"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Courrir, n'est pas un but, c'est une obsession et vital! ( Keith J. Crawford.)  2979874845 Courrir, n'est pas un but, c'est une obsession et vital! ( Keith J. Crawford.)  1973890357
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Courrir, n'est pas un but, c'est une obsession et vital! ( Keith J. Crawford.)

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() message posté Jeu 28 Mai 2015 - 16:40 par Invité
J’avais ma première journée de congé en 7 jours. J’avais dû mettre les bouchées-doubles afin de remplacer quelques collègues qui étaient partis en congé maternité ou pour mortalité. Quelle excuse de merde... en ce qui a trait les enfants. Ok je les aime, mais qui décide d’avoir des enfants en médecine.

Outre, ça avait été une bonne semaine. Je n’avais perdu aucun patient dans mes remplacements à l’urgence et je n’avais pas eu à assurer de suivi en clinique de médecine familiale auprès de certains patients. Dieu savait comment j’en avais marre de passer à côté de ma spécialisation. Toutefois, ma semaine de travail c’était terminée avec de mauvaises nouvelles pour une patiente de 4 ans, présentant du mustime depuis 4 mois déjà. On n’avait pas réussi à prouver que quelque chose clochait chez sa famille, probablement de l’abus. Aucun problème de langage n’était apparant ni d’ailleurs d’autres conditions contradictoires ou écartant la possibilité que cette petite vivait probablement trop de stress pour l’amener à ne plus vouloir parler. J’avais du remettre le dossier aux services sociaux. Comme je déteste m’en remettre à eux... J’ai pour mot dire que je sais de quoi je parle en ce qui concerne la justice et le jugement de ce genre de système pour avoir moi-même passé par là avec un père décevant en ce qui avait traits à ces compétences et habiletés parentales.

Dans tous les cas, cela me laissait perplexe et je continuais à penser à mon cas. Ce pourquoi, j’avais décidé d’aller courrir en sortant du travail. Il était 10 :00 du matin. J’avais fait 80 heures cette semaine et à la fin de mon dernier chiffre de travail, j’avais été me reposer dans le dortoir de l’étage. Certes, j’avais été bipper après une sieste de 4 heures pour une consultation improvisée à laquelle mon superviseur de stage avait jugé bon de m’en faire part et que j’assiste. Un patient de 8 ans présentant une condition atypique et précoce de schizophrénie. Enfin, de quoi me réveiller promptement et me laisser amer puisque j’avais quitté rapidement suite à l’entrevue diagnostique de 50 minutes, laquelle mon superviseur dirigeait et à laquelle j’assistais en observation à l’aveugle. J’avais atteint le nombre maximun d’heures en banque pour une semaine de travail. Je devais selon les règles ... bâtardes en mon sens, me résigner à ne pas en faire plus.

Même-si cela m’arrangeait. Je n’avais pas pris de nouvelle de mon frère depuis deux semaines déjà. En plus, je souhaitais aller courrir et c’est pourquoi j’amenai mon chien Clarion, une grosse boule de poil et faisant près des 100 lb. La course avait toujours eu pour effet de me libérer, comme la plupart des gens vous me direz et cela allait être nécessaire pour m’amener à décrocher du boulot. Je devais également réffléchir au prochain appartement que je prendrais dans quelques mois. Je devais déménager et me décider à meubler mon appartement pour de bon. J’avais définitivement un poste qui m’était réservé.

Alors que je courrais depuis déjà 30 mins, essouflées, j’écoutais ma musique de bon coeur, quand par accident, je foncea dans quelque chose, voir quelqu’un. Je me retrouvai alors les fesses sur le sol, ma chienne surexcitée par cette mésaventure et qui avec beaucoup d’énergie, cherchait à se faire flâter par cet inconnu dans lequel j’avais foncé. La vision un peu embrouillée, j’étais en train de me dire que mon chien était totalement différent de moi et beaucoup trop de bonne humeur suite à une interruption dans notre course réconfortante. A qui allais-je devoir m’excuser et avoir la gêne de me préoccuper de sa personne ?
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Anonymous
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() message posté Sam 15 Aoû 2015 - 14:49 par Invité

"Courrir, n'est pas un but, c'est une obsession et vital!"
Keith J. Crawford & Emelie-Ann O. Lenz


Week-end rime avec repos mais surtout sorties entre amis et sport. Il était vendredi soir et le rituel de fin de semaine devait se faire il appela son collègue et ami, John, et c'était partit pour une de leur soirée de débauche. Comme à leur habitude ils commencent tranquillement chez Keith a fumer quelques joints et boire quelques verres histoire de se mettre bien dans l'ambiance. Une fois la tête retournée il fallait rejoindre la bande pour aller en boite de nuit. Keith attrapa ses clefs de voiture et direction l'appartement d'Eléna une de ses aventures avec qui il avait sympathisé ensuite. Presqu'une heure du matin et presque deux grammes dans le sang il fallait se rendre à la boite dont Eléna connait le patron. Ils rentrèrent tous par la porte de derrière et la soirée pouvait enfin commencer. Assis à une table VIP les filles qui voulait passer une bonne soirée ne se faisait pas prier et Keith adorait ça. Les verres et les danse s'enchaînaient...

