"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Do you remember  2979874845 Do you remember  1973890357
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() message posté Jeu 22 Oct 2015 - 17:13 par Invité
Owen et Noa.
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Il faisait particulièrement moche en cet après midi sur Londres, Owen n'avait jamais mis les pieds ici, et il devait avouer qu'il était un peu perdu. Il trouvait vraiment que les anglais étaient particuliers, à ne rien faire comme tout le monde, et pour couronner le tout, il pleuvait depuis des heures sans que ça en s'arrête. Il n'était sur place que depuis quelques semaines, mais il se doutait qu'il aurait vraiment du mal à s'adapter à cette nouvelle vie, il n'était là pour l'instant que pour du repérage. Le reste de son équipe devrait arriver d'ici début novembre, Owen s'était fixé pour objectif de déjà avoir un lieu de tournage pour les principales scènes, d'avoir quelques noms pour les rôles principaux, d'avoir plusieurs rendez-vous pour la bande son, et d'avoir des idées pour les maisons de coutures pour la panoplie de costumes. Il savait aussi que d'ici là, il n'aurait pas réussi à atteindre tout ces objectifs, mais si les trois quarts étaient atteint, il serait content de lui. Il détestait quand ses collaborateurs arrivaient et que pleins de chose n'étaient pas au point, ça ne lui arrivait pas souvent, mais dans ce cas là, il avait toujours l'impression d'être à la ramasse, et en général ça n’annonçait rien de bon pour le reste du projet. Owen avait remarqué qu'il était toujours plus inspiré par les petites bourgades, toujours plus atypique que les immenses villes. Londres n'échappait pas à cette règles, les quelques quartiers qu'il avait put observer étaient trop moderne à ses yeux, il se donnait encore quelques jours avant d'aller voir en banlieue et de se déporter vers les petits villages anglais. Pour cet après midi, il avait décidé d'aller faire un tour du côté de ce centre commercial  Westfield non pas pour repérer les lieux qui ressemblait beaucoup aux Malls américains, mais afin de repérer des nouvelles têtes. Owen n'arrêtait jamais de travailler, son inspiration était constante, un simple banc pouvait lui donner des centaines d'idées, c'était pour ça qu'il correspondait parfaitement à son métier de producteur, son environnement était propice à n'importe quelle scène, de n'importe quel film.  

Le jeune homme gara sa voiture de location sur le parking du centre commerciale, dans sa poche de veste, il avait des cartes de visites à la pelle, un petit cahier de quoi prendre des notes, et son téléphone prêt à prendre tout et n'importe quoi en photo. Avec ce temps, et en pleine semaine, il ne devrait pas y avoir tant de monde que cela, se serait plus simple pour lui, Owen n'était pas non plus adepte du monde qui grouillait autour de lui, ce genre de situation le faisait plus fuir qu'autre chose, malheureusement dans son métier, il était toujours entouré de beaucoup trop de gens, et ça le mettait toujours mal à l'aise, il préférait largement les petits comités aux grands banquets. En entrant par l'entrée principale, il prit la première allée et commença son tour, en essayant de ne pas passer pour un pervers qui reluquait tout ce qui passait sous ses yeux. Pour ce projet, il n'était pas à la recherche d'un visage en particulier, surtout que l'anglais typique n'existait pas vraiment, mais il recherchait un accent, l'accent londonien si particulier. S'il trouvait son accent, il trouverait son visage. Mais c'était en général plus simple à dire qu'à faire, avec l'expérience, il avait finit par affiner sa technique. Il continuait les allées sans vraiment regarder où il allait, il ne faisait qu'écouter les voix autour de lui.

Une blonde au cheveux long déboula devant lui en sortant de il ne savait quelle boutique, elle avait l'air drôlement pressé puisqu'elle ne remarqua pas qu'elle l'avait presque touché. Owen avait ralentis le pas en la voyant, et la distance entre les deux s'était accrus d'un seul coup, il continuait de la regarder s'éloigner en se disant que cette démarche lui disait quelque chose, il ne lui fallut pas plus d'une demi seconde pour comprendre que c'était Noa en face de lui, et qu'il allait la rater de quelques secondes. Il savait qu'elle était sur Londres, depuis combien temps, il ne savait pas, il ne savait pas non plus ce qu'elle était devenu depuis qu'il l'avait quitté. Il avait été suffisamment stupide pour lui dire qu'il voulait être amis, mais après ça il n'avait jamais vraiment eut le cran de garder contact avec elle. Owen n'avait pas réfléchis avant de lui parler, à l'époque, il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait, aujourd'hui il ne savait toujours pas d'ailleurs, mais sans elle, son quotidien était devenu plus compliqué. Noa avait été un équilibre dans une période de sa vie où il courrait partout, et il avait perdu cet équilibre quand ils s'étaient séparés. Inutile de préciser que cette décision était seulement celle de Owen, et qu'il l'avait regretté dés le lendemain. Parfois il avait eu trop de confiance en lui, et il s'était dit qu'elle serait revenu, puisque lui en avait été incapable, sauf qu'elle n'était jamais revenu, et il continuait d'attendre. Noa devait lui en vouloir, il espérait qu’après une année de passée, elle était passé à autre chose pour oublier la rancœur qu'elle avait pour lui, mais pas suffisamment pour l'avoir totalement oublié. Il se pinça les lèvres et accéléra le pas pour la rejoindre et l'attrapa par le bras. Elle n'avait même pas changé de parfum, elle était identique à celle qu'il avait bêtement quitté pour sa carrière. Pour le coup il ne savait pas trop quoi lui dire en croisant son regard, il se contenta d'un, accompagné d'un sourire Noa

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() message posté Ven 30 Oct 2015 - 5:26 par Invité


