(✰) message posté Mar 4 Oct 2016 - 23:29 par Alycia Hemsworth
Family time
Amanda, Samuel & Charlotte.
It doesn’t matter where you’re at, when you’re with people you love, you’re where you belong. ✻✻✻ Si parfois il m’arrive de me sentir chez moi, il me suffit de repenser à des moments comme ceux-là pour que ce sentiment de solitude parte tout de suite. Impossible de me sentir seule, quand je pense à ma famille. Bizarrement nous sommes plus proches les uns des autres ici à Londres, qu’à Sidney où nous avons grandi. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis loin de m’en plaindre, je suis contente de voir Samuel plus souvent, même s’ils nous restent encore du chemin avant d’être réellement proche. Je n’ai jamais eu ce problème avec Amanda du fait que nous soyons venues au monde ensemble. Et même si nous n’avons pas toujours été tout le temps toutes les deux, la distance, le travail, la vie, rien n’a jamais réussi à changer cela. Nous nous parlons tous les jours et avec Amanda au commande, ils nous arrivent très souvent de nous faire des repas ensemble ou d’autres activités. Ce soir, fait partit de ses moments-là, ceux où je suis heureuse, simplement parce que je suis avec ma sœur et mon frère. Alors, même si je sais que c’est un terrain glissant je ne peux pas m’empêcher de demander des nouvelles de Lilly à Samuel. Je sais qu’il n’est pas très proche de sa fille et je ne pense absolument pas à mal en lui demandant cela, j’aimerais seulement qu’ils arrivent à trouver un moyen de mieux communiquer et d’être plus présent dans la vie l’un de l’autre. Sans surprise, c’est Amanda qui a le plus de nouvelles d’elle, le contraire aurait étonnant. Amanda est sans aucun doute, celle qui permet à notre famille d’être si uni, même si elle n’arrive pas à me rapprocher de notre sœur, malgré tous ses efforts. Elle affirme pourtant ne pas harceler notre nièce, qui ne m’étonnerait pas et ce dont je lui fais part. Elle veut tellement toujours bien faire, qu’elle pourrait bien la harceler sans le vouloir réellement, même si j’en doute réellement, c’est plus pour la taquiner. « De toute façon, Lilly ne se laisserait pas harceler. En tout cas moi, quand j’essaie, je me fais envoyer sur les roses. » Je hoche la tête, il est vrai qu’elle n’est pas comme ça. « Pardon ? Insinuerais tu que ma gentillesse dans son infinie largesse et bonté, serais de trop ? » Elle me coupe à la moitié la parole, ce qui me fait rire. Nous avons cette tendance à parler en même temps. « Il faut bien reconnaître, que ce serait bien ton genre. Ne pas cesser le contact tant qu’elle ne t’aurait pas répondu, je me trompe ? » Ce n’est pas une mauvaise chose, j’admire même ce côté de sa personnalité. Personnellement, je ne suis pas du genre à faire autant d’efforts, je suis même plutôt celle qui a besoin qu’on la harcèle pour donner des nouvelles. « Je suis outrée. Ma propre moitié qui ose me dire ça. Si tu continues tu ne verras ma tarte qu'en photo hein. » « Tu ne serais pas si cruelle envers ta sœur quand même ? Pire, envers ta jumelle ? » Je suis une piètre cuisinière et je me fais toujours une joie de venir manger chez elle, il serait donc cruel de me priver de sa tarte. Pour continuer dans la même veine, les voilà tous les deux à se moquer de mon amour pour la nourriture et à vouloir me trouver un autre surnom. « Je ne suis pas sûre...Les deux seuls "Chuck" que je connais, ce sont toi et Chuck Norris, alors bon. Et soit dit en passant je suis toujours gentille ou presque. » Je n’ai pas le temps de protester que Samuel renchérit par-dessus. « Ça peut aussi faire penser à la poupée Chucky... Enfin j'dis ça comme ça. » Décidément, c’est de pire en pire. « Très gentil, merci. J’espère au moins que tu ne me vois pas pareil. Sinon, il va falloir que je fasse quelque-chose. » Étrangement, Amanda est devenue bien silencieuse et pour cause, elle n’ait pas fan de Chucky, ce que je comprends totalement. « Si on pouvait éviter de parler de lui...Ce serait gentil. Rien que d'y penser, ça me... » J’aurais presque envie de rigoler, mais je me retiens, ça ne serait pas très gentil de me moquer, surtout que je ne suis pas très fan non plus. « Finalement je crois que je préférais Chuck. » « De toute façon, il est bien trop tard pour qu’on change cela. Je ne suis pas sûre que les parents arriveraient à s’y faire et moi non plus. » Après trente-quatre ans à répondre à ce surnom, il est beaucoup trop tard. Une fois terminé de se moquer de moi, nous pouvons enfin passer aux choses sérieuses, manger. J’en profite pour lever mon verre et demande à Amanda de nous dire quelque-chose, comme en a l’habitude. « Et je t'en prie, fait plus court que maman, j'aimerais pouvoir manger le dessert avec demain matin. » « Oh oui. Mon estomac ne supportera sinon. » Encore moi et mon estomac. « Très bien. » J’attends patiemment la fin de sa phrase, qui ne semble pas vouloir venir tout de suite. A ce rythme-là, nous allons finir par avoir une crampe au bras. « Hum...J'avoue que je ne suis pas très inspirée... » Elle réfléchit encore quelques instants, avant de finalement ce lancer, « puisse le sort nous être favorable et joyeux dîner ! » « Bien parlé. » Nous trinquons ensuite tous ensemble, avant d’enfin pouvoir commencer les toasts promis. Je ne tarde pas à en prendre un et à commencer de manger, il faut dire que je ne cuisine que très rarement et que je suis loin de manger équilibré. Le souci d’habiter seule, c’est que je n’ai jamais envie d’essayer de me faire à manger quand je suis chez moi. « Tu devrais venir cuisiner à la maison. Tu ne cherches pas un deuxième travail par hasard ? » Je plaisante à moitié, je serais vraiment contente de manger plus souvent des plats cuisinés que ce que je peux manger.
