"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Life is a sport. Make it count -> Aël 2979874845 Life is a sport. Make it count -> Aël 1973890357
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Life is a sport. Make it count -> Aël

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() message posté Sam 28 Juil 2018 - 23:38 par Invité

   
☆ Life is a sport. Make it count feat Aël.

   
Le sport dès le petit matin n’est sans doute pas l’idée du siècle. En temps normal, ça n’aurait pas été un problème, mais dans la situation actuelle, ça l’est déjà un peu plus. Les nausées sont assez fréquentes et Topaz ne peut qu’envier les futures mamans qui chantent les grossesses parfaites. La sienne est toute sauf telle. Encore que ce n’est que le début. Annoncer la nouvelle à Aël n’est pas quelque chose d’envisageable, ou pas totalement. Pas directement. Pourtant l’impression qu’il est indiqué sur son front pregnant elle le ressent à chaque fois qu’on pose un regard sur elle. A force, elle en vient même à user son miroir au point que son deuxième prénom pourrait être Narcisse ou un dérivé du genre.  Depuis deux heures déjà, elle tourne en rond dans son appartement. Petit à petit, les nausées passent et tant mieux. En effet, faire du sport avec l’envie de vomir à la première odeur de sueur qui passe elle s’en passerait bien.  Après avoir attrapé son sac de sport, elle claque la porte derrière elle non sans un sourire moqueur à l’idée de faire un peu plus enrager ses voisins. C’est peut-être un peu risqué, mais après tout personne n’a encore appelé les flics pour tapage nocturne, ou encore tapage diurne. Il est tôt, et l’espoir de les réveiller naissait petit à petit dans son esprit. Hargneuse ? Un peu. Revancharde ? Très certainement.  Jouer la carte de la provocation n’est certainement pas la chose à faire mais Topaz a les nerfs à vif et n’a jamais appris à se défouler correctement. Vieux prétexte, peut-être, mais en tout cas c’est efficace sur le moment.  A cette heure-ci, la ville est encore déserte, et seuls les plus acharnés sont assez fous pour rejoindre la salle de sport aux aurores. Concernant les deux protagonistes, c’est plutôt une question de planning. Du moins pour Topaz. Ils avaient cherché un jour et une heure et ils s’étaient mis d’accord sur ce matin. Voire même ce petit matin. Topaz doit prendre sa garde dès l’après-midi et ce jusqu’au lendemain - petit - matin.

La salle de sport n’est pas très loin, à quelques stations de métro seulement. Topaz voyage un peu par ses propres moyens et plus précisément: ses pieds. Elle n’a pas l’argent à dépenser pour une voiture, et puis à quoi bon dépenser une somme qu’elle ne possède pas dans une ville aussi bien desservie que Londres. Dans le métro, les gens parlent beaucoup, un peu trop au point que Topaz se trouve face à un flot de paroles au débit pour le moins impressionnant. Surprise, un rien déstabilisée, elle écarquille les yeux, tentant maladroitement de faire abstraction en vissant dans ses oreilles des écouteurs, étrangement soulagée. Connaitre la vie de parfaits inconnus la met mal à l’aise pour la simple et bonne raison qu’elle ne compte pas en faire de même.  Arrivée sur place, elle se faufile jusqu’aux vestiaires et enfile sa tenue de sport, non sans attacher ses cheveux en une queue de cheval. Sa bouteille d’eau à la main, elle rejoint la salle à la recherche de son ami. En remarquant qu’elle est la première des deux, elle s’installe sur le premier rameur qu’elle voit avec un sourire amusé sur le visage. Monsieur est en retard, elle compte bien en connaitre la raison et lui tirer les vers du nez, dans l’espoir de noyer le poisson et lui ôter toute idée saugrenue - ou presque - qui pourrait lui venir à l’esprit. Respire, Topaz, tu délires.