so have you got the guts ? been wondering if your heart's still open and if so I wanna know what time it shuts, simmer down and pucker up, I'm sorry to interrupt. it's just I'm constantly on the cusp of trying to kiss you, I don't know if you feel the same as I do, but we could be together if you wanted to. ✻✻✻  Noa avait eu la très mauvaise idée de prendre quelques jours de vacances sans prendre la peine de prévenir ses clientes et ce fut avec le plus long soupir de l’histoire des soupirs qu’elle appela sa messagerie. Ce n’était pas la bonne chose à faire à sept heures du matin. Cela dit, la petite blonde s’était tout simplement assise sur son plan de travail en fixant le petit ‘7’ sur l’icône d’appel pendant plus de vingt minutes avant de se décider. Ce fut littéralement la plus mauvaise idée de la journée lorsqu’elle sauta sur ses pieds en entendant une cliente lui hurler dessus. Maugréant dans sa barbe en préparant un café, elle jeta son téléphone sur le canapé sans écouter le reste. La jeune femme était en panne d’inspiration depuis plus d’une semaine et c’était exactement pour cette raison qu’elle avait décidé de prendre une pause. Pour le coup, elle aurait mieux du s’enfermer dans son bureau et tenter de dessiner jusqu’à ce que mort s’en suive. Étant donné que c’était ce que cette blonde peroxydée lui avait souhaité, elle aurait été sur la bonne voie. Voyant la pluie s’abattre sur Londres, elle roula des yeux en buvant une gorgée de son café.  « Oh, tu me manques Los Angeles. » Lâcha-t-elle dans un énième soupir en se laissant tomber sur le canapé. Elle n’avait pas beaucoup d’options, il était sept heures et demi, tout le monde était dans un état second à ce moment de la journée. Dans le doute, elle envoya tout de même un message à sa jumelle histoire de l’enquiquiner un petit peu. En général, Noa harcelait Flora, juste parce qu’elle en avait envie, et ne répondait pas avant le début de l’après midi. Pour l’emmerder. C’était son petit rituel des matins difficiles. Toujours est-il qu’elle était tiraillée entre l’idée de retourner se coucher pendant six semaines où se décider à dessiner cette satané robe de mariée. Autant être tout a fait honnête, son lit l’attirait bien plus que ses canevas.
La fin de matinée lui semblait tout aussi pourrie que son réveil à l’aube et il fallait avouer que la jeune femme commençait à se demander si elle n’était en train de devenir dingue. Ce qui aurait pu être légèrement compréhensible étant donné qu’elle avait rencontrée sa sœur jumelle récemment, sœur jumelle dont ses parents lui avait caché l’existence. Par ailleurs, elle ne les avait toujours pas contactés à ce sujet et Noa ne savait plus comment éviter les appels de plus de trois minutes. Cela restait très compliqué, elle leur en voulait terriblement mais n’avait pas le courage de tout ramener sur le tapis. Du moins pas pour le moment. Elle se devait de rester zen et très polie, après tout elle ne pouvait – décemment – tuer ses parents pour mensonge. Ce n’était pas spécialement sympathique. Allumant une cigarette, il n’en fallait pas plus pour la jeune femme qui se décida à sortir enfin de son cocon. Elle devait se rendre à un gala la semaine suivante et il lui fallait une tenue décente. Certes, elle avait un dressing remplie de tenues décentes. C’était simplement une bonne excuse pour bouger ses fesses. En l’espace d’un quart d’heure Noa sorti de chez elle et héla un taxi pour se rendre au Westfield. Elle ne savait pas vraiment combien de temps elle avait passé dans chaque boutique mais la jeune femme n’avait qu’une seule hâte : trouver la pièce qui allait égayer sa journée. Se souvenant d’une autre boutique qu’elle adorait, la petite blonde pianota sur son téléphone afin savoir si Flora était libre pour la rejoindre. Complètement perdue dans ses pensées, Noa sursauta lorsque quelqu’un lui attrapa le bras. « Non mais ça va p.. » Totalement coupée dans son élan, la jeune femme resta sans voix devant la personne qui se tenait devant elle. « Noa. » Lâcha-t-il avec un sourire. Owen Turner se tenait devant elle avec un grand sourire. Non mais il avait été élevé par des loups celui-là ? De longs mois s’était écoulés depuis qu’il l’avait quittée et tout ce qu’il trouvait à faire c’était sourire. Très bien.
Retirant son bras de l’emprise d’Owen, la jeune femme ne savait pas trop si elle allait lui en coller une ou partir. Cela dit, elle pouvait lui en coller une puis partir. Dans le genre dramatique, on ne pouvait pas trouver mieux. Noa n’arrivait pas à croire qu’il puisse avoir le culot de l’aborder de manière totalement désinvolte, premièrement, et deuxièmement qu’est ce qu’il pouvait bien faire à Londres ? Poursuivi par la CIA peut être. « Qu’est ce que tu fous là ? » Demanda-t-elle alors en faisant instinctivement un pas en arrière. Elle n’avait pas oublié Owen, n’ayant jamais réellement réussi à le sortir de son esprit elle n’en était pas moins en colère. Il avait été lâche et complètement con. De nature plutôt conciliante, elle n’en était pas moins rancunière. Noa pouvait être très gentille et avait un don pour avoir une patience incroyable mais cela ne l’empêchait pas de pouvoir haïr quelqu’un pendant des années. Le problème n’était même pas qu’il l’ait quittée, après tout on s’en remettait de ce genre de chose, ce n’était pas la fin du monde. Ce fut la manière de le faire, la manière de se comporter et le fait de ne pas avoir le cran d’assumer sa connerie. C’était ça qu’elle n’arrivait pas à oublier. Restant toujours figée devant le jeune homme, la petite blonde ne pouvait s’empêcher de penser que, finalement, ce fut le fait de sortir de chez elle qui fut la pire idée de la journée. « Qu’est ce que tu veux ? » Dit-elle alors un peu plus sur la défensive. Elle n’avait pas l’intention de jouer koumbaya autour d’un feu parce qu’il lui avait lâché un sourire colgate. Noa était le genre de personne qui pouvait effacer quelqu’un de sa mémoire en un claquement de doigt, le seul petit, mini, riquiqui problème fut que lorsqu’elle croisa le regard d’Owen, elle savait qu’elle était dans la merde. Parce qu’avec lui, tout avait toujours été différent. C’était peut être pour cette raison qu’elle le détestait autant.

✻✻✻
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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 21:07 par Invité
Owen et Noa.
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Owen n'avait pas perdu sa journée, même si le soleil n'allait pas surgir d'un coup, même si sa recherche de casting était tombé à l'eau, et même si Noa n'allait pas lui tomber dans les bras comme si de rien n'était, Owen l'avait retrouvé, c'était suffisant pour lui, pour l'instant. Sa réaction lui fit froid dans le dos, son regards, le ton de sa voix, la façon de s'éloigner de lui, il comprit vite que rien ne serait plus aussi simple que ça ne l'avait été avant. Noa avait son petit caractère, il s'y était fait avec le temps mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle le déteste autant. Elle n'avait pas eu besoin de dire grand chose pour le montrer, son changement d'attitude en quelques secondes expliquait tout. Il savait qu'il n'aurait jamais dû laisser autant de temps et de distance entre eux pour essayer de réparer les pots cassés, il n'avait pas réfléchis au pourquoi du comment, et ne s'était pas dit qu'elle lui en voudrait autant. Comme à son habitude, il y était allé tête baissé sans préparer quoi que se soit, ne serait-ce que des excuses. C'était ça son gros défaut, il ne réfléchissait pas, il n'anticipait pas les besoins ou les réactions des gens, il improvisait, parfois c'était payant et parfois non. Pour leur rupture, c'était exactement comme ça que ça c'était passé, on lui avait proposé ce projet à l'autre bout du pays, le jeune homme n'avait pensé qu'à lui, Owen n'avait pas réfléchis à leur relation, que malgré ses quelques mois à distance, ça aurait put fonctionner malgré tout. Il n'était pas doué dans les relations sociales, il avait toujours eu un problème avec ça, et au bout du compte il l'avait perdu, à vouloir faire au plus simple, Owen avait tout simplement perdu Noa.