(✰) message posté Ven 14 Oct 2016 - 19:43 par Invité
Family Time
Avec ses deux sœurs près de lui, il se sentait aimé. Ça pouvait paraître puéril mais il le ressentait comme ça. Il voyait tellement de gens abandonnés, isolés, qu'il était reconnaissant à ses parents de lui avoir donné une fratrie comme la sienne. Certes, ils n'étaient pas toujours d'accord et il arrivait même que le climat soit tendu, mais il pouvait compter sur eux. Et il espérait qu'ils savaient que c'était également valable dans son sens. Ils formaient plutôt un jolie trio. Samuel ne pouvait s’empêcher de penser qu'il avait bien de la chance d'être tombé dans une famille de beau. En regardant ses frangines, il remarquait une fois de plus qu'elles étaient sublimes. Elles étaient aussi blonde que lui brun, mais il retrouvait ses fossettes en elles, tout comme leur air faussement coupable par moment. Il est vrai que Samuel n'était pas bien grand et qu'avec leurs talons, ses sœurs le dépassaient légèrement mais il n'était pas susceptible pour un sous dans ce domaine. En fait, Samuel avait toujours été fière d'avoir de jolies petites sœurs à son bras. Peut-être l'ignoraient-elles, mais Samuel avait tenu éloigné quelques garçons à l'époque, notamment ses propres copains qui en pinçaient pour elles. Oui, il fut un temps où il se voulait protecteur envers ses frangines, mais à les voir ainsi, il avait depuis longtemps lâché la bride... Il ne voulait pas ressembler à ses frères surprotecteurs qui étouffaient leurs cadets jusqu'à la rupture. En choisissant la médecine, il avait prit des distances avec elles et elles avaient pu mener leur propres expériences. Il constatait simplement qu'elles étaient toutes deux séparées actuellement. Au moins, ils étaient semblables sur quelque chose : ils avaient tous trois des histoires sentimentales assez bancales. « Il faut bien reconnaître, que ce serait bien ton genre. Ne pas cesser le contact tant qu’elle ne t’aurait pas répondu, je me trompe ? ». Samuel fait la moue. Amanda est forte pour ce genre de truc. Elle est ouverte, humaine. Samuel a beau travailler avec l'humain chaque jour, il ne semble toujours pas apte à faire comme elle.
Samuel songe à ce qu'il aurait pu faire pour que sa fille soit plus disposée à lui parler. Mais la liste qui commence dans sa tête ne semble plus finir si bien qu'il finit par abandonner l'idée. De toute façon, ce n'est pas ce soir qu'il trouvera une solution à la relation chaotique qu'il entretien avec Lilly. Le sujet dévie sur la poupée Chucky, sujet nettement moins tendance à débat. Pendant quelques secondes, ils n'ont plus la trentaine, mais seulement une dizaines d'années à débattre sur un jouet. Pour Samuel, le problème du surnom a été réglé très tôt : Sam. Jusqu'à la naissance, leur mère était persuadé d'avoir une fille et elle souhaitait l'appeler Samantha. Au moins, elle avait encore le loisir de pouvoir l'appeler Sam de temps à autre. Ce n'était pas tout, mais la faim commençait à se faire sentir. Samuel songea au piètre dîner qu'il avait avalé quelques heures plus tôt et il saliva de plus belle au repas préparé par sa sœur. Amanda se lève, enjoint par les deux autres. Ce petit moment solennel, ridicule en soit, permet de les rassembler le temps de quelques secondes. « Oh oui. Mon estomac ne supportera sinon. » Amanda fait la moue tout en réfléchissant en vitesse à ce qu'elle veut dire. Samuel est assez étonné qu'elle n'est pas préparé un petit speech avant qu'ils arrivent. Amanda était réputée pour son sens inné de l'organisation et de la droiture. Et quand on parlait d'organisation, Samuel et Charlotte finissaient assez souvent en fin de liste. « Puisse le sort nous être favorable et joyeux dîner ! ». Charlotte répond en levant son verre. Samuel, quant à lui, toise Amanda en faisant une grimace navrée. « De toutes les tirades qui existe, tu choisis celle de Hunger Games ? Sérieusement ? ». Il joue vraiment bien le mec outré. Ses yeux levés aux ciel, sa main légèrement courbé, il imite très bien le gars blasé. Comme toujours, il ne peut s’empêcher de sortir une connerie, même si il le pense à moitié. Ses sœurs soupirent, résignées certainement à ces réparties. Après tout, elles l'ont toujours connu ainsi, elles se sont sans doute fait une raison. « Tu devrais venir cuisiner à la maison. Tu ne cherches pas un deuxième travail par hasard ? ». Samuel entame un toast, ce qui lui réveil, si c'est possible, un peu plus l'estomac. Il pioche à nouveau quelques apéritifs mais ne relève pas les yeux vers Amanda qui doit se demander si son frère se nourrit en dehors de chez elle. Quant à Charlotte, bien que plus discrète, elle ne semble pas en reste et grappille ce qu'elle trouve. Il remercie à nouveau ses parents pour lui avoir fabriqué un métabolisme aussi efficace que le sien, même si le footing quotidien aide sans doute à éliminer toute la malbouffe de l'hôpital. « Au fait, je voulais vous dire un truc. J'en ai encore parlé à personne... », entame-t-il tout en fourrant un autre toast dans sa bouche. Il aime ménager son suspens. « On m'as proposé le poste de chef de la chirurgie ».
