"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici you are the smell before rain, you are the blood in my veins 2979874845 you are the smell before rain, you are the blood in my veins 1973890357
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you are the smell before rain, you are the blood in my veins

Anonymous
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 5:00 par Invité

Lisa Adeline Bishop

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Bishop PRÉNOM(S) : Lisa Adeline ÂGE : vingt-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 2 février 1987 à sydney en australie NATIONALITÉ : australienne STATUT CIVIL : célibataire MÉTIER  : avocate TRAITS DE CARACTÈRE : passionnée, lorsque lisa s'attaque à quelle chose, qu'elle plonge dans une nouvelle activité, elle le fait à pieds joints. elle n'hésite pas et donne son 100%. × créative et distraite sont deux qualificatifs qui représentemt bien le côté artistique de lisa. c'est sans doute ce qui explique qu'elle soit si lunatique. dans ses temps libres, il lui arrive de dessiner ou s'adonner au scrapbooking. elle adore flâner dans les rues de Londres et photographier et dessiner un peu tout et n'importe quoi. × honnête est sans doute une qualité qui est essentielle dans son métier. bien que plusieurs avocats soient faciles à soudoyer, ce n'est pas son cas. elle rechercher la vérité et est un peu le défenseur de la veuve et l'orphelin. ce trait de caractère se reflète également dans la vie de tous les jours. elle préfère de loin dire la vérité plutôt que finir sous une pile de mensonges et ne plus s'y retrouver. elle n'a qu'un seul secret, celui d'être sous le service de protection des témoins, d'ou la raison de sa présence à Londres. × forte et déterminée, elle a souvent fait face à des embuches dans sa vie, surtout au cours de ses études, mais jamais elle n'a baissée les bras. ses parents lui ont toujours dit de ne jamais abandonner, de toujours se battre. on croyait souvent qu'elle ne supporterait pas d'être avocate, mais il se trouve qu'elle est excellente dans le domaine. indépendante, lisa a toujours dit qu'elle était une grande fille. elle n'avait que six ans qu'elle disait à ses parents qu'elle était capable de tout faire toute seule. et le pire, c'est qu'elle avait raison la plupart du temps. × curieuse, lisa s'intéresse à tout. déjà petite, elle voulait toujours tout savoir. les phrases du genre "ce n'est pas de ton âge" l'ont toujours bien frustrée. elle pensait qu'il n'y avait rien qu'elle ne pouvait pas savoir. et ses parents ont bien du lui dire ce qui se passait lorsqu'ils ont déménagés à londres. lisa voulait comprendre. elle a toujours été vite d'esprit, rapide pour comprendre, assimiler ce qu'on lui disait, ce qui ne faisait qu'augmenter sa curiosité. aussitôt satisfaite, elle passait à la prochaine chose, le prochain truc qu'elle voulait savoir...souvent au grand damn de ses parents. × généreuse, lisa n'hésitera pas à aider son prochain. que ce soit le voisin qui a besoin d'une tasse de sucre, l'itinérant qui a besoin d'un peu de monnaie, un ami qui a besoin d'une épaule pour pleurer, elle donne. certains diront qu'elle ne reçoit pas autant qu'elle donne, mais elle ne compte pas. elle a un grand coeur et il y a de la place pour tout le monde. × ouverte d'esprit, lisa ne sera pas du genre à vous juger. après tout, il lui arrive parfois de défendre des gens qu'elle sait coupable, des gens qui ont commis des crimes odieux, mais ses jugements, elle les garde toujours pour elle. × étant plus jeune, lisa était une véritable casse-cou et elle l'est encore. ne lui proposez pas de défi, ne lui dites pas qu'elle est incapable de faire quelque chose parce qu'elle n'hésitera pas à vous prouver que vous avez tord. × impulsive, lisa fait souvent les choses sur un coup de tête. dans son boulot, il faut suivre les règles, il y a des conventions, des lois donc peu de marche de manoeuvre. lorsqu'elle quitte le boulot, elle devient un peu comme une autre personne, elle laisse son côté plus impulsif, extravagant ressortir. elle pense beaucoup moins et agis plus par envie que par logique. × obstinée, il est difficile de la faire changer d'avis. quand lisa veut quelque chose, quand elle croit quelque chose, vous pouvez essayer tant bien que mal de la convaincre du contraire, elle n'en démordra pas aussi facilement. de ce fait, si elle ne vous apprécie pas, pour quelque raison que ce soit, son opinion de vous changera difficilement. × drôle, enfin plus selon ses propres critères que ceux des autres. vous savez, dans un groupe d'amis, il y a toujours une personne qui sort des blagues pourries, tellement mauvaise qu'on se sent presque obligé de rire? cette personne, c'est lisa. les "dad jokes", elle les connait toutes et n'hésitera pas une seconde pour les sortir. GROUPE : double decker



