"Fermeture" de London Calling
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Chouette un nouveau mate ! #Owen

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() message posté Mar 7 Oct 2014 - 16:24 par Invité

   
   

   


   
Hého hého, j’suis encore au boulot !



   

   

Ce qu’il y avait de cool dans le fait de bosser, tu te faisais de l’argent. Ce qui l’était moins, c’était de se retrouver en service de nuit la semaine même où tu reprenais le boulot après avoir été dans ta famille. Le truc, c'est que Jonathan, irlandais de son état, se tapait les deux solutions à la fois. Enfin… il était de retour depuis un petit moment maintenant, mais toujours assez récemment pour s’énerver pour un rien et être dans la lune ; là, il était dans les nuages parce qu’il devait rendre son appartement potable – comprenez ici plus de fringues par terre, une cuisine et un salon propre, chambre rangée et une pièce prête pour son ‘projet’ – et tout cela assez rapidement car une personne des services sociaux allait venir suite à sa demande pour prendre la garde de son petit frère, âgé de quelques mois. Durant son voyage, il avait eu un gros ras-le bol en voyant l’attitude de ses parents et avec ses frères et sœurs aînés, tous s’étaient mis d’accord pour prendre l’un des petits en charge. Lui s’était retrouvé avec le plus jeune, au grand amusement de la fratrie entière. Ce n’était pas pour lui déplaire à proprement parler, mais il avait peur de mal faire, même avec Declan de son côté pour l’aider en cas de besoin. Il lui en avait parlé à son retour de France – ouais le blond était en France à ce moment-là – et sa réaction avait été ‘moins pire’ que ce qu’il avait imaginé, même si ce genre de responsabilité aurait sans conteste pût le faire fuir.

Enfin bref… ce n’était pas le moment de penser à cela. Non, il fallait nettoyer les couloirs, les chambres, éviter de se faire chiper ses affaires par un plaisantin… heurter un collègue en blouse blanche, donc un médecin, avec son chariot et l’assommer à moitié avec son balais,… wait… de quoi ?  Non, ça c’était pas au programme, pourtant il avait bien l’impression que c’était un fait maintenant, vu que son bric-à-brac s’étalait par terre dans un grand fracas et qu’il sentait ses couleurs quitter son visage. S’il savait une chose, c’est qu’il ne fallait pas se faire remarquer auprès des médecins qu’il ne connaissait pas, certains étant de gros cons de base. D’autres étaient sympa, mais il y avait ceux qui se pensaient tout puissant car ils étaient médecins. Lui aussi aurait pût, s’il n’avait pas fait toutes ses âneries avec les stupéfiants et tout…

« Euh je… excusez-moi, je pensais qu’il n’y avait plus personne dans le service. Enfin, à part les patients je veux dire… les patients ne s’en vont pas à la fin de la journée eux, même si c’est pas l’envie qui leur manque. »

Lui aussi avait envie de partir là, tout de suite, pour s’enterrer dans un coin après avoir bousculé un médecin, surtout qu’il s’était retenu de justesse de lui hurler de regarder devant lui. Un brin Doctor Jeckyl et Mister Hyde non ?

« Bref… vous venez d’arriver dans cet hosto’ non ? Je vous ai jamais vu dans le secteur avant aujourd’hui, et on se connait presque tous ici. »

Et tout le monde connaît la maladresse de Jon’ et l’a déjà au moins chambré une fois normalement.
   
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() message posté Mar 7 Oct 2014 - 21:28 par Invité
Chouette un nouveau !
Owen & Jonathan
Voilà maintenant une semaine qu'Owen Reagan a posé ses valises à Londres. Une semaine, sept jours, pas un de plus et pourtant dans l'esprit embrumé d'Owen, le temps semblait considérablement rallongé, comme si son jet-lag c'était prolongé. Dur retour à la réalité ! Mais entre les mûrs protecteurs de l'hôpital, le médecin ne laissait rien paraître. Il arborait de charmants sourires à quiconque l'accostait, il continuait de charrier Julia comme il savait si bien le faire lors de leur année fac. Owen Reagan respirait la joie de vivre, mais les apparences sont parfois trompeuses. Les efforts fournis pour paraître normal, demandaient à Owen beaucoup d'énergie. Et résister à la tentation de se boire un bon verre demandait quant à elle beaucoup de résistances. Mais n'allait pas croire qu'Owen Reagan, chirurgien traumatique, est alcoolique. Il a juste besoin d'un bon verre pour chasser de sa tête toutes ces images qui le hantent depuis son retour d'Irak. Un verre, puis un autre, puis un autre, jusqu'à ne plus avoir conscience de ce qui se passe, de l'endroit où il se trouve. Parlons plus vulgairement d'une cuite. Par chance, triste ironie, étant un irlandais pur jus, il avait un seuil de tolérance plutôt élevé à l'alcool. Il avait donc besoin d'un nombre conséquent de verre pour parvenir à faire taire ses fantômes.