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Amanda E. Hemsworth
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(✰) message posté Mer 19 Oct 2016 - 13:47 par Amanda E. Hemsworth
Nom 1 & Nom 2
Family time
Cette tendance à parler en même temps et se couper la parole, ne semblait pas s'atténuer avec les années. Les jumelles continuaient de fonctionner sur le même rythme, ce, quoi qu'il advint. « Il faut bien reconnaître, que ce serait bien ton genre. Ne pas cesser le contact tant qu’elle ne t’aurait pas répondu, je me trompe ? » Elle haussa vaguement les épaules. "J'aime avoir des nouvelles et être sur que les gens que j'aime vont bien" éluda-t-elle. Amanda joua ensuite la soeur faussement outrée par les propos de sa moitié et l'a menaça de ne pas l'a laisser goûter le dessert.« Tu ne serais pas si cruelle envers ta sœur quand même ? Pire, envers ta jumelle ? » Elle fit mine d'hésiter. "Je finirais sans doute par craquer" avoua-t-elle. Mais comment résister à Chuck ? Poursuivant dans la même veine, l'australienne et son frère entreprirent de se moquer du surnom de celle-ci. La pauvre n'eu même pas le temps de protester. « Ça peut aussi faire penser à la poupée Chucky... Enfin j'dis ça comme ça. »« Très gentil, merci. J’espère au moins que tu ne me vois pas pareil. Sinon, il va falloir que je fasse quelque-chose. » La blonde ne rajouta rien, au contraire. Son soudain silence trahissait à quel point elle détestait cette fichue poupée. Les traumatismes ont la vie dur, songea-t-elle. Elle avoua finalement préféré le surnom de "Chuck". « De toute façon, il est bien trop tard pour qu’on change cela. Je ne suis pas sûre que les parents arriveraient à s’y faire et moi non plus. » Elle sourit. En effet, s'habituer à un nouveau pseudonyme après trente-quatre ans passée avec le même aurait sans doute été difficile. Vint ensuite le moment du discours avant le commencement officiel du repas. L'assistante se leva donc prête à faire un discours, qu'on l'encouragea à faire court.« Oh oui. Mon estomac ne supportera sinon. » Elle fit la moue et réfléchit aussi vite qu'elle pu. « Puisse le sort nous être favorable et joyeux dîner ! ». Charlotte répondit en levant son verre, tandis que Sam l'a dévisageait. "Quoi ? Ce n'était pas assez court ?" demanda-t-elle, le défiant de trouver une formule plus brève. « De toutes les tirades qui existe, tu choisis celle de Hunger Games ? Sérieusement ? » Elle haussa les épaules : "Et pourquoi pas ? C'était court, concis et percutant" se défendit-elle. Soupirant légèrement, elle pencha la tête de coté et annonça : "Si tu continue, se sera une punition pire que celle de Charlotte. Non seulement, tu ne verra le dessert que de loin mais en plus je m'engage à te bombarder de snap de nourriture quant tu seras coincé au boulot ! Eh toc !" Elle espérait bien lui avait gentiment cloué le bec et prit ainsi un air satisfait. « Tu devrais venir cuisiner à la maison. Tu ne cherches pas un deuxième travail par hasard ? »Elle secoua la tête. "Je n'aurais sans doute pas le temps honnêtement." Appuyant sa joue dans sa main, elle s'interrogea :"Des fois je me demande comment tu as fait pour survivre jusque là. Et si tu rencontre quelqu'un qui ne cuisine pas, tu feras comment ? Vous mangerez tous les deux des plats surgelés ?" Elle se tut et se retint de proposer à sa soeur d'inviter son ex-mari pour lui composer de bons petits plats. Elle savait la relation entre Milo et sa jumelle plutôt compliquée et ne voulait pas risquer de l'a mettre mal à l'aise avec ça. « Au fait, je voulais vous dire un truc. J'en ai encore parlé à personne... » Elle tourna aussitôt la tête, accordant toute son attention à leur grand chirurgien personnel. « On m'as proposé le poste de chef de la chirurgie »Elle ouvrit aussitôt la bouche, l'a referma pour l'a rouvrir et taper dans ses mains. "Mais c'est super ! Félicitation !" Elle marqua une pause et fronça soudainement les sourcils. "Attends une minute. Cela implique que tu vas travailler dix fois plus, non ? " Elle imaginait qu'accepter un poste aussi important, impliquait sans doute certains sacrifices, dont celui de consacrer encore d'avantage de temps à son travail. .
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Alycia Hemsworth
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(✰) message posté Mer 19 Oct 2016 - 15:10 par Alycia Hemsworth
Family time
Amanda, Samuel & Charlotte.
It doesn’t matter where you’re at, when you’re with people you love, you’re where you belong. ✻✻✻ « J'aime avoir des nouvelles et être sûre que les gens que j'aime vont bien. » Je hoche la tête pour approuver. Il suffit de connaître un peu Amanda pour savoir que c’est tout à fait son genre. Ce qui est totalement paradoxale avec sa situation actuelle et Ethan. Pourtant, je comprends totalement la situation. Ce qu’elle a traversé et une chose totalement difficile à gérer et ceux même si elle avait quelqu’un avec qui réellement partager tout cela. De toute façon, je suis très mal placée pour pouvoir la juger ou lui dire quoique ce soit, vu la façon dont j’ai moi-même gérer cela il y a des années. J’aime à penser qu’Amanda est plus forte de toute façon et puis elle à Ava ce qui fait probablement toute la différence. Et puis il n’y a aucune chance que je la laisse tomber aussi bas, hors de question. C’est sans doute aussi un peu pour cela aussi que nous nous voyons souvent tous les trois, elle a besoin de sa famille en ce moment, plus que d’habitude. Et pourtant Amanda est celle qui nous a toujours permis d’être aussi proches, avec plus ou moins de réussite selon les périodes ou les gens. Voilà pourquoi cela ne m’étonne même pas qu’elle est régulièrement des nouvelles de Lily. Cela me fait mal pour Samuel qui mériterait de voir sa fille plus souvent. Mais les choses sont comme elles sont, je ne peux pas changer grand-chose. Heureusement, nous finissons par changer de sujet, ce qui est bien mieux pour tout le monde. Quelque-chose de moins sérieux, qui a le mérite de détendre un peu plus l’atmosphère et de leur permettre de se moquer de moi, où plutôt de mon surnom. Ce n’est pas moi qui l’ai choisi, mais cela ne les empêche pas de m’en chercher un autre et bien sûr j’ai de nouveau le droit à Chucky. Je ne compte même plus le nombre de fois où l’on me l’a sorti celle-là, que ce soit eux, où bien à l’école. Je n’aime toujours pas, mais au moins désormais j’évite de crier comme je pouvais le faire plus jeune. Je ne supportais pas que l’on puisse oser me comparer à ça et Amanda se mettait à crier car cette poupée l’a toujours fait paniquer. Il ne suffisait de pas grand-chose, pour que l’on soit toutes les deux en train de crier. Une connexion que nous n’avons pas perdue avec le temps, bien au contraire. Finalement, arrive enfin le moment de commencer à manger, ce que j’attends depuis que j’ai franchi le pas de la porte. Je dois admettre que les talents de cuisinière de ma sœur, ne sont pas non plus étrangers au fait de venir si souvent chez elle. Mais je pense, qu’elle doit le savoir depuis tout ce temps. « Quoi ? Ce n'était pas assez court ? » « De toutes les tirades qui existe, tu choisis celle de Hunger Games ? Sérieusement ? » « Et pourquoi pas ? C'était court, concis et percutant. » Je laisse échapper un rire. Il n’y a