(✰) message posté Mer 29 Juin 2016 - 8:54 par Invité
Eleanor Grace MARTINS
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Martins. PRÉNOM(S) : Eleanor, Grace. ÂGE : 25 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Paris, le 20.11.1990. NATIONALITÉ : Franco-anglaise. STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER : Barmaid au Ministry of Sound. TRAITS DE CARACTÈRE : Indépendante - Maligne - Rigolote - Sociable - Féministe - Débrouillarde - Calme - Mature - Je m'en foutiste - Forte - Raisonnable - Réfléchie - Autoritaire. GROUPE : The tube.
My style, my life, my name
El’ c'est son surnom depuis si longtemps qu'elle ne se rappelle pas des années où on l'appelait encore Eleanor ! Il lui vient tout d'abord de ses parents, qui petit à petit l'ont présentée à tout le monde ainsi et ce surnom à fait son petit bout de chemin. Aujourd'hui, peu de gens savent qu'El' n'est pas son prénom complet. Elle a tout simplement perdue l'habitude de se présenter autrement que comme cela.
Elle vit à Londres depuis 6 ans environ. A son arrivé, son père l’a aidé à acheter un petit studio dans le quartier de Shoreditch, dans l’Est Londonien, où elle vit encore à ce jour. Ce quartier plutôt animé lui correspond à merveille, tout comme son travail en boite de nuit, au Ministry of Sound. Cet esprit festif et cette envie de vivre la nuit lui vient des insomnies qu’elle fait fréquemment. Ce mode de vie, qu’elle a depuis son arrivée en Angleterre, lui permet donc de voir du monde, puis de tomber de fatigue en début de journée pour ne pas avoir à affronter ses cauchemars.
Par le passé, elle a côtoyé la drogue et l’alcool avec abus. Même si aujourd’hui elle est sortie de ses addictions, il lui arrive parfois encore de rechuter ponctuellement. A ce qu’il parait c’est normal. Et puis dans son monde, c’est tellement facile de trouver sa cam. C’est aussi très facile de trouver des hommes avec qui passer une nuit ou deux. C’est une pratique qu’El’ a développée en arrivant ici. Si avant elle avait peur des hommes, aujourd’hui elle a développé une sorte d’envie de contrôle et de pouvoir sur eux en matière de sexe. Ainsi, il lui arrive parfois de s’offrir des nuits de folie avec des inconnus. Dans cette histoire, l’important pour elle c’est de garder le contrôle de la situation du début à la fin et de ne faire que ce dont elle a envie et qui lui plait à elle.
En dehors de cela, son mode de vie est des plus banals. Elle passe le plus clair de son temps à chiller avec ses amis dans Londres, sinon elle lit des bouquins dans son coin. Parfois, la solitude lui fait le plus grand bien, car elle est plutôt du genre calme, posée. Les moments où elle ne l’est plus du tout, c’est quand elle a à faire à de gros machos, ou à des situations injustes. C’est probablement ce qui l’a met le plus hors d’elle et bien évidemment c’est directement lié à son passé.
D’ailleurs, elle n’en parle jamais de ce passé si douloureux. Ce n’est pas qu’elle a oublié, loin de là, mais elle refuse qu’on la regarde avec cette pitié que certains pourrait ressentir pour elle. Elle refuse d’être « la fille qui s’est fait violée ». Elle est Eleanor Grace Martins, petite franco-anglaise, venue à Londres il y a 6 ans, indépendant, fêtarde… simple.
PSEUDO : Anna. PRÉNOM : Anna. ÂGE : 22 ans. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : Stella Maxwell. CRÉDITS : Dailystellamaxwell. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? :sur un top rpg. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: non.
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 29 Juin 2016 - 8:54 par Invité
At the beginning
El' s'installe face à son bureau et pose le petit carnet à cadenas qu'elle vient de s'acheter. La couverture est neutre expressément pour être décorée, mais elle sait très bien qu'elle ne le fera jamais. Elle l'ouvre délicatement, attrape un bic noir qui traînait sur le bureau, puis réfléchit encore un instant à ces mots, les yeux rivés sur la première page blanche qui lui fait face. Enfin, elle soupir un grand coup et se lance :
05 janvier 2009
Take a breath, and count to three:
Cher Journal,
J’ai vu quelque part que c’était de cette façon que l’on doit commencer chaque nouveau récit dans son journal.