Il avait appris par des connaissances communes que la jeune femme s'était envolé en Angleterre il y a quelques mois, alors quand sa maison de production lui avait proposé ce projet d'adaptation dans ce même pays, il n'avait toujours pas réfléchis et avait foncé tête baissé. Même si ce projet n'était pas sensationnel, avec des astuces il pouvait le rendre sensationnel, mais dans la seconde où il l'avait reconnu, le projet n'avait plus aucune importance, ça n'avait été qu'une simple excuse pour se rendre ici. Sans ce projet, quelle aurait été son excuse pour venir vivre plusieurs mois à Londres, surtout en cette période froide et pluvieuse ? Il devait quand même avouer que retrouver Noa ici était vraiment le fruit du hasard, ça n'avait pas été calculé du tout. A croire que la chance continuait de lui sourire puisqu'elle était ici, sous ses yeux, très colère certes, mais c'était toujours ça. Il ne chercha pas à la toucher d'avantage au risque de se prendre son poing dans la figure, ce qu'il comprendrait bizarrement. Après tout ce temps, il était prêt à se prendre tout son venin en pleine figure, Owen l'avait totalement mérité. Rien qu'à cette pensée, il savait qu'il avait réussi à dépasser une étape importante, depuis quelques années, tout lui était acquis, il n'avait pas eu besoin de faire beaucoup d'effort pour obtenir ce dont il avait besoin.  Sa mère l'avait mis en garde, il ne l'avait pas écouté. Noa lui faisait comprendre la même chose, sans qu'elle le veuille cependant. Ses cheveux blonds, et son regards azur lui avait vraiment manqué, elle n'avait pas changé, et ça lui faisait encore plus mal à vrais dire, il avait gaché tout ce temps pour pas grand chose en fin de compte.

« Qu’est ce que tu fous là ? Qu’est ce que tu veux ? » C'était à ce moment là, qu'il aurait dû lui dire qu'il l'aimait, qu'il avait été terriblement con et qu'il regrettait terriblement. Mais Owen n'y arrivait pas, c'était trop banal, trop classique, trop commun, trop tout ce qu'il n'était pas, même si au fonds c'était totalement ce qu'il ressentait. Il secoua la tête pour se répondre à lui même, et se convaincre de ne pas faire une connerie pareille. Noa ne le croirait pas, elle n'énerverait encore plus et il n'aurait plus aucune crédibilité, déjà qu'il n'en avait plus beaucoup, ce n'était pas la peine d'en rajouter une couche. Son sourire s'estompa rapidement, Noa n'avait vraiment pas envie de lui laisser une chance de se rattraper, il regarda un instant le seul, il n'était pas vraiment sûre de pouvoir supporter son regard encore bien longtemps, avant de regarder autour de lui, et de poser son regard sur elle à nouveau. Il se racla la gorge et finit par lui répondre. Je suis à Londres pour le travail, un nouveau projet qui devrait me prendre plusieurs mois. C'est dingue, je savais pas du tout que tu étais là! Mensonges, mensonges, mensonges, elle le prendrait pour un psychopathe, si elle savait qu'il n'avait pris ce projet que pour ses beaux yeux - qui le haïssaient pour le moment-. Il se sentait terriblement con d'un coup, il aurait dû l'appeler, lui envoyer un message ou un mail pour la prévenir, la prise de court comme ça, n'était pas l'idée du siècle, loin de là. Surtout au vue de sa réaction. Tu... tu vas bien ? lui demanda t-il avec un sourire en coin, histoire de calmer le jeu. Ils étaient arrivés à un point où quoi qu'il dise, Noa retenait sa colère, il marchait sur un fil tendu, et elle ferait n'importe quoi pour le faire tomber, il le savait. Noa, écoute j'ai merdé ... Mais ... Je sais que tu m'en veux, mais ... Je suis content de t'avoir retrouvé Il lui sourit davantage quitte à se prendre sa main dans la figure, c'était le moment idéal, au moins elle se serait défoulé un bon coup, et passerait peut être à autre chose.
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() message posté Jeu 12 Nov 2015 - 4:02 par Invité