   
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() message posté Mar 7 Aoû 2018 - 8:59 par Invité
La nuit a été courte pour Aël. Elles le sont souvent ces derniers temps, mais comme c’est l’été, que les journées sont plus longues et plus chaudes ça lui pose moins de problème. Cette fois ci ce n’est pas Lilly qui l’a tenu éveillé jusqu’à tard, sinon son travail qui n’en finissait pas. Il y avait eu une crise, comme il peut souvent y en avoir quand justement c’est l’été et que les Londoniens se perdent à boire de la bière jusqu’à plus soif. Il y avait eu un accident de voiture, avec des piétons en prime, et Aël c’était décidé à faire des heures sup pour seconder les secours qui s’était retrouvé pris au dépourvu entre plusieurs rixes qui avaient éclaté dans la ville.

Même si il avait veillé jusqu’à presque 3h du matin, ça ne l’empêchait pas de se lever aux aurores comme d’habitude. Il essaye tant bien que mal de traîner davantage, de changer son rythme. N’étant plus célibataire il fait des concessions pour s’adapter, cependant même quand ils étaient partis en vacances il arrivait rarement à dormir plus tard que 8h. De plus ce matin il avait rendez-vous avec Topaz à la salle. Ça faisait quelques semaines que se croiser était devenu un challenge pour eux. Il se demandait si elle ne cherchait pas à l’éviter mais ne comprenait pas pourquoi ça aurait été le cas, à sa connaissance il ne s’était rien passer qui puisse lui attirer les foudres de sa meilleure amie. Ils se croisaient surtout à l’hôpital mais se voir en dehors était plus compliqué. Si il y a un problème, il compte bien sur leur séance pour comprendre et remédier à la situation. Il aurait du mal à supporter d’être brouillé avec elle ou qu’il y ait un froid sans comprendre pourquoi.

Il est parti pour la salle en courant en guise d’échauffement. De toute façon ça n’est pas très loin et ça ne lui prend pas beaucoup de temps pour arriver. Cependant il est en retard, quelque chose lui dit qu’il va en entendre parler. Tant pis se dit il avec un sourire. Il ne lui faut que quelques secondes pour abandonner son sac à dos dans le casier, et aller dans la salle, il voit déjà Topaz en mouvement. Dur de ne pas la remarquer, il n’y a pas grand monde. Sa tenue le laisse perplexe pendant quelques secondes. Elle aurait peur d’avoir froid ? Il hausse les épaules avant de s’approcher d’elle et se s’asseoir sur le rameur d’à côté. « Dis moi que ce n’est pas pour me botter les fesses à cause de mes 5 minutes de retard que tu y mets autant de cœur. » Il a clairement dans l’idée de la faire rire pour la déconcentrer mais c’est vrai qu’elle a réellement l’air très concentrée.
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() message posté Mar 14 Aoû 2018 - 1:19 par Invité

   
☆ Life is a sport. Make it count feat Aël.

   
Se concentrer sur sa respiration. C’est le conseil qu’on ne cesse de lui donner depuis qu’elle a décidé que le sport ferait partie de sa vie. Ca aide à se vider la tête et c’est ce qui fait que c’est ressourçant. En sortant de la salle de sport on a la tête vide, on se sent flotter et on demande qu’à se poser quelque part pour récupérer un peu d’énergie. Topaz travaille et a un horaire de nuit aujourd’hui, et il y a de grandes chances pour qu’elle sente le contre-coup de cette séance de sport, mais elle en avait besoin et puis il est difficile de dire non à un sportif insistant. Depuis quelques semaines, ils s’évitent, c’est inévitable. Ou bien elle l’évite. Aël ne lui a rien fait, elle ne lui en veut pas pour quoi que ce soit, mais lui cacher des choses est une des choses les plus difficiles alors que depuis quelques années, elle a appris à se confier et à lui faire confiance. Si les rôles s’inversaient, sans doute qu’elle le prendrait mal elle aussi, en apprenant qu’il ne lui faisait pas assez confiance pour pouvoir se confier. Alors quoi ? Et bien non, l’idée de devoir fuir son regard, de détourner ses questions et faire comme si la vie était belle sans aucune complication était la seule alternative - compliquée à mettre en place - qu’elle avait. Autour d’elle, il y a tous ces sportifs qui se concentrent, parfois elle croise le sourire de l’un ou l’autre, mais ne leur rend pas en retour. Elle reste de marbre, comme si elle était sur le point de se prendre un mur et pire encore, être consciente que d’une seconde à l’autre, elle allait effectivement se heurter à une espèce de mur mesurant environs 1m80, aux cheveux bruns, sourire ravageur et humour un peu douteux parfois. En entendant la voix d’Aël, elle sursaute et s’arrête de ramer en le scrutant du regard, pendant qu’il s’installe sur l’autre rameur « douterais-tu de mes talents de sportive ? Je mets toujours beaucoup de coeur dans ce que je fais. »  Elle ressert son emprise sur les poignées du rameurs avec l’intention de reprendre l’exercice, non sans essayer de savoir pourquoi il est en retard. « Alors, c’est quoi cette fois ? Panne d’oreiller ? Malade imaginaire ? Le petit-dej’ de roi de la maman ou une jolie brune the qui t’a retenu prisonnier ? » Ou tout simplement le travail. Tout le monde ne commence pas son service en après-midi, mais essayer de gratter les infos croustillantes est une habitude que Topaz a adoptée depuis bien longtemps maintenant « Jugement situationnel: une amie pense qu’elle est enceinte, mais elle ne veut pas en parler au père et compte faire sa vie comme ça, au gré du vent sans faire en sorte que le père soit concerné, et donc cet enfant pourrait naitre sans père. Tu en penses quoi ? » au moins, la mèche est allumée maintenant. « en sachant qu’elle a deux boulots dont un très prenant et donc que ça ne serait pas simple de s’en occuper toute seule, tu comprends. » comme elle, entre l’hôpital et le casino, mais soit.

