» Schizophrénie : Hazel J. Chase , Samael G. Pellegrino et Amanda E. Hemsworth
(✰) message posté Mar 13 Déc 2016 - 12:52 par Noah J. McKenzie
j'essaye de faire de mon mieux
Michael✧Milo
Avec raison ou non, Milo avait décidé de se montrer relativement honnête quant à ses intentions. Pourquoi pas ? Possiblement parce que c'est n'est pas très sympathique, pour ne pas changer, suggéra sa conscience. Hum...Du moment que ça n'arrive pas jusqu'aux oreilles de Charlotte. Effectivement, s'il s'efforçait d'arranger leur relation, ce n'était pas pour aller jeter de l'huile sur le feu avec cette histoire ridicule. Tu aurais peut-être du y penser avant de venir ici. Il se mordit la lèvre. La curiosité et le besoin de se confronter à ce nouvel adversaire, l'avaient emportés sur le reste. " Et bien vois-tu en fait, le mieux c'est qu'on ne se mette pas sur la gueule, pour deux raisons. La première c'est que je tiens trop à ma gueule de mannequin pour une pub de parfum, la seconde... C'est que t'as pas envie de te retrouver dans un poste de police avec moi pour qu'on explique ce qu'il s'est passé. Et je t'avoue que je n'ai pas envie de perdre mon temps non plus." L'enseignant haussa les épaules en réponse . "Sincèrement, je pense que la première réponse vaut mieux que la deuxième. Même si cela me met dans une situation peu confortable ou pire...Je ne suis pas du genre à m'effrayer facilement. Et puis, la prison ça créer des liens" plaisanta-t-il. On aurait pu se taper dessus ailleurs, songea-t-il. Mais il n'en dit rien. Installé sur sa chaise, l'ancien militaire croisa nonchalamment les jambes et attendit la suite. "Mais si tu as envie d'aller défouler tes muscles, il existe des endroits pour ça mon ami." Il hocha brièvement la tête : "Bien sur, mais ce n'est pas pareil." Il ne releva la mention du mot ami. Tout deux savaient qu'ils se trouvaient loin, très loin du compte."Au fait, ça t'arrive d'enlever tes lunettes? Non, parce que vois-tu, ici, il n'y a pas de soleil... Tu les enlevais au moins quand tu étais avec Charlotte? Hein?" L'américain sourit, amusée de voir enfin son interlocuteur commençait de s'agacer. "Sans vouloir faire de la philo, on dit que les yeux sont les portes de l'âme, mais toi, elles sont toujours fermées...""Ca t'intrigue tant que ça ?" demanda-t-il. L'ex-mari de Chuck, se décida avec une lenteur exaspérante à retirer les fameuses lunettes. Il les posa alors tranquillement sur le bord du bureau et reporta à nouveau son attention sur Michael. "Satisfait ?" s'enquit-il. Il ne lui laissa que peu de temps pour l'observer et prit l'initiative de s'expliquer avant que ne survinrent d'autres questions. "Comme tu peux sans doute le constater, je souffre d'une légère déficience". Le terme employer pour rendre compte de son oeil non voyant, était un euphémisme. A cette distance, son compagnon pouvait certainement apercevoir l'aspect vaguement voilé de son regard sur un coté en particulier. "Par ailleurs, j'aime porter mes lunettes, c'est pour le coté angoissant. Les gens ont tendance à se faire des nœuds dans la tête à force de s'interroger sur ce que je pense." Il afficha une moue dubitative avant d'ajouter : "Je ne suis pas sur que le fais de ne plus les avoir sur le nez change grand chose. " Patient -une fois n'était pas coutume, car cela s'avérait en effet extrême rare qu'il daignât attendre quoi que ce fut – Milo regarda son camarade, silencieusement. Ce qu'il venait d'annoncer ne manquerait pas de piquer d'avantage la curiosité de celui-ci, ce qui mènerait inévitablement vers un approfondissement du sujet. Et au point ou on en est...on peut continuer de faire la conversation.