My style, my life, my name

à l’âge de douze ans, en relevant le défi de celui qui grimperait le plus haut dans l’arbre qui se trouvait derrière la maison, lisa s’est fracturé le pied. elle avait perdu pied après avoir pris appui sur une branche trop peu solide et était tombée, son pied et sa cheville droite amortissant sa chute.  × depuis qu'elle a vu un documentaire sur la cruauté animale dans les abattoirs à l'âge de seize ans, elle a décidé de ne plus manger de viande. il lui arrive parfois de manger du poulet, mais c'est très rare. elle ne mange cependant plus de viande rouge du tout.  × elle s'est fait faire, lorsqu'elle était aux états-unis, un tatouage sur le poignet. il s'agit d'une carte du monde et l'australie est le seul pays à être en couleur. une façon pour elle, bien discrète, de ne jamais oublier d'ou elle vient sans que les autres ne le savent. × lisa a une petite collection de vinyls qu'elle bâtit tranquillement. fan de tout type d'art, elle apprécie particulièrement avoir de la musique en arrière plan. c'est souvent une source d'inspiration pour elle. d'ailleurs, ne lui demandez pas de se départir de son tourne-disque, elle vous dira que c'est impossible. × elle déteste la routine dans la vie de tous les jours, mais au boulot, elle a une façon bien à elle de faire ses trucs. si elle oublie quelque chose, par exemple, si elle oublie sa chocolatine avec son café, elle sait immédiatement que sa journée n'ira pas bien. une fois à la maison par contre, elle déteste la routine. elle fait ce qui lui plait, quand ça lui plait - délaissant souvent le ménage pour dessiner. du coup, son appartement ressemble souvent à un champ de bataille.  × elle n'aime pas les chaussettes noires, beiges ou blanches. c'est trop terne. elle n'a pas une paire de chaussette qui n'est pas de couleur et qui n'a pas de motif. c'est sa façon d'amener une petite touche de folie au boulot. d'ailleurs, ses collègues riaient souvent d'elle à cause de ça lors de ses premiers mois au cabinet. elle roulait simplement les yeux et continuait sa route en les ignorant. × elle correspond toujours avec les amis qu'elle s'est faite aux états-unis. ils s'écrivent mutuellement des lettres. pas des e-mails, mais de vraies lettres qu'il faut poster et tout. elle aime d'ailleurs accompagner ses lettres de polaroid - oui, elle possère un polaroid, merci grand-papa - ou elle agit bizarrement ou de l'endroit ou elle était quand elle écrivait sa lettre. × elle a encore un téléphone flip. elle n'aime pas apple, n'aime pas vraiment les nouvelles technologies et puis, elle dit à qui veut l'entendre que son téléphone a subit les pires coups mais est encore totalement opérationnel. l'écran n'a que quelques égratignures, des blessures de guerre qu'elle s'amuse à les appeler. et puis, elle peut taper un message texte aussi rapidement que n'importe qui. elle défie le premier qui osera prétendre le contraire. × elle ne boit pas d'alcool et ne fume pas. elle se tient le plus loin possible de ces choses. après avoir vu son grand-père décéder d'un cancer du poumon, elle a décidé que jamais elle ne toucherais à une cigarette de sa vie.  × il n'est pas rare de la voir se masser la nuque et baisser les yeux dès qu'elle se trouve dans une situation déplaisante ou qui la rende inconfortable - et il n'y a pas à dire, il lui en faut beaucoup pour être gênée et inconfortable. c'est une peu comme un mécanisme de défense pour elle. éviter tout regard. la plupart du temps, par contre, elle défiera le regard de n'importe qui histoire de montrer qu'elle n'a pas peur et que rien ne l'effraie. alors si vous la voyez baisser les yeux devant vous, vous pouvez bien chercher ce que vous avez fait pour la rendre inconfortable.  × c'est une fan incontestée de l'univers de Marvel. Elle apprécie également DC, mais seulement pour WonderWoman. Elle préfère de loin les héros inventés par Jack Kirby et Stan Lee, qu'elle a eu la chance de rencontrer au ComicCon l'an dernier. Elle a essayé de ne pas faire une véritable folle d'elle et de garder son sang froid, mais ça n'a pas été si facile. × peu de gens s'y attende et plusieurs sont surpris d'apprendre que lisa est une grande fan de nirvana. elle possède tous les albums du groupe et certains également en vinyls. (on remercie papa et maman qui lui ont offerts la majorité de ses vinyls comme cadeaux de fête) elle était également dans la salle lors de la première représentation du film kurt cobain : montage of heck. × elle a toujours voulu être danseuse, mais la souplesse n'est pas sa plus grande force. en fait, elle n'est même pas capable de faire un grand écart. de tout façon, elle est bien trop maladroite pour être danseuse. elle aurait sans doute été la rejeton du groupe, celle qui frappe accidentellement ses voisines en faisant une figure. catastrophe assurée.
PSEUDO : vulture PRÉNOM : mari-pier ÂGE : vingt-deux ans PERSONNAGE : scénario de silas AVATAR : felicity jones CRÉDITS : ruthless & felicity-jones.org COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : via une publicité sur bazzart. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: non



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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 5:00 par Invité
ACTE 1

