» Schizophrénie : Hazel J. Chase , Samael G. Pellegrino et Amanda E. Hemsworth
(✰) message posté Lun 27 Juin 2016 - 21:49 par Noah J. McKenzie
Et voilà et voilà...
Terrance✧Milo
Une sortie comme une autre. Oui...Enfin presque. Car cela devenait toujours un peu compliqué quant-il s'agissait de se déplacer plus loin que le bout de la rue ou le paté de maison. Pourquoi ? En raison des gens qui s'évertuaient à exaspérer Milo, au possible, ce qui finissait de le rendre désagréable. Mais ce n'était pas le seul problème. Ou tout du moins pas le plus important. Se déplaçant toujours en fauteuil, il rencontrait régulièrement des difficultés. Même si on pouvait imaginer qu'après un certain temps passé dans la ville de Londres, il devait s'être habitué ce n'était pas complètement le cas. Et puis, il y avait ces journées qui n'allaient pas de bout en bout. Du réveil le matin très tôt à cause des nuisances sonores du voisin, ou des gentils messieurs préposés aux travaux, qui font du bruit à réveillé les morts, en passant par le dentifrice qui ne sort pas du tube dans un premier temps, pour ensuite se jeter sur le tee-shirt et ainsi de suite, dans une forme de déchéance croissante. Un événement en entraînant un autre, l'enseignant se retrouva à circuler tant bien que mal sur le trottoir essayant de rejoindre la station de métro la plus proche pour rentrer chez lui et en terminer avec cette poisse. Malheureusement, il sembla que le sort en avait décider autrement. Ayant décelé ce qui ressemblait à une malencontreuse goutte de pluie, il accéléra la manœuvre et percuta inévitablement quelqu'un au passage. L'ancien militaire chercha rapidement des yeux l'individu en question, presque décider à s'excuser, lorsqu'il le reconnu. Ah ba bravo ! En effet, il ne manquait plus que lui...Terrance. Il se mordit l'intérieur de la joue, il allait regretter d'avoir rouler trop vite avec son fauteuil jusqu'à la fin de sa vie, c'était sur. Cela ne l'empêcha néanmoins pas, d'envoyer quelques répliques fort sympathiques. "Alors comme ça on se promène ?" s'informa-t-il. "Faut regarder où vous mettez les pieds, vous auriez pu me faire mal." Ce n'était ni très judicieux, ni très mature d'en rajouter une couche – voir deux- certes, mais ce ne serait pas la première fois qu'il s'embrouillait avec ce bonhomme.