son appartement vide, que je n'arrive pas à me décider à quitter, pas tant qu'il m'aura pas clairement dit que c'est ce qu'il souhaite. Mais je tourne en rond, si bien que je m'occupe stupidement en faisant le ménage dans un lieu qui ne m'appartient pas. Mais je trouve rien de mieux, pour l'heure, pour m'occuper les mains, et un peu l'esprit, en attendant qu'il revienne, et que je sache ce qu'il adviendra de nous à l'avenir...
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() message posté Mer 27 Avr 2016 - 0:24 par Invité
- Je... Désolé... se mit-il soudainement à s’excuser après qu’il ait lui aussi laissé planer quelques longues secondes de silence. Cependant, il me fut totalement impossible de répondre à ses excuses – dont je ne doutais réellement pas de la sincérité –, non seulement parce que j’étais encore sous le choc de cet aveu quelque peu impromptu, mais aussi parce que je ne comprenais pas très bien les raisons qui l’avaient poussé à se faire pardonner. Etait-il en train de s’excuser du très mauvais timing de cette déclaration qui avait traumatisé ma bite à tel point qu’elle en était tout retournée (à l’intérieur) – elle n’avait jamais été aussi petite qu’en cette soirée ?… Ou bien regrettait-il simplement ces mots extrêmement lourds de conséquences que j’étais pourtant persuadé qu’il ressentait depuis bien longtemps à présent ? Toujours était-il que, ne sachant franchement pas quoi répondre à ses excuses quelque peu inattendues, je choisis de rester une nouvelle fois silencieux et, tout comme il venait de le faire à l’instant, je me tournai sur le côté du lit où je me trouvais, lui exposant intentionnellement mon dos.

J’eus réellement beaucoup de mal à trouver le sommeil cette nuit-là. Cependant, au lieu de virer et tournoyer indéfiniment dans mon lit comme j’en avais l’habitude les rares fois où j’étais victime d’insomnie, je me forçais au contraire à rester statique dans cette position que j’avais moi-même choisie, mais qui devenait de plus en plus inconfortable au fil des heures. Et ce fut dans cette position loin d’être commode que je finis définitivement par m’endormir à l’heure à laquelle beaucoup de salariés se levaient généralement en semaine, pour me réveiller ensuite à peine trois heures plus tard.

Un rapide coup d’œil au jeune homme allongé à mes côtés me permit de rassurer mes craintes quant au fait qu’il puisse être potentiellement réveillé – ce qui n’était heureusement pas le cas. Je ne me sentais vraiment pas capable d’affronter ni son regard, ni ses potentiels questionnements concernant mes propres sentiments à son égard qui étaient loin d’atteindre l’intensité des siens. Bien évidemment, il m’était à présent tout à fait impossible de nier que j’appréciais beaucoup Nate d’une façon qui ne m’était encore jamais donné de le faire avec une autre de mes anciennes conquêtes, mais de là à dire que ses sentiments étaient partagés, il y avait encore un océan.

