"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici out of my head + liam  2979874845 out of my head + liam  1973890357
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() message posté Mer 25 Oct 2017 - 15:59 par Invité

i wanted to kill the me underneath. that fact haunted my days and nights. when you realize you hate yourself so much, when you realize that you cannot stand who you are, and this deep spite has been the motivation behind your behavior for many years. Le miroir était cassé. Je tenais les morceaux de verre entre mes doigts. Le sang roulait sur mon poignet, mais je ne ressentais aucune douleur. Pourquoi? Mon corps se découpait entre mes paupières. Et malgré le silence, je ne parvenais pas étouffer les pensées. Liam me trompait. Liam en préférait une autre, dont les formes plates et osseuses, identiques aux miennes, ne semblaient pas malades. Je fermais les yeux. Mon esprit tanguait dans le monde, agité par l’envie de disparaitre. Je pensais avoir guéri. Je pensais que tout allait mieux. Certains jours, il me souriait. Il me parlait de sa journée. Il revenait pour me quitter. Il se fichait de moi, de ce que je pouvais représenter. Ici, dans une ville grise et morose, seule et étrangère dans les brumes de Londres. Je le détestais de m’avoir dépaysé. Je le détestais d’aimer lorsque mon âme était rongée par la haine. Je voulais être heureuse. Je voulais trouver quelqu’un. Les souvenirs d’Australie me sauvaient de la solitude. Mais ce n’étaient que des mirages. Des éclats de mémoires qui se perdaient dans le temps. Je soupirais en nettoyant la plaie. L’appartement était presque vide. Quelques affaires de Liam trônaient dans le vestibule. Deux valises à moi. Comme si nous partions en voyage. La vérité, je n’avais pas encore décidé, lequel de nous deux je voulais chasser. Je fermais la chambre de Louis afin de le protéger des cris. Le pansement se serrait sur ma peau. Je marchais à reculons, la silhouette lestée par l’angoisse. Je saisis une bouteille de vin et un cigare. Je devenais folle, peut-être fallait-il en arriver là pour avoir son attention. La porte s’ouvrit. Ma voix s’élevait pour entonner mes complaintes. Je rirais fort. C’était absurde. La situation n’était pas drôle. Je tremblais en serrant les dents. Je ne supportais plus cette sensation. L’amertume roulait dans mon oesophage alors que je me retenais de vomir. Liam m’avait sauvé des doutes et de la maladie. Je faisais l’effort pour lui, pour notre promesse d’éternité. Il y avait des moments ou je me sentais tomber. Mais il était toujours là pour me rattraper, avec son regard taquin et désireux. Avec ses baisers brûlants et ses étreintes enflammées. Puis il y avait eu, l’Angleterre et son travail. Il y avait l’ambition qui se consumait au creux de son regard. Il y avait cette autre femme. Je n’existais plus pendant leurs rencontres. Combien de fois m’avait-il fait l’amour en pensant à ses lèvres ? Je redressais la tête. J’esquissais quelques pas vers l’entrée. Ma démarche était vacillante. Je grommelais en inspirant les vapeurs du tabac. «Regarde je me suis coupé en cognant le miroir. » Sifflai-je en secouant l’entaille. «Du vin, mon amour? » Il en avait besoin aussi. Mes paupières étaient lourdes. Pour une fois, j’aurais voulu qu’il parte - qu’il s’attarde dans ses soirées de collaboration interminables. Je voulais qu’il m’oublie, qu’il ne prenne pas le temps de revenir, simplement pour allonger le déni. Pour retarder cette confrontation. Mais il était là. Il était beau. Et je l’aimais peut-être. Mes yeux étaient humides. J’essayais de garder le sourire malgré les larmes. Malgré mon envie d’exploser. Je lâchais ma coupe sur le sol. Mes mains se crispaient sur mes tempes. Il faisait tellement froid ici. Il faisait si mal. «Je t’ai vu, Liam. Il y a deux semaines. Tu l’as embrassé juste devant moi. Tu aurais pu au moins en choisir une avec un gros cul. » Soupirai-je sans le regarder. Sans ciller. Il avait tout gâché - à cause de lui, tout était fini.  
