never back down.

Nous vous demandons un minimum de 500 mots pour votre histoire. Vous pouvez la présenter de la forme que vous le désirez (extrait de journal intime, RP, rendez-vous chez un psychologue, interview, ect...).

LE 15 AVRIL 2005.
❝ Je suis enceinte. Enceinte Aiden. Tu sais ce que ça implique d'avoir un enfant à notre âge? On est pas assez mature. Pas assez responsable. Je veux pas être mère maintenant. C'est pas ce que j'ai prévue dans ma vie! Je veux faire des études avant. Avoir un métier. Une situation. Et après, un enfant. Je vais avorter. Je te demande rien, parce que je sais que ça fait toujours peur aux garçons ce genre de situation. Mais voilà, m'en veux pas, mais je peux juste pas c'est tout. ❞ Enceinte. C'est ce mot qui avait raisonner dans ta tête. Tu n'avais pas parlé pendant au moins cinq bonnes minutes. Affalé dans le fauteuil de la chambre d'India, tu fixais le sol. Vous aviez conçu un enfant. Tous les deux. Jamais ça ne t'avait traversé l'esprit. Jamais tu ne t'étais imaginé que ça aurait pu t'arriver. Et puis, ça t'étais tombé dessus comme ça d'un coup. Sans que tu puisses vraiment réaliser la chose, elle ne t'avait pas laisser le choix. India et toi, ça faisait un an que vous sortiez ensemble. Et tu l'aimais. Oui, tu en étais presque sur. Tu étais amoureux. Tu étais tellement différent depuis que tu étais avec elle. Tu le sentais. Et tu aimais ce sentiment. Tu avais eu peur au début, mais avec le temps tout te semblait si parfait, si simple. Mais là, c'était un coup de massue. Elle voulait avorter India. Tu comprenais. Tu étais d'accord. T'étais loin d'être responsable. Tu enchainais connerie sur connerie. Et puis, tes parents, ton père, il t'aurait tué pour avoir mis une fille enceinte. Tu soupirais de soulagement qu'elle parle d'avortement. ❝ India. Je vais t'aider. Je serais là. Du début à la fin. Tu m'entends? Tu pourras compter sur moi ma belle. ❞ Tu t'étais levé. Tu l'avais prise dans tes bras. Tu sentais qu'elle était soulagée. Tu l'espérais en tout cas. Tu avais peur. Peur de la perdre. Parce que tu l'avais senti, elle s'éloignait avec le temps. Et tu avais enfin une explication à tout ça.

LE 17 MAI 2005.
❝ India, tu peux pas me quitter comme ça! Tu peux pas me reprocher de ne pas avoir été la pour toi. Ca fait un an qu'on est ensemble. C'est le premier coup dur qu'on a. Tu peux pas baisser les bras comme ça et me larguer pour ça. On surpassera. Je t'aime India. Je sais que je te le dis pas assez souvent, mais je suis dingue de toi. ❞ Tu faisais les cents pas dans le salon familial. Il n'y avait personne ce jour là chez toi. Et heureusement, car tu n'étais pas en état d'entendre ton père râler à chacun de tes faits et gestes. Ta petite soeur et ta mère devaient être entrain de visiter un musée, ou peut-être de faire du shopping. Elles faisaient souvent ça. C'était pour toi, le seul moment de calme et de répit que tu pouvais avoir. Surtout sans la présence de ton père. ❝ Je suis désolée Aiden, vraiment. Crois-moi et puis.. m'en veux pas. J'arrive pas. J'arrive plus à avancer depuis l'avortement. C'est trop dur. Tout me rappelle ce moment. On peut plus continuer comme ça, ça nous avance à rien. Je sais que tu m'aimes. Je n'ai jamais douté un seul instant. Je t'aime aussi, Aiden, je t'aime.. ❞ C'était les dernières paroles que tu avais entendu venant d'elle. Elle avait raccroché après t'avoir quitté en te disant qu'elle t'aimait. Tu n'avais jamais vraiment compris. Tu lui en avait voulu. Pendant longtemps. Tu lui en voudrais surement toute ta vie. C'était la seule fille qui avait réussi à t'avoir car dieu seul sait à quel point tu étais difficile. Elle avait raccroché. Tout était fini. Du passé. Envolé. Tu allais t'en remettre. Avec le temps, tu trouverais bien une nouvelle fille.

