(✰) message posté Ven 18 Mai 2018 - 4:40 par Rioja Ibanez
i want every single piece of you i want your heaven and your ocean's too treat me soft but touch me cool i wanna teach you things you never knew, baby bring the floor up to my knees let me fall into your gravity and kiss me back to life to see your body standing over me ✻✻✻ Un an et des poussières. C’était le temps que ça lui avait pris pour réaliser son erreur. La perte d’un enfant avait été la cause de sa peine. L’attention et l’amour de Bodevan n’avaient pas été suffisants pour la sortir de cette tristesse qui abritait son cœur. Il lui avait fallu un mariage au bord du gouffre pour que Rioja ouvre ses yeux. Que Bodevan signe les papiers et la repousse pour enfin voir la tristesse causée autour d’elle. Et Rioja en voulait à soi-même pour avoir été aussi lente. Pour ne pas avoir constaté la misère qu’elle avait fait vivre à son propre mari. « Reste auprès de moi. » Contrairement à ce qu’elle avait craint, Bo ne l’avait pas repoussé. Il l’avait fait pour l’éloigner de lui afin de pouvoir regarder sa femme. Pour la première fois, il y avait toujours l’étincelle qu’elle voyait auparavant, lors des beaux jours. Cette étincelle qui lui prouvait qu’il l’aimait toujours. Dire et voir étaient deux choses bien distinctes l’une de l’autre. Mais Rioja craignait de lui briser le cœur pour la millième fois. Rio n’était pas protégée de ces moments. Parfois, elle en avait besoin, spécialement lorsque la date de décès de son enfant arrivait. Ce qu’elle redoutait davantage était de briser Bodevan. Elle semblait être bonne dans ce domaine. « Je reste. Je reste près de toi. » La décision semblait facile aujourd’hui. Le cœur de Rioja n’avait pas envie de partir. Même lorsqu’il l’avait embrassé. Ça faisait tellement longtemps que ce contact n’était plus arrivé. Certes, elle avait un peu sursauté, mais elle n’avait pas reculée. Non, Rioja avait simplement regardé son mari. « Ne me rejette pas. Pas encore. » Et pour une centième fois depuis sa fuite, Rioja ignorait quoi lui répondre. Elle aimerait lui promettre, mais Rioja n’en était pas dans la capacité. Dans ses bras, Rioja se sentait protégée du monde. Que pouvait-elle demander de plus ? C’était ce qu’il lui avait promis, après tout. La protéger peu importe ce qui arrivait. Avec un léger pincement au cœur, Rioja se séparait de lui et le regardait longuement. « Je ne peux pas te promettre d’être la femme idéale. J’aimerais te promettre de ne plus jamais te rejeter… » Elle s’arrêtait de parler pour chercher les bons mots. Ceux qui ne lui briseraient pas le cœur. Les mots qui permettrait à Bodevan de comprendre parfaitement parce qu’il devait comprendre que Rioja n’était plus la femme qu’il connaissait. En un an, elle avait changé. « Je sais que ça arrivera encore. Mais cette fois, je reviendrais. Je suis là, Bodevan, pour toujours. » C’était le plus près d’une promesse qu’elle pouvait lui faire. Accompagnée d’une profonde inspiration, Rioja se relevait du sol et se dirigeait vers la fenêtre la plus près. Elle se rappelait avoir toujours fait cela lorsqu’elle vivait ici. « J’ai toujours aimé la vue de cet appartement. » Lâchait Rioja en croisant les bras et regardant l’horizon devant elle.