   
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() message posté Mar 14 Aoû 2018 - 9:28 par Invité
Depuis quelque temps son temps est encore plus occupé qu’avant. Au moins l’avantage de l’été c’est qu’il n’y a plus d’entraînement de foot que ça soit avec les enfants ou pour lui-même. Cependant il garde quand même des heures de côté pour aller à la salle et courir, mais courir ça, il le fait tous les jours. Comment ferait-il à la rentrée ? A la rentrée sa copine aussi reprendrait le train-train des cours et il finira par trouver un équilibre là-dedans. De toute façon ce n’est pas comme s’il s’en rend vraiment compte. Il est comme ça Aël, tellement hyperactif que capable d’être partout à la fois jusqu’à ce que son corps épuisé lui rappelle qu’il a besoin de vacances.

« Mais absolument pas ! On dirait juste que tu vas tuer quelqu’un vu la tête que tu fais. » C’est vrai que sur le moment elle avait l’air éminemment sérieuse et perdue dans ses pensées. Elle avait souvent l’air comme ça c’est dernier temps en fait. Mais l’effort ne la fait pas perdre le fil de son raisonnement. Pourquoi est-il en retard ? Il ne peut qu’être honnête. « Panne d’oreiller j’ai fini de bosser à 3h j’ai eu du mal à me lever à la même heure que d’habitude. » Il fait une grimace triste. « Ma vie est moins intéressante que tu ne le crois ! » Puis il sourit à nouveau. Mais Topaz est au courant de beaucoup de chose sur sa vie, et elle sait sans doute que ça n’est pas vrai même si jusque-là elle n’a jamais rencontré Lilly, la dite brune qui aurait pu le retenir prisonnier de son lit.

Il commence lui aussi son entraînement. Il sent ses muscles un peu tendus au départ mais la sensation finit par s’en aller et l’effort régulier et sain lui faire du bien. Sa meilleure amie décide de mettre son souffle à l’épreuve en lui posant une énigme. Il écoute sans vraiment comprendre tout ce qu’elle lui expose. La situation lui fait penser à un autre cas bien connu de lui, mais il n’en dit rien. Il l’écoute jusqu’au bout, et fronce les sourcils à la fin. Que doit-il comprendre ? « Déjà il faudrait qu’elle soit sûre qu’elle soit enceinte. Qu’elle aille chez le médecin au moins pour être fixée. » Pourquoi c’est ça qui lui est venu en premier ? Parce qu’avant de s’alarmer c’est ce qu’il faut faire. « Ensuite, je suppose que moi si j’étais à la place du mec j’aimerais être au courant…. Même si ce n’est pas une relation suivie. Mais tu sais que j’adore les enfants, je pense que ce n’est pas le cas de tout le monde… Quand même, je sais pas trop. » Il y a enfin un dernier problème. Elever un enfant toute seule. Il regarde les mètres s’égrener sur l’écran du rameur le temps de réfléchir. « C’est quoi comme job qu’elle fait ta pote ? Parce que je pense qu’avec un bébé elle pourra plus en faire qu’un grand max avant d’accoucher, et alors après… Même un ça va être compliqué. » Il marque une nouvelle pause. La curiosité lui pousse à se demander qui est cette fille. Ca doit être quelqu’un de l’hôpital parce que c’est un des endroits où les gens cumulent le plus de jobs différents, lui-même étant pompier en plus d’ambulancier. « C’est qui cette fille ? Je la connais ? C’est une infirmière ? »
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() message posté Mer 15 Aoû 2018 - 23:25 par Invité