so have you got the guts ? been wondering if your heart's still open and if so I wanna know what time it shuts, simmer down and pucker up, I'm sorry to interrupt. it's just I'm constantly on the cusp of trying to kiss you, I don't know if you feel the same as I do, but we could be together if you wanted to. ✻✻✻  Si il y avait une chose à laquelle Noa ne s’était pas attendu, c’était bien tomber sur Owen en plein milieu d’un centre commercial. Pour tout dire, si ça avait pu ne pas arriver du tout, ça n’aurait pas changé grand chose à sa vie. La seule chose qui pouvait bien la préoccuper actuellement était très clairement comment il pouvait avoir le culot de se pointer devant elle sans aucun problème. Peut être pensait-il que c’était une bonne idée, sauf que non. La petite blonde ne pouvait s’empêcher de se demander si il savait qu’elle vivait à Londres ou si c’était une simple coïncidence. Si c’était le cas, son karma était vraiment très mauvais. Elle avait sans doute dû être la plus grosse des psychopathes sur ses quinze vies précédentes pour en arriver là. Toujours est-il qu’elle ne savait pas pourquoi elle lui avait adressé la parole. Certes, elle était peut être un peu trop rancunière mais pour le coup, il avait réussi à pourrir leur histoire en deux secondes et d’une manière complètement lâche. C’était ça le vrai problème, elle n’arrivait pas à lui pardonner sa lâcheté. Il fallait avouer que depuis qu’elle avait apprit que ses parents lui avaient menti pendant des années, elle avait d’autant plus de mal à supporter ça. La vérité était tout bonnement qu’Owen avait toujours été différent, dés le départ Noa avait ressentis quelque chose de spécial avec lui. Il lui avait bien prouvé mais malheureusement sa connerie avait repris le dessus. La jeune femme ne lui en voulait pas d’avoir voulu ce poste, loin de là, elle avait toujours été là pour le supporter dans tout ce qu’il entreprenait. C’était même elle qui lui avait dit de partir et de tenter sa chance, Noa ne comprenait simplement pas pourquoi il était tant terroriser à l’idée d’avoir une histoire d’amour.
Elle était restée pendant cinq bonnes minutes à l’observer sans vraiment savoir quoi dire et le voir essayer de trouver une réponse l’a fit presque sourire. La seule chose qui lui venait à l’esprit était : pauvre mec. « Je suis à Londres pour le travail, un nouveau projet qui devrait me prendre plusieurs mois. C'est dingue, je savais pas du tout que tu étais là! » Bah mazel tov. Il lui fallait une médaille pour l’avoir découverte ici ? Il avait un air bien trop enthousiaste collé sur le visage, cela semblait presque faux. D’habitude, elle aurait immédiatement demandé quel était ce fameux projet, sauf que pour le coup, elle n’avait même pas envie qu’il entende le son de sa voix. Elle savait qu’elle devait sans doute mettre de l’eau dans son vin cela dit, son esprit lui disait clairement qu’il pouvait aller se faire foutre. Ni plus, ni moins. « Tu... tu vas bien ? » Demanda-t-il alors après quelques minutes de silence avec un petit sourire sur les lèvres. Arquant un sourcil, elle posa une main sur sa hanche tout en l’observant pendant un petit moment. La vraie question était : qu’est ce que ça pouvait bien lui foutre de savoir si elle allait bien ou non. Cela dit, elle avait été mieux élevée que ça. « Très bien. » Dit-elle alors en farfouillant dans son sac à la recherche de son paquet de cigarette. Subitement, elle se ravisa sachant pertinemment que ce n’était ni le lieu, ni l’endroit. Seulement là, elle en aurait vraiment eu besoin. « Et toi ? » Demanda-t-elle dans un accès de politesse. Non pas qu’elle avait vraiment envie de savoir mais tant qu’à faire. Noa avait totalement conscience du fait qu’elle était sans doute bien trop froide avec Owen mais elle n’arrivait pas à être autrement. « Noa, écoute j'ai merdé ... Mais ... Je sais que tu m'en veux, mais ... Je suis content de t'avoir retrouvé » Éclatant de rire presque malgré elle, la jeune femme se contenta alors de hocher la tête sans dire un mot. Elle avait vraiment voulu entendre ça, mais pas un an après. « Tu t’en rends compte que maintenant que t’as agis comme un con ? » Lança-t-elle acerbe. Ce n’était pas tant une mauvaise question, il lui avait fallu un an pour se dire que peut être, éventuellement, il avait été débile. Comme quoi ce n’était pas un mythe, les mecs étaient vraiment long à la détente. C’était bien beau de s’en ‘vouloir’, encore fallait il vraiment le penser.
Noa n’avait jamais été la plus optimiste du monde mais avec lui, ça avait été un peu plus compliqué. Elle était réellement tombée sous son charme et cela avait un véritable choc. La jeune femme n’avait vraiment pas prévu qu’Owen puisse rentrer dans sa vie, autant dire que ça n’avait pas été spécialement prévu au programme mais elle s’était dit pourquoi pas. Ce jour-là, elle aurait mieux dû se casser une jambe. « Je sais pas trop à quoi tu t’attends là Owen. » Commença la petite blonde en passant une main sur son visage. « Ça fait un an que tu t’es barré comme le dernier des lâches et tu te pointes comme ça, la bouche en cœur en me disant que tu es content de m’avoir retrouvée. Envoyer un email peut être histoire de me prévenir ça aurait été trop demandé ? » Peut être qu’elle était un peu trop dure mais au moins elle aurait pu être préparée à le voir. Pour être tout à fait franche, son cœur se serrait à chaque fois qu’elle posait ses yeux sur lui et ça ne lui faisait pas spécialement du bien. Elle pensait vraiment l’avoir finalement oublié et que sa rancœur avait finalement quitté le navire. Malheureusement, elle avait eu tort. Malgré sa carapace, elle aurait voulu tout simplement le serrer dans ses bras sans même dire un mot. Mais son cerveau lui rappelait le mal qu’il lui avait fait et c’était compliqué pour Noa de passer outre.


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() message posté Mar 24 Nov 2015 - 18:22 par Invité
Owen et Noa.
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Son silence le terrorisait, Owen n'avait réellement pas l'habitude de la voir comme ça, froide et distante, aussi loin qu'il s'en souvienne, il croit même ne l'avoir jamais vu comme ça, en tout cas pas en sa présence, et il savait maintenant qu'il aurait préféré ne jamais la connaitre sous cette forme. Owen devait quand même admettre qu'il l'avait mérité la monnaie de sa pièce, et que s'il avait été moins stupide et égoïste, Noa aurait été certainement moins méchante. Mais d'un autre côté avec des Si, on pourrait refaire le monde, et ce qui avait été fait, ne pourrait certainement pas être changé. Il n'avait plus qu'à assumer ses actes, et les conséquences qui en découlait, la haine de Noa. Et c'était plutôt dur à encaisser, assez dur même. Il regarda vite faite autour de lui et se rendit compte qu'il y avait en réalité assez peu de monde, alors quitte à se prendre une trempe, il y aurait assez peu de témoin, et il ne ferait pas la une du Just Jared, même si en face d'elle, sa réputation avait assez peu d'importance. Il la regarda à nouveau, et continua de sourire, il devait passer pour un parfait idiot, mais il était réellement heureux de la retrouver, malgré tout le contexte et son attitude, et malheureusement pour elle, Owen n'était pas prêt à lâcher l'affaire. « Et toi ? » lui dit-elle sur un ton vraiment agacé, s'en était presque palpable. La situation pourrait être presque amusante quand on voyait Noa faire tout les efforts pour être polis et à la fois vraiment désagréable, et Owen de son côté qui faisait presque comme ci de rien n'était, comme ci ça ne l'atteignait pas, alors qu'en réalité c'était tout le contraire. Je vais bien, passer du soleil californien, à la pluie londonienne c'est assez compliqué à gérer, mais je ne vais pas me plaindre, passer Noël ici, ça ne m'arrivera pas souvent ! lui répondit-il presque en riant, il voulait lui communiquer une certaine chaleur et joie de vivre, histoire de réchauffer un peu l'atmosphère. Bon, c'est vrai, il ramait, il ramait complétement même, et Noa ne faisait rien pour l'aider à remonter le courant dans le même sens qu'elle, mais c'était légitime.

« Tu t’en rends compte que maintenant que t’as agis comme un con ? » Il ouvrit la bouche, et voulu lui dire qu'il l'avait vraiment long à la détente, il n'avait pas tout de suite comprit les conséquences quand elle avait quitté leur appartement. En faite, Owen l'avait comprit quand il s'était retrouvé seul à l'autre bout du pays, très loin d'elle, et quand Noa avait tout simplement décidé de couper les ponts. Sur le moment il s'était dit qu'avec le travail et les rencontres sur place, il se  changerait les idées, et qu'il oublierait. Mais ça n'avait qu'accentuait ses sentiments pour elle, et son manque. Il n'avait comprit tout ça que bien trop tard . En faite, ça fait longtemps que je m'en suis rendu compte, mais tu ne m'a pas facilité la tâche, entre deux, tu as changé de téléphone, changé d'adresse, changé de pays, et je crois même ta mère fait tout pour m'ignorer... C'était assez compliqué de te retrouver en faite. finit t-il par lui dire. Il aurait peut être mieux fait d'éviter de lui dire ça, parce qu'il se vendait tout seul, mais avec un peu de chance, elle ne se rendrait pas compte de ce qu'il venait de dire, ou ne comprendrait tout simplement pas, en tout cas Owen espérait qu'elle soit suffisamment en colère pour ne capter que les informations importantes. Parfois ça fonctionnait, parfois non. Il devait vraiment se forcer à réfléchir avant de parler, sa mère lui disait tout le temps de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de dire quoi que soit, pas que sa vie en dépendait, mais là tout de suite maintenant, il était certain que s'ils mettaient fin à cette conversation, Noa disparaitrait à nouveau de la circulation.