SCENE 1

3811 jours avant

John! Une araignée! Le visage tordu d’horreur, Imogen dévisageait la créature qui filait à une vitesse folle devant ses yeux. Elle était figée. Quelle idée de vivre en Australie quand les araignées sont sa plus grande phobie. Enfin, ce n’est pas comme si elle l’avait choisi. C’était son chez-elle, là ou elle avait vu le jour. Elle ne pouvait pas quitter sa terre natale. Elle était bien trop amoureuse des paysages qu’elle avait vu au cours des vingt-quatre premières années de sa vie pour tout laisser derrière. Et puis, pour elle, Noël se fêtait sans neige, pas dans un froid glacial. Enfin, tandis que la femme s’afférait à ne pas perdre la bestiole de vue, son mari entra dans la pièce à la course, armé d’un soulier. Il figea pendant un court moment, mais pour une toute autre raison que celle qu’avait sa femme. En effet, il constata bien qu’elle venait de perdre les eaux. Sans perdre une seule seconde, il tua l’araignée avant de faire prendre conscience à sa femme qu’elle allait accoucher sous peu. Oh. Fut le seul mot qui quitta les lèvres d’Imogen lorsqu’elle prit conscience de ce qui se passait. Il va falloir nettoyer ça. Ajouta-t-elle en fronçant les sourcils. Son mari, quant à lui, s’activait à prendre le nécessaire et le mettre dans la voiture avant de revenir vers sa femme. Ce serait bien si tu n’accouchais pas sur le plancher du salon. Elle le regarda et ne put s’empêcher de rire avant de légèrement se plier. Et une contraction, une. Elle hocha la tête et, au plus grand plaisir de son mari, optempéra. En moins de cinq minutes, elle était allongée sur la banquette arrière de la voiture, la main sur son ventre. De temps à autre, elle lâchait des cris, le visage tordu par la douleur. Dans ces moments, le pied de son mari devenait plus lourd sur la pédale de l’accélérateur et, en vingt minutes, la voiture était immobilisée dans le stationnement de l’hôpital. Et si on en croyait l’expression sur le visage de l’homme il était temps. La femme n’avait pas arrêté de gémir, lui crier d’aller plus vite et, elle qui était toujours si polie, avait même poussé quelques jurons. Enfin, on amena une chaise roulante et, aussi vite que possible, on la transporta à l’intérieur de l’édifice en salle d’accouchement. Le travail allait commencer.

SCENE 2

3810 jours avant

Treize heures. Voilà depuis combien de temps John était debout. Il n’avait pas fermé l’œil de la nuit et on pouvait clairement lire sur son visage qu’il était exténué. Il dans ses allés-retours à la cafétéria, il avait croisé deux différents médecins qui étaient entrés dans la salle ou se trouvait sa femme. Je vais aux toilettes. Qu’il avait dit à sa femme. C’était faux. Il avait besoin d’aller prendre l’air, mais savait pertinemment qu’elle ne lâcherait pas sa main s’il lui disait la vérité. N’allez pas croire qu’Imogen était une femme contrôlante puisque vous seriez très loin du compte. Non, c’était seulement les hormones qui parlaient… et sans doute aussi la douleur qu’elle endurait depuis ces treizes dernières heures. Elle avait refusé l’épidural et John commençait à lui en vouloir un peu. Il aurait bien aimé que les gémissements diminuent. Tout et n’importe quoi pour que ça arrête. Voir sa femme qui semblait souffrir autant lui faisait tout aussi mal. Puis, alors qu’il avançait nonchalament dans le couloir, il se stoppa net lorsqu’il entendit son nom. Il se retourna et vit le médecin qui lui annonça que le bébé serait bientôt là. Ça fait treize heures que le bébé est sensé être là, treize heures que j’endure les gémissements, plaintes et ordres de ma femme. Marmona-t-il en se retournant. Les joies de la maternité. Vive les hormones. Il courru les quelques mètres qui le séparait de la chambre et se rendit aux côtés de sa femme. Il lui prit la main, enfin c’est plutôt elle qui s’y aggripa comme si sa vie en dépendait, et resta à ses côtés. De toute façon, il n’avait pas vraiment le choix parce que s’il tentait de s’enfuir, son bras resterait sans doute avec sa femme. Enfin, après d’interminables minutes ou l’infirmière encouragea Imogen à pousser, lui dire qu’elle voyait la tête du bébé, plus un son ne se fit entendre dans la pièce. Pourquoi je ne l’entend pas pleurer? La nouvelle mère regarda son mari l’air inquiet quand, quelques minutes plus tard, un petit cri, une pleur se fit entendre. Le couple soupira de soulagement. Pendant ces interminables minutes, ils avaient imaginé le pire. Le cœur du bébé s’était-il arrêté de battre? Allaient-il perdre cet enfant? Ils ne savaient même pas le sexe du bébé. Les infirmiers ne le dirent pas aux parents, mais ils crurent bien perdre le bébé également. Quelque chose semblait obstruer ses voies respiratoires, mais la situation se rétabli et la petite fille fut sauvée. Elle allait vivre. Abigaelle. Winona.  Ils répondirent tous les deux en même temps lorsqu’on leur demanda quel serait le nom de leur fille. Winona Abigaelle McDougall. Répondit finalement le mari en regardant sa femme, un sourire aux lèvres. Un instant plus tard, on tendit son enfant à la femme et elle le berça tandis que ses yeux se fermèrent. Elle était exténuée. Je vais la prendre. Dit doucement John en s’exécutant. Il s’assied sur la chaise qu’on lui avait apporté et passa les prochaines minutes à regarder sa fille. Comme c'était étange de le dire. Sa fille. Un petit être humain qui était à moitié lui et à moitié elle. Une parfaite combinaison de leurs ADN, la chair de leur chair. À cet instant, il se dit que l'attente en valait grandement la peine. Que ces treize heures de torture n'étaient rien à comparé du bonheur qu'il sentit les petits doigts de sa fille s'enrouler autour de son doigt beaucoup trop gros. Il était heureux. Elle était belle. La huitième merveille de son monde.

