"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici there was a reason she was so romantic about the moon. (louie) 2979874845 there was a reason she was so romantic about the moon. (louie) 1973890357
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there was a reason she was so romantic about the moon. (louie)

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() message posté Jeu 25 Juin 2015 - 14:26 par Invité
it never asked her questions or begged for the answers nor did she ever have to prove herself of it. it was always just there - breathing, shining and in most ways humans can’t understand: listening.

Une fille. C’est une fille. Elle n’avait pas d’attente particulière, apprendre que ce serait un garçon l’aurait mise dans ce même état mais… C’est comme un soulagement. Un soulagement qui la met dans tous ses états aussi. On ne peut pas faire plus concret qu’un résultat d’échographie. Pas moyen de fermer l’œil ou de se concentrer sur quoi que ce soit. Même la séance de yoga n’a pas été aussi bénéfique qu’elle l’aurait souhaité. Alors elle a tourné en rond un moment, elle a évité la caféine et s’est contentée de dresser la liste des personnes à prévenir en tête à tête : Remy, Ellie, Robbie. Et puis il y a également Louie. Parce que même si elle a débarqué de nulle part un beau matin, elle a été présente, surtout au cours des récents événements. Ivana veut lui apporter la bonne nouvelle de vive voix : elle va bien, elle va mieux. Ou plutôt, elles vont bien. She’s not under the water anymore. Elle est plus sereine, moins perdue, moins angoissée aussi. Elle a retrouvé le sourire en même temps. Doux, heureux, innocent. Voilà, elle a trouvé ses lueurs d’espoir du moment tant attendues. Elle a trouvé toute seule ce que son entourage tentait de lui donner. Et maintenant, la rouquine, elle a envie de lui partager, transmettre tout ça. Elle veut déteindre un peu sur cette amie, quitte à devoir prendre sur elle et l’étreindre. C’est peut être un sentiment temporaire, mais pour une fois, elle va saisir l’opportunité. Toutes les bonnes choses, petites ou grandes, doivent désormais être célébrées. Pour cela, elle a laissé guère le choix à Louie : elles déjeuneront aujourd’hui. En tête à tête. En terrasse certainement pour prendre quelques couleurs, ou du moins faire semblant de.

Déjà assise à leur table, la jeune femme parcourt la carte de façon distraite, incapable de s’empêcher de lever les yeux toutes les deux minutes, scrutant l’arrivée de Louie. Et quand on parle du loup… Elle se lève, trépigne presque, tente de ne pas se ramasser par la même occasion, et se jette sur elle. « Oh, t’as pas idée à quel point je suis contente de te voir. » Ivana tente de contenir son trop plein de bonne humeur, à la fois dégoulinant et mielleux sur les bords… Il ne manquerait plus qu’elle la fasse fuir. « Comment vas-tu ? » Elle préfère commencer dans ce sens. Par politesse, pour ne pas qu’elle se censure par la suite. Trop prudente, sur le coup. Et pourquoi ne pas faire monter un peu le suspens par la même occasion.
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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Mer 29 Juil 2015 - 21:31 par Margot Bernstein-Woolf
there was a reason she was so romantic about the moon.
LOUIE & IVANA

there's magic in the air the night sky lit your face like a mystery left uncovered talk to me, it's now or never, babe make believe, I last forever, babe come for tea, I'll be your neighbor if you want all this and more put your number in my phone ✻✻✻ Louie n'était pas stable. Enfin, elle ne se donnait pas les moyens de l'être. Elle était une grande enfant et c'était exactement ce qui l'empêchait de devenir stable : Maman Botwin et Papa Hardy prenaient toujours soin d'elle, que ça soit financièrement ou d'une quelconque autre manière. Elle n'avait donc pas tous les tracas qu'une jeune adulte de son âge étant sensé avoir. Elle ne connaissait pas les problèmes que les gens de son âge affrontaient normalement, ce qui faisait qu'elle avait toujours cet air enfantin et souriant : comme si elle n'avait jamais réellement eu de problèmes dans sa vie. Bien sûr qu'elle en avait eu. Son père était sûrement le principal, mais elle avait appris à y faire face avec le sourire, faisant d'elle un véritable rayon de soleil la plupart du temps. Le reste du temps elle ferait semblant d'en être un. Et c'était pour ça qu'on avait du mal à la détester après tout. Et elle ne voulait de toute façon pas être détestée. Elle ne voudrait jamais qu'on la laisse parce qu'elle avait pu être méchante ou quoi que ce soit de ce genre.