« Je sais pas trop à quoi tu t’attends là Owen.  Ça fait un an que tu t’es barré comme le dernier des lâches et tu te pointes comme ça, la bouche en cœur en me disant que tu es content de m’avoir retrouvée. Envoyer un email peut être histoire de me prévenir ça aurait été trop demandé ? » Bon, il aurait vraiment besoin d'autre chose que de l'humour pour se sortir de là, c'était bel et bien confirmé. Owen était un peu comme le bigorneau sur son rocher, qui se prenait une déferlante de vagues dans la figure, mais qui s'obstinait à rester à sa place, non pas qu'il était sadique, mais parce qu'il y tient à son rocher. A comprendre que Noa est le rocher sur lequel Owen s'attarde et la déferlante de vagues n'est autre que sa haine qu'elle a envers lui, persistante et vicieuse. Malgré tout, Owen ne pouvait pas lui en vouloir, tout était de sa faute, mais depuis de l'eau avait coulé sous les ponts  et il avait espéré que sa colère s'apaise, mais ce n'était pas le cas. J'y avais pensé à vrai dire, mais je me suis dit, que tu ne me répondrais pas, ou que tu ferais tout pour me fuir, et quand je t'ai croisé là tout à l'heure, je me suis dit que c'était un peu l'occasion ou jamais ... Je te ne demande pas de me pardonner, parce que je te connais, je dois être surement la personne que tu dois le plus détester au monde ... Au moins avec ce statut, Owen avait une certaine importance à ses yeux, et même si c'était négatif, c'était toujours ça quelque part. Tu veux qu'on aille prendre un verre ? Pour discuter ? dit-il en montrant une allée au hasard de la galerie marchande. Il s'attendait à un non catégorique ou à se prendre sa main dans la figure, mais comme ça il lui montrait qu'il n'avait pas l'intention de tourner la page, ce n'était que le début.

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() message posté Sam 5 Déc 2015 - 0:16 par Invité


so have you got the guts ? been wondering if your heart's still open and if so I wanna know what time it shuts, simmer down and pucker up, I'm sorry to interrupt. it's just I'm constantly on the cusp of trying to kiss you, I don't know if you feel the same as I do, but we could be together if you wanted to. ✻✻✻  Noa avait l’intime conviction que quelqu’un là haut lui voulait. Beaucoup. Vraiment, vraiment beaucoup. La jeune femme avait très clairement tenté de faire une croix sur une Owen aussi rapidement que possible. Malheureusement pour elle, elle n’arrivait pas à croire qu’elle s’était trompée à ce point et surtout il y avait toujours eu une part d’elle même qui ne voulait pas y croire. La petite blonde était en conflit avec elle même depuis qu’ils avaient rompus et il n’y avait rien de fabuleux là dedans. Il n’y avait pas d’explications possibles et valables, il l’avait larguée et elle voulait passer à autre chose. Seulement, ça n’avait pas été aussi facile que prévu et autant dire que se retrouver face à lui ne faisait qu’exacerber ce qu’elle avait tenté d’enfouir au plus profond d’elle même. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle avait quitté les Etats-Unis, parce que Noa avait un véritable don pour tomber sur les gens qu’elle ne voulait pas voir et même si Los Angeles était une ville immense, ils étaient toujours au même endroit. Comme si quelque chose n’avait aucunement envie de les séparer. Alors elle était partie, soudainement, sans vraiment se poser de questions. Pensant que ne plus devoir faire face aux personnes qu’ils connaissaient et surtout aux vieux souvenirs pouvait aider. Pour le coup on pouvait dire qu’elle s’était bien plantée. Elle l’écoutait d’une oreille distraite, sans vraiment prêter attention à son engouement de passer Noël à Londres. La jeune femme n’arrivait pas à se dire si il n’avait pas changé ou si ses sentiments refaisaient surface un peu trop vite. Elle était toujours en colère contre lui, c’était indéniable. Sa lâcheté l’écœurait et rien n’allait changer ça, cela dit, elle ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il était toujours aussi beau. Le truc classique et bien cliché. Toujours est-il qu’elle n’allait pas baisser les armes si facilement, il l’avait blessée et ça elle ne pouvait pas l’oublier. « En faite, ça fait longtemps que je m'en suis rendu compte, mais tu ne m'a pas facilité la tâche, entre deux, tu as changé de téléphone, changé d'adresse, changé de pays, et je crois même ta mère fait tout pour m'ignorer... C'était assez compliqué de te retrouver en faite. » Éclatant de rire toujours malgré elle, Noa haussa un sourcil sans dire un mot. Il avait donc était en contact avec sa mère. Sa mère. Tout va bien. Il s’était donc transformé en nouvelle recrue du FBI. Toujours est-il qu’elle se demandait pourquoi sa chère et tendre mère ne lui avait rien dit. Sachant qu’elle ne lui avait même pas dit qu’elle avait une jumelle, la question ne se posait finalement pas. Quoi d’autre pouvait-elle cacher à sa propre fille, c’était la question du jour. « Tu t’attendais à quoi ? » Lâcha alors Noa passant ses doigts sur ses tempes pour tenter de rester le plus calme et le plus civilisé possible. « Tu croyais que j’allais te faire une petite carte, avec un petit mot et puis pourquoi un petit bouquet de fleur pour te dire comment j’allais ? Y’a écrit Dora sur mon front ou quoi ? » Continua-t-elle en pointant un doigt accusateur sur le jeune homme. Bon. Pour le calme et la zenitude on repassera. Son côté nonchalant la rendait folle, là, sur le moment, elle aurait pu le jeter sous un bus. En soi, elle n’était pas tout à fait si déçue de le voir que ça. Elle en rajoutait peut être un tout petit peu. Mais ce qui était sûr c’est qu’il avait eu vent de son départ, il paraissait bien trop peu étonné de lui tomber dessus pour que ce soit vrai. « J'y avais pensé à vrai dire, mais je me suis dit, que tu ne me répondrais pas, ou que tu ferais tout pour me fuir, et quand je t'ai croisé là tout à l'heure, je me suis dit que c'était un peu l'occasion ou jamais ... Je te ne demande pas de me pardonner, parce que je te connais, je dois être surement la personne que tu dois le plus détester au monde ... » Secouant machinalement la tête, Noa poussa un soupir sans dire un mot. Qu’est ce que vous voulez répondre à ce genre de propos. Le fuir. Comme si on pouvait fuir son passé. Ça se saurait. Surtout si la page n’était pas tournée. Et là, il était évident qu’elle ne l’était pas. Noa venait littéralement de se prendre une gifle au travers de la figure. C’est comme ça que l’on sait que nous sommes dans la merde. Quand notre ex se pointe sous nos yeux et que la chose à laquelle on pense et de l’enlacer pendant des heures. Ça c’est être très mal. La jeune femme n’arrivait pas à savoir où elle en était et elle se sentait plus que ridicule. Toute cette situation, c’était une situation à la con. Elle était très bien toute seule à se dire que c’était mieux comme ça même si elle n’en croyait pas un mot. Le problème de Noa était le suivant : elle pouvait haïr quelqu’un comme jamais et pourtant ne pas l’oublier. À contrario, elle pouvait aussi effacer quelqu’un de sa vie en un claquement de doigt sans même se retourner sur la question. Avec Owen, ce n’était pas la même chose. Elle avait toujours était sûre qu’elle était tombée sur celui qu’il lui fallait. Du coup, elle était complètement conne. C’était ça le drame, elle était littéralement et définitivement conne. « Tu veux qu'on aille prendre un verre ? Pour discuter ? » Relevant la tête, Noa haussa les épaules sans un mot. Elle n’était pas vraiment sûre que c’était l’idée du siècle, à vrai dire, elle aurait préféré rentrer chez elle et ne plus en sortir pendant une semaine afin de retrouver ses esprits. Mais quelque chose lui disait qu’il valait peut être mieux qu’elle accepte, histoire que ce soit fait. La petite blonde n’était pas certaine de ce que serait l’issue de tout ça mais c’était peut être le bon moment pour discuter. Peut être que grâce à ça, elle pourrait enfin tourner la page et ne plus y penser. Vraiment et définitivement. Ou peut être que ça n’arrangera rien à la situation. « Ouais, ce serait dommage que je te tue sous les yeux de gamins à la recherche de leurs cadeaux de Noël. Mieux vaut être ailleurs. » Dit-elle alors en esquissant un sourire. Bon certes on avait connu mieux comme réponse mais le sarcasme était sa seule défense, elle n’y pouvait rien.