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() message posté Sam 2 Déc 2017 - 15:15 par Invité
/ out of my head /
Son rire résonnait à l’intérieur de la voiture. Pétillant et chaleureux. Sa voix s’élevait pour accompagner mes trajets. Chaque soir, sans exception. Entendre sa voix, sentir sa présence, même lorsqu’elle était loin de moi, était devenu presque vital. Lydia avait éveillée en moi des sentiments dont j’ignorais l’existence. Ils étaient plus forts, plus profonds, plus douloureux qu’ils ne l’avaient jamais été. Je l’aimais, comme je n’avais jamais aimé auparavant. Je l’aimais à en perdre la raison. Lydia s’était emparée de mon cœur, l’avait arraché des mains de celle que j’avais promis d’aimer. Et je refusais de le lui reprendre. Parce qu’il lui appartenait, dorénavant. Sans elle, je sombrais dans la folie. J’avais besoin de son amour pour exister, pour me sentir enfin moi-même. La culpabilité avait fini par s’estomper. Je détestais cette part de moi, celle qui blessait la femme dont j’étais tombé amoureux, plusieurs années auparavant. Je détestais devoir lui mentir et la tromper, mais j’avais appris à vivre avec cette part d’ombre qui menaçait de tout détruire. C’était le seul moyen que j’avais trouvé pour ne pas avoir les perdre. Tous les trois. Je garai la voiture devant la maison, les lumières étaient allumées. Elle attendait, et je la laissais attendre. Toujours. La voix de Lydia continuait de combler le silence. Un sourire étira mes lèvres lorsqu’elle prononça les mots que je m’étais interdit de lui dire. Je connaissais l’ampleur des dégâts que ces derniers provoqueraient si je les laissais s’échapper. Je raccrochai avant de rentrer, de retourner à cette autre vie que je négligeais, sans réellement m’en apercevoir. La silhouette de Lyanna se dessina dans le vestibule. Elle avait changé. Mes sourcils se froncèrent alors que mon regard glissa sur le pansement qui entourait sa main. « Mon cœur, tu te sens bien ? » Soufflai-je, inquiet. Elle était différente de d’habitude, le regard perdu dans les abysses de ses pensées. Je retirai ma veste en secouant la tête. Le son du verre brisé me fit frissonner, mais ses paroles me glacèrent le sang. Je t’ai vu. Je relevai la tête pour venir croiser son regard. J’ouvris la bouche, mais le silence demeura intact. Aucun son, aucune protestation, aucune excuse ne sortit de ma bouche. Les pensées se mélangeaient dans mon esprit. Mon pouls s’accéléra, encore et encore. Elle savait. Je déglutis difficilement, et m’approchai pour prendre sa main dans la mienne. « Montre-moi ta main. » Mon regard était perdu sur le pansement taché de sang. Je ne voulais pas croiser son regard. Elle avait poussé le premier domino de la pile, et je me sentais tomber. Je tombais en l’entraînant dans ma chute. Je tombais, et je n’avais aucun moyen de me rattraper.   
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() message posté Dim 10 Déc 2017 - 14:20 par Invité

i wanted to kill the me underneath. that fact haunted my days and nights. when you realize you hate yourself so much, when you realize that you cannot stand who you are, and this deep spite has been the motivation behind your behavior for many years. La solitude ravivait la douleur. Je voulais qu’il se taise. Qu’il s’éloigne de moi. Sa voix résonnait dans mon crâne. Elle brisait les souvenirs heureux. Je ne parvenais pas à me détacher de cette vision. De ses lèvres contre une autre. Mon coeur ne pleurait plus. Il se comprimait pour étouffer dans l’oubli. Mes jambes tremblaient sans avancer, sans me mener à lui. Liam était un étranger. Un fantôme du passé. Je regardais son alliance. Je cherchais son éclat autour de son doigt. L’avait-il enlevé pour la séduire ? Ou était-ce l’interdit qui nourrissait leurs désirs ? Les murs vacillaient. Ils menaçaient de m’engloutir dans le noir. Je reniflais en le fixant avec étrangeté. Les émotions n’étaient plus là. Ma paume saignait sur le carrelage. Je souris comme une folle. Mes paupières étaient si lourdes. La fatigue se faufilait dans mes bronches. Je n’avais pas la force de respirer son odeur. Je ne supportais plus ce mensonge. Il m’avait trahi en se détournant de notre mariage. Je voulais lui trouver des excuses, tel que je le faisais avec Hal. Je voulais croire qu’il était possible d’aimer deux personnes avec la même intensité sans tomber dans le vice. Mais c’était faux. Tout n’était qu’illusions. L’entaille du verre me faisait mal. Des mois d’adultère. Je le voyais sur son visage, à la manière qu’il avait de garder le silence. Je comptais ses absences et ses retards. Toutes les réunions et les sorties entre collègues. Je me sentais stupide - vide de tout. Louis dormait dans la chambre. J’aurais voulu qu’il se lève pour me protéger. J’aurais voulu qu’il croit mon nom. Qu’il devienne grand et fort. Ma gorge était sèche. Je ne le détestais pas. Je ne faisais que l’observer. Mon âme était brisée. Liam avait tout pris. Il m’avait ôté ma patrie, ma carrière et mes ambitions. J’étais restée à la maison pour m’occuper d’une famille dont je ne voulais pas. Pour répondre à ses fantasmes et ses envies. Le bonheur n’existait pas. Il n'y avait que les tortures. Et la peur. Mon estomac se retournait, secoué par les réflexes de mon anorexie. Je voulais vomir mes pensées. Repousser l’échéance. «Non. Je ne vais pas bien. » Ma voix était tranchante. Je balayais l’espace d’un geste maladroit, faisant tomber le pansement sur le sol. Je titubais dans sa direction. Il était trop tard pour m’aider. Pour me sauver. Je laissais la blessure couvrir le tissu. Je devenais aliénée, complètement insensée. «Tu ne prend pas le peine de nier. Tant mieux, je suis épuisée. » Je me penchais vers le mur afin de retrouver ma contenance. Il ne servait à rien de lui montrer mes faiblesses. Il était la pire - la plus douloureuse. Je haussais les épaules en laissant échapper un rire nerveux. Il ne faisait aucun effort pour me reconquérir - pour montrer qu’il tenait encore à notre couple. «Je veux la maison. La moitié de tes propriétés. La garde exclusive de mon fils. Et ton costume kaki. J’ai toujours rêvé de le brûler. » Déclarai-je en me tournant vers la fenêtre. La nuit enlaçait la ville. J’étais résignée à le quitter. Mais avant, je voulais laisser la marque de mon passage sur peau. Je voulais le blesser aussi fort.  
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