Les gens appréciaient généralement sa compagnie et c'était tout ce qu'elle avait toujours demandé après tout.
Et ce jour là, elle irait déjeuner avec Ivana. Pas pour ainsi dire son opposée, mais pas loin. Ivana était en couple, enceinte. Va faire plus mature et adulte que ça. A côté, Louie portait toujours des baskets avec chacune de ses tenues et n'avait toujours pas de job. Ivana était passée par une petite période de déprime tandis que Louie ferait abstraction comme elle le pourrait de ce genre de choses si elle devait y faire face. Pour sur, elle avait déjà été triste dans sa vie, mais elle essayerait toujours de le refouler. Tou-jours. Mais Ivana et elle étaient amies. Comme quoi, les opposés s'attiraient vraiment. Et Lou serait heureuse pour Ivana : heureuse qu'elle soit enceinte et en bonne santé et surtout qu'elle retrouve peu à peu le sourire. Elle n'aimait pas trop se vanter ou se mettre en avant, mais elle espérait tout de même que c'était un petit peu de sa faute, enfin, grâce à elle.
Arrivée en retard comme à son habitude, Louie portait une robe longue grise, ainsi qu'une de ses légendaires paires de vans. Louie était un peu comme Barney Stinson avec les costumes, sauf que pour elle, c'était les baskets de la célèbre marque. Assise à une terrasse, Louie aperçoit son amie rousse au loin. En même temps, elle était immanquable avec sa chevelure de feu. Ivana se jette alors sur Louie, la surprenant un peu. Elle pose alors ses lunettes sur la table pour enlacer comme il se doit son amie. Surprise agréable après tout.  « Oh, t’as pas idée à quel point je suis contente de te voir. » Louie rigole. « Là, si. Crois moi » Louie s'installe aussi, remarquant le petit bedon d'Ivana qui commençait à se faire voir. C'était mignon. Elle se demanda alors si elle aussi un jour, elle serait capable de porter un enfant. Elle ne préférait pas y penser.  « Comment vas-tu ? » Façon polie et normale de commencer un déjeuner. « Bien. Et vous? Je dis vous parce que vous êtes deux, hun. Ou peut-être trois on en sait rien de nos jours les échographies c'est pas si fiable que ça, je l'ai vu dans un film. » Toujours à en rajouter trop. « D'ailleurs je sais que je ne travaillerai jamais avec des enfants. J'ai travaillé dans une crèche l'autre jour, et… non. Mais j'aimerai bien ton bébé, enfin j'espère. » Louie rigole. Fort, très fort, parce qu'au fond elle n'est pas vraiment sûr… Elle et les enfants ne s'entendaient pas aussi bien qu'elle l'aurait souhaité bien qu'elle soit un sacré grand enfant..