SCENE 3

1983 jours avant

Allez, Winnie, il faut te réveiller. Elle n’avait peut-être que cinq ans, mais déjà, la brunette était têtue. Non. Elle tira les couvertures par-dessus sa tête, comme si ça pouvait empêcher sa mère de la voir.  Il est hors de question que tu sois en retard à ton premier jour d’école. Et on avait osé dire à ses parents que les enfants étaient survoltés à l’idée de commencer l’école. Décidément, ils n’avaient jamais rencontrés leur fille. Winnie, cesse de faire ta difficile. La voix de sa mère sonnait presque comme une supplique. Winona Abigaelle McDougall. La voix autoritaire de son paternelle résonna dans la demeure et, une fraction de seconde plus tard à peine, elle était debout au pied de son lit. Dire qu’il était le méchant flic et que sa mère était le bon flic serait sans doute une trop grande exagération, mais il savait très bien se faire entendre et respecter. Il n’avait pas besoin de répéter. Peut-être que sa mère était un peu trop douce, justement. Je t’ai sorti des vêtements. La fillette suivit le doigt de sa mère pour finalement apercevoir des vêtements bien pliés, placés sur son bureau. Une robe blanche à carreaux rouges, quelque chose de bien joli, mais pas ce que Winona voulait porter. Elle fronça les sourcils avant de prendre la parole. Non. elle secoua la tête et se dirigea vers sa commode. Elle en sorti un chandail qui faisait plutôt garçon puis trouva finalement un jeans gris. Voilà qui lui semblait mieux. Pourquoi fallait-il être bien habillé, bien coiffé lors de son premier jour d’école? Déjà, sans sa petite tête, ça ne faisait pas de sens, ce n’était pas logique. Vraiment? Sa mère la regarda d’un air désapprobateur, ce à quoi la petite fille répondit par un large sourire. Oui, vraiment. S’emparant de son petit sac à dos, elle suivit sa mère qui quitta sa chambre et descendit les marches pour rejoindre le rez-de-chaussée. Attablée, la gamine englouti son déjeuner, un bol de céréales, en deux temps trois mouvements. À croire qu’elle avait un trou noir à la place de l’estomac. Allez, on va se brosser les dents maintenant. Winona obéit sagement. Quelques minutes plus tard, elle sortait de la salle de bain, trainant des pieds. Elle n’avait pas envie de commencer l’école. Elle était bien à la maison. Dépêche un peu, tu ne voudrais quand même pas être en retard à ton premier jour d’école? La voix de son père était douce, mais quelque peu pressante. Après tout, il ne voulait pas, lui non plus, être en retard au boulot. S’emparant de son sac, glissant les bretelles sur ses épaules, elle alla embrasser sa mère qui lui souhaita une bonne journée avant de passer la porte.

