"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici out of the lights + liam 2979874845 out of the lights + liam 1973890357
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() message posté Dim 21 Mai 2017 - 12:50 par Invité

i wanted to kill the me underneath. that fact haunted my days and nights. when you realize you hate yourself so much, when you realize that you cannot stand who you are, and this deep spite has been the motivation behind your behavior for many years. Je me tournais lentement vers la vitre. Mon souffle se perdait dans le silence de la pièce. Mon corps se découpait sous mes paupières. Et malgré la privation et la conviction, je ne parvenais pas à soutenir les courbes qui s’émancipaient sous le tissu. Il y avait une noirceur autour de mes yeux. Un éclat terni par l’envie de disparaitre sous les arcs osseux de ma poitrine. Je pensais avoir guéri. Je pensais que tout allait mieux. Certains jours, je me levais avec le sourire. Je ressentais ce regain d’énergie et de bonheur. Je préparais le petit déjeuner et je voltigeais au milieu des meubles dans une danse resplendissante et heureuse. Je me sentais vivante auprès de ma famille. Les souvenirs d’Australie me sauvaient de la solitude. Je courrais dans les couloirs en exposant mes saillies et les perles brillantes autour de mon cou. Puis l’angoisse revenait. Je fixais la fenêtre du salon et je retrouvais les allées brumeuses de Londres et de ses vents oppressants. J’étouffais dans une ville qui ne m’appartenait pas, au milieu de ses lumières et de ses inconnus. Ma vie n’était qu’une succession de masques que je portais pour tromper mon entourage. Ils me pensaient parfaite parce que mon rire me tranchait la bouche. Ma voix s’élevait pour entonner l’histoire d’une rencontre idéale autour des fontaines de Sydney.  Je tremblais en serrant les dents. Je ne supportais plus la sensation. L’amertume roulait dans mon oesophage alors que je me retenais de vomir. Liam m’avait sauvé des doutes et de la maladie. Je faisais l’effort pour lui, pour notre promesse d’éternité. Il y avait des moments ou je me sentais tomber. Mais il était toujours là pour me rattraper, avec son regard taquin et désireux. Avec ses baisers brûlants et ses étreintes enflammées. Puis il y avait eu, l’Angleterre et son travail. Il y avait l’ambition qui se consumait au creux de son regard. Je n’existais plus pendant ses réunions. Je n’existais pas lorsqu’il rentrait tard, et qu’il était trop fatigué pour me raconter sa journée. Il ne me laissait pas le temps de lui dire. Et maintenant, il était trop tard. Je redressais la tête. J’esquissais quelques pas dans le vestibule, comme un animal en cage. Je devenais folle. Mon coeur haletait alors que je lui imaginais toutes les raisons d’avoir mal. Ma pomme était avariée. Je l’avais senti en croquant. Son goût me soulevait l’estomac. Ce n’était pas ma faute. C’était un intoxication alimentaire. Je me tortillais entre les murs. Je me dirigeais vers la salle de bain. Mes yeux pétillaient de malice. Je fixais mes doigts brillants, qui se crispaient autour du levier. Les regrets passaient avec les années. J’allais bien - tout irait mieux. Je posais mes genoux sur le carrelage. Je humais les parfums de lavande et de produits nettoyant. Ma gorge tressaillit en régurgitant un magma grumeleux dans le bidet. Je me redressais, la bouche crispée. Mais le sourire franc. Le sourire enchanté. Je me sentais légère et libre. Je m’adossais au rebord en rangeant les traces de mon vice. Le miroir me toisait, et mon reflet n’avait pas changé. J’étais toujours aussi laide. Je plissais le franc en faisant couler l’eau. Le bruit m’obsédait. Je n’entendais plus rien. Je ne faisais que regarder. Le mascara roulait sur mes joues que j’étirais dans un mouvement de lassitude. Je n’en pouvais plus. Je luttais pour retrouver ma respiration. Puis la porte se mit à vibrer. Je n’avais pas la force de me retourner mais je me hissais pour me caler contre la poignée. La voix de Liam embaumait le parterre. Je voulais m’y accrocher. Je voulais le retrouver dehors. Mais il pouvait tout démasquer. «Oui? » Murmurai-je avec douceur. Je retrouvais peu à peu, ma contenance. Je souris d’un air mélancolique. Je pensais avoir changé, mais j’étais toujours la même adolescente. Je me cramponnais à mes genoux en me laissant glisser sur le sol. «Tu sais qu’il y a deux salles de bains. » Mes paupières étaient lourdes. Pour une fois, je voulais qu’il parte - qu’il s’attarde dans ses soirées de collaboration. Je voulais qu’il m’oublie, qu’il ne prenne pas le temps de me revenir. Je posais mes mains sur ma tête. Il faisait tellement froid ici.
 