   
☆ Life is a sport. Make it count feat Aël.

   
Lorsque Topaz se rend à la salle de sport toute seule, elle se concentre sur ses pensées. Sur son futur, surtout son futur. Pour le moment c’est tranquille, elle gère même les nausées en se disant que ce n’est qu’une formalité comparé à tout ce qui va suivre. Elle devra changer sa manière de vivre, peut-être devra-t-elle prendre son bébé avec elle pour aller travailler: essayez d’imaginer la tête de son chef quand il la verra débarquer avec son siège-auto et tout les bidules qui servent au bien être d’un bébé. Elle en tout cas, elle préfère éviter de voir sa tronche de constipé se décomposer sur place. Le service de pédiatrie n’est pas une garderie. Durant les premiers mois, les premières années ce sera un marathon ; pas de belle-mère pour l’aider, pas de papa non plus et puis ses parents ne savent même pas si elle fait toujours partie du commun des mortels. L’ont-ils déjà su ? Bonne question.

« Au moins, si il me venait l’idée de me reconvertir en tueuse à gages, j’aurais la tête qui va avec. Je suis sûre que je serais super sexy comme tueuse à gages. Plus encore qu’Angelina Jolie dans Mr & Mrs Smith » Un demi sourire et elle repart dans un rythme soutenu sur le rameur. Etre aussi sexy qu’Angelina Jolie, voila le rêve de beaucoup de femmes « Une panne d’oreiller à cause de tes patients. Ils ont le dos large tes patients, à mon avis » Topaz rit. Au fond elle le croit, mais c’est toujours plus drôle de lui faire croire le contraire, ou de l’embêter un peu. « T’as bien de la chance, j’ai l’impression que je vais me faire engloutir par un Tsunami d’ici quelques mois. » Choisir un des deux boulots, elle n’en est pas capable. Contre toute attente, elle aime autant celui qu’elle a au Casino, que son boulot d’infirmière pour lequel elle a été formée en Australie. Deux mondes différents, deux clientèles différentes aussi et deux ambiances aux antipodes l’une de l’autre. Alors pour lui couper l’herbe sous le pied, elle répond à la question qu’il pourrait lui demander « Je suis incapable de choisir entre mon travail à l’hôpital et mon travail au casino. J’aime les deux. L’un m’empêche d’avoir une vie trop morose avec tout ce qu’on voit sur les lits d’hôpitaux, et l’autre me permet de me sentir en sécurité dans un milieu que je connais et qui est plus serein » la mine déconfite, elle se remet en action, puis s’arrête de nouveau comme si elle était incapable de ramer en parlant. « Tu choisirais quoi entre ton statut de pompier et d’ambulancier ? D’ailleurs j’ai rencontré mon nouveau voisin, lui aussi il est pompier et très mignon. »