Autre alternative, le surplus de travail. Il est indéniable qu'il faut être concentré, oublier nos ennuis, mettre nos problèmes à la porte, pour être le bon médecin que nous devons être. Owen avait donc enchaîné les visites, les consultations. Par chance, sur le tableau des opérations, son nom avait été inscrit à deux reprises, ce qui lui avait valu de passer toute l'après-midi au bloc. Julia, conciliante, lui avait apporté un café bien noir, après son marathon d'opération et tout sourire, il l'avait remercié en ne manquant pas de la taquiner comme il savait si bien le faire. À présent, libéré du travail, il arpentait les couloirs. Il espérait se trouver une occupation pour ne pas avoir à rentrer trop tôt chez lui. Il était plein de bonnes volontés et voulait éviter de se rendre dans le bar le plus proche pour étancher sa soif et se noyer dans les verres de whisky.
Dans les couloirs, tout était calme. Les médecins, internes et infirmiers, avaient depuis longtemps quitté le navire. Il restait bien évidemment du personnel pour s'occuper des patients, mais le nombre avait considérablement baissé depuis les premières lueurs du jour. Owen, qui n'était pas de garde, faisait figure de survivant. Mains dans les poches, il continuait d'avancer dans les couloirs, prenant le soin de prolonger la visite faite par Julia, quelques jours auparavant. Il se permit même de siffler, mais légèrement distrait, il ne vit pas l'agent d'entretien et lui rentra dedans son ménagement. Le contenu du chariot s'écrasa avec fracas au sol.

« Euh, je... excusez-moi, je pensais qu'il n'y avait plus personne dans le service. Enfin, à part les patients je veux dire... les patients ne s'en vont pas à la fin de la journée eux, même si c'est pas l'envie qui leur manque. »

Le jeune homme s'activa pour ranger ce qui se trouvait au sol. Owen en fit de même et rassura le jeune homme qui semblait légèrement anxieux suite à sa rencontre impromptue.

« Hey, du calme, il n'y a pas mort d'homme, vous savez. Et puis je crois que c'est plutôt à moi de vous présentez des excuses ! »

Owen sourit au jeune homme tout en continuant de l'aider à ranger le chariot. Reagan n'était pas du genre à accorder une quelconque importance à la hiérarchisation. Pour lui, chaque personne qui exerçait un emploi au sein de l'hôpital, avait de l'importance. Le fait de porter une blouse blanche, n'était, pour lui, pas dénominatif d'un quelconque pouvoir sur cet agent technique. Et puis il ne connait personne, alors il ne va pas jouer les snobinards. Le jeune homme se calma et reprit la parole :

« Bref... vous venez d'arriver dans cet hosto' non ? Je vous ai jamais vu dans le secteur avant aujourd'hui, et on se connait presque tous ici. »

« Mouais, je suis là depuis une semaine à peu près. Je viens d'arriver d'Irak, j'y étais depuis quatre ans. Ah quel malpoli je fais ! Je m'appelle Owen... Owen Reagan et vous ? »

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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 16:21 par Invité





Hého hého, j’suis encore au boulot !





Contre toute attente le médecin dans lequel il venait de faire un magnifique strike ne prit pas mal du tout le fait de s’être fait rentrer dedans. En fait, il affirmait même ne pas lui en vouloir et l’aidait à ranger tout son barda sans lui jeter un regard de dédain. En entendant qu’il revenait de plusieurs années en Irak, l’irlandais se redressait aussitôt, intéressé car cela n’était pas sans lui rappeler l’un de ses amis, il n’allait pas en parler ici bien entendu, pas dans les détails, mais il savait que ce genre de chose changeait un homme, surtout au moment du retour dans la vie civile. Lui n’avait connu qu’une guerre, celle entre les membres de bandes rivales, ce n’était pas la même chose.

« Pas besoin de vous excuser, on a juste à dire qu’on s’excuse mutuellement et voilà. »

C’était une bonne méthode également et quand Owen se présentait enfin, l’irish-boy esquissait un sourire et après avoir passé une main dans ses boucles brunes, dans sa nervosité habituelle avec les étrangers, il finissait par serrer la main du médecin.