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Bodevan H. Andrews
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(✰) message posté Sam 26 Mai 2018 - 17:53 par Bodevan H. Andrews
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(✰) message posté Lun 28 Mai 2018 - 3:20 par Rioja Ibanez
i want every single piece of you i want your heaven and your ocean's too treat me soft but touch me cool i wanna teach you things you never knew, baby bring the floor up to my knees let me fall into your gravity and kiss me back to life to see your body standing over me ✻✻✻ À Rioja, on lui avait muettement promis pour toujours. Dès le moment où ils s’étaient dit oui à Bali avec leur fille comme seul témoin, une promesse s’était faite. Celle d’aimer jusqu’à ce la mort les sépare. Celle d’aimer dans la joie et la tristesse. Kala avait été le témoin ainsi que le fruit de l’amour que Bodevan et Rioja se portait. Elle était aussi la cause de leur séparation parce que sa mère n’avait pas eu la force d’accepter la présence de son père auprès d’elle. À la mort de Kala, son cœur avait été scellé et la clé avait été jetée par-dessus un pont. Pourtant, Rioja voulait toujours croire à cette possibilité que l’amour existait toujours entre eux, qu’ils allaient toujours s’aimer malgré les obstacles. D’où sa présence dans cet appartement qui lui rappelait les doux souvenirs partagés avec Kala et Bodevan. À une époque, des photos ornaient un mur de cet appartement. Des souvenirs de leurs vies ensembles. C’était injuste parce que Rioja aurait aimé mettre plus de photos sur ce mur. Elle aurait aimé continuer à inscrire la grandeur de Kala à travers les mois, les années sur ce mur de sa chambre barricadée. C’était injuste de ne plus pouvoir le faire. C’était injuste de détruire l’homme qu’elle aimait, de le blâmer alors qu’ils étaient tous les deux responsables. C’était injuste de vouloir vivre dans le passé où les souvenirs étaient bons, doux et le temps moins douloureux. Rioja ne désirait pas vivre dans le présent et surtout, elle ne voulait pas imaginer son futur. C’était injuste qu’on lui demande d’aller mieux, de ne pas la laisser faire son deuil comme bon lui semblait. On ne cessait de lui dire qu’un jour, elle irait mieux. Rioja ne voulait pas y croire, par entêtement parce qu’ils avaient tous torts. Mais elle avait fait une promesse à Bodevan. Une promesse à Kala également. D’aimer son père pour toujours. Elle voulait se rattraper pour les jours, semaines et mois gaspillés à vouloir le repousser. Rioja l’avait poussé au bout du rouleau. Il n’avait jamais mérité sa haine ni même son rejet. Elle en avait conscience peut-être trop tard, mais rien n’était jamais trop tort en amour. Elle désirait y croire comme un enfant croît au Père Noël. « Moi aussi. J’ai… J’ai pensé à le vendre, mais je n’y arrive pas… » Sa tête s’était retournée afin de regarder Bodevan. S’il lui avait dit ces quelques mots il y a quelques mois, Rioja aurait explosé. Ce n’était pas le cas, aujourd’hui. Mais elle continuait de le regarder, en cherchant les bons mots à lui dire. Que pouvait-elle bien lui dire qui n’avait pas déjà été dit ? Bien des choses. Des mots qu’elle ne prononcerait pas ce soir. Une autre fois, sans aucun doute. « Si tu le vends, vends-le moi, Bodevan. Cet appartement est trop important à mes yeux. » Elle le suppliait presque. C’était peut-être difficile d’être ici, mais il lui était impossible d’imaginer une autre famille vivre ici. C’était le foyer Andrews. C’était ici que les premiers souvenirs d’une famille heureuse s’étaient créés. Finalement, et à contrecœur, elle s’éloigna de la vue qu’offrait son ancienne demeure pour s’approcher de Bodevan. Tout ce temps, il s’était tenu à l’écart certainement par peur d’être repoussé par sa femme pour la millième fois. « Je ne peux pas imaginer une autre famille vivre ici. Je sais que c’est difficile et égoïste, mais c’est ici que Kala a fait ses premiers pas. C’est ici qu’elle a perdu sa première dent et c’est ici qu’elle croyait en la magie de la fée des dents ou même du Père Noël. Tu ne peux pas le vendre, ne le fais pas. » C’était difficile de se rappeler les souvenirs heureux comportant son enfant. Pourtant, ils étaient là comme si c’était hier. Rioja s’était rapproché de Bodevan sans en avoir conscience, elle se tenait face à lui, les larmes au coin des yeux. « Sa photo était accrochée juste là, Bo. » Son index avait pointé un mur, désormais, vide. Le trou y était toujours.