bien qu’elle pour citer un livre et être fière de sa référence. D’accord, elle tombait plutôt bien pour les circonstances, mais ce n’est pas sa meilleure. « Non, non, c’était très bien. Mais tu nous as habituées à mieux. » Je bois une gorgée avant de répondre, « peut-être qu’avec le temps, tu perds la main. » Je hausse les épaules tout en la regardant. Je ne peux pas m’empêcher de la charrier, parce que c’est son domaine de nous faire des discours sur la famille et tout le reste avant de manger. A chaque fois, elle ne peut pas s’en empêcher. « Si tu continues, ce sera une punition pire que celle de Charlotte. Non seulement, tu ne verras le dessert que de loin mais en plus je m'engage à te bombarder de snap de nourriture quand tu seras coincé au boulot ! Eh toc ! » « Fais attention, elle sort les menaces. » Je souris à Samuel qui est à deux doigts de ne pas manger ce soir. J’en profite pour reprendre un toast, avant qu’elle ne décide qu’aucun de nous deux n’aura le droit de manger ce qu’elle a cuisiné, tout en lui demandant si cela ne l’intéresse pas de venir cuisiner à la maison. Je pourrais presque tuer pour mieux manger. Enfin, je suppose que si je faisais des efforts je pourrais aussi cuisiner, mais je n’ai ni le temps, ni le courage. J’ai pu survivre jusqu’ici, je peux encore le faire. « Je n'aurais sans doute pas le temps honnêtement. Des fois je me demande comment tu as fait pour survivre jusque-là. Et si tu rencontres quelqu'un qui ne cuisine pas, tu feras comment ? Vous mangerez tous les deux des plats surgelés ? » Je termine de manger ce que j’ai, avant de lui répondre. « Et pourquoi pas ? Je m’en suis toujours sortie jusqu’ici après tout. Et puis personne ne m’a jamais dit que mes non talents en cuisine étaient une cause de rupture. » Le travail oui, cela m’a coûté mon mariage, mais pas la cuisine. De nos jours il y a pleins de moyens de bien manger sans être un cordon bleu. « Au fait, je voulais vous dire un truc. J'en ai encore parlé à personne... » Me voilà intriguée, c’est assez rare que nous soyons les premières confidentes de Samuel. J’attends la fin de sa phrase, qu’il ne semble pas vouloir dire, sûrement pour entretenir le mystère. « On m'as proposé le poste de chef de la chirurgie. » Voilà quelque-chose à quoi je ne m’attendais pas. Non que je pense que mon frère ne le mérite pas, mais tout simplement, parce que je me suis jamais trop intéressé à son travail, pas dans les détails. « Félicitation ! C’est une super nouvelle ! » « Mais c'est super ! Félicitation ! » A quelques secondes près, nous voici de nouveau à parler en même temps. Je n’y fais pas tellement attention, c’est en général pour les autres que cela est perturbant. « Attends une minute. Cela implique que tu vas travailler dix fois plus, non ? » Je ne dis rien, ne voulant pas rentrer dans ce débat, même si je comprends totalement. Mon travail passant avant presque tout le reste, j’ai du mal à comprendre où pourrait être le problème et je n’ai pas envie d’avoir une nouvelle fois cette discussion. « Et tu comptes accepter ? » J’espère que oui, c’est une opportunité qui ne doit pas se présenter souvent, j’imagine. « Dans tous les cas, je suis vraiment contente pour toi. » Oui, vraiment, ça doit être un grand honneur.
(✰) message posté Mer 26 Oct 2016 - 13:15 par Invité
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Samuel avait toujours cru que ces sœurs réussiraient bien mieux leur vie sentimentale que lui. Mais il devait reconnaître que la vie ne leur avait pas fait de cadeau. Après tout, c'était lui le mieux lotit de tous. Il n'avait pas perdu d'enfant et il n'avait pas sombré dans l'alcoolisme. Non, Samuel c'était réfugié dans son travail. Sans vraiment le voir venir, il c'était construit une vie autour des opérations, des challenges, des courses contre la montre. Son monde là lui avait suffit pendant bien longtemps. Il se sentait à son aise parmi ces brigades de médecins, dans la pagaille des hall des urgences, dans l’euphorie des opérations réussies. Oui, pendant qu'il vivait tout ça, il n'était pas confronté à un mariage qui battait de l'aile ou à subir la perte d'un être cher. Néanmoins, il n'était pas sûr d'être heureux de tout ça. Force était de constater qu'as presque 40 ans, il vivait seul ans un loft bien trop grand pour lui. Il ne retrouvait personne une fois la nuit tombée, il ne retrouvait pas un lit rassurant avec une femme aimante à l'intérieur. Il n'avait pas l'assaut de bambins sur son lit à 6h du matin. Peut-être qu'il devait se réjouir pour ça, qu'il devait apprécier d'être cet homme libre et bien portant. C'était cette vie qu'il c'était choisi après tout. « J'aime avoir des nouvelles et être sûre que les gens que j'aime vont bien. » Une chose que lui ne savait pas faire. Il avait pourtant vu le chagrin sur le visage de ses sœurs quand elles avaient perdu leurs enfants, quand leurs mariages se sont peu à peu défait... Mais il était resté lointain, comme toujours. Comment faire pour les consoler, lui le chirurgien réfugié dans son hôpital, l'homme qui avait laissé filer la seule femme qu'il est vraiment aimé, le gars qui ne savait pas comment dire à sa fille à quel point il regrettait d'avoir été un père si lamentable...
« Si tu continues, ce sera une punition pire que celle de Charlotte. Non seulement, tu ne verras le dessert que de loin mais en plus je m'engage à te bombarder de snap de nourriture quand tu seras coincé au boulot ! Eh toc ! ». Samuel joua le gars faussement coupable. Il sait bien qu'Amanda ne mettra pas ses menaces à exécution. Elle a beau dire ça d'un ton qui se veut presque convaincant, elle ne laissera pas ses frères et sœurs rentrer chez eux le ventre vide. Amanda avait la souche maternelle, elle était sûrement celle qui lui faisait le plus penser à leur mère. Une mère adorable mais autoritaire, mais qui ne laissait jamais un de ces enfants aller se coucher sans manger. Amanda et Charlotte se querellaient au sujet de la nourriture. Amanda semblait vraiment septique sur le fait que sa sœur jumelle puisse survivre sans quelqu'un pour lui offrir à manger. « Et pourquoi pas ? Je m’en suis toujours sortie jusqu’ici après tout. Et puis personne ne m’a jamais dit que mes non talents en cuisine étaient une cause de rupture. » Samuel lui jette un regard en biais. Il a beau ne pas être aussi proche d'elle qu'Amanda, Samuel sait très bien ce qui lui a coûté son mariage. Il le sait aussi bien qu'il a lui même rencontré cela des années plus tôt. Il n'était pas marié à l'époque mais sa soif de réussite et ces heures incalculables loin de sa famille avaient fait fuir Callie, emportant avec elle leur fille. Il regrettait que Charlotte est connu la même déchéance que lui de ce côté là. Ils étaient tous deux des accroc du travail et ils avaient tout sacrifié pour en arriver là. « J'ai personne pour cuisiner pour moi et je suis pas malade ni maigre, regarde », dit-il à sa sœur en soulevant son tee-shirt et tapotant son ventre ferme. Certes, Samuel n'était pas un sportif des plus afutés mais il faisait attention à sa ligne. Il avait beau être célibataire, il ne souhaitait pas finir sa vie comme un vieil ours ermite, alors il préservait son corps pour le jour où une femme souhaiterait un peu plus qu'une nuit de garde en sa compagnie.