« Jonathan Murdoch, l’irlandais de service. N’écoutez pas ce que les collègues pourront vous dire sur mon caractère ou mes gaffes, c’est faux à environs 2% dans les bons jours. »

Mais tout de même cette histoire d’Irak le perturbait un peu et il finissait par dire, sur le ton de la confidence :

« Un membre de ma famille a été en Irak également, enfin… me semble bien que c’était là-bas… vous n’êtes plus le même en revenant. Mais il a réussi à reprendre sa vie et je suis certain que vous ferez pareil, au pire… n’hésitez pas à venir boire un verre avec moi un soir, un petit whiskey ne fera pas de mal. »

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() message posté Lun 3 Nov 2014 - 0:14 par Invité
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Owen & Jonathan
Owen, dans un élan de politesse aida donc le jeune homme qui venait de lui rentrer dedans. Il l'observait un moment, essayant de se remémorer une éventuelle première rencontre, mais rien ne venait. Il faut dire que le docteur Reagan venait de débarquer et qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de faire connaissance avec tout le personnel hospitalier. Cette rencontre impromptue était donc un prétexte à faire connaissance et éventuellement en apprendre un peu plus sur l'hôpital, histoire de mieux se roder à l'avenir. Suite à la petite présentation d'Owen, le jeune technicien de surface reprit la parole pour lui aussi mettre Owen à l'aise :

« Pas besoin de vous excusez, on a juste à dire qu'on s'excuse mutuellement et voilà »

Owen serra donc la main de son nouvel interlocuteur et lui offrit un chaleureux sourire pour le mettre à l'aise. C'était une habitude chez lui, il savait qu'un sourire pouvait, mieux que des mots, instauré une atmosphère propice à la discussion et puis Owen était sociable, c'était une qualité dont il était fière et qui était à l'origine de belles rencontre. Mais, bien qu'il continue à être fier de cette qualité, il était forcé de reconnaître que depuis son retour d'Irak, cette sociabilité qu'il louait tant, s'était par la force des choses, amoindrit. Certes, il aimait discuter avec les gens, sourire de temps en temps, mais il n'allait plus aussi facilement vers les autres, pire encore, il lui arrivait même de préférer la solitude à la compagnie d'autrui. Pour se faire, il se rendait près des sous-sols, là ou dans l'obscurité, se reflétait le mouvement des grilles d'aération. Ces lieux, bien que peu propice à la réflexion, l'apaisait et il s'y rendait si la salle de garde était occupée.

« Si on s'excuse mutuellement, j'imagine qu'on peut oublier ce petit accident ! Donc nous en étions à je m'appelle Owen Reagan et vous ? »

« Jonathan Murdoch, l'irlandais de service. N'écoutez pas ce que les collègues pourront vous dire sur mon caractère ou mes gaffes, c'est faux à environs 2% dans les bons jours. »

Au premier abord, Owen n'en était pas sûr, mais il avait dès maintenant la confirmation. L'accent légèrement prononcé était un premier indice sur la nationalité de Jonathan et puis il est facile pour un Irlandais d'en reconnaître un autre, bien que les accents divergent en fonction des provinces. Celui de Jonathan n'était pas trop prononcé contrairement à d'autre, mais il était identifiable.

« Je me disais bien que cet accent ne m'était pas inconnu. Laissez-moi deviner Dublin ? Je suis de la maison, enfin un peu plus bas, je suis originaire de Galway. Ça fait plaisir de parler à un concitoyen. Et ne vous en faites pas pour les rumeurs de couloir, en général, je me fais moi-même ma propre opinion. »

L'Irlande, un sujet sur lequel Owen était intarissable, il ne fallait pas lui tendre la perche, sinon quoi il était capable de monopoliser la conversation. Certes, il avait quitté sa chère et tendre terre pour avoir de meilleures chances, mais il ne pouvait nier avoir, quelque fois, le mal du pays. L'Irlande, douce terre aux paysages aussi variés que coloré. Là-bas, la mer se mêle à la terre et la terre au ciel. Les légendes sont nombreuses tout comme les anecdotes. L'on s'amuse, l'on danse, l'on boit dans les pubs traditionnels. La conversation était donc bien orientée de primes abords et à n'en pas douter le sujet de discussion plairait à Owen, mais voilà l'on ne peut jamais prévoir une conversation à l'avance, encore moins lorsque nous sommes confrontés à un inconnu.