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(✰) message posté Mar 5 Juin 2018 - 0:17 par Bodevan H. Andrews
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(✰) message posté Sam 30 Juin 2018 - 2:56 par Rioja Ibanez
i want every single piece of you i want your heaven and your ocean's too treat me soft but touch me cool i wanna teach you things you never knew, baby bring the floor up to my knees let me fall into your gravity and kiss me back to life to see your body standing over me ✻✻✻ Ils étaient tellement près l’un de l’autre depuis longtemps que même avoir Bodevan dans ses bras lui semblaient étranges en même temps que de lui redonner un petit peu d’espoir. Après tout, c’était la raison de sa visite soudaine dans son ancien appartement. Confronté Bodevan pour le divorce qu’il avait signé et qu’elle refusait, maintenant. « C’était trop dur… » Eux seuls savaient à quel point c’était difficile. Leur entourage sympathisait avec la douleur qu’ils ressentaient, mais ils n’étaient pas ceux qui avait perdu leur enfant. Bodevan et Rioja l’étaient. Deux parents qui s’étaient retrouvés à vivre sans leur enfant. Deux parents qui n’auraient pas la chance de voir leur enfant grandir puisque c’était ça le but d’avoir des enfants : les voir grandir et ne pas être les premiers à les voir mourir. Ils auraient dû être les premiers à quitter cette Terre. Tellement de dû qui n’auront plus la chance de se réaliser. À tout jamais, ils allaient regretter de l’avoir laissé avec une nounou, mais un jour, ils sauraient vivre avec ce drame. Ils sauraient avancer, ensemble. Pour l’instant, Rio laissa Bodevan se diriger vers la chambre de leur ancienne fille après son monologue. Elle lui avait rappelé tous les souvenirs qui avaient été retirés ici et là. Les photos. Les Noëls. Les fêtes. Tout ce qui se rapprochait de près ou loin de leur fille Kala. Les bras serrés et larmes aux yeux, son ouïe était en mesure d’entendre Bodevan retirer les planches empêchant l’accès à cette pièce interdite. Celle qui était resté intacte après tous ses mois. La chambre rose, blanche et mauve. Des couleurs de petites filles. Puis, Rioja inspira profondément et ses pieds commencèrent à se diriger vers la chambre de sa fille. Depuis sa mort, Rioja n’y avait pas mis les pieds. Sauf une fois pour y pleurer toutes les larmes de son corps. L’unique fois avant qu’elle ne quitte son cocon pour un appartement où Rioja s’était enfermée elle et sa solitude. Au pas de la porte, elle regardait Bodevan, abattu sur le lit de leur fille. Tout était semblable. Son cœur s’était pincé. Elle avait mal. Prenant son courage à deux mains, Rioja s’introduisit à l’intérieur de la pièce. « Bo… » Murmura-t-elle en allant plonger ses doigts dans sa chevelure. Elle avait parlé sans réellement savoir ce qu’elle comptait lui dire. Que pouvait-elle lui dire ? Bien des choses. Mais ce n’était pas le bon moment. « On doit arrêter de se blâmer pour la mort de Kala. » Les mots sonnaient étranges sorti de sa bouche parce que Rioja était la première à se blâmer pour la mort de sa fille. Puis, ça semblait être toujours le même disque qui jouait sur répétition depuis un an. Celui où ils se blâmaient pour la mort de leur fille alors que ce n’était pas le cas. Ce n’était pas parce qu’ils avaient décidés de sortir et de la confier à une gardienne d’enfants que ça faisait d’eux de mauvais parents. « On a été cons. Mais ça aurait pu arriver à n’importe qui. Fallait juste que ce soit nous. » Ajoutait Rio en haussant les épaules. C’était malheureux que ce soit arrivé à eux. Finalement, elle s’avança dans cette chambre autrefois familière pour aller s’asseoir près de son mari. À partir de là, elle ne savait plus comment agir. « On n’aurait pas été en mesure de la sauver Bodevan. Ça s’est déroulé trop vite. » Murmura-t-elle pour qu’ils soient les seuls à entendre ces mots. Elle avait toujours les larmes aux coins des yeux, voir Bodevan pleurer brisait son cœur moisi. Elle n’aimait pas le voir dans cet état peu importe le mal qu’ils s’étaient fait.