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() message posté Dim 21 Mai 2017 - 16:29 par Invité

La cigarette se consumait au bout de mes doigts. Mon regard glissa vers cette dernière, un sentiment de culpabilité traversant les traits de mon visage. Mes vices avaient repris, encore. Je les laissais bêtement gagner, parce que j’étais fatigué de lutter. Lutter contre mes envies, mes besoins, mes désirs. Je portai la cigarette à mes lèvres, laissant ces dernières s’’imprégner de l’odeur du tabac. C’était tellement plus simple de céder, de se laisser emporter par ses envies. J’avais de nouveau laissé Lydia entrer dans ma vie, je l’avais invité à prendre une place dans mon cœur et à ne plus la quitter. L’éloigner avait été un choix raisonnable, réfléchis. Mais la douleur que la distance avait laissée au creux de ma poitrine, n’avait fait que renforcer mes sentiments pour elle. Je ne parvenais pas à la laisser partir, à l’imaginer dans les bras d’un autre homme. J’avais replongé parce qu’il me semblait que c’était le seul moyen pour apaiser cette douleur. Le manque m’avait rendu aigri et désagréable. J’avais besoin de sa présence dans ma vie pour retrouver un semblant de plénitude. Les rayons du soleil réchauffaient ma peau, laissant la chaleur s’infiltrer au creux de mon derme. La chaleur londonienne était différente de celle de Sydney, moins intense, plus fraîche. Mais elle n’en restait pas moins agréable. C’était une belle journée, une journée que je voulais partager avec elle. Lyanna. C’était une fille du soleil, elle se contemplait dans la clarté de ses rayons, s’épanouissait lorsque la chaleur caressait sa peau délicatement hâlée. La présence de Lydia dans ma vie ne changeait en rien mon amour pour elle. Je ne pouvais le permettre. Chacune d’elles avait sa place dans mon cœur. Mon bonheur n’était complet que lorsqu’elles se trouvaient toutes les deux dans ma vie. Lya apportait la douceur et la promesse d’un amour sincère, alors que Lydia complétait le tableau avec un amour passionné. Choisir m’était impossible, parce qu’ensemble elles me rendaient heureux. Je devais apprendre à aimer deux femmes, à trouver un équilibre entre l’amour et la passion. Ma main s’écrasa sur la poignée de la porte. Lya ne travaillait pas, aujourd’hui. Je ne lui avais fait aucune promesse, car mon travail accaparait la moitié de mon temps. Mais j’avais mérité ces quelques heures de repos. J’avais laissé les maquettes en plan sur mon bureau, écourté une réunion avec un collaborateur, parce que je voulais être ici, auprès d’elle, plutôt qu’entouré d’inconnus à qui je devais prouver mes talents. Lyanna ne me demandait rien, jamais. Ma simple présence lui suffisait. Je voulais lui offrir plus que le simple fait d’être là, je voulais voir son sourire rayonnant se dessiner sur ses lèvres mutines. Ma voix s’éleva dans la pièce. La maison était étrangement calme, ni la télé, ni la radio ne venait troubler le silence qui y régnait. Un bruit attira mon attention vers la salle de bain. C’était donc là qu’elle se cachait. Mon poing vint s’écraser sur le bois de la porte pour annoncer ma présence. « Mon cœur ? » Je tentais d’ouvrir, mais le verrou était enclenché. Je plissai le front, elle était seule à la maison, elle n’avait pas besoin de s’enfermer à clé. «Tu sais qu’il y a deux salles de bains. » Un soupir passa mes lèvres. Je me fichais de la salle de bain, seule sa présence m’importait. « J’ai pas besoin de la salle de bain, c’est toi que je veux. » Soufflai-je, dans un sourire. L’incompréhension traversa mon visage, il était tôt mais elle ne s’étonnait pas de ma présence à cette heure de l’après-midi. J’approchai un peu plus de la porte, mon poing venant s’écraser une nouvelle fois contre cette dernière. « Lya, tu peux m’ouvrir s’il te plait. » Ma voix était moins douce, ce n’était pas une question. Elle n’avait aucune raison de rester cachée derrière cette porte. Elle n'avait rien à me cacher.