« Un membre de ma famille a été en Irak également, enfin...me semble bien que c'était là-bas...vous n'êtes plus le même en revenant. Mais il a réussi à reprendre sa vie et je suis certain que vous ferez pareil, au pire...n'hésitez pas à venir boire un verre avec moi un soir, un petit whisky ne fera pas de mal »

Le sourire d'Owen disparut peu à peu, l'Irak n'était pas un sujet qu'il aimait aborder, à vrai dire, il n'en parlait jamais, pas même avec Julia. Il préférait tout garder pour lui, quitte à faire comme si tout allait bien.

« Je n'ai pas besoin d'aide, tout va bien, je n'ai aucun problème, j'ai fait ce que j'avais à faire point. »

Oui Owen était sociable, mais il était clair qu'à présent, l'évocation de certains sujets pouvait remettre en question cette qualité qu'il louait tant. L'Irak était un sujet sensible, le genre qu'il ne fallait pas évoquer sinon quoi ce cher Owen pourrait vite se braquer. Sentant que l'atmosphère venait de se détériorer, l'ancien soldat reprit la parole

« Mais en revanche, un whisky, je ne suis pas contre ! »


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() message posté Mer 19 Nov 2014 - 13:02 par Invité





Hého hého, j’suis encore au boulot !





Roi de la boulette ? ça pourrait bien être un prix revenant à Jonathan. Il n’en faisait pas exprès bien entendu – sinon, on ne parlerait pas de boulette – mais il venait encore de mettre magnfiiquement les pieds dans le plat. Si au départ c’était assez détendu en tout cas, il aurait mieux fait de ne pas parler de l’Irak, mais revenons dans l’ordre des choses. Un autre irish, comme lui, c’était déjà un excellent point, surtout que bon… ils n’étaient pas en majorité ici, peut-être enfin une personne qui allait le défendre contre les vilains médecins qui tentaient de savoir avec qui il s’était stabilisé ou qui aimait simplement le charrier pour diverses raisons.

— Galway vous dites ? Oh mais on est presque cousins alors ! Après tout, les bons irlandais ne sont qu’une seule et grande famille, n’est-ce pas ? Oh et… ne me dites pas que non, sinon je vais devoir vous tacler, même si je risque de me péter un os en même temps ! Oh et oui, je suis bien du coin de Dublin, une petite ville, très peu pour moi !

Il jouait sur sa silhouette de ‘crevette’ pour dire cela, même si d’aucun dirait que non, quand il frappe, il est tout sauf l’agneau innocent qu’il semble être en apparence. Mais c’était cela, le comique de situation justement. Bref, il avait donc ensuite mis les pieds dans le plat et s’empourprais jusqu’à la cime des cheveux, ne sachant que dire vu cette nouvelle preuve de son manque de tact flagrant.

— Je ne vous ais pas proposé d’aide, je ne suis pas psy non-plus, sinon je m’amuserais pas à trimbaler mon petit matériel juste pour lui faire prendre l’air. Ni le bureau des pleurs d’ailleurs.

Ahc… voilà le souci avec Jonathan, quand il a l’impression que quelqu’un l’envoie promener, il fait exactement la même chose en retour et défi l’autre personne du regard, l’air de lui demander si elle veut réellement continuer ce petit jeu avec lui. Un peu comme il le faisait maintenant avec Owen, mais heureusement, il esquissait tout de même un sourire pour son acceptation d’un petit verre ensemble.

— Je vous accompagnerai avec une autre boisson, je dois diminuer ma consommation, ce serait dommage de finir par rouler sous la table dans le meilleur des cas, ou de déclencher une bagarre.



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() message posté Jeu 20 Nov 2014 - 11:28 par Invité
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Owen & Jonathan
Depuis son retour d'Irak, soit depuis peu, Owen n'avait pas pris le temps de sceller de nouvelles amitiés. Il se contentait de celles qu'il avait déjà et préférait se concentrer sur son travail, plutôt que sur l'aspect social de sa vie. Il n'avait pas non plus prit le temps de faire la connaissance des autres médecins, ni de ses internes. Pour ainsi dire, il se fichait tellement d'eux, qu'on lieu de les appeler par leurs noms ou prénoms, il leur confiait des numéros, ce qui en son sens, lui facilitait la chose, quitte à passer pour un gros con. Mais il s'en fichait éperdument, la chose qui comptait était d'une part de faire son travail et d'autre part d'enseigner à ses internes. Avec sa rigueur militaire, il n'était pas des plus tendre loin de là, on pouvait dire qu'il leur en faisait voir de toutes les couleurs, mais être médecin requiert bien des qualités et une rigueur quasi-militaire, le but étant de sauver des vies, ça n'est pas anodin. Donc oui, il était certain qu'aux yeux de ses internes, le docteur Owen Reagan était un parfait connard, mais pour ce soir, loin de leur regard et après une dure journée, il redevenait Owen, un brave gars, poli.