✻✻✻
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() message posté Dim 2 Aoû 2015 - 16:13 par Invité
L’enlacer lui est venue comme ça, comme une évidence, comme une impulsion aussi. Le geste est définitivement étrange pour celle qui n’aime pas les contacts physiques en général, mais au final c’est apaisant. Louie n’a pas besoin de parler ou de faire quoi que ce soit de particulier, elle a en fait une sorte d’aura apaisante. L’effet vient peut être de ses tennis, qui sait. « Là, si. Crois moi. » Les deux jeunes femmes se sont doucement quittées pour rejoindre leur chaise respective. « Bien. Et vous ? Je dis vous parce que vous êtes deux, hun. Ou peut-être trois on en sait rien de nos jours les échographies c’est pas si fiable que ça, je l’ai vu dans un film. D’ailleurs je sais que je ne travaillerai jamais avec des enfants. J'ai travaillé dans une crèche l'autre jour, et… non. Mais j’aimerai bien ton bébé, enfin j’espère. » Louie, travailler ? Vient-elle d'entendre ces deux concepts dans une même phrase ? Bien qu'elle ne la connaisse pas depuis toujours, elle avait cru que le travail est un sujet sensible chez la jeune femme. En ce qui la concerne, Ivana n’a jamais vu un tel film et c’est certainement pas plus mal, déjà que Jane The Virgin – une de ses énièmes nouvelles occupations tout comme le yoga – la rend un brin paranoïaque… Elle aurait fini par appeler son obstétricien tous les deux jours après ce genre de film. De toute façon, au stade où elle en est, il n’y a plus vraiment de doutes sur les échographie : une fille, en pleine forme, bien accrochée, bien résistante au stress rencontré lors des derniers examens à l’université. Et puis, ça commence à être assez imposant pour ne pas rater un second embryon. « Aaaah parle pas de malheur s’il te plait. J’ai déjà eu du mal à me faire à l’idée d’être maman plus tôt que je l’aurais cru, mais alors des jumeaux ça aurait été beaucoup pour une première. Et puis je doute que mon utérus ait la capacité d’accueil pour deux. » D’après son père, elle est la plus jeune maman Sexton depuis un bon bout de temps même. C’est tout juste si Ivana n’a pas conservé son corps d’enfant jusqu’à ce que ce dernier se décide, au bout de trois mois, enfin à prendre quelques formes de femme enceinte. En y repensant, Kaspar aurait dû revoir tout son discours rassurant à cas de grossesse gémellaire. Les choses auraient nettement été plus compliquées avec leur vie respective : études, boulot, tout ça quoi. « Mais tu sais… » La jeune femme commence tout doucement, comme si le sujet nécessite une certaine délicatesse. « Elle fera autant de bruit et remplira autant de couches que les autres enfants, même si elle peut être plus mignonne qu’eux. » Volontairement, elle a souligné, avec un timbre de voix différent, toutes les marques de féminins dans sa phrase et n’a plus qu’à attendre la réaction de Louie à l’impact de cette dernière nouvelle. Elle porte un verre d’eau fraîche à ses lèvres lorsque la serveuse s’immisce à leur table pour prendre leur commande, la rouquine demande une simple salade végétarienne ainsi qu’un jus de fruit au passage. « Ça me fait tout drôle. Tous ces changements accélérés par son arrivée, tous ces imprévus. Le fait de m’installer avec Kaspar, par exemple. Et quand on va parler prénom et chambre du bébé, je t’en parle même pas. » Aujourd’hui, Ivana a définitivement arrêté de pleurer et en parle même avec le sourire.
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() message posté Lun 3 Aoû 2015 - 18:40 par Margot Bernstein-Woolf
there's magic in the air the night sky lit your face like a mystery left uncovered talk to me, it's now or never, babe make believe, I last forever, babe come for tea, I'll be your neighbor if you want all this and more put your number in my phone ✻✻✻ Louie était un peu effrayée par le ventre d'Ivana, il fallait dire ce qu'il était. Elle avait du mal à réaliser qu'à l'intérieur de ce ventre, vivant un petit humain. C'était assez bizarre, et dit comme ça, ça faisait penser à un synopsis de mauvais film de science fiction. Ce n'était sûrement pas ça le plus effrayant ; c'était qu'Ivana, bien plus jeune que Louie, était enceinte, casée et tout le toutim. Ivana était en plus de ça étudiante. Louie… Louie était célibataire parce qu'elle avait peur de se faire faire du mal, qu'on l'abandonne, sans enfant et ne prévoyait pas d'en avoir tant qu'elle ne saurait pas déjà se gérer elle-même et avait a. arrêter la fac parce qu'elle considérait qu'elle n'était pas fait pour ça et b. à la recherche de l'emploi parfait pour elle -breaking news, ça fait cinq ans qu'elle cherche. Louie et Ivana étaient fondamentalement différentes de part leurs styles de vies bien opposés. Mais Louie ne put s'empêcher de penser à une chose : la grossesse d'Ivana était-elle prévue ? Elle assumait que non. Et elle se demanda soudain ce qu'elle ferait avec un polichinelle dans le tiroir. Elle n'était même pas adulte elle même. Et pourtant, elle qui parlait de films à grossesses compliqués, combien en avait-elle vu avec des bébés non planifiés. Lou eut un frisson rien qu'à l'évocation de la possibilité d'une grossesse.