Finalement, Samuel se décide à leur dire. Il est vrai que ces sœurs ne sont pas forcément ces premières confidents, pourtant leurs avis lui importe beaucoup. Il sait qu'il appellera Liam en sortant pour lui en parler également. Mais pour le moment, c'est Amanda et Charlotte qui sont présentes. Leurs félicitations fussent en même temps, spontanées. Amanda est la première à mettre le doigt sur le problème principal. « Attends une minute. Cela implique que tu vas travailler dix fois plus, non ? ». Samuel lui répond par un simple sourire qui en dit long avant que Charlotte poursuive : « Et tu comptes accepter ? » Samuel hausse les épaules avant de poser les coudes sur ses cuisses. « Je sais pas trop. Je pense qu'après ça, j'aurais plus aucune vie sociale... Vous allez devoir venir me rendre visite entre deux gardes... Je pense me faire un petit espace à côté de la salle de repos et de la cafétéria ».
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(✰) message posté Lun 31 Oct 2016 - 17:22 par Amanda E. Hemsworth
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« Non, non, c’était très bien. Mais tu nous as habituées à mieux. » L'australienne pencha la tête de coté et fit la moue. Comme elle regardait sa soeur, celle-ci rajouta :« Peut-être qu’avec le temps, tu perds la main. » Elle resta quelques secondes bouche bée avant d'annoncer : "Pardon ?! Ba il fallait faire court soit disant, j'ai improvisée ce que j'ai pu." Elle secoua la tête. "Si ça ce trouve, ce n'est pas mon talent qui se perds, c'est votre niveau d'exigence qui augmente" se défendit -elle. Par la suite, elle menaça son frère de ne pas le laisser goûter au dessert et de le harceler messages contenant des photos de bons petits plats, tandis que lui dégusterait la cuisine passable de la cantine de l’hôpital. « Fais attention, elle sort les menaces. » Sa jumelle souriait au médecin, vraisemblablement amusée. Amanda lui asséna donc un léger coup sur les doigts en l'a voyant attraper un énième toast. "Ne tente pas trop ta chance non plus, tu es encore sur la célète."« J'ai personne pour cuisiner pour moi et je suis pas malade ni maigre, regarde ». Elle plissa les yeux en réponse. "Ca ne veut pas dire que tu mange bien, mais si tu y tiens tant que ça je peux me contenter de t'ouvrir une boite de flageolais. "Elle sourit, ravie de sa répartie. Et s'intéressa de nouveau à Charlotte. Naturellement gourmande et appréciant volontiers sa cuisine, Chuck proposa qu'elle vint cuisiné directement chez elle. La blonde avoua alors qu'elle doutait réellement d'avoir le temps de faire ça. L'envie ne manquait pas, elle aimait sa soeur et aurait été prête à lui faire son ménage si celle ci en avait vraiment eu le besoin. Rebondissant la dessus, elle s'interrogea à voix haute sur pourquoi du comment sa moitié avait-elle réussit à survire jusqu'ici, ne pas mourir de faim et ne pas désespérer son futur compagnon. « Et pourquoi pas ? Je m’en suis toujours sortie jusqu’ici après tout. Et puis personne ne m’a jamais dit que mes non talents en cuisine étaient une cause de rupture. » Elle haussa les épaules. "Une cause de rupture non, tu as bien d'autres qualités qui compensent fort heureusement ce genre de petits détails". Sur ces mots, elle se pencha vers son reflet et déposa une bise sur sa joue.« Au fait, je voulais vous dire un truc. J'en ai encore parlé à personne... » A cette annonce, la jeune femme avait relever la tête, intriguée par ce qu'allait dévoiler Samuel. « On m'as proposé le poste de chef de la chirurgie. » Les deux copies ne se firent pas prier pour le félicité aussitôt. « Attends une minute. Cela implique que tu vas travailler dix fois plus, non ? » . Si cela plaisait au chirurgien, tant mieux. Elle ne remettrait pas en cause son choix dans tous cas. Simplement, elle songea presque automatiquement aux implications qu'une telle nouvelle entraînerait. « Et tu comptes accepter ? » Elle ne dit rien mais pensa que pour qu'il fit l'effort de leur en parler, c'était qu'il l'envisageait sérieusement. « Je sais pas trop. Je pense qu'après ça, j'aurais plus aucune vie sociale... Vous allez devoir venir me rendre visite entre deux gardes... Je pense me faire un petit espace à côté de la salle de repos et de la cafétéria ». Réfléchissant, elle appuya un de ses coudes sur la table, avant de venir poser sa joue à l'intérieur du plat de sa main. "Ce qu'il faut voir c'est surtout si c'est ce que tu souhaite. Et si tu es prêt à faire avec les conséquences que ça aura. Si tu es sur que c'est ce que tu veux, fonce. Sinon, peut-être qu'un temps de réflexion est nécessaire." Elle marqua une pause et ajouta : " Tu ne crois quand même pas qu'une vulgaire petite promotion m'empêcherais d'organiser des dîners et des réunions de famille quand même ?" En effet, sur ce plan là, rien ne pourrait sans doute jamais réussir à l'a faire renoncer. .
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Alycia Hemsworth
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(✰) message posté Mar 1 Nov 2016 - 17:02 par Alycia Hemsworth
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Amanda, Samuel & Charlotte.