En une demi-heure à peine – et aussi discrètement que possible afin d’éviter de réveiller la bête qui dormait encore dans ma chambre juste à côté –, je pris mon petit-déjeuner et ma douche. Puis, une fois prêt à partir, je laissai sans aucun scrupule Nate derrière moi pour aller rendre une petite visite totalement improvisée à mon meilleur ami, Rafael. J’avais ce besoin pressant de raconter ce qu’il s’était passé la nuit dernière et Rafael était la seule personne à qui je pouvais confier ce genre de choses extrêmement personnelles. Et puis, ce dernier allait peut-être pouvoir m’aider à rassembler le peu de courage qui me restait afin que je sois de nouveau apte à faire face au jeune journaliste après ce moment affreusement embarrassant. D’ailleurs, j’espérais secrètement que Nate ait quitté mon appartement pour rejoindre le sien – qui n’était plus aussi éloigné qu’avant – durant le temps de mon absence, mais ce fut en rentrant chez moi quelques heures plus tard que je dus me rendre à l’évidence : j’allais devoir affronter la réalité de la chose bien plus tôt que je ne l’aurais souhaité…
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 7 Mai 2016 - 10:03 par Nathanael E. Keynes
Dos à dos. Silencieux. Sans fermer l'oeil pour autant, en tout cas pour une bonne partie de la nuit. Les heures s'égrènent, longues et pesantes, pour lui comme pour moi, sans le moindre doute. Frustration mêlée d'angoisse et de doutes. Je sais pas où ça va mener, maintenant, et je crains franchement le pire. J'aurais sans doute été viré direct, non, si ça avait dû être le cas ? Je suis même pas vraiment capable de répondre à mes propres interrogations, complètement perdu. Et quand il finit par trouver le sommeil, plusieurs heures après, je regarde toujours le mur en face. Il faut encore un moment pour que je rejoigne Morphée à mon tour, juste le temps qu'il se lève et vide les lieux. Peu de temps après, je m'éveille à mon tour en sursaut, dans sa chambre vide et m'occupe comme je peux. Un café, une douche, une vaine tentative d'écriture aussi vite avortée que le reste a été expédié, je passe plus de temps à briquer les lieux qu'autre chose, incapable de rester calme une seconde. Et les heures sont longues quand on compte chaque minute, chaque seconde, en fixant cette porte désespérément close, avec autant d'impatience que de crainte de le voir reparaître.

Je suis en train de fumer à la fenêtre (ne me demandez pas à combien j'en suis, j'évite de les compter, là...) quand l'entrée s'ouvre enfin, sur un Tyler manifestement guère plus à l'aise que moi - et j'en suis pas étonné une seconde. J'écrase ma clope, recrache la fumée au dehors avant de refermer la fenêtre, près à jeter cendres et mégots à la cuisine, mais je me retrouve juste complètement paralysé quand mon regard croise le sien. Une main nerveuse dans les cheveux, j'esquisse un sourire crispé.

- Hey...

Très éloquent. Sincèrement, je ne sais pas vraiment quoi dire, comment aborder le sujet sans lui faire complètement peur, sans me faire virer aussi, et à vrai dire, moi-même je ne sais pas trop quoi en penser. Je vais pas lui faire l'affront de lui demander s'il a bien dormi, je crois qu'on est assez conscient que c'est le cas ni pour l'un ni pour l'autre.

- Je vais jeter ça...

Le truc con, évident, inutile à préciser. Mais qui me donne quand même une contenance trois secondes comme je fuis presque littéralement vers la cuisine, évitant même son regard. Appuyé contre la petite table un instant, je me sens particulièrement con, incapable de savoir réellement comment je dois agir. Incapable d'aller vers lui, de peur d'être - à coup sûr - repoussé aussitôt après cette nuit. Un comble quand on sait que c'est clairement une attraction physique qui nous unit à l'origine. Et là, je suis juste incapable de m'approcher de lui. Profonde inspiration, avant que je demande d'une voix qui se veut assurée mais qui ne trompe sans doute personne.

- Tu veux un café ?...

Moi oui. Je vais éviter le whisky à peine à midi, mais à vrai dire, c'est pas l'envie qui manque là... Le café compensera pas complètement, mais il m'occupera au moins les mains, et en attendant sa réponse, j'en fais couler un pour moi, avant de revenir au salon, tasse(s) en main, que je dépose sur la table basse. Un instant d'hésitation encore et je finis par m'asseoir sur le canapé, clairement pas rassuré de ce qui va suivre, mais incapable d'attendre encore la suite.

- Tu... euh... veux en parler ?...