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(✰) message posté Jeu 12 Juil 2018 - 19:38 par Bodevan H. Andrews
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(✰) message posté Mer 18 Juil 2018 - 3:55 par Rioja Ibanez
i want every single piece of you i want your heaven and your ocean's too treat me soft but touch me cool i wanna teach you things you never knew, baby bring the floor up to my knees let me fall into your gravity and kiss me back to life to see your body standing over me ✻✻✻ Il y avait une chose dont elle était certaine, ce soir et c’était qu’elle désirait faire des efforts pour Bodevan. Pour leur relation à eux. Leur mariage. Leur perte et leur tristesse commune. D’où pourquoi Rioja le permettait d’être dans son espace personnelle après avoir échappé à son touché pendant près d’un an. Ils étaient si proches l’un de l’autre, ça lui faisait bizarre. Elle-même avait décidé de s’approcher de lui afin de le réconforter. Rioja faisait tout en son pouvoir pour cesser de le voir pleurer. Pour que sa peine se dissipe petit à petit. Pour qu’il cesse de se torturer l’esprit en pensant que la mort de leur fille était de sa faute. De leur faute. Elle ne voulait plus qu’il se torture le cœur en se demandant si sa femme l’aimait toujours ou qu’il se questionne, tous les matins, en se demandant s’il aurait pu éviter que leur fille se noie. La réponse à cette dernière question était simple : les deux n’auraient jamais été en mesure d’éviter la mort de Kala. Ce soir, Bodevan avait besoin d’entendre ces quelques mots interdits. Il avait besoin de comprendre que ce n’était pas leur faute. Et ce, même si ça lui faisait mal au cœur à elle aussi de l’admettre. C’était ce qu’on lui avait appris dans les rencontres de deuil et d’alcooliques anonymes : ça prenait du temps. Sauf qu’il n’existait pas suffisamment de temps dans une journée pour faire le deuil de sa fille ou accepter son décès. Pour une fois, lorsqu’il passa son bras autour d’elle, Rioja senti un poids se retirer de ses épaules. Peut-être que c’était ce dont elle avait besoin depuis un moment. Ça lui faisait du bien. S’il avait essuyé ces larmes, Rioja, elle, les avait toujours. « C’est plus facile quand tu es là… » Par automatisme, Rioja avait commencé à se mordiller l’intérieur de la lèvre. Au fond, peut-être que c’était une promesse qu’il lui faisait. Celle de ne plus l’abandonner. Le chemin n’allait pas être facile parce que Rioja était une femme difficile. Si elle contrôlait tous les éléments de son existence, son mariage était une des choses dont elle ne possédait pas complètement le contrôle. « Je suis là, ce soir, Bodevan… Allons-y un jour à la fois. » Répondit-elle en le regardant. Rioja ne voulait plus le blesser intentionnellement alors elle y allait de la meilleure manière qu’elle connaissait : un jour à la fois. Comme on lui avait appris dans les rencontres d’alcooliques anonymes. « Je sais que tu es l’homme de ma vie, Bo, mais je n’ai pas envie de précipiter les choses et qu’un autre malheur nous arrive. » Peu importe ce que c’était, Rioja avait eu sa dose de malheur. Elle ne voulait plus souffrir. Elle ne voulait plus qu’ils souffrent. Sa tête allait se déposer sur son épaule et sa main s’entremêler à la sienne. Il n’avait plus son jonc tout comme elle n’avait plus ses bagues. « Alors, ce divorce, il se passe ou pas ? » Lâcha-t-elle en essayant d’être drôle tout en reniflant, lui offrant même un sourire. C’était peut-être trop tôt, par contre. Sans savoir pourquoi et comment, elle porta la main de Bodevan à ses lèvres et l’embrassa. Quelque chose qu’elle avait l’habitude de faire, dans le passé.