La conversation, était fluide, la bonne humeur était redescendue aussitôt lorsque le sujet « Irak » fut évoqué. Ce sujet dès plus douloureux était ainsi banni de toutes conversations et le sera encore à l'avenir. Plus jamais ça comme disaient les anciens avant lui et ils avaient bien raison. Owen en était revenu et ne souhaitait plus jamais connaître ça, plus jamais voir la mort en face, du moins pas de cette façon et surtout ne plus jamais évoquer ce douloureux sujet irakien. Mais le jeune homme qui était en face de lui, quoique maladroit, n'avait rien de méchant et jouer, encore une fois les salauds, n'aiderait pas Owen à se sentir bien, au contraire. Mais le mal était-il fait ?

Je ne vous ais pas proposé d'aide, je ne suis pas psy non-plus, sinon je ne m'amuserais pas à trimbaler mon petit matériel juste pour lui faire prendre l'air. Ni le bureau des pleurs d'ailleurs

Le jeune homme, était à n'en pas douter, piqué au vif par la remarque d'Owen. Conscient d'avoir été maladroit et surement mal poli, le médecin prit sur lui et se rattacha à n'importe quoi d'autre pour que la discussion ne devienne pas stérile. L'Irlande fut donc son port d'attache et le simple fait d'évoquer la belle province, lui fit oublier les mauvais souvenirs. Certes, il avait le mal du pays, mais la joie qu'il l'accaparait lorsqu'il en parlait, éclipsait toutes les mauvaises choses. Il écouta donc avec attention son compatriote qui lui avouait venir de Dublin, préférant ainsi les grandes aux petites villes.

Un accent ne trompe jamais surtout du côté de Dublin. Pour ma part, j'ai vécu un peu à l'écart à Galway. Mes parents étaient du genre campagne, grand pré verdoyant. Mais j'ai vécu un peu à Dublin avant de venir faire mes études de médecin ici. Une sacrée belle ville, je dois avouer

C'était indéniable, L'Irlande bien plus qu'un beau pays, était un bon prétexte pour éviter des conversations tendues. Et sans grande surprise, la bonne atmosphère était de retour entre les deux irlandais qui parlaient de leur pays tant aimé. La tension avait alors fait place aux sourires lorsqu'Owen avait accepté le verre si gentiment proposé. Pour une fois, il ne boirait pas un verre seul et ça s'était un bon point.

Je vous accompagnerai avec une autre boisson, je dois diminuer ma consommation, ce serait dommage de finir par rouler sous la table dans le meilleur des cas, ou de déclencher une bagarre.

Owen sourit, se trouvant surprit qu'un Irlandais parle de modérer sa consommation d'alcool. Il sourit encore plus lorsque Jonathan lui présenta les alternatives d'une soirée trop arrosée à savoir se rouler par terre, ou plus précisément sous la table ou être l'instigateur d'une bagarre ce à quoi Reagan répondit :

Alors pour se rouler par terre, non. Mieux vaut être en bon état pour sauver des vies et pour ce qui est de la bagarre, mieux vaut ne pas abîmer mes outils de travail

Il désigna ses deux mains, qui par chance, comme tout bon médecin qui se respecte, étaient assurées. C'était décidé, ce soir serait une soirée placée sous la modération, l'alcool ne coulerait pas à flots et Owen prendrait le temps de discuter avec son compatriote.

Bon je vais me changer ok ? Vous m'attendez ici et ensuite je vous laisse choisir le pub. J'ose espérer que Londres à quelques bons pubs

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() message posté Sam 3 Jan 2015 - 19:28 par Invité





Hého hého, j’suis encore au boulot !






Si la conversation entre le médecin et l’agent d’entretien avait été à deux doigts de se retrouver sur une pente très glissante, heureusement, tout semblait revenir à la normale à la mention du pays des deux hommes. Qu’on se le dise, deux irlandais expatriés ne peuvent pas simplement se détester, c’est génétiquement interdit. Il y a même une peine de prison pour ça… non… c’était une blague !