It doesn’t matter where you’re at, when you’re with people you love, you’re where you belong. ✻✻✻Nous ne sommes peut-être pas les plus proches du monde, mais cela n’empêche pas que j’aime nos petites réunions comme ce soir. Je vois mon frère beaucoup moins souvent qu’Amanda, c’est une évidence, mais je suis quand même heureuse que nous soyons désormais plus proche que par le passé. Je crois que nos déménagements respectifs à Londres nous ont finalement rapprochés. Le fait que j’ai arrêté de boire aussi, sans aucun doute. Toujours est-il que je suis heureuse de nos soirées dans le genre, c’est toujours des bons moments que nous passons ensemble. Ce soir ne fait pas exception, et jusqu’ici hormis quelques sujet un peu sensible, comme Lily et l’évocation d’Ethan, tout se passe bien. Amanda menace de ne pas nous faire manger, Samuel qui m’appelle Chucky, rien d’anormal. C’est comme si nous retombions en enfance parfois comme nous sommes ensemble, mais je suppose que c’est le cas pour tout le monde. Nous sommes en train de manger les toasts préparés par Amanda, tout en discutant justement de mes non talents de cuisinière. C’est Amanda qui a hérité des talents de notre mère. Je me compte personnellement de commander la plus part du temps, ou bien de faire des choses facile. Je n’ai pas envie de me compliquer les choses à cuisiner, surtout pour une seule personne. Ma sœur s’étonne encore de comment je peux survivre seule, sans cuisiner ou bien si je venais à rencontrer quelqu’un qui ne serait pas plus doué que moi. Je ne me suis jamais posé la question personnellement, cuisiner ne fait pas parti des critères que je trouve obligatoire dans une relation. « Une cause de rupture non, tu as bien d'autres qualités qui compensent fort heureusement ce genre de petits détails. » Je la regarde en attendant qu’elle développe le sujet, mais elle en fait rien, se contenant de poser un bisou sur ma joue. « Exactement. Tous un tas d’autres qualités. » Je souris de toutes mes dents, pour appuyer ma remarque. Il y a toujours une qualité pour rattraper nos défauts. « J'ai personne pour cuisiner pour moi et je suis pas malade ni maigre, regarde. » Je rigole quand Samuel nous fait démonstration de son ventre. « Ça ne veut pas dire que tu manges bien, mais si tu y tiens tant que ça je peux me contenter de t'ouvrir une boite de flageolais. » Je soupire à moitié amusée par la réponse de ma jumelle, avant de reprendre un toast. Je suis en train de manger, quand Samuel nous annonce qu’on lui a proposé le poste de chef de la chirurgie. C’est une grosse responsabilité et un grand honneur. Il ne nous faut pas longtemps pour le féliciter et bien évidemment Amanda ne peut s’empêcher de lui faire remarquer qu’il va devoir travailler encore plus. Je comprends ses inquiétudes, vraiment, mais je pense que Samuel doit déjà être au courant de tout cela. Finalement, je fini par lui demander s’il compte accepter, même si refuser serait vraiment bête. « Je sais pas trop. Je pense qu'après ça, j'aurais plus aucune vie sociale... Vous allez devoir venir me rendre visite entre deux gardes... Je pense me faire un petit espace à côté de la salle de repos et de la cafétéria. » Je hoche la tête, pour lui signaler que je comprends. Il est vrai que chef de la chirurgie doit être un poste vraiment important et difficile. Mais cela doit aussi être un challenge incroyable à relever. « Ce qu'il faut voir c'est surtout si c'est ce que tu souhaites. Et si tu es prêt à faire avec les conséquences que ça aura. Si tu es sur que c'est ce que tu veux, fonce. Sinon, peut-être qu'un temps de réflexion est nécessaire. » Je prends mon verre pour boire une gorgée, tout en écoutant ma sœur parler. Comme toujours, elle a l’air de savoir ce qu’elle dit, la sagesse incarnée. Parfois il m’arrive d’être jalouse de cet aspect-là de sa personnalité. Je réfléchis et j’analyse beaucoup moins les choses qu’elle. Je suis souvent mon instinct, mais il ne s’est pas toujours avéré être très bon. « Tu ne crois quand même pas qu'une vulgaire petite promotion m'empêcherais d'organiser des dîners et des réunions de famille quand même ? » Encore une fois, je n’ai absolument aucun doute là-dessus. Je suis presque sûre qu’elle serait capable d’organiser cela directement à l’hôpital s’il le fallait. « Amanda a raison, bien évidemment. Mais j’ai envie de rajouter que si tu sens capable de l’être alors fonce. Sinon tu finiras forcément par le regretter à un moment où un autre. » Je joue avec le pied de mon verre, avant de reprendre. « Et puis, ça sonnerait super bien de pouvoir dire que notre frère et le chef de la chirurgie du Great Osmond Street Hospital. » Je lui souris, plaisantant à moitié. La décision lui appartient bien évidemment, mais je suis heureuse qu’il nous en ait parlé, comme si notre avis pouvait l’aider à se décider. Je prends de nouveau un toast, avant qu’il n’en reste plus, me rendant compte que je meurs vraiment de faim. Je ne sais pas en revanche, si c’est parce que je sais que ma sœur est un véritable cordon bleu, ou bien parce que j’ai réellement faim. Toujours est-il que mon estomac ne peut s’empêcher de faire du bruit.
(✰) message posté Mar 8 Nov 2016 - 15:01 par Invité
Family Time
« Exactement. Tous un tas d’autres qualités. ». Et heureusement. Les Adams étaient une famille bien élevée, ils étaient plus ou moins équilibrés, fort heureusement. Néanmoins, ils n'étaient pas tous dotés de facultés culinaires ou de patience légendaire. C'est ce que Samuel aimait dans sa famille. Ils étaient tous différents mais restaient lié malgré les épreuves de la vie. Leurs parents avaient bien travaillé. Samuel pensait souvent quel piètre modèle il devait donner à Lilly alors que lui avait reçu une bonne éducation. Il aurait aimé que Lilly soit plus proche de ses grand-parents paternels, qu'elle puisse les connaître vraiment, se sentir fière d'appartenir à cette famille. Mais elle avait été élevée de l'autre côté, à des milliers de kilomètres de ces racines australiennes. Samuel savait qu'il était le seul responsable de tout ça. Bon, il reconnaissait aussi que ses parents n'avaient pas toujours été les plus justes qui soit, ni les plus conciliants, mais à ses yeux, ils restaient un modèle compétent qui avait en partit forgé l'homme qu'il était devenu. Alors Charlotte n'était pas bonne cuisinière, mais elle était créative, acharnée dans son travail et attentive aux autres, des qualités importantes aux yeux de Samuel. Il se retrouvait un peu en elle, même si leur relation n'avait rien de parfaite. Elle était peut-être celle qui lui ressemblait le plus, même si Samuel savait que cette distance entre eux c'était mise en place par sa faute. Des fautes qu'il semblait accumuler. « Ça ne veut pas dire que tu manges bien, mais si tu y tiens tant que ça je peux me contenter de t'ouvrir une boite de flageolais. » Samuel fit la grimace. S'il était venu pour manger un plat en boite, il aurait très bien pu rester chez lui. Il devait bien reconnaître qu'en dehors des repas d'Amanda, il se nourrissait assez mal, donc il comptait sur ses invitations pour donner à son corps un certain équilibre. Mais qu'Amanda ne s'inquiète pas, jamais Samuel ne se laisserait sombrer dans le surpoids, lui qui aimait façonner son corps. Il avait 36 ans, il ne pouvait supporter l'idée d'entrer dans la quarantaine avec un ventre à bière et du gras dans les cuisses. De plus, même si il ne l'avouerait pas, il ne pouvait demander à ses patients de bien manger alors qu'il se nourrissait des plateaux repas de l'hôpital ou de pizza livrées.