Il était maintenant samedi. Comme tous les lendemains de soirée, Keith se réveillait chez lui, sa voiture dans le garage, complètement nu avec une femme qui pourrait être mannequin pour maillot de bain dans son lit. Tous les hommes pourrait rêver de ce moment, mais pas lui. Ses pensées était plus préoccupées par Brooke, son ancienne colocataire, que par cette fille dont il ne connait même pas le nom. Il ne cessait de se demander pourquoi était-elle partit aussi vite et surtout sans donner aucune raison, ses questions n'auront sans doute jamais de réponse. En attendant il fallait que la créature de rêve qui dormait toujours s'en aille et que Keith enfile son short et ses baskets pour aller se décrasser avec un bon jogging.

Enfin son appart vide et lui en tenue, il pouvait donc aller se dégourdir les jambes. Pour ça, il décida d'aller courir autour de l'étang qui se trouvait non loin de chez lui. Il rejoint le site en trottinant et commença à accélérer une fois autour de cette étendue d'eau. Torse nu, tatouages apparents, lunettes de soleil et les écouteurs dans les oreilles, Keith s'était coupé du monde. Presque dix chansons qu'il court et toujours en pleine forme jusqu'à ce qu'il ressente un choc au niveau du torse. Surpris, Keith enleva ses écouteurs et ses lunettes et il tomba nez à nez avec une chienne heureuse et excitée. Il ne savait pas trop quelle race cela pouvait être mais elle était trop mignonne. Juste derrière assise sur le sol, une jeune demoiselle tout aussi mignonne que l'animal. Keith donna quelques caresses au chien et s'avança vers cette belle inconnue pour savoir ce qu'elle pouvait bien faire sur le sol :

Salut miss, dis moi ? C'est toi qui m'ait rentré dedans ? J'espère que tu ne t'es pas fait mal ?

Il ne lui laissa pas le temps de répondre qu'il lui attrapa la main pour l'aider à se relever. Une fois sur ses deux jambes il l'a regarda des pieds à la tête pour enfin la regarder dans les yeux en attendant qu'elle lui réponde.

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() message posté Mer 9 Sep 2015 - 0:22 par Invité

En moins de deux je me retrouvai sur mes deux pieds, debout à nouveau. J’avais la vue qui s’était éclaircie. J’avais foncé dans un homme et voilà qu’il se fichait de ma gueule.
Si j’avais mal ? Non! perdue, un peu et surtout gênée. Je devais être ailleurs. Bien souvent, mes pensées étaient tournées vers mon frère qui était encore à l’hôpital. Il ne s’était toujours pas réveillé du Coma. Je trouvais tout de même des moyens de me sortir les tracas de mon esprit. Certes, je n’avais guère d’attention. J’étais bien souvent sur le pilote automatique à procéder à mes choses. Comme un robot! Je m’efforçais de rester neutre par rapport à la situation familiale que je traversais. Tout comme l’obligeait mon travail avec mes patients à l’urgence ou bien en clinique.

Quoiqu’il en soit, je souris au jeune homme en prenant une profonde inspiration. Je lui répondis tout en essayant d’être courtoise au minimum, je ne pouvais pas en dire autant pour ma bonne humeur...

Non, pas de soucis, ça vas... Fis-je en me recoiffant quelque peu afin de dégager ma vue et mes cheveux à l’arrière… Et vous? Finis-je par demander en le regardant dans les yeux. Il était grand!

Dans un même temps, je tirai la corde de ma chienne doucement afin de l’amener près de moi dans le but qu’elle cesse de s’agiter. Je lui mis la main sur sa tête afin qu’elle comprenne de s’asseoir. Elle était bien dressée.

Puis, je lui dis : Je suis désolée de vous avoir foncé dessus, je manque de manière parfois.

J’espérais qu’il n’était pas une de ses personnes qui avait trop d’égo pour comprendre que des accidents pouvaient arrivés. J’aimais courrir au parc, j’espérais que cette petite péripéties n’allaient pas connoter négativement mes séjours ici afin d’y faire mon jogging.

Je ne savais que faire à présent, devais-je retourner courir, lui adresser la parole plus explicitement... J’étais une ampotée socialement. Bien plus souvent méfiante que agréable en public. Je n’étais pas le genre de fille à fréquenter les bars et les fêtes, pas même à avoir des amis en dehors du travail. J’étais toujours à l’hôpital. J’avais une bonne amie que je voyais souvent et c’était ma coloc Jessica. La pauvre, elle me supportait, mais c’était une des seules personnes à m’avoir apprivoisé. La seule compagnie que je supportais était celle de mon cheval et de mon chien. Pourvus qu’elle ne veuille s’approcher des autres. J’appréciais la compagnie de mon frère, car il ne me jugeait pas en dépit de mon passé et je n’avais pas à m’efforcer de le lui cacher d’ailleurs. La plupart des gens qui me fréquentaient dans mon entourage ne me connaissait pas réellement. Il connaissait le pan de ma vie qu’à partir de mon admission en médecine. Certes c’était à partir du bon moment, à partir de ma rédemption, seulement, personne ne pouvait comprendre pourquoi j’étais si difficile d’approche. En général, les gens disaient de moi que j’étais une fille froide, mystérieuse et agace. Une fille qui avait l’air sympa et pleine de ressources sans vouloir partager de moments avec les autres. Que pouvais-je répondre à cela?
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