Aujourd’hui, je te commence pour la première fois de ma vie sous les conseils de mon psychologue. J’ai 18 ans, je vis à Paris et je me remets doucement de cette nuit-là.
Je ne sais pas vraiment quoi raconter ici et j’avoue que je me sens très mal à l’aise face à cette page blanche, mon stylo à la main. Bien sûr, je pourrais directement raconter ce qu’il s’est passé ce soir-là, mais je n’ai pas la force pour cela. Le psy dit que c’est tout à fait normal alors… Je vais prendre mon temps. Quand il m’a dit de démarrer un journal intime, j’ai doucement rigolé, mais il m’a finalement convaincu et jusqu’à maintenant, il a été bien aidant.
Pourtant, me voilà face à cette page blanche, sans savoir de quoi parler…
Pourquoi ne pas commencer par le commencement du coup ? Je m’appelle Eleanor Grace Martins, je suis Franco-anglaise. Ma mère, mon côté français, et mon père, mon côte anglais, se sont rencontrés lors d’un bal à Paris et ne se sont jamais quitté depuis. L’amour qu’ils se portent à toujours forcé mon admiration ! Je suis leur unique enfant, née à Paris, où j’ai d’ailleurs grandi.
En réalité, ma vie n’a rien d’exceptionnelle et je l’aimais beaucoup comme elle était à cette époque. J’étais heureuse, mes parents l’étaient aussi. J’allais à l’école puis en cours avec le sourire. Je n’étais pas particulièrement populaire, mais j’avais pas mal d’amis et je m’amusais beaucoup. J’avais la chance d’appartenir à la bonne classe sociale. Celle qui permet d’avoir tout ce qu’on veut dans la limite du raisonnable. Celle qui n’a pas besoin de se priver. Heureuse et insouciante, voilà celle que j’étais.
Malheureusement, les meilleures choses ont toujours une fin. Cette fin-là s’est pointée en juin 2006…
Les larmes coulent désormais à flots le long de ses joues rougies par la douleur de ce souvenir. El’ préfère poser son stylo et fermer le petit carnet avant qu’il ne soit complètement trempé.
12 janvier 2009
Till it happens to you:
Cher Journal,
Me voilà prête à écrire ce que j’ai vécu ce soir-là. Du moins, je l’espère, car la dernière fois que j’ai tenté… Les traces de larmes sur la page précédente sont les témoins de comment ça a fini pour moi.
Mais il le faut ! Il faut que je mette des mots sur toutes ces angoisses qui me dévorent depuis ce jour-là, sur tous ces flashes qui me reviennent chaque nuit et m’empêche de dormir paisiblement. Cette histoire, je ne l’ai racontée qu’aux enquêteurs et autres représentants de la justice tout au long de l’enquête et du procès. Désormais, je me dois de me la raconter à moi-même, en entier, une dernière fois. Je veux que cessent les larmes, les doutes, les peurs, les angoisses et tout ce qui assombrit ma vie (et celle de mes proches au passage) depuis 2 ans et demi environ.
El’ relève doucement la tête et prend une grande inspiration. Déjà, de petites larmes lui échappent, mais cette fois-ci, elle le sait, elle le veut, elle ne craquera pas. Elle ira jusqu’au bout de cette douloureuse histoire de son passé. Ses yeux reviennent lentement sur sa page, tout comme son stylo.
Till it happens to you:
Nous étions le 3 juin 2006 et ce soir, Paul avait organisé une fête chez ses parents pendant qu’ils profitaient d’un weekend à la plage en Normandie. Il n’avait pas fait dans la demi-mesure puisque presque 25 personnes étaient présentes ce soir-là. J’en connaissais la plupart, mais beaucoup étaient plus âgés que nous. Ces amis du club de football, nous avait-il dit, qui ont environ 18 ans pour les plus vieux. Nous autres n’en avions que 16, mais très vite, tout le monde a sympathisé et l’ambiance était donc super. La sono hurlait des tubes de l’époque et les invités se sont éparpillés dans toute la maison. À plusieurs reprises, j’ai perdu mes copines de vue et les ai retrouvées ensuite, mais ce n’était pas grave tout le monde était super gentil.
Quand j’ai croisé son regard, pas une seule seconde, je ne me suis sentie en danger, bien au contraire. Il me plaisait beaucoup, parlait avec douceur, me faisait des compliments discrets et souriait à mes blagues. S’il m’avait demandé mon numéro, je lui aurais donné sans hésitation. S’il m’avait demandé de se revoir, j’aurais accepté immédiatement. S’il m’avait embrassée avec tendresse après un rendez-vous, je lui aurais probablement rendu son baiser. Si cela s’était passé comme cela, j’aurais aujourd’hui encore le sourire que j’avais à cet instant.