Marrant comme je m'attends à un "non". D'un autre côté, je vais pas le blâmer, je suis pas vraiment sûr d'en avoir réellement envie non plus. Mais ça ne serait que repousser l'échéance, l'inévitable. A un moment ou à un autre, il faudra bien l'évoquer, on ne peut pas faire comme si ça n'était pas arrivé indéfiniment non plus, n'est-ce pas ? Et si mes doigts tremblent, je tente de le masquer un peu, en enserrant ma tasse de mes mains, incapable de soutenir son regard dans lequel je ne sais vraiment pas ce que je vais pouvoir trouver.
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() message posté Jeu 9 Juin 2016 - 2:52 par Invité
Après une très courte nuit de sommeil – qui se remarquait sommairement sur mon visage par un teint quelque peu blafard et de légers traits foncés sous mes yeux –, je m’étais rapidement mis à fuir mon propre appartement afin de rejoindre celui de mon meilleur ami, situé tout de même à une petite heure de chez moi en voiture. Un trajet assez long et plutôt incongru, surtout lorsque l’on prenait en compte le fait que nous étions un dimanche matin et qu’il devait être aux alentours de huit heures. Je m’étais d’ailleurs franchement senti coupable en voyant la tête de ce pauvre Rafael lorsqu’il m’avait ouvert sa porte. Cependant, mon besoin de parler des événements de la nuit passée me semblait malheureusement beaucoup plus important que le sommeil quelque peu écourté de mon meilleur ami. J’avais donc passé toute cette matinée de dimanche à discuter et à tenter de résoudre cet énorme problème qui m’était impossible à nommer et qui me paraissait totalement insurmontable. Seulement, après avoir passé des heures à retarder le plus tard possible l’inévitable, je dus finalement me résoudre à abandonner Rafael et rentrer dans mon propre appartement qui, je l’espérais, avait été déserté par la cause principale de mes angoisses actuelles.

De retour dans le quartier d’Hammersmith, je garai ma voiture dans le parking privé de l’immeuble et montai rapidement les trois étages qui me séparaient de mon quatre pièces. J’enlevai ensuite manteau et chaussures dans le but de me mettre à l’aise et avançai lentement et discrètement vers le salon tout en jetant de rapides coups d’œil un peu partout afin de vérifier si Nate était rentré chez lui ou non. Je me retrouvai finalement nez à nez avec lui à peine quelques centimètres plus loin.

- Hey... me salua-t-il alors d’une voix clairement incertaine, comme s’il craignait tout à coup une quelconque réaction violente de ma part. Et j’ignorais si la raison de cette soudaine inquiétude était due aux événements de la nuit passée ou s’il avait simplement peur que je prenne mal le fait qu’il s’était permis de rester chez moi malgré ma fuite de ce matin – ce qui était plutôt stupide puisqu’il avait les clés de l’appartement… Mais, à vrai dire, connaître les causes de ses anxiétés m’étaient pour le moment franchement égal. J’avais, en effet, autre chose à penser comme le fait qu’il allait peut-être me demander de répondre à son « Je t’aime » d’hier soir, ce qui m’angoissait au plus haut point…

- Hey… l’imitai-je avec la même hésitation dans la voix.

- Je vais jeter ça... précisa-t-il ensuite en me montrant pour preuves le cendrier rempli de je-ne-savais-combien de mégots de cigarettes et de cendres, avant de s’enfuir dans la cuisine me laissant ainsi seul dans le salon – ce qui ne me dérangeait absolument pas, bien au contraire. Je m’installai alors sur le canapé et allumai la télévision, espérant intérieurement qu’il prenne tout le temps qu’il lui fallait, et plus encore. D’ailleurs, s’il pouvait tomber dans un trou menant dans un quelconque pays imaginaire comme le personnage d’Alice au Pays des Merveilles, cela nous arrangerait très certainement tous les deux. Tu veux un café ?... me proposa-t-il depuis la cuisine.

- Non, ça ira, répondis-je à sa question sans plus de cérémonies, le regard fixé à l’écran du téléviseur. J’avais bu bien assez de café chez Rafael pour ne pas en rajouter. Par contre, je n’aurais pas refusé une cigarette s’il m’en avait proposé – malgré le fait que j’avais presque déjà fumé la moitié d’un paquet en une matinée à peine… Après plusieurs minutes qui me parurent tellement courtes que cela ressemblait plus à des secondes, Nate revint finalement de la cuisine, une tasse de café brûlant à la main qu’il déposa sur la table basse, et s’installa à mes côtés sur le canapé, ce qui provoqua  dans mon système nerveux – c’était le moins que l’on puisse dire – le réflexe malheureux de m’éloigner un peu plus de lui bien qu’il s’était assis à une distance plutôt raisonnable de moi.