SCENE 4

4 heures avant

Winnie, vient avec maman. La voix d’Imogen tremblait, mais la fillette n’en remarqua rien. Elle était perspicace, mais la femme était forte et particulièrement douée pour ne pas montrer ce qu’elle ressentait au plus profond de son être. La brunette regarda sa mère, le regard interrogateur. Pouvait-on lui expliquer ce qui se passait? Sans pourtant poser de question, Winona suivit sa mère qui la conduisit à sa chambre. Son père s’y trouvait déjà et une valise était posée sur son lit. Nous avons quinze minutes. Le ton de son père était grave et la gamine savait que quelque chose clochait. Papa, qu’est-ce qui se passe? Personne ne dit un mot. Les deux adultes se regardèrent comme pour mutuellement s’interroger, savoir quoi dire. Elle était trop jeune pour comprendre. C’est des trucs de grands? Winona fronça les sourcils. Elle détestait qu’on lui cache des choses sous prétexte qu’elle était trop jeune pour savoir. J’suis assez grande, hein?! Sa mère ria, un rire qui sonnait plutôt faux, et regarda sa fille avant de poser un baiser sur son front. On va t’expliquer une fois que ta valise sera faite, d’accord? Winnie hocha la tête. À quoi tiens-tu le plus? Sans hésiter, la fillette pris son ourson, qu’elle avait depuis son plus jeune âge, quelques babioles sans grand intérêt, mais qui représentaient beaucoup pour elle et le bracelet que lui avait offert sa grand-mère, maintenant décédée, et l’enfila à son poignet. Elle regarda le reste de ses choses. Elle savait que le temps leur manquait, qu’elle devait laisser bien des choses derrière elle et, en grande personne qu’elle voulait être, elle était prête à abandonner la majorité de ses choses. Elle était capable de faire face à cette séparation qui s’annonçait. Voilà. Sa petite voix résonna dans la pièce devenue silencieuse. Le père s’empara des valises et descendit à l’étage, suivi de près par sa femme et sa ville. Vous êtes prêts? Une voix d’homme qui était inconnue à Winona se fit entendre. Elle leva les yeux pour apercevoir un homme en habit. Un policier sans aucun doute. Papa, qu’est-ce qui se passe? Demanda-t-elle à nouveau, n’ayant toujours pas obtenu de réponse à sa question. En réponse à l’agent, John hocha la tête. Alors, suivez-moi. L’enfant fronça les sourcils. Non, moi je ne vous suivrai pas. La mère soupira. Winnie, mon ange, il faut y aller. Pourtant, elle ne bougea pas plus. Soudain, une femme s’avança vers elle. Bonjour, comment t’appelles-tu? Winona leva les yeux vers elle, l’air de dire mais elle me prend pour une gamine celle-là? Moi, c’est Lucy. Toujours aucune réaction de la part de Winnie. Pourquoi il faut partir? Elle ne voulait pas tout quitter. Elle comprenait qu’ils n’avaient pas le choix, ça semblait évident vu la réaction d’à peu près tout le monde, mais elle voulait seulement qu’on lui donne une raison. Elle n’était pas obligée de savoir toute l’histoire. Ton papa a aidé la police à arrêter des méchants. Pour vous protéger, il faut partir. Et voilà, ce n’était pas si difficile.  Oh. Étonnée, la gamine regarda son père comme si c’était un super héro, parce qu’après tout, il l’était bien un peu. On peut y aller maintenant? Demanda l’autre homme. Heureuse d’avoir enfin une réponse, la petite hocha la tête et suivit la femme qui avait répondu à sa question. Elle au moins était sympa. Et on va ou? La pauvre femme n’avait pas terminé de répondre aux questions de la gamine. Londres, au Royaume Unis. Juste le nom lui donnait déjà envie d’y être. C’était sans doute sa curiosité parfois maladive qui ressortait. Et il fait beau là-bas? L'agente fit une petite moue. Pas vraiment, c’est souvent gris et il pleut. Plus elle en savait sur ce fameux Londres, plus la fillette était excitée. Chouette. J’adore la pluie. C’est bien. La mère de Winona regarda sa fille avec un large sourire aux lèvres. Au moins, elle voyait le côté positif de la chose. Elle ne comprenait sans doute pas la gravité de la situation, le danger auquel ils faisaient face. Et tu aimes les jeux de rôle? Te déguiser? Winnie hocha la tête. Ça, elle aimait, elle qui avait de l’imagination à revendre. Oh oui! L’agente hocha la tête et sourit. Bien. Parce qu’à partir de maintenant, on va jouer à un jeu, d’accord? Le ton de la femme était plus sérieux maintenant et la petite sembla soudainement prendre réellement conscience du sérieux de la chose. À partir de maintenant, tu t’appelleras Lisa Adeline Bishop, d’accord? Elle réfléchit un instant avant de hausser les épaules. Elle aimait bien son prénom actuel, mais Lisa, c’était pas mal non plus. Et vous devenez la famille Bishop. Tu comprends? Imogen n’était pas capable de détourner les yeux de sa fille. Ils en étaient à un point crucial de l’opération. Elle devait comprendre. Alors il faut tout oublier de l’Australie? L'agente hocha à nouveau la tête. Tu es futée, Winona. La fillette fronça les sourcils. Lisa. La reprit-elle. Tu as bien compris. Et un sourire se dessina sur les lèvres de Lisa, anciennement Winona. Une nouvelle vie commencerait pour eux dans quelques minutes. Au moment ou ils enregistreraient leurs bagages, ils seraient pour toujours les Bishop. Les McDougall n’existeraient plus.

ACTE 2

SCENE 1

312 jours près

La petite nouvelle au passé obscure qu’il faut découvrir, l’alien, la fille bizarre qui porte des vêtements dépareillés. Elle n’avait fait que poser un pied dans la classe, mais déjà, elle sentait les regards de ses camarades braqués sur elle. Elle n’avait même pas besoin de les voir. Elle qui était de nature si charismatique, ouverte, voilà qu’elle se sentait plus qu’inconfortable. Elle resta plantée là pendant un bon moment avant que l’enseignante ne lui demande de se présenter. Quoi de plus horrible. Lisa Bishop. Elle ne voulait pas et ne pouvait pas en dire plus. Elle ne pouvait pas dévoiler la raison qui l’avait amené à vivre à Londres. Évidemment la police et les agents avaient montés toute une histoire comme quoi elle était américaine, bien que son fort accent australien et ses expressions la trahissaient. Les anglais n’étaient quand même pas stupides à ce point. Mais cette histoire inventée de toute pièce était un mensonge que la jeune fille refusait de dire. Elle les détestait, ces mensonges, et avait toujours préféré l’honnêteté. Quand ça lui était impossible d’être franche, elle se taisait. C’était souvent ainsi que sa mère la démasquait lorsqu’elle faisait un mauvais coup. Après que la classe l’eut salué tous en cœur, elle se dirigea vers la seule place de libre. Le jeune homme à ses côtés était le seul à ne pas la dévisager comme si elle était un animal de foire. Peut-être allait-il devenir son premier ami? Moi c’est Silas. Et t’en fait pas pour eux, dans quelques jours, ils vont trouver un autre truc à admirer et ils ne te remarqueront même plus. Si ça pouvait sembler brutal comme commentaire, pour Lisa c’était plutôt rassurant. Lisa. Qu’elle répéta. Oui, il le savait déjà. Dans sa petite tête, elle se maudissait, se trouvait stupide. Voilà une bonne première impression. Mais tu le sais déjà. Se rattrapa-t-elle en sentant tout de même le rouge lui monter aux joues. Les deux rirent timidement, mais à partir de ce moment, les deux jeunes devinrent inséparables. Lisa avait enfin un ami. Son premier amis londonien. Si c’était pas la classe, ça. Ils passèrent la majorité de leur temps ensemble au cours de cette journée, découvrant au fil des heures qu’ils avaient plusieurs points en commun, au plus grand plaisir de Lisa. Ils avaient tous deux le même genre d’humour et étaient aussi bizarres l’un que l’autre.  C’est donc sans grande surprise que Lisa raconta cette rencontre à sa mère dès l’instant ou elle arriva chez elle de soir-là. Maman! La porte de la maison s’ouvrit dans un bruit sourd et comme une petite tornade, Lisa entra dans la demeure et se dirigea vers la cuisine, laissant tomber son sac à dos au passage. J’me suis fait mon premier ami aujourd’hui. Tu crois qu’il pourrait venir à la maison bientôt? Sa mère la regarda avec un sourire approbateur. Évidemment. On se fera une joue de le rencontrer. Il s’appelle comment? Un large sourire au visage et regarda son père qui semblait tout aussi heureux de voir que la transition s’était fait sans trop de difficulté pour sa fille. Silas.

