"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici dogs are not our whole life, but they make our lives whole. (benjamin) 2979874845 dogs are not our whole life, but they make our lives whole. (benjamin) 1973890357
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() message posté Lun 16 Juin 2014 - 22:40 par Invité

Le chien est, à juste titre, le symbole de la fidélité ; parmi les plantes, ce devrait être le sapin. Lui seul, en effet, tient bon avec nous, que la saison soit belle ou mauvaise, et ne nous abandonne pas en même temps que le soleil nous retire sa faveur, comme font tous les autres arbres, plantes, insectes et oiseaux, pour reparaître quand le ciel nous rit de nouveau.
Assise devant sa vieille machine, Aélyna feuilletait les différentes pages qui s'offraient à elle. Les annonces étaient diverses, mais jamais assez bien pour elle. Elle postulait à certaines, envoyant son cv sans grandes convictions. Ce nouveau mode d'échange avec les entreprises ne lui plaisait pas, mais elle s'y astreignait, il fallait qu'elle apprenne à vivre avec son temps. La jeune femme de nature timide, mais jamais dans le contexte du boulot, un point fort dont elle aimerait pouvoir tirer profit dans la vie de tous les jours, est exigeante lorsqu'entre en lune de mir son avenir. Après près de 2 heures museau collé à l'écran, la brunette répond aux aboiements de son jeune chien. Hully est de la famille depuis maintenant 1 mois, un jeune beagle dont elle a du mal à se défaire, malgré son besoin constant de distraction. Il lui permet de garder un semblant de positivisme dans cette période plutôt morose. « Oui oui j'arrive Hulk » chantonnait t-elle, alors que le chiot s'agitait d'avantage en la voyant s'activer. Le petit surnom qu'elle lui avait attribué était une insidejoke, Hully n'ayant rien de comparable au célèbre marvel vert, bien au contraire. Le parc dans lequel se rendait les deux comparses n'était qu'à quelques centaines de mètres seulement du nouvel appartement de la jeune femme, une praticité qui n'était pas pour déplaire à la maîtresse en herbe. Le trajet jusqu'à l'air de jeu verdoyante était un véritable calvaire pour le jeune Hully qui avait du mal à se faire à la laisse. Quand enfin ils atteignaient les parvis d'herbe à perte de vue, Aélyna s'empressait de détacher le far d'eaux de son nouveau compagnon, lui redonnant ainsi sa liberté. Au loin, elle apercevait un visage familier,  un maître qu'elle rencontrait à de nombreuses reprises au cours de promenades comme celle d'aujourd'hui. Elle le saluait d'un sourire, chaleureux, sa timidité l'empêchant de faire un pas de plus vers lui. Balle en main, elle lançait à plusieurs reprises le jouet, accompagné d'un « Va chercher » bien marqué. Hully manquait plusieurs fois de lui ramené, préférant s'en amuser sur la pelouse, vide de monde. Au loin les sirènes d'un camion de pompier se mettait à retentir, attisant la curiosité de la jeune femme, qui, le temps de quelques secondes détachait son regard de la petite boule de poils. Un court instant, fatal, puisqu'en revenant à ses occupations elle constatait l'absence du chiot. Paniquée son visage, jusque là plutôt souriant, se transformait en une moue inquiète. Elle se mettait à chercher, seule, ne souhaitant pas attirer l'attention vers elle et sa poisse légendaire. Plus les minutes avançaient, plus Aélyna se mettait à chercher dans des coins improbables, bosquets, chemins de terre … Tout y passait. Les «  Hully » qu'elle murmurait ne donnaient pas plus de résultats, pourtant elle n'abandonnait pas, persuadée que son nouvel ami ne pouvait pas être parti bien loin.  
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() message posté Mar 17 Juin 2014 - 0:02 par Invité
C’était encore une journée où Benjamin était contraint de se lever, chose qu’il détestait sûrement le plus au monde, mais quand on parle boulot, il faut savoir être sérieux. Il commença son boulot de coursier à 6h30, enchainant les allers-retours entre son entrepôt et les lieux de livraison. Ce n’était pas un métier glamour ou particulièrement stimulant, mais au fond il aimait bien ce travail. Il adorait parcourir la ville en bicyclette les écouteurs bien enfoncé dans ses lunettes. Puis au prix que coûté les transports en commun et l’essence, quoi de mieux qu’avoir un vélo de fonction ?
Il travailla durement jusqu’à 14h30 avant de pouvoir rentrer chez lui. Comme à son habitude, il s’affala sur son canapé une petite demi-heure pour faire la sieste. Il ne faut pas croire que le jeune homme se couche tôt pour tenir la journée, loin de là ! Qu’importe l’heure à laquelle il travaillait, il ne se couchait que rarement avant 2h du matin. C’est son adorable labrador de 8 ans, Austin, qui le réveilla. Ce dernier avait déjà sa laisse en bouche tout en le regardant tel le Chat Botté dans le film Shrek. Ce chien était un putain de manipulateur, comment résister à une petite bouille pareil ? Ben chercha la motivation au plus profond de lui pour se lever. Il fit un brin de toilette histoire de ne pas faire fuir les gens du parc et quitta son appartement. Pour faire plaisir à Austin, il décida d’aller au plus beau parc de la ville n’étant pas tout près, il dû prendre le métro. Son chien était un amour, il savait quand il devait rester calme, quand il pouvait faire le fou et comprenait assez bien les situations. Par moment Benjamin avait l’impression de vivre en colocation avec un autre être humain et non un animal, sensation surement dû à sa consommation légèrement excessif de stupéfiant.