- Tu... euh... veux en parler ?...hésita-t-il clairement à me demander, espérant peut-être me voir répondre « oui » à cette question qui amenait pourtant une réponse négative.

- Absolument pas ! m’exclamai-je donc sans même un regard dans sa direction. Il était évident que je ne souhaitais pas discuter de ce qu’il s’était passé cette nuit, en particulier avec la principale cause de ces événements. Ni maintenant, ni jamais. D’ailleurs, je préférerais qu’on oublie ce qu’il s’est passé. Ça vaut mieux, je crois…
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() message posté Lun 20 Juin 2016 - 0:47 par Nathanael E. Keynes
Il est rentré, et moi j'ai fui dans l'instant, trop mal à l'aise de cette situation merdique que j'ai finalement créé tout seul. Quelle réaction j'attends de sa part ? A vrai dire, j'en ai foutrement aucune idée, mais je suis pas sûr de vouloir savoir. Je sais pas s'il y en a de bonne, en réalité. Il a simplement répondu de la même manière que moi, difficile de pas sentir le malaise dans chacune de nos voix. J'entends la télé depuis la cuisine, ne sais, là non plus, pas trop quoi en penser, mais je laisse courir. Je lui propose un café, m'en fais couler un.

- Non, ça ira.

Ok. Ca se passe de commentaire, et je reviens au salon d'un pas hésitant, un peu trop tôt à mon goût... et sans doute au sien aussi. La preuve, à peine je prends place sur le sofa qu'il recule, comme si j'allais... quoi ? Lui faire du mal ? Lui sauter dessus ? Aucune idée de ce qui se cache sous cette réaction, mais aucun risque que ça soit un truc pareil. Non, je suis bien trop nerveux pour bouger d'un milliquart de poil, le regard fixé sur ma tasse. Et oui, je lui demande s'il veut parler du sujet qui fâche, parce que je vois pas comment ça peut rester en suspens indéfiniment. Je crois que nerveusement, de toute façon, je tiendrai pas.

- Absolument pas !

Pas une grande surprise, mais l'exclamation aussi spontanée, peut-être même un peu trop brusque me fait sursauter.

- D’ailleurs, je préférerais qu’on oublie ce qu’il s’est passé. Ça vaut mieux, je crois…
- Tu crois vraiment que c'est possible, ça ?

Moi j'y crois pas une seconde. Et c'est pas parce que j'ai une plutôt bonne mémoire dans l'absolu, non... Ca n'a rien à voir. Mais c'est beaucoup trop marquant pour lui comme pour moi pour qu'on parvienne réellement à en faire abstraction. Et je crois pas que se voiler la face amènera quoi que ce soit de bon.

- Moi je crois pas... Mais je vais pas t'emmerder cent-sept ans avec ça... Juste...

Je cherche comment mettre des mots sur ce qui tourne en boucle dans ma tête depuis que je me suis arraché aux bras capricieux de Morphée.

- Tu sais... C'est pas vraiment un truc que je dis facilement... Encore moins souvent...

Le regarder, à cet instant, c'est juste impossible. Je sais que tout ce qui touche aux sentiments le met super mal à l'aise, et je sais pas à quel point ça pourrait le pousser à simplement couper tout lien avec l'origine dudit malaise. Et je crois que, clairement, c'est ça qui me terrorise le plus.

- Alors quoi qu'il arrive, je vais pas te répéter ça douze mille fois, je suis déjà bien assez surpris que ça soit sorti cette nuit...

L'alcool ingurgité est sans doute un facteur, j'en conviens, mais tout de même... Quant à ce qui va arriver, donc... J'en sais rien. Je vais juste tâcher de finir de sortir ce que j'ai à dire, même si les mots me semblent complètement à côté de la plaque dès qu'ils passent mes lèvres, bien que ça fasse plusieurs heures que je tourne ça dans tous les sens pour essayer de trouver la meilleure formulation... ou plutôt la moins pire.