Faire passer ça pour la copine qui n’existe même pas: le coup classique de toutes les filles pratiquement. Peu d’hommes optent pour cette technique et pourtant, c’est tellement vieux comme le monde que Topaz a directement l’impression d’être grillée auprès d’Aël « Oui, mais si elle est égoïste et qu’elle n’a peut-être pas envie de partager ce bébé avec le père. Après tout c’est juste avec un coup comme ça. T’imagines, elle devra se coltiner le bébé et le père… » Comme toutes les familles normales, Topaz. Voila ce qu’on devrait lui dire. Un papa, une maman, des enfants c’est ce qui est sensé composer une famille. « Moi si j’étais elle, je lui enverrai une carte anonyme pour le mettre au courant. Au moins il saurait qu’il va avoir un enfant quelque part dans le monde, mais sans devoir s’en occuper ni sans chercher à savoir qui est la mère.  » Prise dans son propre piège, Topaz sent le rouge lui venir aux joues. Pas le temps de chercher une alternative et dans la précipitation, elle lui tend le bâton pour se faire battre « elle travaille dans un hôpital et dans un Casino … » Petit à petit, la grimace prend de plus en plus de place sur son visage déjà désespéré avant même d’annoncer de but en blanc la grande nouvelle « Je suis enceinte d’un mois et j’ai pas envie de m’encombrer du père. Ne me dis pas que la situation est grave mais pas désespérée, parce qu’elle l’est. » Quant au bébé, il n’était pas question d’avorter pour la simple et bonne raison qu’elle est totalement contre l’avortement.

   
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() message posté Jeu 16 Aoû 2018 - 11:19 par Invité
Aël n’est pas une fan du type Angelina Jolie qu’il trouve bien trop refaite à son goût. Son visage est loin d’être « naturel » pour lui qui n’est pas forcément fan de trop de maquillage, et trop d’artifice, c’est loin de correspondre à son idéal féminin. D’autant plus qu’elle pourrait manger un peu plus ça ne lui ferait pas de mal. « Qu’est ce que vous avez les filles à toujours vouloir vous comparer à d’autres qui ne sont même pas intéressantes ? » Lui n’est pas tout le temps entrain de se comparer à l’acteur à la mode et ça lui va tout aussi bien. « Et puis toi tu finirais en prison contrairement au film. » Il se moque gentiment bien entendu. Mais c’est vrai que les films américains sont généralement très loin de la vérité. « Lilly n’était pas chez moi hier soir ! » Il lève les mains en signe d’honnêteté, de toute façon ce n’est pas le genre de choses qu’il nierait. Sans doute aurait il préféré veiller à cause d’elle plutôt qu’à cause d’un accident. C’est sûr même.

Comme beaucoup, Topaz a deux travails, elle coupe son temps en deux pour arriver à faire les deux. Jusqu’à quand seront-ils capables de faire ça ? Une fois que la vie est « établie » on prend plus de temps pour soi, pour la personne avec qui on est, les enfants etc. Plus question d’avoir deux travails à plein temps. Cependant il comprend son dilemme. Tout en continuant à ramer il l’écoute jusqu’à ce qu’elle lui demande ce que lui il ferait s’il avait à choisir. « Je suis pas dans le même cas que toi tu sais, mes deux jobs se ressemblent et puis il y en a qui me rapporte de l’argent l’autre c’est plus du bénévolat si tu comptes pas les primes… » Après ce n’est pas comme si dans un cas où l’autre il y avait possiblité d’avancer, à moins de devenir coordinateur. Mais ce n’est pas le genre de choses qui l’intéressent, lui il a besoin d’être dans le feu de l’action. A un moment il a songé à reprendre des études, et à devenir infirmier lui aussi. Il pourrait, mais jusque-là il a toujours gardé ce projet pour lui. « Tu perds jamais le nord toi hein ? » Il rajoute ça avec un sourire pour commenter sur le pompier qui lui sert de voisin. « Ca se trouve je le connais tu veux que je lui glisse un mot pour toi ? »

La discussion dévie, et pour dire vrai, il a du mal à la suivre. « Oui enfin ce n’est pas parce que c’est le père qu’il n’est pas concerné, on ne vit plus au moyen âge tu sais … ? Les hommes peuvent autant s’occuper des enfants que les femmes. » Ca l’amuse de devoir faire du féminisme inversé. C’est vrai que c’est la tendance en ce moment si on en croit les journaux et les émissions. Tous les hommes sont mis dans le même sac. « Tu penses qu’il ne saurait pas que c’est elle ? Peut être qu’il ne se tape pas tout ce qui bouge non plus hein. Si il est pas trop con, il pourrait compter et saura que c’est de cette fille qu’il s’agit. » Encore une fois c’est ce que lui ferait…