Il n'était pas vraiment surprit de la réaction de ses sœurs. Elles avaient toujours comprit que leur aîné était un homme qui visait toujours haut, qui aimait les défis. En ça, Charlotte était sûrement une challenger de talent. Quand, des années plus tôt, il avait prit la décision de devenir médecin, cela avait étonné. Lui le branleur, celui qui se contentait de griffonner sur un bout de papier pour un devoir surprise. Samuel, le gars qui n'aimait pas les cours, qui préférait traîner avec les copains pour faire des conneries. Mais la mort de Danny avait tout remis en question. Un épisode que Samuel préférait taire et sur lequel il ne s’épanchait jamais. La mort de son meilleur ami l'avait dévasté et même après tout ce temps, il continuait de se sentir coupable de son décès brutal. Peut-être que c'est pour ça que sa famille ne c'était pas moqué, parce qu'ils avaient tous bien connu Danny qui s'invitait régulièrement à manger chez les Adams. « Ce qu'il faut voir c'est surtout si c'est ce que tu souhaites. Et si tu es prêt à faire avec les conséquences que ça aura. Si tu es sur que c'est ce que tu veux, fonce. Sinon, peut-être qu'un temps de réflexion est nécessaire. » Il reconnaissait bien là son petit Panda. Elle était souvent la voix de la raison, celle qui prenait le temps de la réflexion plutôt que de sauter à pied joint dans l'inconnu. En ça, il la respectait, il la trouvait sensé, admirable. « Tu ne crois quand même pas qu'une vulgaire petite promotion m'empêcherais d'organiser des dîners et des réunions de famille quand même ? » Samuel partit dans un grand éclat de rire. « Oh ça j'en doute pas. T'es même capable de faire ça dans la salle de garde ». En soit, ça pourrait être très amusant de voir débarquer sa famille entre deux opérations. Mais il imaginait déjà la tête de ses internes devant ses deux petites sœurs et il n'était pas sur de vouloir jouer ce rôle là. « Amanda a raison, bien évidemment. Mais j’ai envie de rajouter que si tu sens capable de l’être alors fonce. Sinon tu finiras forcément par le regretter à un moment où un autre. ». Et il n'en n'attendait pas mieux de Chuck. Si Amanda était posée, réfléchie, Charlotte était imprévisible, fonceuse. Pour elle, il était à parier qu'une opportunité pareille ne pouvait être retardé et elle avait raison. Samuel savait bien qu'une chance comme celle-là ne se reproduirait sans doute pas avant longtemps ou alors ailleurs. « J'en suis capable. Tu parle au gars qui a réussi à passer de champion de boxe abîmé à meilleur chirurgien de sa promotion tout de même », dit-il d'un air pompeux, se moquant à la fois de lui-même et de ces autres qui avaient pu douter de lui à l'époque. L'humour était sa meilleur arme quand il se sentait en difficulté ou quand il ne savait pas comment prendre une situation. « Et puis, ça sonnerait super bien de pouvoir dire que notre frère et le chef de la chirurgie du Great Osmond Street Hospital. ». Un titre qu'il ressentait comme une récompense mais aussi comme un fardeau dont il ne pourrait se défaire. Il aimait se sentir soutenu par ses sœurs mais il ressentait tout de même une légère angoisse à l'idée d'endosser un rôle pareil. « Je pourrais sûrement vous obtenir des chirurgies gratuites, genre une petite liposuccion dans quelques années ou un petit lifting, vous en pensez quoi ? ». Des chirurgies dont elles n'avaient besoin ni l'une ni l'autre, mais c'était sa façon à lui d'en rire.
SHARK FACE
Amanda E. Hemsworth
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(✰) message posté Mer 9 Nov 2016 - 21:23 par Amanda E. Hemsworth
Nom 1 & Nom 2
Family time
« Exactement. Tous un tas d’autres qualités. » Elle sourit en retour à sa soeur. Ravie qu'elles fussent une fois de plus toutes deux sur la même longueur d'ondes. Ce fut le moment que choisit Samuel pour intervenir, en se vantant de mal manger mais d'être encore vivant. Ce qu'elle ne pu décemment laissait passer. L'australienne lui proposa avec humour d'ouvrir une boîte de conserve, s'il y tenait réellement. "C'est histoire de ne pas perturber ton régime alimentaire traditionnel" se moqua-t-elle gentiment. Elle se doutait bien qu'il ne venait pas dans l'optique d'avaler un plat réchauffé à la vite. Par la suite, l'aîné de la fratrie en profita pour annoncer que l'opportunité de devenir chef de chirurgie se présentait à lui. Aussitôt Amanda c'était inquiétée de ce que cela impliquerait et Charlotte de savoir s'il allait accepter. Comme il précisa ne pas être sur de son choix, elle se permis de la conseiller. Bien sur ce fut tout en douceur et retenue. Elle n'était pas du genre à imposer ses idées ou sa façon de penser en forçant la main de ses interlocuteurs. La jeune femme l'encouragea donc à prendre le temps de la réflexion s'il doutait d'assumer ce nouveau rôle. Et marquant une légère pause ajouta : " Tu ne crois quand même pas qu'une vulgaire petite promotion m'empêcherais d'organiser des dîners et des réunions de famille quand même ?" Il n'y avait aucune chance que cela arrive et tous les trois le savaient très bien. . « Oh ça j'en doute pas. T'es même capable de faire ça dans la salle de garde ». Elle secoua la tête et se mit à rire : "Je pourrais improviser une réunion de famille n'importe où et chaque fois avec la même passion" dit-elle solennellement. "Ca me demandera simplement, un plus...d'efforts."« Amanda a raison, bien évidemment. Mais j’ai envie de rajouter que si tu sens capable de l’être alors fonce. Sinon tu finiras forcément par le regretter à un moment où un autre. » déclara Chuck.« J'en suis capable. Tu parle au gars qui a réussi à passer de champion de boxe abîmé à meilleur chirurgien de sa promotion tout de même » répondit le chirurgien. Et personne autour de cette table n'en doutait réellement, hormis peut-être lui même. .« Et puis, ça sonnerait super bien de pouvoir dire que notre frère et le chef de la chirurgie du Great Osmond Street Hospital. » L'assistante hocha la tête, en parfait accord avec ce principe. "Je suis sur que ça nous ouvrirait des portes " renchérit Panda. Elle plaisantait, mais sentait bien au fond que Sam en disait beaucoup moins que ce qu'il pensait réellement. Lorsqu'on se trouvait tiraillé entre deux choses que l'on pouvait souhaiter mais qui s’avéraient totalement incompatibles, le choix était délicat.« Je pourrais sûrement vous obtenir des chirurgies gratuites, genre une petite liposuccion dans quelques années ou un petit lifting, vous en pensez quoi ? »."Quoi ?!!" s'exclama-t-elle brusquement. "Oserais-tu insinuer que nous allons considérablement nous empattés et mal vieillir ?" demanda-t-elle en plissant les yeux. "Tu ne tiens vraiment pas à manger ce soir, on dirait. " Consultant sa montre, elle commença d'envisager de retourner derrière ses fourneaux voir l'évolution de la cuisson du dit repas. " Je n'ai pas l'intention de faire de chirurgie, plutôt mourir à l'instant." Elle leva théâtralement les bras en l'air, attendant la foudre divine, mais rien ne vint. "Ce ne sera apparemment pas pour ce soir." Elle ne comptait pas le moins du monde remettre les pieds de sitôt dans un hopital. Sauf exception cas de force majeur pour une réunion de famille improvisée. Elle pouvait tolérer certaine pièce particulière en prenant sur elle, comme la cantine par exemple. Faire un effort pour son frère était possible, mais elle refusait catégoriquement qu'un autre médecin l'approche de près ou de loin, et n'hésitait pas à fuir à la vue d'une blouse d'infirmière. "Soit dit en passant" continua-t-elle " Certains femmes se fanent beaucoup moins vite que d'autres et quelques kilos plus ne gâcheront en rien notre charme légendaire. N'est-ce pas ?" répliqua-t-elle en attendant le soutien de sa soeur. "Sur ce..." Elle se leva : "Je vais vérifier ma cuisson." Elle effectua une petite révérence et se retira momentanément dans la cuisine. .