- Et je sais bien ce qu'on attend communément ensuite mais... Je te demande rien, je t'ai pas demandé de grande déclaration jusque-là, et j'ai pas l'intention que ça change... J'ai pas besoin de ça...

C'est de lui dont j'ai besoin. Ces petits mots, certes lourds de sens, c'est pas l'essentiel. Je dis pas que ça me ferait pas plaisir de l'entendre, évidemment, mais... Déjà, peut-être bien que ça me ferait un peu peur aussi, parce que c'est franchement l'inconnu, ça, pour moi aussi, et puis... Et puis je sais à quoi m'attendre depuis le départ, et au fond, réellement, j'ai pas besoin de ça. Tant que je peux continuer à détenir la clef que je garde précieusement depuis l'été dernier, ça me va. Tant que je peux continuer à squatter son appart, et son lit, surtout, ça me va. Tant que je peux continuer à être assuré que c'est dans mes bras qu'il passe ses nuits, ça me va. Peut-être qu'un jour je dirai plus ça, mais pour l'instant, c'est le cas. Et j'espère juste que j'ai pas déjà perdu tout ça.
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() message posté Ven 15 Juil 2016 - 2:34 par Invité
Mon refus catégorique de parler de ce qu’il s’était malencontreusement passé la nuit dernière avec Nate avait peut-être pu lui sembler un peu brusque, mais je ne pouvais tout simplement pas lui faire croire qu’il y avait la moindre chance pour que l’on se mette à discuter à cœur ouvert de sentiments et autres conneries du même genre comme un couple de gonzesses en pleine période sanglante du mois… Cela m’avait déjà quelque peu coûté d’accepter d’écouter les remarques et conseils – pourtant utiles – de mon propre meilleur ami concernant ce sujet on-ne-peut-plus délicat, ce n’était donc pas pour en bavarder calmement avec le déclencheur de tout ce merdier.

- Tu crois vraiment que c'est possible, ça ? me demanda alors Nate de manière rhétorique puisque je supposais qu’il n’attendait pas vraiment de réponse. Il reprit d’ailleurs presque aussitôt : Moi je crois pas... avoua-t-il sans réellement en avoir besoin car je me doutais bien que sa connerie allait lui rester encore longtemps en mémoire. Que ce soit sa déclaration inattendue en elle-même, mais aussi mon absence de réaction face à ce véritable tsunami d’émotions (qu’elles soient positives ou négatives…). Mais je vais pas t'emmerder cent-sept ans avec ça... Juste... Tu sais... hésita-t-il quelques secondes, cherchant très certainement les mots justes pour que je ne prenne pas la fuite face à cette conversation à laquelle je ne semblais finalement pas pouvoir échapper. C'est pas vraiment un truc que je dis facilement... Encore moins souvent... tenta-t-il alors tant bien que mal de justifier le débordement affectif auquel il s’était laissé aller – apparemment sans le vouloir – hier soir. Alors quoi qu'il arrive, je vais pas te répéter ça douze mille fois, je suis déjà bien assez surpris que ça soit sorti cette nuit...

- T’es pas le seul… ne pus-je m’empêcher de commenter à ma seule intention dans mon absence de barbe, sans pour autant m’être donné la peine de chuchoter – cependant, j’ignorais si Nate avait tout de même réussi à m’entendre ou pas.

- Et je sais bien ce qu'on attend communément ensuite, reprit-il presque aussitôt la conversation là où il l’avait laissé, abordant cette fois-ci un sujet beaucoup plus délicat que le précédent puisque cela me concernait plus directement, mais... Je te demande rien. Je t'ai pas demandé de grande déclaration jusque-là et j'ai pas l'intention que ça change... J'ai pas besoin de ça... m’assura-t-il en y mettant de la conviction dans la voix, ce qui ne m’empêcha pas de douter de sa parole…