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() message posté Lun 14 Déc 2015 - 13:16 par Invité
Owen et Noa.
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Pendant l'espace d'un instant il espérait qu'elle lâche prise, et se calmerait, mais non elle était tenace, et ne dérageait pas. Owen devait avouer que pour ça elle avait tout de même du mérite. Au bout de plusieurs échanges, Owen avait finit par prendre un ton totalement normal dans ses réponses, ça ne servait à rien qu'il s'énerve à son tour, surtout que dans l'histoire il n'avait plutôt pas intérêt à hausser le ton. C'était peut être ça qui l'énervait, le fait qu'il ne parlait pas plus fort qu'elle. A l'époque où ils étaient ensemble, Owen ne se souvenait pas de dispute majeure, il n'était pas de nature rancunière en plus, alors quand il la sentait énerver, il ne s'emportait pas contre elle, au contraire, il était plutôt du genre à faire tampon pour la calmer. Mais aujourd'hui la méthode "tampon" ne fonctionnait clairement pas, d'un côté cette scène était plutôt risible, Owen qui était presque capable de se mettre à genoux pour juste avoir un mot gentils de sa part, et Noa qui mettait tout son cœur à être détestable. Si quelqu'un filmait la scène, il devait bien se marrer dans son coin. « Tu t’attendais à quoi ? Tu croyais que j’allais te faire une petite carte, avec un petit mot et puis pourquoi un petit bouquet de fleur pour te dire comment j’allais ? Y’a écrit Dora sur mon front ou quoi ? » A ce niveau là, Owen ne savait même plus quoi lui répondre, il eut même un rictus et se mordit la langue pour ne pas rire.  Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, elle ne lui ferait pas de cadeau, sa colère serait sans fin, peut être que s'il coupait fin à la conversation et revenait vers elle dans quelques jours, peut être qu'elle aurait réfléchis et se serait calmer. Mais comme ça à chaud, il ne faisait que s'enfonçait dans des sables mouvants, et ça ne servait à rien. Mais s'il partait, il n'était pas sure de la retrouver, et c'était bien pour ça qu'il continuait de la souler.  Je le sais Noa, que quoi que je dise, tu trouveras le mot qui te mettra un peu plus en colère et que tu me balancera à la figure gratuitement. J'ai compris comment tu fonctionnais. Mais je n'ai pas l'intention de te lâcher de si tôt ...

« Ouais, ce serait dommage que je te tue sous les yeux de gamins à la recherche de leurs cadeaux de Noël. Mieux vaut être ailleurs. » Il lui sourit à cette réponse, et lui montra la direction d'une cafétéria qu'il avait repéré en arrivant, il avait eu l'intention de s'y arrêté pour repérer quelques têtes pour le casting, mais accompagner de Noa et pour une toute autre raison, il pouvait bien y prendre une pause. Il haussa les épaules, heureusement que cette cafét à littéralement deux minutes de la boutique devant laquelle il l'avait interpellé, mais ces deux minutes silencieuses jusqu'à l'établissement étaient plutôt longues, même en lui lançant plusieurs regards, elle ne desserrait pas les dents. Il voulu la diriger en posant une main dans son dos qu'il retira aussitôt, il fourra les mains dans ses poches, et s'assit à la première table qui se trouvait à côté d'eux. Il appela un serveur d'un signe de la main et se tourna vers Noa. Tu veux boire quelque chose ? Question absurde, mais il fallait bien commencer par quelque chose. Owen enchaina rapidement sur un autre sujet, histoire de détendre l'atmosphère et de la faire parler sur des choses qu'elle aimait plutôt que sur des sujets qu'elle détestait: en l’occurrence Owen en personne.  Qu'est-ce que tu fais maintenant sur Londres ? lui demanda-t-il le plus poliment du monde, encore une fois, il cherchait juste à avoir une conversation tout ce qu'il y avait de plus normale, et absolument pas à la froisser, ce qu'l faisait maintenant depuis un bon quart d'heure.


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() message posté Ven 25 Déc 2015 - 23:59 par Invité