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Alycia Hemsworth
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(✰) message posté Ven 18 Nov 2016 - 18:00 par Alycia Hemsworth
Family time
Amanda, Samuel & Charlotte.
It doesn’t matter where you’re at, when you’re with people you love, you’re where you belong. ✻✻✻ La nouvelle de mon frère est à moitié une surprise. Si je ne suis bien évidemment pas au courant de ce qui peut se passer à l’intérieur de l’hôpital, je sais aussi que mon Samuel est excellent dans son travail. Alors forcément, il semble normal et totalement mérité que l’on puisse lui proposer un poste beaucoup plus important, et pas n’importe lequel. A sa place, je sais que je n’hésiterais pas un instant à accepter, sans forcément penser à tout ce que cela représente. Forcément, avec un poste aussi important, il doit y avoir plus d’heures de travail, plus de responsabilités et beaucoup moins de temps pour une vie personnelle. Personnellement, cela ne me dérangerait pas, je suis plutôt casanière, mais ce n’est pas moi qui suis concerné. Je suppose que c’est donc normal et nécessaire de bien réfléchir avant de prendre une décision, même si c’est un peu au-dessus de monde mode de fonctionnement. Mon travail passe, presque, avant tout le reste, ce qui peut être parfois difficile à accepter, je le sais, j’en ai déjà fait les frais. Pourtant, cela ne m’a pas fait changer, au contraire, je crois qu’il a pris de l’ampleur avec le temps. « Oh ça j'en doute pas. T'es même capable de faire ça dans la salle de garde. » « Je pourrais improviser une réunion de famille n'importe où et chaque fois avec la même passion. Ça me demandera simplement, un plus... d'efforts. » La remarque d’Amanda me font sourire, je l’imagine totalement organiser des réunions de famille n’importe où, juste pour que l’on puisse se voir. Je doute un peu plus sur sa capacité à pouvoir faire cela à l’hôpital cependant, vu son horreur d’aller là-bas. « Et je suis certaine, que tu adorais relever le défi en plus de cela. » Je lui adresse un sourire, parfaitement consciente que oui, elle adorait cela. Amanda est depuis toujours celle qui nous tient tous ensemble et avec les années, cela semble encore plus le cas. Il n’y a bien qu’elle pour nous permettre de nous retrouver si souvent ensemble. Et même si je ne lui dirais pas, je suis heureuse des moments passé ensemble. Il faut dire qu’avec Samuel nous n’avons pas toujours été sur la même longueur d’onde. Mais désormais notre relation est bien meilleure, même si elle n’est pas parfaite. « J'en suis capable. Tu parles au gars qui a réussi à passer de champion de boxe abîmé à meilleur chirurgien de sa promotion tout de même. » Je suis aussi convaincue qu’il serait un excellent chef de chirurgie, mais j’en rajoute pas plus. J’ai déjà dit ce que je pensais là-dessus, à lui de prendre sa décision. « Je suis sûre que ça nous ouvrirait des portes. » Amanda semble d’accord avec moi, comme souvent. C’est tellement rassurant de savoir que dans la plupart des cas, nous pensons pareil. « Je pourrais sûrement vous obtenir des chirurgies gratuites, genre une petite liposuccion dans quelques années ou un petit lifting, vous en pensez quoi ? » « Quoi ?!! Oserais-tu insinuer que nous allons considérablement nous empattés et mal vieillir ? Tu ne tiens vraiment pas à manger ce soir, on dirait. » Je ne peux m’empêcher de rigoler face à eux deux. « Charmant. » Même si je sais que mon frère plaisante, cela ne nous empêche pas de réagir. Et plutôt violement du côté de ma jumelle. « Je n'ai pas l'intention de faire de chirurgie, plutôt mourir à l'instant. » Nous attendons en silence quelques secondes, mais non, rien ne se produit. « Ce ne sera apparemment pas pour ce soir. » Je rigole de nouveau, avant de boire une gorgée. « Soit dit en passant, certains femmes se fanent beaucoup moins vite que d'autres et quelques kilos plus ne gâcheront en rien notre charme légendaire. N'est-ce pas ? » Je mets quelques secondes à réaliser, qu’elle attend mon soutient, ce que je m’empresse de faire. « Tout à fait d’accord. » Je souris à Samuel, qui doit s’amuser encore une fois, à nous provoquer, comme lorsque nous étions enfants. Je sais aussi que ce n’est pas méchant et nous lui rendons souvent la pareille de toute façon. « Sur ce... Je vais vérifier ma cuisson. » Je regarde Amanda partir, nous laissant seuls tous les trois. Ava est toujours en train de dessiner en silence, ce que j’admire, vu le bruit que nous faisons. « Méfis-toi, elle va vraiment finir par ne pas te nourrir ce soir. Cela dit, ça en fera plus pour moi. » Je souris à mon frère, avant de sentir ma nièce tirer mon bras. « Regarde tata. » Avant de pouvoir dire ou faire quoi que ce soit, elle pose un dessin devant moi et bouge pour faire la même chose devant Samuel. Je ne sais pas trop ce que c’est censé être, mais cela ne m’empêche pas de la complimenter. « C’est magnifique, ma puce. Mais qu’est-ce que c’est censé être ? » « Ça c’est toi et là », elle montre du doigt le dessin de mon frère, « c’est tonton. » Magnifique, après ça j’aurais peut-être vraiment besoin de chirurgie au final.