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() message posté Dim 28 Mai 2017 - 18:47 par Invité

i wanted to kill the me underneath. that fact haunted my days and nights. when you realize you hate yourself so much, when you realize that you cannot stand who you are, and this deep spite has been the motivation behind your behavior for many years. Je tendais l’oreille vers la porte. Sa voix glissait suavement sur le carrelage. Ses mots étaient ponctués par le cliquetis des gouttes d’eau qui se déversaient sur le sol. Il était venu pour me sauver. Mais la simple pensée de lui, me relevait l’estomac. Il y avait trop de douleur dans mon coeur. Le silence enlaçait ma poitrine, étouffant les prières que je murmurais dans son sommeil. Liam, vas-t-en maintenant. Parce qu’il était trop tard pour m’aimer. Il était trop tard pour me relever. Mes doigts se crispaient nerveusement autour de la céramique. Mes poignets tremblaient alors que je tentais de ravaler ma fierté. Les néons de la lampe ondulaient sur mes paupières. Et l’envie de tomber me submergeait dans une étreinte chaleureuse. L’envie de laisser mon corps se vider sur le bord de la salle de bain et de m’endormir. Mes pensées se chevauchaient dans un bruissement assourdissant. J’oubliais la convention. J’oubliais mes responsabilités. Mon souffle se consumait au bout de ma langue. Je n’en pouvais plus. Je ne supportais pas l’absence. Mais je ne parvenais pas à le détester. C’était ma faute. Toujours. Je choisissais l’anorexie. Je l’adulais au milieu de la nuit, car elle restait à mes côtés lorsqu’il me tournait le dos. Je crispais la mâchoire en titubant entre le lavabo et le bidet. Les murs se penchaient vers mon visage afin de me perdre au milieu des nuances blanches et pourpres. Je fixais mon reflet sur le miroir avant de gémir. Je te déteste. Je déteste tes yeux; Je déteste ta bouche et ton ventre. Tu es tellement grosse, tu dégoutes. Mes ongles s’enfonçaient dans ma chair. Je vacillais en déboutonnant les manches de ma robe. Le tissu brûlait sur ma peau. C’était ça - les mailles de fils pesaient sur mes os. Je me penchais en haletant, essayant de retrouver mon souffle dans un mouvement panique. Je me cramponnais aux obstacles matériels. Mais la force me manquait. La force de me lever et de m’évader d’ici. Je fermais les yeux. L’obscurité se dessinait peu à peu, créant des artefacts entre mes cils. « Lya, tu peux m’ouvrir s’il te plait. » Il parlait. Je tremblais. La synergie était effrayante. Je refusais d’obéir. Je refusais de retrouver la raison lorsqu’il préférait les autres et leurs diners d’affaires. Je soupirais en me figeant contre la poignée. Mon coeur se noyait dans une danse violente. Je portais la couronne des étoiles folles. Mes prunelles scintillaient dans la clarté balafre de la pièce, submergée par les psychoses malades. Je sentais le feu sur mes bras. Mes entrailles s’ébouillantaient. J’avais besoin de lui - mais je ne demandais pas sa pitié. Je ne demandais pas la charité du coeur qui se détournait dans la direction opposée. Je déglutis en me recroquevillant sous une pile de serviettes. L’odeur de ma salive fermentait dans ma gorge. Je posais mes mains sur mes cheveux. «Qu’est-ce que tu veux? Je suis occupée Liam. Tu devrais retourner à tes maquettes. » Je n’avais rien à partager. Tout à cacher. Mon mari avait honte de ma maigreur. Et parfois, il avait honte de ma présence. Il s’était détaché de notre dynamique afin de succomber à l’ambition. Je ne lui en voulais pas. Il m’offrait un niveau de vie luxueux. Je pouvais me permettre de travailler à la maison, d’être conseillère à mi-temps, de border Louis et de me pavaner dans les magasins de la ville. Je ne manquais de rien. Je manquais seulement de lui. Je devenais un trophée parmi les décorations du salon. Une plaque dorée ou un vase de porcelaine. Je ne savais plus trouver l’équilibre dans notre couple. Je me sentais seule. Il était de l’autre côté, mais je ne ressentais rien. Le vide au ventre. Le vide dans la poitrine. Je serrais les poings en essuyant mes yeux. Je ne voulais pas pleurer pour l’amour que j’avais perdu. Je ne voulais pas pleurer du tout. Je me redressais en enroulant mon corps autour d’une serviette. Je déglutis en détachant ma frange. Puis j’ouvris la porte afin de m’avancer dans le couloir, ignorant ses appels et ses tentatives de conciliations. Je ne voulais pas en parler. Liam était un grand garçon, il pouvait comprendre tout seul. J’étais à nouveau malade. Et je ne voulais pas qu’il me guérisse.  
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