El’ doit à nouveau faire une pause dans son récit. Sa main commence à trembloter et ses yeux sont remplis de larmes au point de ne plus voir ce qu’elle écrit. Elle prend un mouchoir, regarde par la fenêtre un instant et reprend.
Till it happens to you:
Il devait être environ 2h du matin quand il m’a prise par la main et m’a entrainée vers le jardin. Je me suis laissée faire, car il me plaisait, car j’avais confiance en lui, mais aussi, car jamais je n’aurais imaginé que quelque chose comme ça puisse m’arriver un jour. Nous sommes allés tout au bout du jardin en discutant. Il tenait toujours ma main dans la sienne. Là-bas, son meilleur ami nous attendait. En le voyant, j’ai pris conscience de plusieurs incohérences : il faisait froid, le jardin était boueux, car il avait plu toute la journée, il n’y avait personnes d’autres que nous et surtout, son meilleur ami était là. Alors j’ai demandé : "Qu’est-ce qu’on vient faire ici ?"
Il a lâché ma main pour attraper mon visage, doucement, mais fermement, et m’a embrassée. Au début, j’ai voulu lui rendre son baiser, je l’attendais depuis longtemps. Cependant, la situation me mettait très mal à l’aise. Son meilleur ami nous fixait sans rien dire et lui n’avait pas répondu à ma question. Alors je l’ai repoussé, j’ai fait un pas en arrière et j’ai répété. C’est à ce moment exact que j’ai perdu le contrôle.
Dans sa poitrine, son cœur frappe comme s’il essayait de s’échapper. Il n’y a plus de larmes sur ces joues, mais la nausée la prend. Pourtant, elle ne s’arrête pas d’écrire. Désormais, les mots lui viennent lui viennent naturellement. Ils affluent et se bousculent tous dans sa tête pour être couché sur ce papier de la liberté. Et au fur et à mesure que l’encre les imprime dans ce carnet, le poids sur ses épaules s’allège. Alors elle écrit, à toute vitesse.
Till it happens to you:
Je ne saurais plus détailler la scène à cet instant, mes souvenirs sont brouillés. Tout mon corps réagissait par réflexe et moi, je suis devenue spectatrice de cette horreur. Je me rappelle qu’ils m’ont empoignée avec une force incroyable. Je me rappelle avoir essayé de crier, mais que j’ai rapidement était bâillonnée par un bout de tissu qu’ils avaient préparé pour l’occasion. Je me rappelle avoir tenté de donner des coups de bras, de pieds, de tête… Sans jamais parvenir à atteindre ma cible. Je me rappelle avoir senti des mains prendre mes vêtements pour les arracher. Je me rappelle aussi de cette sensation abominable alors que j’étais nue sur le sol gelé, mouillé, sale… Des mains qui retenaient les miennes de façon à ce que je sois bloquée. De leur voix quand il me disait « chuuuut, chut, chut, chut… Reste tranquille ». Des larmes qui ont coulé sur mes joues quand j’ai compris ce qu’ils allaient me faire. Des gouttes de pluie qui ont commencé à tomber à nouveau, avant de se transformer en averse torrentielle. Du bruit qu’à fait sa ceinture quand il l’a enlevée. De la force avec laquelle il a écarté mes jambes que je serrais pourtant si fort. Et puis… Cette douleur physique quand il m’a pénétrée de force, quand il me frappait pour que je ne bouge pas, quand mon épaule droite s’est déboitée parce que l’autre me retenait par les bras, quand mon dos frottait sur le sol en provoquant plus de petites écorchures à chaque coup de reins.
Ce soir-là, il m’a volé ma virginité, ma dignité, mon honneur, mon innocence, mon insouciance, ma joie de vivre, mon sourire. Il a fait de moi une victime, m’a brisée, écorchée, détruite… Avant de donner le relais à son pote, qui n’attendait que cela depuis le début.
Quand ils ont eu finit leur affaire, ils se sont enfuis de la fête et m’ont laissée là, allongée nue comme un verre au fond du jardin, sous cette pluie qui n’en finissait pas. Après plusieurs heures d’absence, mes amis à l’intérieur se sont inquiétés et se sont donc mis à me chercher. À ce qu’on m’a raconté, ils m’ont retrouvée étendue au fond du jardin, pleine de boue mélangée à du sang et inconsciente.