Il était donc dans le parc, tranquillement assied sur un banc, en train de lire un roman qu’on lui avait recommandé, pendant qu’Austin essayait de sympathiser avec un écureuil peut enclin à le faire entrer dans son cercle d’ami. Ben regardait quand même son chien du coin de l’œil, il serait beaucoup trop triste de le voir disparaître. Certes, Austin n’était plus tout jeune et il y avait peu de chance qu’il décide de partir, mais personne n’est jamais assez prudent. Alors qu’il regardait où en était son chien avec l’écureuil, il vit la jeune femme brune qu’il croisait souvent. Comme à leur habitude, ils se sourirent, Ben lui faisant même un petit signe de la main. Il était loin d’être timide et n’osait jamais aborder quelqu’un s’il en avait envie, mais cette jeune femme semblait tellement refermé sur elle-même, qu’il préférait y aller doucement.

Au bout d’un moment, Austin arriva vers lui en aboyant assez fort. Il ne le faisait que rarement, Ben comprit donc qu’il y avait un soucis. Il le regarda « Bah alors mon vieux, l’écureuil a été méchant ? » Le chien continua d’aboyer et partit dans une direction. Ben soupira, rangea son livre et le suivit. Austin s’arrête à quelques mètres de la jeune femme brune de tout à l’heure, cette fois elle avait la tête dans les buissons à la recherche de quelque chose. Il entendit le mot « Hully » être prononcé. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu’il s’agissait du chien de la jeune femme, surtout que ce dernier n'était pas à ses côtés. Ben tapota la tête d’Austin « T’es vraiment un amour toi ». Il s’approcha ensuite de la demoiselle et lui tapota sur l’épaule. « Excuse-moi, tu as besoin d’aide ? Hully c’est votre beagle ? » Elle semblait vraiment paniquée ce qui toucha le jeune homme, il ne se remettrait jamais de la disparition de son chien. « Il est jeune, il a dû suivre un écureuil, il y en a pas mal dans le coin. On va le retrouver, ne t’inquiète pas. Avant qu’il disparaisse il faisait quoi ? »