Bon d’accord, se limiter dans sa consommation personnelle était très peu… irish… mais justement, il fallait que Jon fasse partit des quelques pourcents d’irlandais qui avait un réel problème avec ce genre de boisson. Enfin non… il n’avait jamais été réellement alcoolique – c’est moche de nier, très moche les enfants – mais il perdait surtout rapidement le contrôle quand il dépassait son seuil de tolérance. La cellule de dégrisement avait été inventée pour lui en fait, sauf que personne ne le savait, histoire de sauver ses quelques restes d’honneur. Oui il en avait, un peu, quelque part.

« Vos mains ne vous pardonnerais pas, je confirme… et encore moins les patients si vous oubliez un truc dans leur bide. Pour ma part, au pire, danser avec les balais ne fera de mal à personne, sauf à mon image ici. Mais ça… les collègues se sont déjà chargés de me faire passer pour l’idiot du village, heureusement. »

Il se souvenait encore du coup de l’appel au micro de l’accueil, qui l’avait juste fait passer pour un amateur de filles de joies, un obsédé… enfin… tout pour plaire, mais même s’il avait hurlé pour le coup, la vanne était en faite réellement drôle.

L’espace d’un instant, quand Owen lui demandait de l’attendre ici, Jon’ eu l’impression d’être ce petit garçon à qui l’on demandait de ne pas bouger et s’il acceptait d’un signe de tête au départ, il finit par se reprendre quand le chirurgien allait au vestiaire. En effet, d’un regard il avait vu que lui aussi portait encore sa tenue de travail et rapidement, il rangeait son matériel avant d’entrer rapidement aussi dans la pièce en secouant la tête.

« J’allais marcher en plus, vous m’auriez dit avant d’arriver au pub que j’avais oublié ma tenue civile ici ? Enfin, il y en a un très bien à quelques rues d’ici, j’y ai mes habitudes et le gérant est très bien, il autorise même un petit jeune à jouer de temps en temps. La majorité de la clientèle vient de chez nous d’ailleurs. »

Un pub irlandais, en Angleterre… population 100/100 irish.

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() message posté Jeu 15 Jan 2015 - 20:43 par Invité
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Owen & Jonathan
« Bon je vais me changer ok ? Vous m'attendez ici et ensuite, je vous laisse choisir le bar. J'ose espérer que Londres à quelques bons pubs » déclara Owen en esquissant un léger sourire. Osé espérer que Londres ait de bons pubs, c'était un peu comme espérait un bon croissant à Paris, en l'occurrence plus que probable. Contaminé par la bonne humeur ambiante, Jonathan rétorqua sans plus attendre :

« J'allais marcher en plus, vous m'auriez dit avant d'arriver au pub que j'avais oublié ma tenue civile ici ? Enfin, il y en a un très bien à quelques rues d'ici, j'y ai mes habitudes et le gérant est très bien, il autorise même un petit jeune à jouer de temps en temps. La majorité de la clientèle vient de chez nous d'ailleurs. »

« C'est bon à savoir ça ! Rien de mieux que l'hospitalité irlandaise pour se sentir chez soi »

Sans plus attendre et sans émettre la moindre réserve, Owen disparut dans l'ascenseur. Il pressa le bouton près du cadran numérique et attendit patiemment de rejoindre l'étage où se trouvaient les vestiaires. Il ne connaissait les lieux que depuis quelques jours à peine, mais commençait déjà à s'y faire. Il entra dans les vestiaires sans plus attendre, par chance, il ne faisait pas trop froid, signe que le chauffage avait à n'en pas douter, était réparé. Le médecin retira sa blouse qu'il rangea dans le casier qui lui était attribué. Il récupéra un t-shirt propre qu'il enfila après avoir retiré celui qu'il portait encore. Il changea également de pantalon et délaissa son jogging pour un jean. Moins d'une minute plus tard et après avoir récupéré ses affaires de « civil » il monta à nouveau dans l'ascenseur qui le conduisit cette fois-là où il avait rencontré, quelques minutes, auparavant, le dénommé Jonathan.