- Vraiment ?... m’assurai-je d’avoir parfaitement compris ce que les propos qu’il venait de prononcer impliquaient pour moi, comme pour lui, tout en osant pour la première fois depuis l’incident d’hier soir me tourner vers lui dans le but de lui faire face. Ça ne te fait franchement rien que je ne puisse pas te répondre ? Ni maintenant, ni probablement jamais d’ailleurs, rajoutai-je sans forcément que cela soit nécessaire. Seulement, je voulais être bien sûr qu’il comprenne que je ne pourrais éventuellement jamais lui dire ces trois petits mots qu’il attendait à l’évidence malgré ce qu’il souhaitait me faire croire. Je te crois pas… renchéris-je après seulement quelques secondes de silence. Tous les mecs qui disent ce genre de conneries attendent une réponse ! conclus-je alors, incertain de la réaction de Nate face à ce que je venais de lui dire.

J’espérais sincèrement que ce qu’il m’avait assuré peu avant – comme quoi il n’attendait rien de moi – était vrai parce que je n’avais pas chamboulé ma vie pendant un peu plus d’un an pour le beau cul de ce type pour que cela se termine à cause d’une histoire de sentiments non réciproques… Surtout qu’il était prévenu.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Ven 15 Juil 2016 - 16:36 par Nathanael E. Keynes
C'est pas vraiment très surprenant de le voir réagir brusquement, je dirais presque... sauvagement. C'est pas comme si j'avais pas quelques notions de son comportement général, non plus. Evidemment, il y a sans doute plein de choses que j'ignore encore, plein de réactions de sa part que j'ai toutes les chances de ne pas anticiper, mais sur ce point, je suis évidemment pas étonné qu'il soit mal à l'aise, et guère plus que ce malaise puisse se traduire par une certaine brusquerie, presque une forme d'agressivité verbale, qu'il ne contrôle sans doute même pas vraiment. Je dis pas que ça me fait plaisir, d'autant que j'en suis à la fois l'origine et la cible, mais je suis pas étonné, je savais un peu à quoi m'attendre quand il a repassé la porte après tout. Je sais juste pas où ça va nous mener, tout ça, et je suis quelque peu inquiet. Et mal à l'aise, aussi, donc. Mais je pense quand même pas que ne pas crever l'abcès soit une bonne idée, et si je tente de m'exprimer, j'espère sincèrement qu'il ne me tiendra pas trop rigueur de ne pas aller dans son sens et occulter complètement tout ça. Parce que pour ce qui me concerne, clairement, je suis incapable d'oublier que ça a eu lieu, et je doute très fortement, quoi qu'il en dise, qu'il en soit capable de son côté. Alors je tente de lui faire part de mon point de vue, en espérant que ça puisse le rassurer un peu, en quelque sorte, bien que je doute que la démarche soit très efficace.

- T’es pas le seul… a-t-il marmonné en réponse à ma surprise d'avoir moi-même laissé échapper les trois petits mots si lourds de sens qui sont à l'origine de notre embarras du jour. Et je doute pas un instant de la sincérité de cette réplique. Mais je suis tout autant sincère quand je lui affirme ne pas attendre de réponse, ne serait-ce que parce que, si j'avais été parfaitement maître de moi hier soir, il n'aurait jamais entendu ces mots.

- Vraiment ?...

Pour la première fois depuis hier soir, il a recroisé mon regard. Pour la première fois depuis hier soir, il me fait face, arrête de fuir la situation. Et si une part de moi en est soulagée, l'autre n'en est que plus mal à l'aise encore.

- Ça ne te fait franchement rien que je ne puisse pas te répondre ? Ni maintenant, ni probablement jamais d’ailleurs... Je te crois pas… Tous les mecs qui disent ce genre de conneries attendent une réponse !

J'ai pas eu le temps de lui répondre tout de suite, et ses propos abrupts ne me laissent évidemment pas indifférents, mais je secoue seulement doucement la tête.