(✰) message posté Mer 18 Jan 2017 - 15:59 par Invité
Je pense surtout à moi-même quand je répète que j'essaye de faire de mon mieux
Milo & Michael
L'ex-mari de charlotte était un homme curieux. Il n'avait pas cherché à cacher ses pensées, il s'était expliqué et s'était montré plus qu'honnête quand à sa venue. Lorsque Michael lui avait exposé les raisons quand à son refus de se mettre sur la gueule avec ce type, celui-ci, dans un sourire, avait avoué préféré la réponse numéro un plutôt que la seconde. Michael appréciait l'humour en temps normal, mais ce type avait le don, assez sérieux il fallait l'admettre, de l'agacer au plus haut point. Déjà, il rentrait sans trop y avoir été invité, et il ne cessait de se montrer curieux quand à Michael et à ses relations avec Charlotte. Et puis, le mieux restait sans doute le fait que cet homme-là n'était venu, au final, que pour se défouler un petit peu. Et comme il le faisait très justement remarqué, même si il y avait des lieux pour ça, pour faire passer un peu son trop plein d'énergie, ce-dernier avouait que cela n'était pas pareil, et Michael devait bien admettre à son tour que sur ce point, Milo avait raison. Rien ne valait un bon coup de poing dans la gueule de quelqu'un, et ce, peu importait le lieu, quand on avait une affaire à régler. Mais pour le coup, Michael avait trop de responsabilités pour se permettre de frapper un type comme lui. D'autant qu'il ne savait pas vraiment ce que pourrait faire l'homme contre lui. Une action en justice? Peut-être... Ou alors simplement pour foutre un peu la merde avec Chuck.
Finalement, Milo retira ses lunettes avec une lenteur presque trop... Lente. Lorsqu'il les posa sur le bureau, Michael put enfin voir le visage de son interlocuteur, surtout ses yeux en fait. Il remarqua immédiatement qu'un oeil semblait avoir perdu toute vie. Il semblait un peu voilé. Son camarade ne tarda pas à confirmer ses doutes. Michael faillit le charrier en lui demandant si c'était dans un accident de cuisine, ou alors de jardinage, mais il préféra tenir sa langue. Il savait que certaines blessures étaient dû à certains actes plus ou moins glorieux. Le jeune patron s'aperçut alors qu'il ne savait pratiquement rien de l'homme qui lui faisait face, et cela apportait une certaine frustration. Certes il avait quelques éléments, mais trop peu pour se faire une véritable idée de l'homme qu'il avait en face de lui. Finalement, il se cala au fond de son siège, penseur, sans lâcher l'homme du regard. Il avait en fait oublier une chose essentielle: L'observation. Quatre vingt pour cent de ce que l'on pouvait savoir venait du regard. L'homme qui lui faisait face était d'une belle carrure. Peut-être avait-il servi dans l'armée. Il se déplaçait avec une canne. Simple style? Ou alors pour palier une légère déficience de la jambe? Lorsque l'autre continua en argumentant sur le choix de porter des lunettes, Michael ne put le contredire. Certes, le port des lunettes faisait en sorte que tous ceux qui lui faisait face se trituraient les méninges pour savoir ce à quoi il pouvait penser ou ses éventuelles réactions, et Michael était tombé droit dans le panneau. Quand au côté angoissant, sans aucun doute il était plus angoissant avec. Lorsque l'on découvrait son regard, c'était tout de même plus rassurant.
- Oui, effectivement, je dois admettre que ce côté angoissant est très réussi avec les lunettes. Si il voulait angoisser, au fond, c'était qu'il devait savoir comment on faisait. Psychologue? Il aurait pu l'être au vu de son attirail, mais Michael en doutait. Peut-être était-il flic? Dans sa manière de poser des questions, dans sa manière de se tenir, provocante, il avait un peu l'allure de ces inspecteurs que l'on pouvait voir dans les séries télévisés, toujours mystérieux, avec des questions précises et courtes, qui allaient droit au but, honnête et droit, prêt à accomplir leur devoir en toutes circonstances. Oui, ça il aurait pu l'être, mais là encore, ce n'était qu'une supposition. Finalement, Michael posa la question qui lui brûlait les lèvres: - Comment ça vous est arrivé?... Votre oeil? En fait, maintenant qu'il avait retiré ses lunettes, Michael se demandait si cela l'intriguait encore plus ou le mettait mal à l'aise plus que tout à l'heure. Le blondinet avait lui aussi quelques cicatrices, dues aux combats qu'il avait mené. Mais pas d'aussi visible. Finalement, Michael reprit: - En fait, vous avez l'air d'en savoir beaucoup sur moi. C'est assez... Intriguant. Et il se trouve que je ne sais rien sur vous... Milo. Excepté que vous êtes l'ex de Chuck, ça je crois que j'ai pigé. Alors dîtes-moi, qu'est-ce que vous faîtes au juste? Vous avez un boulot? Ou est-ce que vous traquez tout ceux qui s'approche un peu trop de ce qui a été un jour votre femme? La dernière question était plus sèche que Michael n'aurait voulu la prononcer, mais c'était fait. Il n'allait pas lui présenter des excuses, et puis, de toutes manières, il fallait bien le pousser un peu dans ses limites cet homme dont le calme semblait vraiment imperturbable... Ou presque.