Les deux hommes quittèrent donc l'hôpital pour rejoindre un pub, Owen, par politesse, laissa Jonathan choisir l'endroit. Il espérani qu'il n'y est pas trop de monde, car pour une fois, il aspirait à un peu de tranquillité. Arrivés sur place, le médecin pu se rassurer, effectivement les lieux n'étaient pas bondés contrairement à bien des pub londoniens qu'il avait été amener à fréquenter par le passé. Ils prirent place sur le comptoir


« -Je vais surement prendre un bout whisky. La double dose. Et toi ? On se tutoie hein ? Je n'aime pas abuser de la politesse surtout hors de l'hôpital. Alors ? Parle-moi un peu plus de toi l'ami ? »


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() message posté Jeu 29 Jan 2015 - 11:09 par Invité

 
 

 


 
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De son côté, Jonathan avait fini par mettre également une tenue plus appropriée avant de consulter ses messages et esquisser un sourire en voyant qu’il y avait un certain homme qui avait dû s’ennuyer au travail dans la journée, car il avait reçu des messages comme : ‘Je m’ennuie Jon.’ Ou des conneries qui le firent rire. Heureusement qu’il ne gardait jamais son portable sur lui pendant ses heures de service, autrement, quelqu’un finirait forcément par le retrouver avec un sourire niais sur le visage au lieu de siffler en travaillant. Non. Il n’avait pas regardé Snow White récemment… c’était totalement faux. M’enfin qu’à cela ne tienne, fin prêt, heureux d’avoir retrouvé sa veste en cuir, son jeans, ses baskets et ses mitaines usées, le jeune homme attrapait son porte-feuille et son paquet de cigarettes avant de partir.

Ok. Il avait aussi dit qu’il arrêtait de fumer il y a peu… mais il ne fallait pas trop lui en demander en fait, après avoir cessé l’alcool et la drogue, il pouvait au moins s’autoriser le fait de griller ses poumons à petit feu, le temps de trouver assez de volonté pour arrêter complètement aussi. A peine dehors, l’une de ses doses de tabac se trouvait allumée et l’irlandais se sentait un peu mieux, il en rêvait depuis le début de sa journée et soupirait de joie avant d’indiquer le chemin à prendre dans un silence assez relatif, pas le genre de silence qui met un malaise entre deux personnes, juste un instant de calme, où l’on n’a rien à dire et que le silence devient apaisant, surtout après une telle journée de travail.

En arrivant dans le pub, il n’y avait pas grand monde, pile comme ils l’avaient tous deux espérés. D’un signe, Jon saluait le gérant des lieux avant d’aller commander, Owen prenait bien évidemment un whisky – tout irlandais qui se respecte, et n’ayant pas eu de soucis avec l’alcool – ne jurait que par cette boisson divine, c’est bien pour cela que le jeune homme affichait un air contrarié en se rappelant qu’il devait bannir l’alcool au risque de rechuter. Bien sûr, il pourrait faire une exception, mais peut-être était-ce risqué ?

« Si tu avais eu dans l’idée de me vouvoyer, j’aurais été obligé de te laisser en plan ici. En dehors du boulot et des gens que je déteste, j’ai beaucoup de mal à ne pas tutoyer les gens. »par exemple, il vouvoyait sa famille adoptive, vu qu’ils étaient des étrangers à ses yeux. « Hum… pour moi ce sera… une bière sans alcool. Dans une pinte. »

Le gérant eu un sourire en l’entendant dire cela, Jonathan était le seul client qui prenait cette bière dans une pinte, histoire de ne pas laisser deviner qu’il ne consommait pas d’alcool. Une fois, ils en étaient venus à dire que c’était la fierté irlandaise qui ressortait et voulait préserver l’honneur dont il disposait encore.

Leurs consommations en main, les deux hommes s’installaient donc à une table et Jon, après avoir bu un peu de sa pinte, répondait à la requête de son collègue, même s’il gardait quelques détails pour lui pour sa tranquillité, surtout que son passif pourrait complètement lui interdire d’aller travailler dans un hôpital. Après tout, c’était l’endroit rêvé pour qu’un ancien toxico retombe, ou se fournisse s’il rechutait.

« Erm… et bien, comme tu le sais déjà, j’ai grandis à Dublin. J’ai été adopté quand j’étais petit et j’ai un certain nombre de frères et sœurs, de tous les âges. Avant d’arriver ici, j’étais le genre de jeune à problème, avec mes amis nous n’en manquions pas une, donc je suis venu à Londres autant pour mettre de la distance avec mes parents que prendre un nouveau départ. Je trouve que je m’en sors pas trop mal pour le moment. »

Sa phrase se ponctuait d’un sourire, oui, il était fier de son changement et comptait bien ne pas recommencer ses âneries, pas même pour tout l’or du monde. Il espérait un jour apprendre qui étaient ses parents, les raisons de son abandon, mais ce n’était plus sa priorité.