SCENE 2

2963 jours près

Bien des années avaient passées et Lisa avait tranquillement fait sa vie. Sans dire qu’elle avait définitivement oublié tout de ses années en Australie, elle avait bien réussi à ne jamais laisser échapper une quelconque information. Et puis, elle comprenait désormais toute l’importance de son silence parce qu’une seule parole de trop, un seul mot qui pourrait mettre la puce à l’oreille à n’importe qui pourrait avoir de graves conséquences. Elle savait que la vie de son père autant que la sienne et celle de sa mère étaient en jeu. Et dans cette même lancée, elle s’était dis que si elle s’éloignait d’eux un moment, sans doute pourraient-ils vivre leur vie à deux? Après tout, elle avait dix-huit ans et sa curiosité sans cesse grandissante lui avait donné l’envie d’explorer le monde. Je vais étudier aux États-Unis. À New-Yok. C’était plutôt par simple courtoisie qu’elle avait avisé ses parents que pour avoir leur approbation. Son idée était faite. Elle savait qu’il y avait d’excellentes écoles de droit là-bas et rêvait déjà depuis quelques années de visiter ce pays alors pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable? Tu es certaine que c’est ce que tu veux? Sa mère était évidemment bien inquiète de savoir que sa fille partirait seule. Oui, et puis, je pars avec Silas, tu n’as pas à t’en faire. Un soupire de soulagement passa les lèvres de la femme et Lisa s’avança vers elle. Elle entoura sa silhouette frêle de ses bras et posa un rapide baiser sur sa joue. Ma petite maman, quand vas-tu comprendre que je ne suis plus une petite fille et cesser de t’inquiéter pour moi? Lisa avait dit ces paroles sur un ton léger, un peu moqueur parce que ça la faisait rire de voir sa mère aussi protectrice. Après tout, elles étaient toutes les deux pareilles. Elles avaient ce côté un peu bohème, casse-cou et elles étaient aussi fonceuses l’une que l’autre. Tu sais bien que je n’arrêterai jamais de m’en faire pour toi. Je suis ta mère et c’est le rôle d’une mère de s’en faire pour ses enfants. On a beau se raisonner, ça ne fonctionne pas. Et tu pars quand? Son père était resté muet jusque-là. Dans trois jours. Lisa put lire le choc sur le visage de ses parents. Si tôt? Lâcha sa mère. Oui. J’ai un peu oublié de vous en parler avant. Je vous jures, je voulais le faire, mais vous me connaissez. Elle avait toujours la tête ailleurs. C’était tout elle. Tout est déjà planifié. J’aurai un appartement là-bas et j’ai déjà un boulot qui m’attend. Je vais m’en sortir, ne vous en faites pas pour moi. Et sur ce, elle monta à l’étage et rempli sa valise de vêtements.