Benjamin avait bien remarqué qu’elle venait tout juste d’avoir un chien. A plusieurs reprises on pouvait l’apercevoir dans le parc en train de lui courir comme une folle. Une vraie distraction ! Mais là, la situation semblait un peu plus sérieuse.
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() message posté Lun 30 Juin 2014 - 22:39 par Invité
Son regard se posait sur tout ce qui l'entourait. Tenue par le stress, elle perdait toute raison, enchaînant les endroits improbables à mesure que les minutes défilaient. Timide de nature, il restait inconcevable pour elle de crier à l'aide, ou même de se faire remarquer. Ses joues rosissaient quand, à défaut de pouvoir faire autrement, elle demandait à quelques personnes de s'éloigner des bosquets pour pouvoir s'y frayer un chemin. Après plus de cinq minutes de recherches, le pas pressé et le souffle coupé, Aélyna commençait à perdre espoir. Impatiente (comme toute jeune femme normalement constituée), elle s'énervait, contre elle même tout d'abord puis sur tout le monde (ceux mentalement à défaut d'avoir assez de fougue pour lancer quelques jurons). Ses pensées se bousculaient, dérangeant l'ordre préalablement établi pour ne devenir qu'un sac de nœud incompréhensible. Sa main venait frotter son front, ses yeux se plisser et ses joues se gonfler, elle ne bougeait plus mais la recherche continuait, intensivement. Lorsque des aboiements se firent entendre dans son dos, elle se retournait, machinalement, mais ce n'était qu'une désillusion supplémentaire "sale cabot" se permettait t-elle de penser, avant de quitter du regard la cause de son faux espoir pour se remettre dans le jeu. Faute de résultats, Aélyna s'approchait du bosquet voisin pour y enfouir la tête, cette fois elle opérait avec plus de méthodologie et de calme, en espérant en ressortir un peu plus chanceuse. Un tapotement sur l'épaule suffit pour la faire resurgir de son fourrée avec surprise, et sans aucune classe  "Excuse-moi, tu as besoin d’aide ? Hully c’est votre beagle ?" brindilles dispersées dans ses cheveux, elle se sent tout à coup bien bête. Sa discrétion n'aura donc servit à rien ? Elle reconnaît le jeune homme, pour l'avoir saluer d'un sourire un peu plus tôt mais également hier, avant hier, avant avant hier ...  Sous le coup de la panique, elle rougit, incapable de lui répondre, elle se contente de le regarder. Quand enfin elle se rend compte de l'absurdité de la situation elle tente de prendre sur elle et d'articuler "Hum ... Oui ... C'est ça" une bien maigre réponse, mais elle se félicite tout de même pour l'effort accompli. Elle tente un sourire, qui ressemble plus à une grimace, l'obligeant à arrêter pour ne pas apeurer l'inconnu du parc. Il est jeune, il a dû suivre un écureuil, il y en a pas mal dans le coin. On va le retrouver, ne t’inquiète pas. Avant qu’il disparaisse il faisait quoi ? Bouche entre ouverte et cheveux toujours en pagaille, elle a du mal à résonner, en elle se combat deux émotions : la panique et sa timidité. Il ... On jouait à la balle ... je crois Une réponse pas claire, qu'elle arrive à formuler seulement en détachant son regard de celui de Benjamin. Il a l'air expérimenté en matière de chien, ce qui peut amplifier le sentiment de honte chez elle. Quelle idiote que fais ! finit t-elle par lâcher, avant de poser sa main sur ses lèvres pour ne plus pouvoir se donner en spectacle de la sorte. Mais ne vous dérangez pas pour moi, votre chien doit vous attendre Elle jette un rapide coup d’œil vers l’intéressé à quatre pattes. Elle dit cela avec politesse, alors même qu'elle est consciente d'avoir besoin des connaissances de son interlocuteur.
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() message posté Dim 17 Aoû 2014 - 16:15 par Invité
Visiblement, cette jeune femme brune avait besoin d’aide. Il la croisait très fréquemment dans le parc, elle possédait un jeune chiot qu’elle avait du mal à dresser. En même temps, il savait ce que c’était, ce n’est pas évident de poser son autorité devant une petite boule de poil toute choupinou. En parlant de poule de poil, Ben n’avait pas vu le chien de la jeune femme et supposait donc qu’il s’était enfui faire l’imbécile quelques parts dans le parc. Il voyait la maitresse la tête dans les buissons, ce qui devait être le pire endroit pour chercher un chiot, dans aucun cas un jeune être fougueux irait se terrer dans les buissons, le mieux serait d’aller vers la zone de jeu pour enfant qui se trouvait un peu plus loin. Le bruit et les gens avaient sans doute dû l’attirer ou alors près des chênes, il y avait pas mal d’écureuil. Il se décida donc de l’aborder, puis ça faisait un moment qu’ils se souriaient sans oser se parler.

Il lui tapota donc l’épaule pour la faire se retourner, quel spectacle ! La jeune femme était complètement sans dessus-dessous. Ses cheveux étaient complètement ébouriffés et on pouvait y trouver des brindilles et des feuilles. Il attendit une réaction de sa part étant donné qu’il venait de lui poser une question, mais elle semblait peu enclin à lui répondre. Un silence s’installa avant que cette dernière ne réagisse pour lui dire qu’il avait raison. Elle n’était vraiment pas à l’aise, elle essayait de le cacher mais personne n’était dupe. Ben se renseigna un peu sur le chien dans le but d’aider la jeune femme, apparemment il jouait à la balle avant de partir. Il regarda rapidement dans les mains de l’étrangère, aucune balle en sa possession, son chiot avait dû la récupérer et trouver en chemin de retour quelqu’un avec qui jouer. Alors qu’il allait lui émettre sa théorie, la jeune femme se traita d’idiote avant de rajouter en le vouvoyant de ne pas se déranger. Benjamin détestait le vouvoiement, c’était beaucoup trop formel mais il préféra ne pas lui faire remarquer, après tout elle était assez gênée comme ça, ce qui l’amusait beaucoup d’ailleurs.

« Haha, ne t’inquiète pas. Austin dit-il en montrant son chien, et moi-même seront très heureux de t’aider. Au début ce n’est jamais facile de dresser un chien, je sais ce que c’est. Il a dû trouver un nouveau centre d’intérêt en allant chercher sa balle. Viens on va par là » dit-il en lui indiquant le chemin qui mène aux jeux pour enfant. « Les enfants adorent les chiots, il doit être en train de se faire câliner là-bas ». La jeune femme se décida à la suivre, n’ayant pas l’air vraiment à l’aise. C’était fou d’être timide comme ça ! Austin lui, suivit son maitre un peu en arrière, par moment il faisait des sprints puis ralentissait, etc. Il faisait le chien quoi, il était vieux mais se comportait encore comme un jeune chiot. Profitant de pouvoir enfin parler à cette jeune femme qu’il ne voyait que de loin, il se décida à entamer un peu la conversation, tout en continuant de surveiller les alentours et d’appeler par moment Hully. « Au fait, je m’appelle Ben. Ça fait un moment que je te vois ici, ça fait plaisir d’enfin pouvoir te parler. »
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