Le charme s'use du temps qu'on ne l'utilise pas. {Fiche terminée.}

Son histoire n'était pas des plus extraordinaires. Depuis son enfance, elle avait toujours été cette petite fille "à part" que ce soit à l'école ou chez elle, parce qu'elle aimait des choses différentes des autres. Et ces "autres" ne la comprenaient pas, ils ne savaient pas ce qu'elle pouvait bien y comprendre. Elle aimait les manga, la littérature, écrire. Elle avait une vision des choses également très différente de ses camarades de classe. Elle prenait assez vite en maturité, elle jouait du violon depuis ses cinq ans, elle avait commencé à aimait lire depuis la sixième et les manga depuis la primaire. Niveau musical elle se trouvait être très éclectique, aujourd'hui elle l'est encore. Elle ne pouvait pas se consacrer à un seul "style" de musique ou autre, car pour elle, ce monde est rempli de choses enchanteresses, tellement beau. Qu'elle ne pouvait rester là sans découvrir de nouvelles choses. Sa mère, elle était d'origine Japonaise et elle s'appelait Yuki, quant à son père, qui lui n'était pas Japonais, mais Américain, ne pouvait que ne se conformer à la personnalité extravagante de la jeune demoiselle, qui, plus tard, allait certainement devenir quelqu'un d'extraordinaire. Son père, oui, jamais elle ne pourrait lui reprocher de l'avoir autant dorloté, de l'avoir autant câliné et soutenue, malgré les souffrances endurés à son école. A cause de cette "différence" de mentalité.



" Je vais vous raconter mon ressentie vis-à-vis de cette expérience passée. "

Oui, je ne le cachais pas, j'en avais beaucoup bavé, tout ce temps. Où l'on m'avait craché dessus, alors que je n'avais rien fait. Tout ça parce-que je ne m'intéressais pas à tous ces jeux de gamins, être hypocrite, ce n'était absolument pas mon genre. En aucun cas, j'étais la fille qui se jouait de quelqu'un pour son propre plaisir. J'avais certes, énormément de défauts, j'étais humaine, comme tous les autres sur cette terre...

Revenons à l'enfance, là où j'étais en primaire.

J'avais un certain talent pour le dessin, le dessin était passionnant pour moi. J'étais fière de ce que je faisais, de ce que disait mes professeurs, j'avais toujours ce sourire niais en coin de lèvres. Je lisais correctement et je jouais du violon après les cours, mais je n'étais qu'une novice.

J'avais des activités après le sport, le Rollers, je ne m'en sortais pas si bien que ça ! et puis, dès que je tombais, j'avais le droit à " Ahaha, t'es tombé !! alors, comment tu te sens ? tu vois que tu ne sais pas tout faire, à te croire supérieur, comme tu le fais habituellement ".Mais, en aucun cas, je me rappelle avoir été arrogante avec mes camarades de classe, j'agissais normalement et je me taisais souvent.
Parce que je ne voulais pas répondre aux provocations inutiles et insultantes. Je pleurais souvent dans les toilettes. Je ne le disais néanmoins pas à mes parents, je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent à mon propos. Une fois, au goûter d'anniversaire d'un camarade de classe, dans la cour, en ronde, je me suis retrouvée seule, je n'avais rien eu à manger. Et certains me regardait d'un air assez distant.

Qu'avais-je fait pour vivre ça ? Parfois, également on me tirait les cheveux, on me tabassait. J'étais harcelé, pour des raisons X, je crois que je n'avais pas encore conscience de la gravité des choses, mais je laissais faire, en sachant que, le temps passe à une vitesse incontrôlable et que plus tard, je ne regretterai absolument pas d'avoir eu cette pensée.

Au collège, tout se passait à peu près bien, j'étais une fille douée, me semble-t-il et j'étais également contente parce-que, je n'étais pas la seule à être quelqu'un de futée, non pas que je me ventais, mais cela me faisait sentir super bien. Mes années au collège s'étaient déroulées plus ou moins bien, je n'avais pas autant souffert que ça. J'avais eu des sentiments pour certains garçons, mais sans plus.

Mes années au lycée :

Le lycée étant plus diversifiée, je pensais pouvoir m'y faire. Mais finalement, il y avait énormément de contrainte, peu de gens matures, que des hypocrites.
Des abrutis sans cervelle, mais c'était le genre... Complètement tarés et moqueurs, ce que je détestais le plus au monde.
Je continuais mes activités. Le dessin, le violon, lire, écrire. Sans compter le fait d'être passionné par les manga. Je ne pouvais m'en passer.
Pour la simple et bonne raison, que tout cela, faisait partie intégrale de ma vie et que sans cela, le train m'aurait déjà passé dessus. Mes parents s'étaient habitués à ma personnalité extravagante, originale, pas comme les autres...

Au final, sans qu'ils ne soient choqués, du jour au lendemain, je décidais de quitter mon petit nid douillet, pour m'en aller et d'aller à London. Parce que London était mon rêve. Et m'y voilà. Grâce à mes petits boulots (de rue) j'avais pu avoir de l'argent (tout juste pour l'avion) pour arriver ici. Sans rien.

Actuellement, je suis dans la rue, je joue de mon violon, je dessine avec ce que j'ai. (mes feutres, mes feuilles...) tout ce que les gens me demandent.

Je vis dans une tente et je me nourris de ce que je trouve, avec l'argent que me donne les personnes, en attendant de trouver un vrai job...