SCENE 3

2988 jours près

Silas? Elle regarda son meilleur ami. Quelque chose chez lui avait changé. Son regard n’était plus le même, sa posture, son attitude. Ce n’était plus Silas. Ce n’était plus son Silas. Comment était-ce possible? Elle l’avait vu ce matin avant d’aller en cours et il semblait être tout à fait normal. Mais merde, c’est qui ce Rottenford! Sa question ressemblait davantage à un cri et Lisa en fut surprise. Elle cessa de respirer pendant un court instant, comme si elle se trouvait face à une bombe qui allait exploser au moindre geste. Moi c’est Michael Grey. La jeune femme tenta de cacher son incompréhension et son inquiétude face à la situation. Michael Grey? Qui était-ce? Elle aurait bien voulu qu’on la pince, elle aurait voulu pouvoir se réveiller, parce que ça ne pouvait être qu’un rêve, pas vrai? Et toi, comment t’appelles-tu? Le ton charmeur, sa voix mielleuse lui firent comprendre qu’elle n’avait clairement plus affaire à son meilleur ami. Comme s’il avait une toute autre personnalité, comme si quelqu’un d’autre avait pris possession de son corps. Et… tentait-il réellement une approche? Cette simple pensée l’aurait presque fait rire si la situation n’avait pas été aussi grave. Parce que malgré tout, c’était Silas qu’elle voyait en avant d’elle. Son apparence n’avait pas changé, juste son attitude vis-à-vis d’elle. Lisa… Répondit-elle avec une petite voix. Décidément, elle était perdue. Comment pouvait-il ne pas la reconnaitre?  Ils avaient passé la majorité de leur vie ensemble. Près de dix ans. Le jeune homme s’avança plus près d’elle. Un peu trop près d’elle à son gout. Et tu es libre ce soir, Lisa? Ça avait le mérite d’être direct… mais elle n’était pas intéressée, ça non. Non, désolé, j’ai déjà du travail à faire pour les cours. Excuse bidon, mais que pouvait-elle dire d’autre? Elle avait perdu tous ses repaires, tous ses moyens. Elle était désemparée et quiconque la connaissait savait qu’il lui en fallait beaucoup pour qu’elle fuie une situation plutôt que d’y faire face. De toute façon, Silas restait Silas, même s’il prétendait s’appeler Michael. Secouant légèrement la tête, comme pour chasser cette image de son meilleur ami qui la drague, Lisa s’éloigna du jeune homme et lui annonça qu’elle devait partir. Elle ne pouvait pas rester dans les parages si Silas, ou plutôt Michael, agissait ainsi. C’était déplacé et gênant pour elle. Je dois y aller. Désolé. Il sembla prendre ce refus pour un jeu si on en croyait le sourire qui était affiché sur son visage. À la prochaine alors. Par politesse, Lisa lui sourit, mais tourna rapidement les talons.

C’est seulement trois jours plus tard, lorsqu’elle se décida à appeler le jeune homme pour voir si la situation était rentrée dans l’odre. Allo! Sa voix avait résonnée dans le combiné et Lisa l’éloigna de son oreille. Silas ? Il lui valait mieux demander parce que dernièrement, elle ne savait plus trop à qui elle avait affaire. Ben oui qui veux-tu que ce soit? Alors il ne se souvenait de rien? Que se passait-il avec lui? Oh merci mon dieu… tu sais que tu m'a fais vraiment peur ! Répondit-elle en poussant un soupire. Elle était soulagée à un point tel de voir que tout était sous contrôle maintenant, que son ami était à nouveau lui-même. Lis' qu'est-ce qu'il se passe je suis complètement paumée là ! Elle se leva de sur son canapé et fronça les sourcils en commençant à faire les cents pas dans son appartement. Comment pouvait-elle lui expliquer? Elle n’était pas médecin, n’avait pas les mots pour lui décrire la situation, mais elle savait qu’elle devait essayer. Elle lui devait bien ça. Silas, ça fait trois jours, depuis ton pétage de câble au gymnase, que tu agis bizarrement et que tu dis t'appeler Michael. Sérieux t'étais vraiment flippant ! Tu te souviens de rien? Elle n’arrivait toujours pas à croire qu’il ne se souvenait de rien. Comment était-ce possible? Elle marcha jusqu’à sa chambre et s’allongea sur son lit avant d’entreprendre le récit des aventures de Michael, personne qu’elle apprit plus tard être une seconde personnalité dans la tête du jeune homme. À chaque évènement qu’elle lui mentionnait, Silas lui disait ne pas se rappeler. Elle aurait bien voulu l’aider plus que ça, mais elle n’y arrivait tout simplement pas.

