Ce soir, Rioja avait de l’espoir. Que les choses s’arrangent entre Bo et elle. Qu’ils retrouvent leur mariage. L’amour qu’ils s’étaient partagé pendant toutes ses années. Qu’après un an, ils soient en mesure de raviver la flamme qui s’était éteinte suite au décès de leur fille. D’où pourquoi, Rioja avait accepté ce dîner au Beth’s Bistrot. Elle désirait y croire afin de laisser un peu de repos à son cœur et celui de Bodevan. Elle aurait pu lui sortir une excuse bidon, mais elle ne l’avait pas fait. Les excuses lui venaient facilement maintenant. Après un an où elle l’avait sans cesse repoussé, Rioja avait acceptée. Et voir ce sourire sur le visage de Bo lui donnait encore plus d’espoir. Il l’aimait toujours comme elle l’aimait toujours. Et à son habitude, Rioja avait ressenti le besoin d’aller se refaire une beauté parce qu’elle détestait sortir de chez elle sans être impeccable. Un trait qu’ils partageaient tous les deux. Tout étant différents, ils étaient identiques. Mais dès la sortie de la salle de bain, Rio avait ressenti un changement d’atmosphère. Il y avait quelque chose qui clochait. Chez Bodevan, probablement puisqu’il semblait être celui s’étant refermé. Avait-elle fait quelque chose de mal. « Très bien. » Son attitude entière ne présageait rien de bon. Il s’était refermé. Il avait fermé la porte sur elle avec les bras croisés de cette manière et sa mâchoire serrée. Rioja le connaissait suffisamment bien pour savoir lorsqu’il mentait ou qu’il y avait quelque chose qui clochait. Mais elle ne voulait pas y croire. Elle désirait croire que les choses iraient bien à partir de ce soir. Qu’ils allaient essayer tous les deux. Rioja avait trop d’espoir et ça allait lui exploser à la face. Le suivant du regard, Rio regardait son mari attraper ses affaires sans même lui jeter un regard ou même lui donner des explications. Elle aurait pu le faire, elle, mais elle n’avait pas la force. Pas ce soir. Plus maintenant. « Finalement, ce soir, je peux pas. Photoshoot de prévu, j’avais oublié. » La porte qui avait claqué fit sursauter Rioja. Il ne lui avait même pas dit au revoir. Il était parti sans rien lui dire, comme un impoli. Dans les cinq minutes qui s’étaient écoulés, Rioja n’avait pas ouvert la bouche. Abattue, elle l’avait laissé la laisser derrière comme elle l’avait fait des millions de fois avec lui. Et malgré ce détail, Rioja était tout de même resté à son ancien appartement une bonne trentaine de minutes en espérant qu’il revienne pour lui dire que le photoshoot avait été annulé ou qu’il avait décidé de ne pas s’y rendre. Mais elle s’était mis le doigt dans l’œil. Bodevan n’était pas revenu. Après un dernier tour dans la chambre de Kala, Rioja était partie à son tour. La seule différence était qu’elle n’avait pas claqué la porte. Elle ne lui avait pas laissé de notes. En méritait-il de toute manière ? Probablement pas. Puis, le connaissant, il l’aurait simplement déchiré avant de le jeter à la poubelle. Mais alors qu’elle était assise à l’arrière du taxi, Rioja allait jeter un coup d’œil à ses messages avant de voir celui d’Eros. Elle jura. À plusieurs reprises. Ce message qui était arrivé au mauvais moment et qui donnait la mauvaise impression. Elle allait lui devoir des explications.
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Ce soir, Rioja avait de l’espoir. Que les choses s’arrangent entre Bo et elle. Qu’ils retrouvent leur mariage. L’amour qu’ils s’étaient partagé pendant toutes ses années. Qu’après un an, ils soient en mesure de raviver la flamme qui s’était éteinte suite au décès de leur fille. D’où pourquoi, Rioja avait accepté ce dîner au Beth’s Bistrot. Elle désirait y croire afin de laisser un peu de repos à son cœur et celui de Bodevan. Elle aurait pu lui sortir une excuse bidon, mais elle ne l’avait pas fait. Les excuses lui venaient facilement maintenant. Après un an où elle l’avait sans cesse repoussé, Rioja avait acceptée. Et voir ce sourire sur le visage de Bo lui donnait encore plus d’espoir. Il l’aimait toujours comme elle l’aimait toujours. Et à son habitude, Rioja avait ressenti le besoin d’aller se refaire une beauté parce qu’elle détestait sortir de chez elle sans être impeccable. Un trait qu’ils partageaient tous les deux. Tout étant différents, ils étaient identiques. Mais dès la sortie de la salle de bain, Rio avait ressenti un changement d’atmosphère. Il y avait quelque chose qui clochait. Chez Bodevan, probablement puisqu’il semblait être celui s’étant refermé. Avait-elle fait quelque chose de mal. « Très bien. » Son attitude entière ne présageait rien de bon. Il s’était refermé. Il avait fermé la porte sur elle avec les bras croisés de cette manière et sa mâchoire serrée. Rioja le connaissait suffisamment bien pour savoir lorsqu’il mentait ou qu’il y avait quelque chose qui clochait. Mais elle ne voulait pas y croire. Elle désirait croire que les choses iraient bien à partir de ce soir. Qu’ils allaient essayer tous les deux. Rioja avait trop d’espoir et ça allait lui exploser à la face. Le suivant du regard, Rio regardait son mari attraper ses affaires sans même lui jeter un regard ou même lui donner des explications. Elle aurait pu le faire, elle, mais elle n’avait pas la force. Pas ce soir. Plus maintenant. « Finalement, ce soir, je peux pas. Photoshoot de prévu, j’avais oublié. » La porte qui avait claqué fit sursauter Rioja. Il ne lui avait même pas dit au revoir. Il était parti sans rien lui dire, comme un impoli. Dans les cinq minutes qui s’étaient écoulés, Rioja n’avait pas ouvert la bouche. Abattue, elle l’avait laissé la laisser derrière comme elle l’avait fait des millions de fois avec lui. Et malgré ce détail, Rioja était tout de même resté à son ancien appartement une bonne trentaine de minutes en espérant qu’il revienne pour lui dire que le photoshoot avait été annulé ou qu’il avait décidé de ne pas s’y rendre. Mais elle s’était mis le doigt dans l’œil. Bodevan n’était pas revenu. Après un dernier tour dans la chambre de Kala, Rioja était partie à son tour. La seule différence était qu’elle n’avait pas claqué la porte. Elle ne lui avait pas laissé de notes. En méritait-il de toute manière ? Probablement pas. Puis, le connaissant, il l’aurait simplement déchiré avant de le jeter à la poubelle. Mais alors qu’elle était assise à l’arrière du taxi, Rioja allait jeter un coup d’œil à ses messages avant de voir celui d’Eros. Elle jura. À plusieurs reprises. Ce message qui était arrivé au mauvais moment et qui donnait la mauvaise impression. Elle allait lui devoir des explications.
LITTLE WOLF.