La sentence pour Topaz tombe au moment où elle avoue que ladite fille travaille dans un hôpital et un casino. Il arrête de ramer pour la regarder. « Mais qu’est que vous avez les filles à toujours dire ‘une copine’… ? » Lilly avait usé du même stratagème pour l’inciter à la suivre alors que en fait c’était juste d’elle qu’elle parlait. Cependant alors qu’il dit ça il réalise aussitôt ce que ça veut dire. Toutes les connexions se font dans son cerveau. Il reste la bouche ouverte sans savoir quoi dire. « Tu es enceinte ? » Question stupide puisqu’elle vient de le dire non ? Il comprend donc son besoin de choisir entre ses deux jobs. « Tu veux vraiment gérer ça … Seule ? A nouveau en même temps qu’il parle il se dit qu’elle ne sera pas vraiment seule, les amis sont la famille qu’on a jamais eu non ? Mais il connait sa vie, son passé et … C’est pour ça que le mot « seule » est venue en premier. Il se tourne vers elle, abandonnant l’idée de faire du sport pour le moment.
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() message posté Jeu 16 Aoû 2018 - 18:57 par Invité

   
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« On est peut-être purement maso. On essaie de se faire mal moralement en se rappelant la place qu’on a dans la vie et la place que toutes ces femmes ont. Moi aussi si j’avais des milliards sur mon compte en banque j’irai me faire refaire le nez, les seins et une liposuccion sauf que l’abonnement pour la salle de sport coute moins cher. » En comparaison avec d’autres filles, Topaz n’a pas a se plaindre. Elle aurait pu peser 150 kilos, avoir plein de boutons partout et combattre un peu tous les jours avec un régime draconien, ou simplement être démotivée au point de ne pas penser à faire du sport, ni même penser à faire régime tout court. Le sourire frétillant de Topaz prouve que tout ce que lui dit Aël concernant sa soirée - ou sa nuit - entre par une oreille et ressort par l’autre. Son idée reste bien là où elle est avec pour but principal de faire avouer quelque chose qui n’a peut-être tout simplement pas eu lieu hier soir entre Aël et sa copine qui - il semblerait - n’était même pas présente. « De toute façon si tu mens, je le verrai parce que je suis affectée aux urgence pour les dix jours à venir. » elle peut très bien tomber sur un patient dont Aël se serait occupé, ou bien tout simplement aller jeter un oeil aux feuilles de service. Sauf qu’en bonne copine, elle ne le fera pas parce que tout ça n’est, au final, qu’une manière de le charrier. « Faire du bénévolat. Mais t’es dingue ? Fais toi payer plutôt que de risquer ta vie gratuitement. » quand au pompier près de chez elle, c’est un peu la première pensée qu’elle a eue en apprenant son métier « Peut-être, il a ton âge il s’appelle Laszlo et comme je suis la voisine dont tout le monde rêve, je l’ai hébergé une nuit parce qu’il avait oublié ses clés je ne sais pas où »

Topaz lève les yeux au ciel. Elle comprend sa position, ou du moins l’envie de défendre la gente masculine dans ce point de vue, elle ne compte pas non plus le contredire en sachant pertinemment que c’est comme pour tout: il y a de bons père comme des mauvais tout comme il y a de bonnes mères comme de mauvaises « Je ne dis pas qu’il est pas capable, puis il travaille à l’hôpital donc à priori il doit pouvoir y faire avec un être humain, mais il pourrait simplement avoir contribué à la conception sans forcément devoir s’occuper du résultat après.. Ce que je veux dire c’est que la fille en question elle aimerait qu’il se contente simplement de leur trois petits tours de manèges et l’oublier, faire sa vie et la laisser faire la sienne » Topaz y met de l’entrain dans son explication, comme si cette envie était quelque chose de normal, ou de logique. Clairement, ce n’est pas ce qu’on attend d’un père, mais il semblerait que ça lui suffirait.  « Moi au contraire je crois qu’il est du genre à faire un marathon avec les infirmières » pas franchement fière d’avoir été l’une d’entre elles, elle évite les regards et continue de ramer, mais avec beaucoup moins d’énergie cette fois. « Je suppose qu’on se dit que vous n’allez pas vous prendre la tête autant que nous si on vous parle d’une fille lambda. Moi si tu me parles d’une fille pour m’expliquer quelque chose, je vais plus m’intéresser à la fille qu’à ce que tu veux m’expliquer. Vous les mecs vous ne cherchez pas midi à quatorze heures. » pendant un court instant, Topaz est persuadée que ça lui fait oublier tout le reste de lui sortir une explication logique - ou pas - à cette manière d’agir typiquement féminine. Mais lorsqu’elle lache la bombe, Aël fait plus ou moins la même tête qu’elle lorsqu’elle l’à appris « C’est ça oui. Enceinte. » pas de sourire ni même de rire parce que c’est une nouvelle dont elle a encore du mal à tenir en compte dans sa vie de tous les jours. « Je sais pas si je vais le garder déjà, j’hésite à le faire adopter. Mais si je le garde j’ai pas envie que le père vienne mettre son grain de sel sous prétexte qu’il a contribué en deux minutes top chrono à la conception de cette petite chose. C’est pas juste, nous on se tape tout le sale boulot et après quand le bébé nait, faudrait le partager. » Elle ne rigole même pas à sa propre bêtise, mais ça explique un peu la raison pour laquelle elle ne veut pas mêler le père à ça. Après tout, c’est pas comme s’il la calculait beaucoup depuis. « Tu comprends le Tsunami maintenant ? »