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Noah J. McKenzie
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(✰) message posté Mer 25 Jan 2017 - 15:50 par Noah J. McKenzie
j'essaye de faire de mon mieux
Michael✧Milo
La conversation se poursuivait tant bien que mal, dans ce bureau. Le commercial semblait plutôt bien réussir à garder son sang-froid. Ce qui n'était pas une mince à faire, lorsqu'on connaissait un peu Milo. Celui-ci, apparemment dérangé par les lunettes de l'enseignant, lui fit remarquer qu'il pourrait les enlever. Et devant son insistance, celui-ci finit par céder. Puisque ça le perturbe tant que ça. Il s'informa ensuite de la satisfaction de l'autre, quant à son effort et, sans laisser la place pour une possible réponse, enchaîna sur la question de son oeil endommagé. Il préférait anticiper les remarques, plutôt que d'essuyer des répliques dérangeante. "Par ailleurs, j'aime porter mes lunettes, c'est pour le coté angoissant. Les gens ont tendance à se faire des nœuds dans la tête à force de s'interroger sur ce que je pense." déclara-t-il à mi chemin entre le sérieux et la plaisanterie. Il ne souhaitait pas particulièrement plomber l'ambiance déjà, spéciale, avec ses problèmes. "Oui, effectivement, je dois admettre que ce côté angoissant est très réussi avec les lunettes."L'américain sourit alors, content de son effet. Que l'ex de Charlotte pu reconnaître, une certaine angoisse vis à vis de sa propre personne, le réjouissait de façon presque démesurée. Disons que c'est agréable pour l’ego, songea-t-il. Ayant mener son interrogatoire avec soin jusque là, sans répit pour son adversaire, il sentait bien que son interlocuteur cherchait à inverser la tendance. Evidemment, il souhaitait également en savoir d'avantage sur l'étrange individu, qui en plus d'avoir été marié à Chuck, se permettait de s'incruster, sans gêne dans son bureau. Quoi de plus normal ? Il aurait pu se contenter de ne rien dire, pensa-t-il. Et d'approuver, ça m'aurait suffit."Comment ça vous est arrivé?... Votre oeil? " L'ancien militaire pinça les lèvres. Evidemment, c'était une question légitime et surtout...récurrente. Il ne répondit donc pas immédiatement, prenant le temps de la réflexion. "En fait, vous avez l'air d'en savoir beaucoup sur moi. C'est assez... Intriguant. Et il se trouve que je ne sais rien sur vous... Milo. Excepté que vous êtes l'ex de Chuck, ça je crois que j'ai pigé. Alors dîtes-moi, qu'est-ce que vous faîtes au juste? Vous avez un boulot? Ou est-ce que vous traquez tout ceux qui s'approche un peu trop de ce qui a été un jour votre femme?" Il haussa les épaules. "Pour ce qui est mon oeil, ça fait partie des joies de l'Afghanistan." Il marqua une pause et hésita quelques secondes de plus avant d'ajouter : " C'est à la suite d'une explosion...Ca fait cliché de dire mauvais endroit, mauvais moment, mais...je crois qu'il n'y a pas de terme mieux adapter." Il n'en révéla pas plus sur le sujet et un instant silencieux. Les images déferlaient à nouveau dans son crâne, assaillant son esprit avec force. Il revoyait les autres tomber, la poussière, le sable...et le bruit. Au bout d'un temps complètement approximatif, il secoua la tête, s'arrachant avec difficulté à ces survivances du passé. "Pour le reste, je suis enseignant. " déclara-t-il. "Et je sais, c'est surprenant, mais on s'y fait." La plupart des personnes apprenant ce qu'il exerçait comme métier, s'avéraient surprit d'un premier abord. Au vu de son caractère, on ne l'attendait pas dans ce cadre là. "Non, je ne passe pas mon temps à traquer ceux qui ont cru bon de regarder Charlotte d'un peu trop près. " Il fit vaguement la moue. "Je devrais peut-être m'y mettre cela dit" s'amusa-t-il. "A vrai dire, tu es une exception." Mais une exception de taille. Car, il l'était le seul dont l'australienne est jamais réellement parlée. Ce qui le configurait d'office, comme un indésirable dans ses plans.