« Aaaah parle pas de malheur s’il te plait. J’ai déjà eu du mal à me faire à l’idée d’être maman plus tôt que je l’aurais cru, mais alors des jumeaux ça aurait été beaucoup pour une première. Et puis je doute que mon utérus ait la capacité d’accueil pour deux. » Louie sourit. C'était vrai qu'Ivana aurait pu s'envoler tellement elle était maigre, mais bon, ça c'était avant que le petit truc dans son ventre ne décide d'élire domicile dans l'organisme de Sexton pendant neuf mois. Oui, en fait, en l'exprimant ainsi, même juste dans sa tête, Louie se donnait l'impression que baby to be était un alien ou une maladie. Et elle se demanda soudain si elle aussi aurait une capacité d'accueil limitée. « Je suis déjà étonnée qu'un bidule comme ça sorte d'un truc comme ça de façon générale. » Nouveau frisson, pas qu'elle n'aime pas les enfants, c'est mignon tout ça, mais elle avait encore du mal à comprendre comment tout ça pouvait être possible. C'était une grande enfant après tout.
« Mais tu sais… Elle fera autant de bruit et remplira autant de couches que les autres enfants, même si elle peut être plus mignonne qu’eux. » Hardy-Botwin entend l'intonation changeante de son amie. Elle Louie fait alors de grands yeux, puis sourit. C'est déjà plus facile pour elle de ne plus parler que d'un « truc ». Elle commence alors à glousser puis à rire. Son amie venait de partager avec elle quelque chose d'important. « Attends... » Louie tapote alors sur le rebord de la table. Elle est excitée. Elle vient de passer par dessus toutes les frayeurs qu'elle pouvait se faire à imaginer qu'elle puisse elle aussi avoir un bébé. A coup sûr le sien serait un alien en fait. Mais passons. Elle était sur-excitée. Lou poussa un petit hurlement de joie. « T'es en train de me dire que tu vas avoir une petite fille ? Ohhhhhhh félicitations. » Elle prend alors la main de son amie et la secoue frénétiquement, comme si elle transmettait son excitation. « Avoue c'est pour ça que tu m'as demandé à ce qu'on se voit, hun ?! » Elle lui fait un clin d'oeil.
La serveuse arrive alors pour prendre leurs commandes. Alors que Ivana commande une salade, Louie choisit de prendre un steak. Elle ne mange pas pour deux, mais elle fête ce qu'elle vient d'apprendre. « Ça me fait tout drôle. Tous ces changements accélérés par son arrivée, tous ces imprévus. Le fait de m’installer avec Kaspar, par exemple. Et quand on va parler prénom et chambre du bébé, je t’en parle même pas. » A l'évocation du prénom de la future baby to be, Louie se fige soudain, comme si elle avait eu une illumination. Elle presse alors la main d'Ivana -qu'elle vient de reprendre- et sur le ton le plus sérieux du monde, lui annonce. « Appelle la Micheline, pour moi, s'il te plait. Ca serait rigolo. » Elle rigole vraiment. Si son prénom fait partie des prénoms ridicules, Micheline aussi en fait parti, et il y en a toute une ribenbelle. « Ou Huguette. » Lou sourit, amusée par ce qu'elle raconte.