   
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() message posté Ven 17 Aoû 2018 - 10:33 par Invité
Aël il aurait pu avoir beaucoup d’argent ça ne l’aurait pas empêché de faire une tonne de sport. Il a besoin de ça pour dépenser son énergie, pour se vider la tête et pour ne pas être juste insupportable. Clairement il craint parfois de se blesser. Que pourrait il faire s’il se blessait ? Il faudrait lui faire des piqûres de morphine pas pour la douleur mais pour calmer ses nerfs. « T’es dingue. Vous êtes toutes dingues. T’as pas besoin de faire de la liposuccion ou autre, après t’as juste l’air d’une poupée siliconée qui n’arrive même plus à sourire. » Clairement il ne pourrait pas être avec une fille refaite, et pas naturelle, ce n’est pas pour lui. « Tu me surveilles maintenant ? » L’idée était sans doute improbable, toujours est il que ça voulait dire qu’ils se verraient sans doute davantage la semaine qui viendrait. « En plus j’ai juste dit que je ne l’avais pas vu hier, mais pas que je n’allais pas la voir cette semaine ! » Ce n’est pas vraiment du bénévolat, c’est payé un minimum disons pas grand-chose, en même temps il ne fait pas ça a plein temps. « Je suis payé, mais pas des milles et des cents. Je ne risque pas ma vie tant que ça hein. Ce n’est pas mon métier en plus, et parfois ambulancier ce n’est pas moins dangereux. » Il rigole quand elle lui dévoile la vérité. « Tu perds pas ton temps toi. » Ca ne m’étonne pas vraiment, mais ce nom il me dit vaguement quelque chose. « Il s’est passé quelque chose ? Parce que excuse-moi mais l’excuse du « j’ai oublié mes clefs » c’est facile . »

La situation est compliquée non ? « Je sais pas trop quoi te dire… Me faudrait plus d’informations pour répondre je suis pas le type en question. » Non déjà les plans comme ça ce n’est pas trop son affaire, et lui voulait réellement un enfant. « Peut être qu’au moins il pourrait l’aider financièrement ? » Mais il arrête rapidement de faire des hypothèses, voire même de réfléchir. Il est légèrement, peut-être même plus que ça non ? Oublié le rameur, oublié le sport pour une fois. Topaz enchaîne. Aël enregistre les informations mais ne comprend pas tout. « Je doute que ça soit aussi simple Topaz… » Si on est deux pour faire un enfant, c’est aussi que c’est plus simple pour s’en occuper que d’être seule. Je ne sais pas trop quoi faire des informations que je viens d’avoir. « Tu veux rien dire au père alors ? Si c’est un mec de l’hôpital qui couche à gauche et à droite je peux aller lui casser la gueule si tu veux. Je sais pas trop pourquoi, mais ça pourrait te soulager … ? » Il tente l’humour avec un sourire. « On se fait un brunch au lieu du sport ? » A quel point une femme enceinte ne doit pas faire de sport d’ailleurs ? Peut être que ça ne pose pas de problème, elle doit être plus au courant que lui sans doute.
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() message posté Mar 18 Sep 2018 - 22:50 par Invité

   
☆ Life is a sport. Make it count feat Aël.