Je ne suis revenue à moi que plusieurs heures plus tard. J’étais dans une chambre d’hôpital et on m’avait lavée et réchauffée. Autour de moi, il y avait mes deux parents, les yeux rougis par les larmes qu’ils ont passées la matinée à verser à mon chevet.
En ce 3 juin 2006, j’ai été violée par deux garçons.
Elle met un point final à sa dernière phrase essoufflée, puis éclate en sanglots, jette son stylo devant elle et s’éloigne le plus possible de son carnet. La crise d’angoisse s’empare d’elle, une fois de plus, et elle est en nage, n’arrivant plus à retrouver son souffle. Elle se recroqueville sur elle-même et finie allongée par terre, en position fœtale. Cela dure quelques minutes qui paraissent une éternité quand on étouffe. Alertée par les bruits, sa mère débarque dans la chambre à toute vitesse et la prend dans ses bras avec une tendresse qui lui est propre. Son étreinte, ses caresses dans les cheveux de l’adolescente l’apaise et la crise s’atténue petit à petit avant de disparaitre.
* * * * * * * * * * * * * *
Ce jour-là El’ est en train de faire ses cartons. Son père et elle déménagent en Angleterre, et plus précisément à Londres. C’est sa ville natale et avec tous les événements tragiques qui ont frappé leur vie, il a besoin de retourner aux sources. Alors qu’elle vide soigneusement chaque tiroir de son bureau et fait le tri dans ce dont elle n’a plus besoin, elle retombe sur ce fameux carnet où elle avait écrit plusieurs années auparavant. Le cœur lourd, elle relit ses mots et cela lui donne envie d’y écrire à nouveau, une dernière fois.
21 juillet 2010
What doesn't kill you makes you stronger:
Cher journal,
Je t’ouvre aujourd’hui une dernière fois. Je viens faire ici le résumé de cette période particulièrement sombre dans laquelle je suis encore en ce moment. J’ai l’impression que la vie s’acharne sur nous !
J’ai désormais 20 ans et depuis mes 16 ans rien ne va plus dans ma vie, mais c’est un peu normal, je dirais. J’ai subi un événement tragique, traumatisant et me relever après une telle épreuve a été vraiment difficile. Ce que je n’avais pas écrit la dernière fois, c’est qu’avant de débuter ce journal, j’avais déjà passé de long mois hospitalisée, tout d’abord en médecine, pour les blessures physiques qui m’ont été infligées, puis en psychiatrie, car j’ai tenté de mettre fin à mes jours. C’est là-bas que l’idée du journal m’a été soufflée par le psychologue. Mais cela ne m’a pas aidée comme je l’imaginais. Je voulais guérir vite… Trop vite sûrement.
Entre 2007 et 2009, des procédures ont été entamées contre mes agresseurs. Des procédures longues, épuisantes et dont l’issue n’a pas été à la hauteur de ce que j’attendais une fois encore. Les difficultés affrontées tout au long de cette période m’ont parfois semblait insurmontables, me poussant toujours plus bas au fond du gouffre. En plus de la dépression et des nombreuses tentatives de suicide aux méthodes de plus en plus violentes (prise excessive de médicaments, pendaison, défenestration), j’ai commençais à développer des troubles du comportement alimentaire (anorexie/boulimie) et des conduites addictives, notamment à l’alcool et aux drogues, puis au sport. Encore une fois, j’ai plusieurs fois été hospitalisée, si bien que ma réussite scolaire a été totalement compromise et je n’ai eu mon bac qu’avec un peu de chance.
Durant tout ce temps, le soutien de mes porches m’a été indispensable. Ma mère a toujours su lire dans mes yeux quand j’avais besoin de parler et quand il valait mieux ne rien dire. Mon père, m’a arrêté à 2 reprises avant qu’il ne soit trop tard. La première fois, j’avais le couteau de cuisine pointait sur ma poitrine à la recherche du courage nécessaire pour l’enfoncer droit dans mon cœur. La seconde, j’étais assise sur la rambarde du balcon et je m’apprêtais à sauter dans le vide. Mes amis les plus proches sont restés des heures sur les bancs du tribunal pour m’aider à supporter les séances interminables face aux deux garçons qui ont brisé ma vie.