LE 2 JANVIER 2008.
❝ Dix minutes, tu m'entends? T'as dix minutes pour ranger tes affaires dans des valises et débarrasser le plancher de cette maison! Tu n'es plus le bienvenue ici Aiden Lucas Boelyn! Ni dans cette maison, ni dans cette famille! Tu me fais honte! Tu donnes un piteux exemple à ta soeur! Si tu veux faire n'importe quoi, va faire ça plus loin que sous mes yeux! A partir de ce jour, tu n'auras plus aucun soutien financier venant du compte des Boelyn! Tu vas voir ce que c'est que de vouloir faire ce que tu veux. Tu vas être libre! Tu le veux? Eh bien c'est tout vu! Tu as gagné! Dépêche toi de me foutre le camp d'ici Aiden. ❞ Tu montes les escaliers en courant. La porte de ta chambre se claque après les derniers mots criard de ton père. Il voulait que tu partes? Il n'y avait aucun problème pour toi. Tu prenais tout ce que tu étais en mesure de transporter dans des sacs et qui rentrerait dans ta voiture. Tu redescendais cinq minutes plus tard. Ta mère et ta soeur avaient assistés une fois de plus, à cette fulgurante dispute entre les deux hommes de la maison. Tu avais une fierté à toute épreuve. Tu ne supportais plus ton père. Et tout les deux dans la même maison, ce n'était plus possible. Il voulait te couper les vivres. Qu'il fasse. Tu avais bien trop de fierté sur ce point aussi pour t'abaisser à le supplier de ne pas le faire. Tu déposais toutes tes affaires devant la porte d'entrée de la maison. Avant de passer la porte définitivement, tu allais embrasser ta mère et ta petite soeur. Tu t'excusais auprès d'elles deux, de l'ambiance que cette énième dispute avait apporté. Tu quittais la maison. Sans un regard et une parole de plus adresser à ton paternel.

LE 6 JUIN 2009.
Tu te trouvais ce jour là, dans ton appartement assez luxueux pour ta seule et unique présence. Tu préparais l'arrivée de ta petite soeur. C'était le jour de son anniversaire aujourd'hui et tu lui avais acheté un cadeau. Tu la voyais rarement depuis que tu avais quitté la maison familiale. Tu avais pris soin d'acheter son gâteau préféré ainsi qu'un cadeau. Des chaussures. Tu savais qu'elle adorait les chaussures. Tu avais choisi les chaussures les plus simple, mais celle qui te paraissait les plus jolies. Une paire d'escarpin. En faisant ce choix, tu pensais non seulement à son bonheur, mais aussi à la rage que ton père pourrait avoir en voyant que Siloë-Lou et toi avoir d'aussi bonnes relations. Meilleure en tout cas, que tu avais pu entretenir avec lui. Sachant aussi que ta mère venait, tu lui avais acheté un bracelet. Et pour toutes les deux, un bouquet de fleurs. Des roses. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu aimais les roses. Et puis, tu avais pensé qu'elles en seraient tout aussi ravi que tu l'étais.
Elles étaient arrivées. Et comme à chaque fois qu'elles te rendaient visite, tu avais l'impression qu'elles repartaient un peu plus rayonnante qu'à l'arrivée. Ta mère surtout. Tu lui manquait. Elle te manquait aussi. Ta mère, c'était la prunelle de tes yeux. Ta maman. Tu l'aimais plus que tout. Siloë, c'était pareil. Bien que c'était ta soeur, et qu'ils vous arrivaient de ne pas vous supportez. Ta mère, comme tout le temps, t'avais laissé de l'argent. Une belle somme. Tu lui en était reconnaissant, car tu savais qu'elle prenait le risque de s'attirer les foudres de ton père.