- Je peux pas complètement affirmer que je serais pas content de les entendre, mais à vrai dire, je sais pas... Je sais pas si je serais pas tout autant mal à l'aise en fait... Alors non, vraiment, je te demande rien. Et puis... Ca a toujours été clair entre nous, non ? Je veux dire... C'est pas vraiment un secret en soi, que je tiens à toi, même sans que ces trois petits mots sortent... Ca empêche pas que ça me va très bien de... seulement partager tes nuits, si on veut...

Enfin 'seulement'... on va pas se mentir, je suis là presque tout le temps. Dans les faits, je suis pas sûr que ça soit réellement 'que' ça, ne serait-ce que parce que j'ai sa clé comme si c'était aussi chez moi, ici, quand bien même j'ai mon chez moi à quelques stations de là. Mais je suis pas sûr que souligner ce genre de choses ne soit pas plus propice à le faire encore plus fuir qu'autre chose, alors je minimise clairement les choses.

- J'ai juste pas du tout envie de sortir de ta vie...

Mon café refroidit sans doute mais finalement, c'est pas sur lui que je me venge, mais sur une nouvelle clope... Et machinalement, je lui tends mon paquet, des fois que, même s'il a très certainement le sien sur lui.
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() message posté Sam 6 Aoû 2016 - 3:33 par Invité
- Je peux pas complètement affirmer que je serais pas content de les entendre, fut finalement forcé d’admettre Nate, me donnant ainsi raison, mais à vrai dire, je sais pas... finit-il par dire, me laissant alors quelque peu perplexe quant à la suite de sa phrase. Après tout, ne venait-il pas justement de m’avouer à l’instant qu’il aimerait m’entendre lui répondre la même chose ? J’avais donc un peu de mal à comprendre ce « mais » qu’il venait tout à coup de rajouter à la fin de sa phrase et je me forçai à attendre patiemment la suite de sa réponse afin de connaître les raisons exactes de cet ajout de dernière minute – ce qui prit à vrai dire moins longtemps qu’il n’en fallait pour le dire. Je sais pas si je serais pas tout autant mal à l'aise en fait... finit-il alors par me révéler d’une manière qui me semblait tout à fait honnête – il n’avait de toute façon aucune raison de me mentir, sauf peut-être pour cacher l’embarras qu’il devait sans le moindre doute ressentir depuis qu’il avait malencontreusement laisser échapper ses trois petits mots de sa bouche – , ce qui me laissa plutôt surpris par cette réponse à laquelle je ne m’attendais absolument pas. Alors non, vraiment, je te demande rien, affirma-t-il ensuite en y mettant un peu plus de conviction dans la voix dans le but évident de me persuader de sa bonne foi – ce dont j’avais encore légèrement du mal à croire. Et puis... Ca a toujours été clair entre nous, non ? Je veux dire... C'est pas vraiment un secret en soi, que je tiens à toi, même sans que ces trois petits mots sortent... Ca empêche pas que ça me va très bien de... seulement partager tes nuits, si on veut...

Je devais bien admettre qu’il n’avait pas tout à fait tort sur ce point. Après tout, avant même que l’on ne vienne à se fréquenter lui et moi, il avait préféré jouer la carte de l’honnêteté en me mettant en garde sur le fait qu’il était en train de tomber amoureux de moi. Par conséquent, le jour où j’ai finalement accepté de le laisser entrer dans mon lit – voire même, au sens plus large du terme, ma vie –, je ne pouvais pas nier que j’étais pleinement conscient des sentiments qu’il avait envers moi.

- J'ai juste pas du tout envie de sortir de ta vie... finit par m’avouer Nate une énième fois, avant de prendre une cigarette de son paquet et de la mettre à sa bouche. Puis, il tendit ledit paquet déjà bien entamé dans ma direction et je ne me fis pas prier pour prendre également une tige toxique de nicotine. Je sortis ensuite mon briquet de la poche avant de mon jean et j’allumai la clope qu’il venait de me donner à l’instant avec la facilité d’un gros fumeur tel que moi, avant de me tourner vers l’angoissé qui était assis à mes côtés et d’amener la flamme du briquet à sa propre cigarette.

- Personne n’a dit que t’allais en sortir, répondis-je alors pendant qu’il tirait sur sa clope.

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