SCENE 4

6521 jours après

Il était sept heures lorsque le bruit sourd de l’alarme du cadran de Lisa retentit à travers la pièce. Un grognement s’échappa de sa gorge et la jeune femme laissa sa main tomber lourdement sur son réveil. Comme elle détestait ce son. Elle ouvrit lentement les yeux espérant peut-être que le soleil passe à travers les rideaux. Et non, le ciel semblait éternellement gris ici. Elle souhait parfois pouvoir se téléporter et passer seulement quelques jours à New-York, histoire de pouvoir vraiment profiter du soleil. Elle resta cinq bonnes minutes sous la couette avant de finalement s’extirper d’entre les couvertures. Elle se frotta les yeux avant de lentement se diriger vers la salle de bain. Elle fit partir la douche avant de laisser son short tomber au sol. Son chandail valsa lui aussi à travers la pièce et Lisa se glissa sous les jets froids. Rien de mieux pour se réveiller. Après vingt minutes, elle en ressorti et enroula sa serviette autour de son corps. Elle se rendit à nouveau dans sa chambre puis enfila une blouse blanche et un tailleur noir. C’était son habit de semaine habituel et c’était ce qu’on requerrait d’elle en cour. Maitre Bishop. Il lui avait certes fallu un certain temps pour se dégoter un bon boulot, mais elle avait obtenu de très bons résultats scolaires dès son premier semestre à l’université et avait, parfois à sa plus grande surprise, réussi à les maintenir. Ce n’était pas chose facile car, quiconque étudie le droit vous le dira, ces études son fastidieuses et requiert une grande discipline. Heureusement qu’elle a réussi à l’acquérir, elle qui est tête en l’air, parce que sans ça, elle aurait probablement suivi Silas lorsqu’il est rentré à Londres. Elle n’aurait peut-être pas tenu non plus, mais elle voulait réussir quelque chose, rendre ses parents fiers et leur montrer que l’argent qu’ils avaient investi en elle n’était pas vain. Sa mère lui répétait sans cesse qu’elle allait accomplir de grandes choses et avec autant de détermination qu’elle savait en faire preuve, il n’était pas surprenant que Lisa réussisse ses études avec brio. Et elle était revenue à Londres après près de quatre ans passés à l’étranger. Sans même avoir besoin de regarder par la fenêtre, Lisa constata qu’il pleuvait. Le son si caractéristique des gouttes d’eau qui viennent s’écraser contre les deux fenêtres de son appartement se fit entendre et, au cours des minutes qui suivirent, s’intensifièrent. Un soupire passa ses lèvres. New-York lui manquait terriblement dans ces moments. Résignée, elle s’empara de l’élastique qui trainait sur sa commode et attacha ses cheveux en un chignon lâche. Elle alla vérifier si sa coiffure était adéquate pour le travail de bureau et, une fois chose faite, elle ramassa ses clés et son sac à main. Prête à partir, elle avait la main sur la poignée de la porte lorsqu’elle réalisa qu’elle n’avait pas pris son parapluie. Elle s’en empara avant de quitter le building. En marche rapide, elle se rendit dans cette petite pâtisserie, qui était presque comme une seconde maison pour elle maintenant, et sans même qu’elle n’eut à dire sa commande, on lui donna son chai latté et son croissant. Merci Stacy. Elle sourit à la jeune femme derrière le comptoir. À demain, Lisa. Vous savez que vous passez trop de temps au même endroit lorsque les employés connaissent votre prénom et n’ont pas peur de vous tutoyer. Toujours en mode marche rapide, Lisa contourna les passants un peu trop lents qui se dressaient sur son chemin et, après trente minutes, elle arriva finalement au bureau. Comme à son habitude, elle alla saluer les lève-tôt, bien qu’elle n’en soit pas une malgré que son travail le requiert,  avant de se rendre à son bureau. Elle s’assied sur sa chaise et s’autorisa à souffler un peu. Elle n’était pas vraiment en forme. Il faudrait qu’elle ait au gym ou qu’elle fasse simplement un peu d’exercice. Après avoir posé son café sur son bureau et jeté le sac contenant son croissant, elle s’empara du premier dossier qui se trouvait sur la pile juste devant elle et examina son premier dossier. C’était un dossier pour lequel elle devrait plaider dans trois semaines. Elle repoussa les autres dossiers histoire d’avoir un peu plus de place et sorti son cahier de notes. En moins de deux, elle était déjà au travail. Autant s’y mettre tout de suite si elle voulait avancer sur ce dossier avant de se rendre en cours un peu plus tard dans la journée. Tu dors ici ou quoi? J’ai l’impression que tu ne quittes jamais ton bureau, que tu n’arrêtes jamais de travailler. Lui lança Steve. Elle éclata de rire et détacha les yeux de son écran. Ne le dis à personne, mais je suis secrètement WonderWoman. Qu’elle rétorqua avec humour. Promis, je garderai ton secret. Bonne journée alors, WonderWoman. Ne te tue pas à l’ouvrage. Le regard rieur, elle attendit que son collègue ait fermé la porte de son bureau avant de le reposer sur son dossier. Ou était-elle rendu?
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Samia Bukhari
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you are the smell before rain, you are the blood in my veins Tumblr_oa9kj8fb9n1rg559so4_250
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» Pseudo : marine / tearsflight
» Avatar : shanina shaik
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» Schizophrénie : Jake & Alexander & Roman
() message posté Sam 16 Mai 2015 - 7:04 par Samia Bukhari
excellent choix d'avatar et de scénario :sandrine:
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche you are the smell before rain, you are the blood in my veins 2941632856 you are the smell before rain, you are the blood in my veins 1973890357
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 7:27 par Invité
Super choix. you are the smell before rain, you are the blood in my veins 2941632856
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. I love you
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 8:29 par Invité
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche ^^
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 8:53 par Invité
Bienvenue parmi nous you are the smell before rain, you are the blood in my veins 1973890357 you are the smell before rain, you are the blood in my veins 1922099377
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 9:04 par Invité
felicity :sandrine:
bienvenue parmi nous you are the smell before rain, you are the blood in my veins 1922099377 you are the smell before rain, you are the blood in my veins 1973890357
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 9:11 par Invité
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche!
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 9:31 par Invité
Felicity you are the smell before rain, you are the blood in my veins 1922099377
Bienvenue et bon courage pour ta fiche you are the smell before rain, you are the blood in my veins 2941632856 Si t'as des questions on est là. you are the smell before rain, you are the blood in my veins 1973890357
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 10:00 par Invité
Bienvenue ici, bon courage pour ta fiche you are the smell before rain, you are the blood in my veins 2723850382
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