Depuis mai/juin 2009 environ, je sens que quelque chose se rallume en moi. Cette petite flamme qu’ils avaient anéantie cette nuit-là. Cette envie de vivre et de dire merde aux catastrophes. Elle se rallume tout doucement et parfois semble disparaître à nouveau, mais elle est bien là pourtant. Je dors enfin plus de 3 nuits par semaine la plupart du temps. J’ai à nouveau envie de sortir, me maquiller, me faire plaisir en m’offrant des petits cadeaux. J’ai à nouveau des projets pour mon avenir aussi, même si mon parcours scolaire ne me permet pas de rêver trop grand. J’ai moins peur d’être seule, moins peur des hommes en général. Pour l’instant, je n’ai toujours pas réussi à avoir une relation amoureuse, c’est encore trop tôt, mais je retrouve l’envie d’un jour trouvé la bonne personne.
Malheureusement, le 5 mars dernier, un accident de voiture mortel a emporté ma maman au paradis, bien trop tôt. Une nouvelle épreuve particulièrement difficile pour moi, encore fragile, instable ; mais elle l'a été encore plus pour mon père. Depuis toujours, leur amour a été sa plus grande force et à la mort de sa femme, tout s’est brutalement effondré. Mon histoire l’avait déjà bien ébranlé et ici, il n’a pas de famille pour le soutenir. Voilà la raison pour laquelle aujourd’hui, nous faisons nos cartons et partons vivre très prochainement à Londres, sa ville natale. Là-bas, ses frères et sœurs sont soudés et l’attendent à bras ouverts. Moi, je le suis, car j’estime qu’une nouvelle vie dans une nouvelle ville me fera le plus grand bien et surtout, je refuse de laisser celui qui a toujours été là pour moi quand lui ne va pas bien à son tour. Paris est rempli de nos pires souvenirs à tous les deux, espérons que Londres nous offre un meilleur avenir.
* * * * * * * * * * * * * *
Comme promis, El’ n’a plus jamais rouvert son carnet. Elle ne l’a pourtant pas jeté. Aujourd’hui encore elle le garde précieusement caché dans sa chambre. Il lui rappel les moments douloureux de sa vie, mais surtout, il lui rappelle qu’elle s’est relevée malgré tout. Il est, en quelque sorte, le témoin de cette force et de cette volonté qu’elle ne veut plus jamais perdre.
Londres a effectivement été un nouveau départ pour elle, réparateur. Elle s’est reconstruite, a trouvé un job en tant que barmaid dans une boite de nuit branchée où elle a rencontré pleins de monde, s’est fait de nouveaux amis, etc. Elle a aussi appris à vivre avec les mauvais jours. Il aura fallu 10 ans pour cela.
Malheureusement, Londres n’a pas aidé son père à remonter la pente. Il a fini par sombrer à son tour dans une dépression fatale et a mis fin à ces jours le 5 mars 2013, date anniversaire de la mort de sa femme. Encore une fois, El’ a dû faire preuve de force et a pu compter sur ses amis pour s’en sortir.
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 29 Juin 2016 - 8:56 par Invité
bienvenue sur LC et bon courage pour ta fiche n'hésite pas si tu as des questions
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 29 Juin 2016 - 9:08 par Invité
Bienvenue! Je ne t'ai pas donné d'idées d'avatars parce que je suis nulle pour ça, mais je trouve que Stella colle super bien au personnage que tu as décrit Bon courage pour ta chance!
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 29 Juin 2016 - 9:24 par Invité
bienvenue parmi nous
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 29 Juin 2016 - 9:32 par Invité
Merci à tout le monde
Alycia Hemsworth
growing strong
» Date d'inscription : 15/02/2014
» Messages : 62617
» Pseudo : margaux ; stardust
» Avatar : zoey deutch
» Âge : 28yo
» Schizophrénie : jamie & gabrielle
(✰) message posté Mer 29 Juin 2016 - 10:11 par Alycia Hemsworth
Bienvenue & bon courage pour ta fiche. Si tu as besoin, n'hésite surtout pas.
En attendant d'être validée tu peux venir papoter sur la cb ou faire un tour dans les jeux & le flood pour faire plus ample connaissance avec nous.
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 29 Juin 2016 - 10:13 par Invité
Bienvenue sur LC cutie pie.
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 29 Juin 2016 - 11:28 par Invité
bienvenue parmi nous
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 29 Juin 2016 - 11:44 par Invité
bienvenue parmi nous, si tu as des questions n'hésite pas