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(✰) message posté Mer 18 Juil 2018 - 17:50 par Bodevan H. Andrews
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(✰) message posté Ven 20 Juil 2018 - 1:53 par Rioja Ibanez
Une chose que Rioja n’allait pas admettre ce soir était pour combien de temps elle allait être là. Elle espérait pour toujours parce qu’elle n’était plus en mesure de voir Bodevan se tirailler le cœur lorsque ça la concernait. Elle ne voulait plus être la source de sa peine, de son cœur brisé parce que s’il y avait bien une personne qui méritait d’être heureux, c’était bien son mari. Pendant un an, elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Pendant un an, elle avait une femme horrible et malgré tous les essais, Rioja avait continué à lui faire du mal dans le simple but de survivre à sa peine. La bonne nouvelle était que Rioja allait essayer d’être présente aussi longtemps que son cœur allait le lui permettre. Elle n’allait plus le considérer comme un poids sur ses épaules fragiles. Ce soir, c’était le début de leur nouvelle histoire. Celle où ils essayaient de recommencer à zéro. Celle où ils essayaient d’être heureux à nouveau. Mot-clé étant essayé parce que c’était ce qu’ils faisaient. « Je ne t’en demande pas plus… Un jour après l’autre, oui… » Un jour à la fois était la meilleure idée. La vie était incertaine pour se promettre une belle vie le restant de leurs vies. Éventuellement, ils allaient y arriver. Du moins, Rioja espérait. Du regard, elle le remerciait. D’être aussi compréhensible. Comme il l’avait été depuis un an. C’était durant ces moments que Rioja se disait qu’elle ne le méritait peut-être pas. Il avait été tellement patient avec elle. « T’es toujours aussi nulle niveau blagues… » Dans la vie, y a des choses qui n’allaient jamais changer. Rioja et les blagues, c’était l’une d’entre elles. Mais ce qui importait le plus était que Rioja avait réussi d’avoir un sourire de la part de Bodevan. Ça lui donnait confiance pour le futur. « Je sais, mais je ne m’arrêterai jamais. » Répondit-elle en lui souriant le laissant la prendre dans ses bras. Une étreinte à laquelle son corps répondit positivement. À sa grande surprise, elle aurait aimé que ça dure plus longtemps. Une minute de plus, peut-être, mais non. Il s’était séparé pour regarder sa montre. Elle l’avait probablement dérangé pour sa soirée comme elle l’avait fait en l’interrompant dans sa lecture. « J’ai des costumes à récupérer au pressing. Mais… Si tu acceptes… Je peux appeler le Beth’s Bistrot dès maintenant et réserver une table pour ce soir… » À son tour, elle regarda l’heure sur sa montre parce que Rioja n’en traînait pas sur elle. Son cœur avait fait un raté avant qu’elle laisse échapper un soupir de soulagement. Qu’avait-elle de mieux à faire ? Absolument rien. Sauf peut-être l’écriture d’un article, mais elle pouvait toujours le faire lorsque son insomnie allait pointer le bout de son nez. Ce qui allait arriver. « Ok… » Murmura-t-elle en plongeant son regard dans le sien, léger sourire sur le visage tandis que sa main allait caresser sa joue. Elle acceptait sa proposition maintenant afin de ne pas l’oublier comme la dernière fois. Pas ce soir. Pas cette fois. « Je te laisse appeler, je vais aller me refaire une beauté. » Ce n’était qu’une excuse pour se retrouver seule parce que Rioja savait que son apparence était toujours la même. Elle ne sortait jamais de chez elle sans avoir des escarpins dans les pieds, c’était son problème. La minute suivante, son dos se collait au dos de la porte. Elle ignorait le temps lorsqu’elle se décida à sortir de la salle de bain afin de rejoindre Bodevan dans le salon. « Tu veux conduire jusque-là ? Ou je dois appeler un taxi ? » Questionna Rioja en s’emparant de son portable afin de l’ouvrir et cliquer sur l’icône de l’application. Après tout ce temps, Rioja était une abonnée fidèle à Uber. Son porte-monnaie ne la remerciait pas, par contre. « Bo ? Ça va ? » Il ne lui avait toujours pas donné une réponse et ce, même si elle avait posé la question il y avait moins d’une minute.
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(✰) message posté Dim 29 Juil 2018 - 19:26 par Bodevan H. Andrews