Chouette un nouveau mate ! #Owen

 

Oui bon, de base, ne pas prendre une bière alcoolisée – une normale quoi – c’était bizarre quand on venait du pays d’émeraude, mais en plus demander à ce qu’elle soit tout de même servit dans le conteneur habituelle relevait purement et simplement de la fierté qui ne voulait surtout pas que l’on vienne le prendre pour un petit joueur. Il tenait bien l’alcool, il ne savait par contre pas s’arrêter et cela finissait généralement en bagarre générale – et cellule de dégrisement. Dans le meilleur des cas en tout cas. Alors bon, n’en déplaise à certain, il valait mieux continuer à se tenir au régime sans alcool. En voyant le tatouage de son collègue – avec quand même un plus haut niveau d’étude que lui – Jon se fit la remarque qu’ils avaient un autre point en commun. Bon, le sien n’était pas visible, sauf s’il portait ces trucs que l’on nommait vulgairement ‘Marcel’… non mais sérieux, le mec qui a inventé ça ne pouvait pas avoir un prénom plus classe ? Parce que là… ça faisait pas terrible de se dire qu’on portait un marcel sur le dos, dans le meilleur des cas, on vous prenait pour un papy, dans l’autre cas, on imaginait que votre mec s’appellait Marcel et donc, qu’il devait avoir un certain âge quand même !

Un sourire gêné étira les lèvres de l’irlandais junior lorsqu’il trinquait avec Owen, pas qu’il n’apprécie pas sa présence hein, c’est simplement que cela faisait un moment qu’il n’était pas sortit avec qui que ce soit en dehors de Kieran, Declan et – depuis peu de temps – Alexander, qui avait fait son grand come-back dans sa vie. Quel crétin aussi ce type ! Il tentait de se rattraper, mais restait à ses yeux un crétin royal. Ha oui, entre temps ils avaient rejoints une autre table au fait, mais avec la volonté de discuter et tout, Jon avait totalement oublié de le faire savoir – même si c’était déjà un fait avéré – et donc, il en apprenait d’avantage sur la famille de Owen. Les parents des autres l’intriguait toujours énormément, quand il était gamin, il jalousait les enfants qui sautaient dans les bras de leur famille en sortant de l’école, lui… c’était l’un de ses frères ou sœurs qui venait le chercher, quand leur mère venait, elle lui attrapait simplement la main assez sèchement et lui ordonnait de se taire quand il commençait à raconter sa journée d’une voix enjouée, dans l’espoir de la voir sourire pour une fois grâce à lui. Mais non, elle lui ordonnait sans cesse de se taire, en disant qu’elle n’en avait cure, qu’il l’agaçait avec ses bavardages. Bizarrement, il restait persuadé que dans une autre famille, il aurait été quelqu’un de réellement joyeux, facile à vivre, au lieu de cet homme qui avait fait toutes les conneries possibles juste pour se faire remarquer, pour montrer qu’il existait dans un univers qui n’avait pas semblé le voir.

« Tes parents ont réellement l’air super quand tu en parles. Je suis sûre que ta mère doit être rigolote et que tu devais être impatient de rentrer pour les voir quand tu étais gamin. »

Mais le sujet parents restant assez houleux pour Jon déjà, ce dernier changeait de sujet pour s’intéresser à autre chose, même si bien évidemment il risquait d’avoir le droit à la même interrogation par la suite, ce qui était somme toute assez logique. On ne pose pas une question à quelqu’un sans s’attendre à avoir la même en retour, surtout lorsque cela concerne la vie privée des gens.

« Et autrement… tu as une personne dans ta vie ou tu passes le temps en écumant les pubs le soir, pour faire connaissance avec d’autres personnes ? »

En parlant de ça, son portable qui était posé sur la table venait de s’allumer pour lui indiquer qu’il avait reçu un message… il pouvait deviner de qui avant même de regarder et n’eut que la confirmation en voyant une certaine personne lui demander où il était car passé à l’improviste chez lui pour se retrouver la porte sur le nez. Aussitôt, il avait brièvement répondu qu’il prenait un verre avec un collègue et la réponse ne tarda pas, pour simplement lui dire de bien s’amuser dans ce cas. Levant les yeux au ciel, le brun soupirait. La jalousie… c’était flatteur l’air de rien !

« Désolé, ce n’est pas très poli de répondre alors que nous parlons, mais ça aurait été bien pire si je n’avais rien dit. »

La panique, la crise de jalousie, j’en passe et des meilleures…