« Ce n’est pas très intéressant en soit. Mais et toi ? Je pense que tu as des trucs bien mieux à dire qu’un gamin comme moi ! »


 
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() message posté Jeu 5 Fév 2015 - 21:52 par Invité
Chouette un nouveau !
Owen & Jonathan


Le bar, devrait-on dire pub, n'était pas surpeuplé ce soir, ce qui rendait les conversations plus faciles. Cependant, l'animation était au rendez-vous. Les bavardages et multiples conversations, arrivaient aisément aux oreilles d'Owen, tout comme les quelques notes d'une musique traditionnelle chère à tout Irlandais qui se respecte. Les pierres apparentes au mûr, les banquets en cuirs d'une couleur vert foncé, le bar en bois laqué et les drapeaux irlandais fièrement dressés au-dessus des boissons. Owen leva la main et fit signe au barman de s'approcher tandis que Jonathan prenait la parole.

« Si tu avais eu dans l'idée de me vouvoyer, j'aurais été obligé de te laisser en plan ici. En dehors du boulot et des gens que je déteste, j'ai beaucoup de mal à ne pas tutoyer les gens. »

Le barman leur faisait face tout sourire et attendait leur commande.

« -Un double s'il vous plaît »

« Hum... pour moi ce sera... une bière sans alcool. Dans une pinte. »

Owen fut légèrement surpris par cette demande, le barman qui semblait coutumier acquiesça et s'éloigna de ses deux clients pour aller préparer leur commande. Owen s'assit correctement sur son tabouret, puis retira sa veste et relava ses manches laissant apparaître sur son avant-bras, son tatouage. Une fois bien installé, il reprit la parole en posant ses deux mains sur le comptoir.

« -On n'est dans un cadre peu propice au vouvoiement et puis entre irlandais c'est plus facile d'être familier. » déclara Owen en esquissant un léger sourire lorsqu'il vit arrivé les deux boissons. Il remercia le barman puis récupéra aussitôt son verre et se leva, ne manquant pas de récupérer sa veste. Les deux compatriotes prirent donc leur consommation et rejoignirent une petite table. Une fois assit, Owen leva son verre pour porter un toast.

« -A une rencontre entre deux compatriotes ! »

Jonathan répondit donc à cette requête et vint claquer son verre contre celui de son camarade. Owen se réinstalla confortablement sur la banquette et but une petite gorgée de son verre.

« -Alors reprenons. Parle-moi de toi l'ami ! »

Cette requête aussi simple soit-elle, n'éveillait pas une grande motivation de la part de l'interlocuteur d'Owen, qui se gardait probablement d'exposer certains détails sur sa vie. Malgré tout le jeune homme se lança pour ne pas laisser la discussion retombée comme un soufflet.

« Erm... et bien, comme tu le sais déjà, j'ai grandis à Dublin. J'ai été adopté quand j'étais petit et j'ai un certain nombre de frères et sœurs, de tous les âges. Avant d'arriver ici, j'étais le genre de jeune à problème, avec mes amis nous n'en manquions pas une, donc je suis venu à Londres autant pour mettre de la distance avec mes parents que prendre un nouveau départ. Je trouve que je m'en sors pas trop mal pour le moment.»

Owen, curieux de tout, ne perdait une miette des paroles de Jonathan. Il aimait découvrit de nouvelles choses, mais aussi de nouvelles personnes a fortiori si ces personnes étaient pourvues de la même nationalité que lui. Car dans le fond, c'est tellement plus simple de parler à quelqu'un qui est naît sur la même terre, quelqu'un qui a le même accent, ce même amour du pays.

« Ce n'est pas très intéressant en soit. Mais et toi ? Je pense que tu as des trucs bien mieux à dire qu'un gamin comme moi ! »

Le médecin prit son verre et en but une gorgée, il s'éclaircit la gorge et reprit la parole aussi simplement qu'il l'avait laissé.

« -Mais si c'est très intéressant tu rigoles ! J'adore découvrir de nouvelles personnes et entendre leur histoire. Pour ma part et bien, je suis rentré d'Irak il n'y a pas longtemps, j'y ai passé quatre ans à exercer au mieux la traumatologie sur le front. Pour ce qui est de la famille, mon père était soldat au sein des « Dragon », sa grande fierté. Ma mère est un peu plus flexible et excentrique. Je suis né à Galway, j'ai passé quelque temps à Dublin avant de venir faire mes études de médecine ici, à Londres. Hormis ça, rien de bien exaltant dans ma vie. »




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