so have you got the guts ? been wondering if your heart's still open and if so I wanna know what time it shuts, simmer down and pucker up, I'm sorry to interrupt. it's just I'm constantly on the cusp of trying to kiss you, I don't know if you feel the same as I do, but we could be together if you wanted to. ✻✻✻  Il y avait quelque chose qui rendait dingue Noa, la jeune femme ne comprenait pas ce qu’il pouvait bien faire là, à lui parler comme si de rien n’était. Après tout ce qu’il c’était passé, c’était tout de même bien étrange. Il était parti comme un con et revenait soudainement la bouche en cœur à l’autre bout de la terre sans vraiment savoir quoi dire. Peut être avait-elle une réaction un peu trop disproportionnée mais la petite blonde ne pouvait pas vraiment s’en empêcher. Elle aurait voulu être du genre à pardonner en un claquement de doigt mais elle n’y arrivait pas. Noa avait toujours été le genre de personne rester en contact avec ceux qui lui avait fait de la peine sans pour autant leur faire oublier ce qu’il avait fait. En soi, c’était sans doute pire que de tout simplement couper les ponts. « Je le sais Noa, que quoi que je dise, tu trouveras le mot qui te mettra un peu plus en colère et que tu me balancera à la figure gratuitement. J'ai compris comment tu fonctionnais. Mais je n'ai pas l'intention de te lâcher de si tôt ... » Lâcha alors Owen suite à sa remarque. C’est qu’il pourrait mordre en plus de ça. Secouant la tête, elle se contenta de l’observer pendant quelques minutes sans rien répondre. Il avait légèrement tort, ce n’était pas gratuitement. Elle voulait simplement qu’il ressente exactement la peine qu’elle même avait ressenti. Peut être qu’il n’en avait pas besoin, peut être avait-il tout autant mal vécu cette séparation, peut être avait-elle tort. La vérité était tout simplement qu’elle ne voulait pas penser à ce genre de chose. Il ne le méritait pas. Cela dit, elle savait qu’elle devrait mettre de l’eau dans on vin, au moins un minimum. « Parce que pour toi c’est gratuit ? On n’a vraiment pas vécu la même chose. » Répondit la jeune femme sans même prendre la peine de le regarder. Noa n’avait même pas rebondit sur le fait qu’il n’allait pas la ‘lâcher’. Intérieurement, elle se disait simplement, encore une fois, qu’il parlait dans le vide sans vraiment croire ce qu’il disait. Et cela eu le don de la rendre soudainement relativement triste et nostalgique. Toujours est-il qu’elle suivit Owen dans une des cafeteria du centre commercial, il fallait dire qu’après tout ça elle avait une faim de loup. Malheureusement, elle avait le don pour noyer tout sentiment dans la nourriture. Ce n’était pas spécialement la meilleure des choses à faire mais son corps le lui rendait plutôt bien et cela ne faisait que la conforter dans l’idée que ce n’était pas si mauvais. Lorsqu’Owen lui demanda si elle voulait boire quelque chose, Noa hocha simplement la tête avant de commander un café et un sandwich au serveur qui venait d’arriver. La voix de sa grand mère vint soudainement résonner dans sa tête lui disant que ce qui n’était pas casher était mauvais. La jeune femme esquissa un petit sourire à l’idée que dans cette situation, elle arrivait à penser à ça. « Qu'est-ce que tu fais maintenant sur Londres ? » Demanda alors Owen après quelques secondes de silence. De toute évidence, il n’était pas réellement au courant de ce qu’elle pouvait bien faire ici. Ce qui rassura quelque peu la blondinette qui commençait à le prendre pour un véritable stalker qui cherchait des informations auprès de sa famille. « J’ai ouvert ma boutique il y a peu, j’organise toujours des mariages. » Noa haussa les épaules avec un petit sourire suite à sa réponse. Ce n’était pas parce qu’elle avait quitté Los Angeles qu’elle allait abandonner sa passion. « Et toi ? Pourquoi tu es ici ? Moi qui pensait que te sortir de L.A. était une des choses la plus difficile à faire ! » Sa voix c’était faite plus douce, pour être honnête elle n’avait pas voulu que cela sonne comme un reproche, elle essayait simplement de se détendre le plus possible et mettre sa rancœur de côté.


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() message posté Dim 3 Jan 2016 - 20:12 par Invité
Owen et Noa.
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Souvent Owen essayait de se souvenir les petits détails de leur relation, leur rencontre, leur premier baiser, les fous rire, les moments de tendresse, les week ends loin de tout le monde. Leur relation n'avait pas duré très longtemps quand on regardait bien, mais ces quelques mois avaient été intenses, c'était le moins que l'on pouvait dire. Certains détails lui échappaient clairement, mais il avait retenu le principale. Mais ce dont il ne souvenait clairement, et ce pour le restant de sa vie surement, c'était le visage de Noa, surtout son regard, quand il l'avait quitté, il lui en avait fallu du temps, énormément de temps, pour se remémorer ce moment, et encore et encore, et se dire que ça avait été le pire moment de sa vie, ce regard qui en disait long sur ce qu'elle ressentait. C'était bête, stupide et tout autre qualificatif du même titre, toute la douleur et le regret qu'il ressentait maintenant, il l'avait ressentit bien trop tard pour rattraper les choses, l'eau avait coulé sous les ponts, et ce regard là, Noa ne l'avait plus, ou du moins pas là maintenant. « Parce que pour toi c’est gratuit ? On n’a vraiment pas vécu la même chose. » Il leva les yeux au ciel, décidément, elle ne voulait comprendre que ce qu'elle voulait. Owen ne savait pas trop si toute les femmes étaient comme ça, ou si Noa était l'exception, mais sur tout ce qu'il pouvait bien lui dire, elle comprenait toujours le contraire, il suffisait d'un mot, d'une syllabe, d'un point ou d'une virgule de trop pour qu'elle modifie le tout à sa sauce et lui reproche le contraire, c'était fou ça quand même. Aaah mais Noa arrête, s'il te plait ! Ce n'est pas ce que j'ai dit ! finit-il par lâcher en perdant son sang froid, il ne voulait pas crier, ça ne servait à rien, il était persuadé qu'elle le faisait exprès.

Owen devait avouer que c'était sa façon d'être qui l'attirait terriblement, si elle avait trop lisse, et trop correcte, il se serait vraiment ennuyé à ses côtés, elle était enjouée et dynamique, elle avait du répondant, qu'il se reprenait dans la tronche maintenant certes, mais à l'époque, ça lui avait vraiment plus. Owen devait apprendre de ses erreurs, c'était primordial. De toute façon, il comptait sur Noa pour lui rappeler chacun de ses erreurs, avec gentillesse ou non, il n'y échapperait pas, c'était certain. Une fois installé à la table, Owen voulait juste combler le vide, en parlant, il était capable de dire des choses totalement insignifiante et inutile pourvu que ça comble le vide, que ça passait le temps ou que ça pouvait occuper Noa, Owen était un homme très bavard, qualité peu connu chez les hommes pourtant, un homme de base n'était pas très loquace, Owen l'était, vraiment beaucoup. Surement parce que dans son métier, il avait besoin d'avoir cette tchatche qui avait le don de convaincre.  Pour le moment, le meilleur moyen de convaincre Noa c'était de parler de chose commune, et de chose qu'elle aimait. IL fut surpris de la voir commander un sandwiche à cette heure de la journée, alors qu'un café et un muffin lui suffisait amplement, il ne cherchait pas à comprendre, Noa était comme ça, on ne la changerait plus . « J’ai ouvert ma boutique il y a peu, j’organise toujours des mariages. Et toi ? Pourquoi tu es ici ? Moi qui pensait que te sortir de L.A. était une des choses la plus difficile à faire ! »
Il secoua la tête, elle avait toujours put exprimer sa créativité dans les mariages, même si selon lui, dépenser des milliers de dollars pour finir en divorce l'avait toujours fait rire, ça plaisait à Noa, et ça lui rapportait de l'argent c'était le principal. Et ça marche ? Moi ?! Et bien je bosse depuis plusieurs mois sur l'adaptation d'un roman policier anglais, j'ai réussis à convaincre toute la troupe et je suis partit en premier faire du repérage. Normalement, on devait commencer par Liverpool, mais quand j'ai su que tu étais là, j'ai un peu tourné le truc à ma sauce en disant que Londres avait plus d'opportunité, et me voilà ...  dit-il en écartant les bras, il évitait le speech sur le fait que ça ne se passait pas du tout comme prévu, que c'était même pire, mais le principale pour lui, c'était d'être au côté de Noa, le projet, il avait encore le temps, ou presque. Tu as rencontré des gens ? lui demanda-t-il innocemment, ou du moins il se voulais innocent. Sure qu'elle n'allait pas lui détailler, son dernier rencard, ou le fait qu'elle avait craqué sur le boulanger du coin, quoi que pour le rendre jaloux, elle en était surement capable.