   
Essayer d’expliquer le fonctionnement d’une femme à un homme, c’est un peu comme tenter de parler à un sourd. Non pas qu’ils sont incapable d’entendre, mais autant dire que c’est peine perdue pour qu’ils arrivent à comprendre la gente féminine. «Mais non on n’est pas dingues. C’est de votre faute aussi, vous êtes tous à baver devant des top modèles qui ont un physique de rêve et un cul de compet’ avec un visage parfait, sans aucune imperfection. Alors nous, on essaie de ressembler à ces femmes pour être un peu moins transparentes.  » elle tourne le visage vers d’autres arrivants, mais ça ne l’empêche pas de reprendre pour autant « sauf que moi et toutes ces filles faisant partie de la gente féminine de base, on n’a pas le compte en banque pour être un sosie de Beyoncé, de Paris Hilton ou encore Adriana Lima, donc on se contente de faire du sport, d’aller chez le coiffeur de temps en temps, d’acheter du lait pour le corps sculptant de supermarché avec l’espoir stupide que ça puisse fonctionner. Et oui, je fais partie de ces pauvres naïves. » elle reprend l’art du rameur en repensant à cette société qui l’énerve mais dont elle fait partie. Quant à l’hôpital, elle pourrait le surveiller, mais elle n’en voit pas l’intérêt et surtout, elle n’y pense pas « Figure toi que ton cher ‘beau-père’ est un ami et ancien collègue de mon père. Il m’a donc choisie pour son service ! » Elle sourit en exagérant bien, preuve de sa demi-vérité « Non, ils manquent d’effectifs aux urgences, donc me voilà. Mais par contre c’est vrai ce que je disais, le docteur Adams est un ami de mon père » et au fond, elle s’en fout parce qu’elle ne veut plus rien savoir de ses parents. Topaz ne sait d’ailleurs même pas pourquoi elle lui a dit une telle chose, c’était totalement futile, en fait. « D’ailleurs, comment elle le vit ta copine ? Dès qu’elle met un pied dans l’hôpital, tout le monde sait qui elle est. Zéro incognito, donc s’il te prend l’envie de l’attirer dans une salle de garde pour t’envoyer en l’air, vous êtes grillés, non ? » Quant au voisin, rien à déclarer. Il est mignon, sympa et en tant que bonne poire – sans doute – elle l’a laissé prendre ses aises chez elle, plutôt que de le laisser se débrouiller avec ses clés « Non, rien du tout. Je sais me tenir, moi monsieur. Mais t'as raison, le coup des clés c’est un peu surfait. »

Ce que Topaz apprécie avec Aël, c’est que contrairement à elle, il est impliqué. Impliqué dans ses relations, du moins. La concernant, elle ne cherche plus à s’impliquer, elle l’a déjà fait et elle a fini abandonnée dans une ville inconnue, sans suffisamment d’argent pour pouvoir retourner en Australie. Autrement dit, le père de cet enfant, elle s’en fout un peu « Je ne suis pas attachée au père, je le connais parce que j’ai travaillé plusieurs fois avec lui, de temps en temps on va prendre un café, mais je n’attends rien de lui donc c’est aussi pour ça que je ne veux pas lui en parler. Me lier à un gars dont je me fous, c’est pas cool. Si j’étais certaine qu’il s’en foute, je lui aurais déjà dit, mais il est en pédiatrie. Donc forcément, il aime les enfants, non ? Je veux dire, il a choisi sa spécialisation, c’est pas comme moi qui vole dans différents services. » Elle a arrêté de ramer, tout comme Aël, et finalement ils monopolisent la salle plus qu’autre chose « Je suis égoïste, hein ? » à son tour, Topaz tente également l’humour « Dans le pire des cas, si on me demande qui est le père je pourrais toujours dire que c’est toi et voilà ! » Topaz se lève et récupère ses affaires « T’as raison, allons manger ! J’ai envie d’un hamburger, avec du fromage qui dégouline et des frites aussi. Et puis après, un fondant au chocolat avec de la glace vanille. »

   
panic!attack
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