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() message posté Lun 10 Aoû 2015 - 10:16 par Invité
« Je suis déjà étonnée qu’un bidule comme ça sorte d’un truc comme ça de façon générale. » La jeune femme jette un regard circonspect à son amie. Bien que la naïveté de Louie puisse être plus importante, elle n’est pas la seule à se poser ce genre de questions. Comme quoi. D’un point de vue théorique, Ivana sait comment ça s’est passé jusque là et comment la suite va se dérouler. D’un point de vue pratique, c’est tout autre chose. C’est difficile de prendre conscience des choses et il n’y a que l’évolution physique qui l’a aidée. Sans oublier les mouvements qu’elle parvient maintenant à discerner à l’intérieur. Oui, c’est perturbant de sentir quelque chose bouger à l’intérieur de soi. Quant à ce qui l’attend… La fiction a la fâcheuse tendance de biaiser la réalité de l’accouchement. Et ça, la mère de la rouquine s’est assurée qu’elle en prenne plus ou moins conscience. Cependant, il s’agit encore d’un « détail » dont elle ne pourra se rendre compte que le moment venu. « Attends… » La rouquine lève les yeux. « T’es en train de me dire que tu vas avoir une petite fille ? Ohhhhhh félicitations. » Un sourire s’étire sur ses lèvres. Il n’aura pas fallu longtemps à Louie pour saisir le sens de ses propos. Peut être la faute au stress sur certains mots. Une fille, une princesse littéralement. Parce que Remy, et d’autres qui sait, s’est mis en tête de s’assurer que sa garde robe soit « parfaite ». « Avoue que c’est pour ça que tu m’as demandé à ce qu’on se voit, hun ?! » Elle acquiesce avec toujours ce sourire en coin. « T’as pas idée à quel point ta présence a été bénéfique même si c’est tout récent en fin de compte. Il fallait bien que tu fasses partie des premiers à le savoir. » En guise de remerciement. Pour les hauts apportés aux bas rencontrés. Ivana aurait aimé faire mieux, mais pour commencer elle pouvait déjà lui annoncer cette bonne nouvelle. « Appelle la Micheline, pour moi, s’il te plait. Ca serait rigolo. » Son visage se décompose. « Ou Huguette. » Ivana va en perdre sa mâchoire si elle continue comme ça. « No way, il en est hors de question. Je tiens pas à ce qu’elle m’en veuille toute sa vie. » Ivana se demande déjà régulièrement si cet enfant pourrait lui en vouloir d’avoir débarqué trop tôt dans leur vie, mettant éventuellement en question certaines choses qu’elle et Kaspar auraient pu faire. Ils n’auront pas les pieds et les mains liés avec elle, mais leurs nouvelles responsabilités font qu’ils pourraient remettre certaines choses, certains projets à plus tard. Ainsi, ce n’est pas demain qu’elle retournera faire de l’humanitaire à l’autre bout du monde par exemple. « Et puis je doute que ce soit du goût de son père même si on n’en a pas encore parlé. » Chaque chose en son temps, ils en sont encore qu’à la recherche d’un appartement. Enfin surtout Kaspar, parce que c’est essentiellement son héritage et que la jeune femme n’a pas grand chose à apporter pour cet achat. Enfin ce n’est pas pour autant qu’elle ne donnera pas son avis s’il la sollicite. « Pourquoi une telle malédiction alors qu’elle n’a encore rien fait ? » Naïveté ou pas, Ivana ne comprend pas pourquoi elle jette son dévolu de la sorte. Appeler sa fille Micheline ou Huguette de nos jours, elle comprend le ridicule mais pas moyen de faire le rapprochement avec son propre prénom. À l’écouter, Louie n’aurait rien de démodé… Disons que c’est peu courant, notamment pour une fille.
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() message posté Mar 25 Aoû 2015 - 14:56 par Margot Bernstein-Woolf
there's magic in the air the night sky lit your face like a mystery left uncovered talk to me, it's now or never, babe make believe, I last forever, babe come for tea, I'll be your neighbor if you want all this and more put your number in my phone ✻✻✻ C’était presque obnubilant pour Louie. Il y avait un bébé dans le ventre d’Ivana. Un truc qui grandissait et qui dans quelques mois ferait prôner l’abstinence à ses parents. Un bébé, c’était tellement de responsabilités auxquelles Louie ne pensait même pas. Elle voyait juste ça comme un truc qui pleure, fait caca, mange et dort ; par conséquent, il ne fallait s’occuper que de ça à ses yeux. Mais c’était bien plus, et elle ne le comprenait pas, ou elle faisait exprès de ne pas le comprendre. Malgré leur grand rapprochement, Lou se mit soudain à espérer qu’Ivana ne ferait pas d’elle une marraine, elle aurait été incapable de s’occuper de l’enfant : elle en était une elle-même. Est-ce qu’elle pourrait être maman un jour elle-même ? Mon dieu, l’idée la faisait flipper. Le pauvre gamin quoi…