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() message posté Ven 15 Jan 2016 - 6:57 par Invité


so have you got the guts ? been wondering if your heart's still open and if so I wanna know what time it shuts, simmer down and pucker up, I'm sorry to interrupt. it's just I'm constantly on the cusp of trying to kiss you, I don't know if you feel the same as I do, but we could be together if you wanted to. ✻✻✻  Noa ne put s’empêcher de rouler des yeux devant la réaction d’Owen. Bien entendu, elle en faisait trop mais elle avait l’impression de ne pas pouvoir être naturelle en sa présence. Il était évident qu’elle prenait mal tout ce qu’il pouvait bien dire mais c’était plutôt normal. Après tout, il y avait tout de même un passif et la rancoeur qu’elle avait eu à l’égard du jeune homme ne pouvait pas s’effacer en un battement de cil. Ces mois de séparation avait tout simplement crée un immense gouffre entre eux. En soi, c’était quasiment normal, rompre n’avait jamais fait de bien à une relation quelle qu’elle soit. La jeune femme haussa tout simplement les épaules sans répondre. Il n’y avait pas lieu de rajouter de l’huile sur le feu. Il était temps de passer à autre chose et peut être que finalement, être tomber sur Owen pourrait le lui permettre. Noa s’était souvent demandé ce qu’il aurait pu arriver si elle avait acceptée de rester ‘amie’ avec lui. Peut être que cela aurait été plus facile, peut être que le voir tous les jours évoluer sans elle aurait pu être thérapeutique. Cependant, elle n’en était pas spécialement sûre. D’un autre côté, le revoir sans discontinuer aurait pu lui donner le sentiment que quelque chose était encore possible entre eux. Pour être tout à fait honnête, elle ne savait pas sur quel pied danser pour la simple et bonne raison que les excuses que le jeune homme lui avait donné n’étaient pas valable. Non pas qu’elle avait n’avait pas accepté la séparation, loin de là. Elle savait simplement que ça n’avait été que des excuses toutes faites que chaque hommes se tenant sur terre connaissaient par coeur. Cela étant, elle ne pouvait pas changer son caractère, elle avait toujours été comme ça et ce n’était pas prêt de changer. Il ne fallait cependant pas se méprendre, la petite blonde ne prenait pas tout mal. D’accord, tout ce qu’il pouvait lui dire pouvait être prétexte à tension. Par exemple, si Owen avait le cran de lui dire qu’il avait trouvé une mannequin, elle pouvait le tuer sur le champ. Non ce n’était pas exagérer. Du moins presque pas. Peut être, vraiment, légèrement.
Le jeune homme semblait plutôt surpris lorsqu’elle lui dit qu’elle avait sa boutique à Londres. Il était vrai que ça n’avait pas été une chose dont elle avait toujours parlé mais lorsqu’elle avait décidé de quitter Los Angeles, elle savait qu’elle aurait besoin d’occuper son esprit. Continuer son travail avait donc été une très bonne décision. « Et ça marche ? Moi ?! Et bien je bosse depuis plusieurs mois sur l'adaptation d'un roman policier anglais, j'ai réussis à convaincre toute la troupe et je suis partit en premier faire du repérage. Normalement, on devait commencer par Liverpool, mais quand j'ai su que tu étais là, j'ai un peu tourné le truc à ma sauce en disant que Londres avait plus d'opportunité, et me voilà … » Demanda-t-il alors avec un grand sourire sourire collé sur le visage. Noa leva alors les mains en direction d’Owen en secouant vivement la tête. « Woh, temps mort. Comment ça ‘quand j’ai su que tu étais là’ ? Je croyais que tu n’en avais pas la moindre idée ? » Lâcha-t-elle soudainement en haussant un sourcil. Plus suspicieuse ce n’était pas possible pour le coup. Cela dit, elle n’avait pas dit avec méchanceté, elle était plutôt surprise qu’il ait soudainement décidé de la retrouver comme ça. « Depuis quand tu fais dans les adaptations ? Je croyais que tu voulais enfin donner vie à tes propres scripts. » Continua-t-elle avant de croquer dans le sandwich que le serveur venait de lui apporter. Ce n’était pas spécialement le moment pour manger ça mais elle avait toujours besoin de nourriture lorsqu’elle était anxieuse. « Tu as rencontré des gens ? » Dit-il alors avec un détachement qui ne lui était pas commun. Alors là, lui tendre une perche pareille, il avait vraiment oublié comment elle fonctionnait. « Ouais, un type. Mannequin il me semble. Tu vois le genre grand, brun, yeux bleus à mourir, vraiment hot, un corps à tomber. » Dit-elle alors en exagérant chaque syllabe et fermant les yeux comme si elle imaginait ce fameux inconnu. Après plusieurs minutes de silence à regarder son visage se décomposer, elle planta son regard dans celui d’Owen qui avait l’air tout simplement déphasé. Éclatant de rire, elle secoua la main sous ses yeux. « Je déconne. » Continua-t-elle sans pouvoir s’arrêter de rire. Le regard du jeune homme en disait long mais ça avait été bien trop tentant. « Par contre j’ai découvert que j’avais une jumelle. » Lança-t-elle en se raclant la gorge. Pour être vraiment honnête, elle avait encore du mal à se dire qu’elle venait de rencontrer Flora. Elles avaient eu une connexion tellement rapide et inattendue que Noa avait l’impression qu’elles ne s’étaient jamais quittées. « Et ça mon ami, c’est ce qu’on appelle un choc émotionnel intense ! » Elle avait dit ça avec un naturel bien trop étrange à son goût. Peut être que si ils s’étaient revus plus tôt Noa aurait été encore sous le choc mais cela faisait plusieurs mois que Flora était dans sa vie et ce n’était plus aussi troublant. « Et toi, combien d’actrices t’attendent dans ton lit ? » Là, elle jouait avec le feu. La vérité était qu’elle ne voulait pas le savoir mais il valait mieux la jouer comme ça plutôt qu’ex jalouse.


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