Lou fut heureuse d’entendre la nouvelle. Elle aurait été tout aussi heureuse si ça avait été un petit garçon, mais la n’était pas le point. C’était qu’elle sentait désormais qu’elle faisait parti des personnes importantes dans la vie de son amie rousse, et ça lui faisait réellement plaisir. Comment ne pas se sentir touchée par cette preuve : elle faisait partie de ceux qui apprenaient en premier le sexe du bébé. Lou était touchée. « T’as pas idée à quel point ta présence a été bénéfique même si c’est tout récent en fin de compte. Il fallait bien que tu fasses partie des premiers à le savoir. »  Lou faillit rougir. Il était vrai que leur rapprochement était récent et presque inattendue. Mais ça leur avait fait du bien à toutes les deux. Non effectivement, Lou ne se rendait et ne pouvait pas se rendre compte de ce qu’elle avait fait pour Ivana. Elle agissait par instinct, impulsivement, ne faisant réellement attention à ce qu’elle faisait. Elle était en décalée par rapport à tout et plus particulièrement à ce que la société attendait d’elle par exemple. Elle rayonnait essayant toujours de cacher la tristesse qui vivait au plus profond d’elle, et faisait profiter les autres de la joie de vivre qu’elle s’était tant bien que mal créer. « Non, je n’en ai effectivement pas idée. Et je suis certes touchée de faire partie des premières personnes que tu informes mais tu n’as clairement pas à me remercier d’avoir été là pour toi. »  Lou était ainsi, le coeur sur la main pour les autres. Et un jour, elle espérait que quelqu’un lui renvoie l’ascenseur. « Mais waw, une petite rousse ! Parce qu’elle sera forcément rousse la pauvre » Elle donne un coup de coude à Ivana. Lou la taquine et elle devrait bien le savoir. Après tout, si Louie se rappelle bien, il y a eu une période dans sa vie ou elle a été rousse ; mais elle ne sait plus vraiment si c’était naturel ou une coloration.
Lou ne sait pas vraiment ce qui lui est passé par l’esprit lorsqu’elle a suggéré à Ivana d’appeler sa baby girl to be Huguette ou encore Micheline. Oui, c’est vrai que cela peut-être tout à fait handicapant pour un enfant, mais elle est elle-même l’exemple du prénom handicapant. Elle maudit toujours son père pour son prénom -en plus du fait qu’il n’ait jamais essayé plus que ça d’être un père pour elle, préférant créer encore une centaine de Hardy-QuelqueChose plutôt que de se contenter de ce qu’il avait déjà- Louie. Elle savait bien que son père aurait aimé un autre garçon, mais ce n’était pas pour autant qu’il devait lui donner un prénom masculin et uniquement rajouter une voyelle à la fin pour la formalité. Combien de fois son prénom avait été écrit avec un ’s’ à la fin, pensant que le ‘e’ était une faute de frappe ? Combien de fois les gens s’étaient attendu à voir un homme se lever en appelant Louie ? Et le fait qu’une chanson porte son nom n’avait en rien arrangé les choses. Oui, la chanson parle d’une petite fille, mais personne ne fait réellement le lien entre elle , cette chanson et son prénom avant qu’elle n’ait dit son nom de famille. Alors Huguette ou Micheline dans tout ça… C’est pas grand chose. « No way, il en est hors de question. Je tiens pas à ce qu’elle m’en veuille toute sa vie. Et puis je doute que ce soit du goût de son père même si on n’en a pas encore parlé.  Pourquoi une telle malédiction alors qu’elle n’a encore rien fait ? »  Louie se met alors à rire. « Elle t’en voudra déjà toute sa vie parce qu’elle sera ROUSSE ! »  Encore une fois, elle la taquine. C’est joli le roux, c’est joli les rousses. C’est des roux qu’il faut se méfier ! Pas des rousses. « Et puis, c’est le charme à la française ce genre de prénom. Il faut absolument que tu en discutes avec Kaspar. Au pire je m’en chargerai. Et c’est pas une malédiction, c’est juste la forger dès le plus jeune âge à la méchanceté de la vie. »  Elle parlait par expérience. Combien d’enfants avaient ris de son prénom ?
« Au fait, pour fêter la grande nouvelle, c’est bibi qui t’invite. T’as pas le droit au champagne alors on prendra du champomy. »  Elle sourit. Elle hésite un instant à se jeter dans les bras d’Ivana et la féliciter encore une fois, mais elle garde ça pour le jour où bébé serait là.

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() message posté Lun 31 Aoû 2015 - 16:17 par Invité
« Non, je n’en ai effectivement pas idée. Et je suis certes touchée de faire partie des premières personnes que tu informes mais tu n’as clairement pas à me remercier d’avoir été là pour toi. » Celle qui se tient d’ordinaire à l’écart de tout contact physique a, comme soudainement, envie de prendre Louie dans ses bras. Grande vague d’émotion, certainement en partie hormonale. Si, elle doit clairement la remercier pour ça, pour tout, à défaut de savoir comment lui rendre la monnaie par la suite. « Mais waw, une petite rousse ! Parce qu’elle sera forcément rousse la pauvre. » Elle fronce les sourcils sans pour autant mal prendre la réflexion de son amie. À la différence d’une personne profondément méchante, Louie dit juste cela pour rire. Et puis, vu la tignasse de Kaspar, ce n’est pas forcément dit que la petite hérite des cheveux d’Ivana même si on ne peut pas toujours savoir. La génétique est une science parfois surprenante. « Elle t’en voudra déjà toute sa vie parce qu’elle sera ROUSSE ! » Elle hausse les épaules. « Sois pas jalouse, les rousses sont les plus sexy. Ça a été prouvé, désolée de te l’apprendre. » Ivana ne compte plus le nombre d’articles qu’on lui a envoyé à ce sujet. Une revanche sur son enfance et les moqueries de cette douce période. « Et puis, c’est le charme à la française ce genre de prénom. Il faut absolument que tu en discutes avec Kaspar. Au pire, je m’en chargerai. Et c’est pas une malédiction, c’est juste la forger dès le plus jeune âge à la méchanceté de la vie. » Sur le coup, elle a une étrange image qui survient dans son esprit. Celle de Cristina qui s’immisce dans le lit conjugal du couple Grey-Shepard juste pour chercher du réconfort auprès de sa meilleure amie en plein milieu de la nuit. Merci Grey’s Anatomy. Rien que d'imaginer Louie qui s’incruste en plein dans une conversation du couple au sujet du prénom de cet enfant, elle en reste bouche bée. Outre les histoires liées à sa couleur de cheveux – pourtant courante dans ce pays, regardez la famille royale – Ivana aussi a connu la méchanceté de la vie. Pendant une période, la même d’ailleurs. Parce qu’elle a trop souvent préféré la compagnie des livres plutôt que celle de ses camarades. Elle n’a pas trop changé depuis le temps, mais les choses se sont comme apaisées à force de faire la sourde oreille à toutes ces railleries. « Au fait, pour fêter la grande nouvelle, c’est bibi qui t’invite. T’as pas le droit au champagne alors on prendra du champomy. » Un fin sourire s’étire sur les lèvres de la jeune femme. Ne plus pouvoir fêter « dignement » toutes les bonnes nouvelles, ça en devient ennuyant aussi. « Au moins, ce sont toujours des bulles. Le seul avantage à tout ça, c’est que j’ai le droit de manger littéralement pour deux sans avoir à faire des heures de sport. » Elle sourit sur ces paroles. Et même que certains lui préparent des trucs super bons et qu’elle en profite bien. « Mais ça n’empêche que je m’ennuie un peu. » Grossesse pendant les vacances, mauvais timing. La jeune femme n’est pas du genre à s’installer sur une plage avec un bouquin pour prendre le soleil. Une peau trop fragile qui a tendance à s’accorder à la couleur de ses cheveux avec une facilité déconcertante.  « C’est bien beau de me conseiller de me reposer, mais à part faire du yoga, faire la liste de ce dont on va avoir besoin pour la petite et regarder des séries, je commence à tourner en rond. » Tout au fond d’elle, Ivana attend septembre avec impatience. L’arrivée de la petite dans leur vie ne sera pas toujours drôle, mais au moins la routine qui commence à s’installer pourrait être un peu bousculée. Pendant un moment. Et quand bien même la rouquine ne va pas retrouver sa vie d’avant, ce sera définitivement moins tranquille qu’en ce moment. « À la fin septembre alors ! »
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